L'Homme Souriant et Riae

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Un monstre trouve sa victime dans un bar de motards...
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C'était une nuit d'été, chaude et lourde. Le grondement du moteur de la moto mourut et sa conductrice quitta lestement la selle de son véhicule. C'était une femme, de taille moyenne, vêtue d'une veste de cuir noir, d'un pantalon de cuir assorti moulant ses fesses rebondies, de longues bottes remontant jusqu'à ses genoux et d'une paire de gants. Retirant son casque, elle libéra ses longs cheveux teints en bleu foncé, révélant son visage aux traits fin, aux lèvres pulpeuses et mutines, ses yeux verts, sa peau claire parsemées de tâches de rousseurs. Elle avait un piercing au nez, un petit anneau décoré de brillants, et son cou dénudé laissait deviner une faible fraction des tatouages qui couvraient son corps. Sa tenue moulante laissant deviner un corps ferme, plutôt athlétique, qu'elle entretenait par une pratique assidue de la pole danse.

Le bar devant lequel elle s'était arrêtée, en dehors de la ville, n'avait pas forcément une très bonne réputation, du moins pour le premier venu. C'était un bar de motards, du genre à mener des affaires qui leur valaient quelques démêlées avec la police, mais elle-même était une habituée, alors elle poussa la porte encadrée de néons sans hésiter.

« Salut Riae, lui lança le robuste barman, utilisant le surnom qu'elle affectionnait.

— Hey Chucky, un whisky, sans glace s'il te plait. » répondit-elle en s'accoudant au bar, un sourire aux lèvres.

Le bar était loin d'être bondé cette nuit là. Elle connaissait la plupart des hommes présents, des habitués comme elle, tous motards, qui la saluèrent d'un geste de la main. Puis elle remarqua un étranger dans un coin, qui semblait en total décalage avec les autres clients du soir. Plongé dans son journal, il portait un costume trois-pièces d'un gris nuageux, complété d'un haut-de-forme désuet qui cachait une bonne part de sa tête. Il avait l'air maigre, très maigre, mais aussi très grand et, bien que ses mains soient couvertes de gants de cuir marron, elle vit que sa peau était pâle, d'un blanc qui tirait sur le verdâtre. La jeune femme ne voyait pas bien son visage, uniquement sa bouche, étirée dans un large sourire un peu étrange et légèrement effrayant à vrai dire, ses dents découvertes et bizarrement acérées. Riae ne crut pas apercevoir de lèvres. Réprimant un frisson, elle se détourna rapidement de lui pour qu'il ne se rende pas compte qu'elle l'observait et se reporta son attention sur son verre, en avalant une gorgé pour faire disparaître son malaise.

Tandis que l'heure avançait, les clients juste venus pour un verre quittaient peu à peu le bar. Riae les connaissaient assez pour savoir qu'une bonne partie avaient des affaires plus ou moins légales à régler à l'extérieur cette nuit. Une poignée d'autres resteraient après la fermeture, pour discuter discrètement d'autres affaires avec Chucky. Elle se rappela de ce qui l'avait elle-même amenée ici et se pencha vers lui pour lui murmurer :

« Dis Chucky, je me suis disputée avec mon mec tout à l'heure... Salement. Et je me demandais si j'pouvais...

— La chambre à l'étage? Bien sûr princesse. »

Riae était une femme de caractère. Beaucoup de ses ex' l'avaient appris à leur dépends et Chucky avait maintenant l'habitude de l'héberger pour une nuit, voir un peu plus. Elle savait se montrer reconnaissante pour sa gentillesse, alors il ne lui poserait aucune question. Avant même qu'elle ne puisse le remercier, l'étranger au rictus bizarre les interrompit :

« Barman, un autre bourbon avec des glaçons je vous pris! »

La voix était posée, mais sèche. Un claquement retentit alors qu'il s'arrêtait de parler. Devant elle, Chucky se redressa et leva les yeux aux ciel.

« Ça va être ton... quoi quinzième? T'es sûr que...

— Je vous remercies pour votre sollicitude, mais je vous assure que je me sens odieusement bien. »

Malgré un ton légèrement sec, l'étranger parlait d'une manière soigneuse, qui aurait presque fait passer le bourgeois moyen pour un vulgaire prolo, prononçant avec soin chaque syllabes. Un nouveau claquement retentit alors qu'il refermait la bouche après avoir parlé. Alors que le barman se retournait en grommelant pour lui préparer son verre, Riae se tourna effrontément vers lui, rassérénée par la chaleur du whisky dans son ventre :

« Vous êtes qui vous?

— Qui je suis? On m'appelle l'Homme Souriant, pour une raison plutôt évidente. *clac* »

La jeune femme attrapa le verre de bourbon des mains de Chucky et se leva pour rejoindre la table de l'étranger, y posant sa consommation et s'asseyant devant lui. Il gardait la tête penchée vers elle, se cachant toujours en parti derrière son chapeau. Elle n'arrivait pas à se forcer à le dévisager plus avant, ne parvenant pas à détacher son regard de son rictus. Maintenant qu'elle était plus près de lui, elle pouvait voir que la chair de ses gencives étaient d'un rouge sanguin, fines, et ses dents acérées d'un blanc nacré presque parfait. Il y avait quelque chose de presque inquiétant qui se dégageait de lui, mais en même temps, elle se sentait comme hypnotisée par son sourire, incapable de s'en détourner.

« Et si je puis me permettre mademoiselle, quelle est votre nom? *clac* »

Attrapant son verre, il en laissa glisser un filet dans sa gorge avant de l'avaler avec délectation. La jeune femme répondit d'un ton volontairement insolent :

« On m'appelle Riae. Et quelle est votre boulot, Monsieur l'Homme Souriant.

— Je voyage, de ville en ville, à la recherche de... biens mobiliers. *clac* Et si j'en trouve qui m'intéresse, je le fais mien *clac*, expliqua-t-il posément.

— Ça m'a pas l'air très honnête comme job... Vous seriez pas un criminel? ricana-t-elle.

— Oh bien sûr que non.*clac* Un criminel se fait prendre. Et voyez-vous ma chère, moi je ne l'ai jamais été... *clac* Innocent jusqu'à preuve du contraire! Et pour tout dire, jamais la maréchaussée ne m'a reproché quoi que ce soit. *clac* Ce qui fait de ce titre de... criminel, un titre vide de sens et non avenu en ce qui me concerne. *clac* Et vous, très chère Mademoiselle Riae, êtes-vous une criminelle?

— Je pourrais avoir quelques tâches sur mon casier oui... lâcha-t-elle. Mais rien qui vous regarde. »

Avant que l'étranger ne puisse reprendre la parole, Chucky les interrompit pour leur rappeler qu'il allait bientôt fermer.

« Quel dommage... *clac* Mais je suppose qu'un homme tel que vous aura l'obligeance de laisser un gentilhomme terminer son verre avant de lui demander de quitter les lieux? *clac* »

Le barman renifla bruyamment avant de lui répondre, d'un ton faussement obséquieux et vaguement sarcastique.

« Bien sûr, Môsieur le Vicomte. »

Riae prit congé et saisit la clé que lui tendait Chucky, se dirigeant vers l'escalier de l'arrière-boutique, celui qui menait à la chambre. Avant de passer la porte, elle regarda en arrière. L'étranger sirotait son verre de bourbon, seul dans son coin, ainsi qu'un trio de motards plus près du comptoir. Elle les connaissait assez pour savoir qu'ils attendaient de se retrouver seul avec Chucky pour parler affaire... Elle se détourna et poussa le battant de la porte. Après avoir passé des années dans ce milieu, elle savait que moins elle en savait quant à ce qui se tramait dans ce bar après la fermeture, mieux ce serait.

Arrivée dans la chambre, la jeune femme retira sa veste, son teeshirt et son pantalon, et s'allongea sur le lit. Elle ne portait plus qu'un soutien-gorge de dentelle noire, à moitié transparent, et un string assorti, révélant son corps pulpeux, au 90D généreux, et recouvert de tatouages colorés. Elle entrouvrit à peine la fenêtre, juste assez pour rafraîchir légèrement la pièce, puis fila s'allonger sur le lit, délaissant la couverture. Malgré la chaleur moite de la nuit d'été, Riae s'endormit rapidement, légèrement aidée par le whisky qu'elle avait bu plus tôt.

Près de deux heures avaient passé depuis que la jeune femme s'était endormie. Dehors, un orage avait fini par éclater et la pluie battante tambourinait sur le toit du bar. Mais elle, elle dormait profondément. Silencieux, dans le coin de la pièce, à l'opposé de la fenêtre, se tenait l'Homme Souriant, rigoureusement immobile dans l'obscurité de la pièce, fixant la jeune femme.

Un coup de tonnerre plus proche et plus fort que les autres la tira de son sommeil. Se redressant, elle ressentit un frisson et regarda autours d'elle. La petite chambre était plongée dans les ténèbres, l'empêchant de distinguer quoi que ce soit. Si l'orage avait légèrement fait retomber la température, il faisait encore chaud, bien assez pour qu'elle n'ait pas de raisons pour frissonner. Elle eut un mauvais pressentiment. Luttant pour finir de se réveiller, elle s'assit sur le bord du lit, elle alluma la lumière de la lampe de chevet et se mit en quête du pistolet qu'elle savait que Chucky gardait dans la table de nuit, toujours chargé.

Dans son dos, sans qu'elle ne l'aperçoive, l'Homme Souriant se tenait toujours debout, dans son coin de la pièce, son sourire encore plus large que plus tôt. Trouvant l'arme à feu, elle se leva et alla regarder à travers les volets, tâchant de voir s'il y avait quelque chose à l'extérieur. Frissonnant à nouveau, elle referma nerveusement la fenêtre.

« Croyez-moi, il n'y a rien à craindre dehors *clac* »

Riae fit un bond de plusieurs dizaines de centimètres en entendant sa voix. Se rattrapant maladroitement, elle pivota sur elle-même et pointa l'arme sur lui.

« Si vous devez craindre quelque chose, craignez quelque chose qui soit dans la pièce... *clac* poursuivit-il.

— C-comment vous êtes entré ici?! demanda-t-elle d'une voie tremblante.

— Avec la clé. *clac*

— Pourquoi...? »

Elle avait posé la question en connaissant déjà la réponse. La jeune femme avait déjà eu droit à ce genre de visites en d'autres occasions, elle savait très bien que les hommes ne s'introduisaient pas dans la chambre d'une femme sans arrière-pensées...

« Parce que je désirais ardemment vous admirer un peu plus, pendant un long moment *clac*. »

La jeune femme grimaça. L'arme était dans ses mains. Elle contrôlait la situation. S'il voulait jouer, elle allait jouer.

« Pour mater quoi? Ça? » demanda-t-elle, resserrant ses coudes pour faire gonfler encore plus sa généreuse poitrine, ondulant lentement son torse d'avant en arrière.

« Oui. Ce sont deux des objets de mon attention *clac*

— Quoi d'autres alors... ça? »

Elle posa la question en se penchant en avant, mordant sensuellement sa lèvre inférieure avant de tourner le dos à l'étranger, l'arme toujours pointée vers lui. Elle se cambra, lui offrant une vue parfait sur les deux généreux globes de ses fesses, son intimité tout juste couverte par l'étroit string qu'elle portait.

« Oui. *clac*

—Et ba maintenant que t'as pu me mater, grinça-t-elle en se retournant, pointant l'arme sur lui. DEGAGES DE MA CHAMBRE CONNARD! »

Elle avait crié la fin de sa phrase, laissant exploser sa rage qu'il ait pu oser s'introduire dans cette pièce.

« Je crains de ne pouvoir accéder, ou plutôt *clac* de ne vouloir accéder à cette requête. *clac* »

En disant cela, il s'était avancé d'un pas et d'un geste magistrale, avait retiré son chapeau. Pour la première fois, Riae put apercevoir son visage. Toute sa confiance et son courage s'effondrèrent d'un seul coup. A la place d'un nez ou des yeux, il n'y avait rien, juste des plis et des replis de peau, de profondes rides horizontales, comme des coupures dans sa chair blanchâtre, qui se succédaient jusqu'à son front, se mettant à luire lorsque de retentissaient les claquements qui rythmaient ses paroles.

Paniquant, titubant en arrière, la jeune femme sentit son cœur s'arrêter et elle appuya frénétiquement sur la gâchette de son arme. Douze coups de feu retentirent avant que l'arme ne renvoie plus qu'un cliquètement alors qu'elle pressait la détente. L'Homme Souriant baissa les yeux vers son costume constellé de trous, un liquide blanc grumeleux s'écoulant des plaies. Tétanisée, Riae vit son sourire se muer en une grimace terrifiante juste avant qu'il n'ouvre la bouche, bien plus largement que ne le pourrait n'importe quel humain, révélant plusieurs rangées de ses dents acérés. Il lâcha alors un mugissement inhumain et terrible, qui sembla faire trembler les murs de la pièce, faisant faire une nouveau bond à Riae. Tremblante de tous ses membres, elle le vit sourire à nouveau. Puis il se jeta sur elle.

Plus rapide que n'importe quel humain, il la saisit au cou et la projeta sur le lit. L'arme désormais inutile s'envola et vint percuter bruyamment l'un des murs de la pièce. Il fit passer sa main libre devant les yeux de la jeune femme. Elle découvrit ses mains blanches dégantées, aux doigts trop longs et trop fins, avec trop de phalanges, terminés par de longues griffes noires. La jeune femme tenta de ses débattre, agrippant le membre de son assaillant, mais la main qui l'avait saisit tenait son cou comme dans un étau, et ses muscles semblaient durs comme de l'acier. Il lui arracha son soutien-gorge, libérant ses deux gros seins, avant de venir caresser l'un des mamelons du bout d'une griffe. Elle commença à sangloter.

Son autre main vient se glisser sous elle pour saisir ses fesses. Détournant ce qu'il lui servait de visage, il le rapprocha du bassin de la jeune femme. Une longue langue noire et luisante émergea d'entre ses dents et vint se faufiler sous le tissu de son string avant de glisser entre les lèvres charnues de sa vulve pour goûter à son intimité. Riae hoqueta, de surprise et d'horreur en le sentant s'introduire dans son ventre. La langue était visqueuse et glacé, sa salive picotait sa peau et ses chairs partout où elle coulait.

Abandonnant son postérieur, il ramena sa main libre pour la refermer sur les poignets de sa victime. Serrant pour lui faire lâcher prise, il relâcha son cou avant de la soulever d'un seul bras par les siens, la suspendant en l'air au-dessus du lit. Sa main s'abattit alors sur son dos, puis sur ses fesses, en une série de claques qui arrachèrent des cris douleur à la jeune femme. Puis il l'a mordit au flanc. Elle hurla en sentant les crocs s'enfoncer juste assez pour percer sa peau et faire couler son sang. Aspirant avec délicatesse, comme s'il goutait un bon vin, l'Homme Souriant laissa échappement un soupir satisfait.

Laissant retomber sa victime sur le lit, il défit son pantalon, révélant un énorme sexe, plus long et épais qu'elle n'en avait jamais vu, parcouru de plis et de rides suintantes, terminé par un gland grisâtre presqu'aussi large qu'un poing d'homme. La retournant pour la mettre à quatre pattes, le monstre décala la ficelle de son string puis entreprit de pénétrer la jeune femme en pleurs sans plus de cérémonie.

Les yeux de Riae s'écarquillèrent en sentant son gland glacé passer ses lèvres intimes, les écartant plus qu'elles ne l'avaient jamais été. Enfonçant sa tête dans la lit, elle poussa un gémissement rauque lorsqu'il commença à la ramoner de toute la longueur de son membre. Tremblante, elle se mit à ahaner bruyamment en sentant son intimité, écartelée par l'épaisseur du sexe gelé de son violeur, se spasmer violement sur celui-ci, luttant pour l'accepter en elle. La violence de l'assaut et l'intensité des sensations qui semblaient déchirer sa minette eurent tôt fait de lui arracher un orgasme douloureux, larmoyant et dévastateur. Le corps entièrement crispé par la force inattendue de celui-ci, la jeune resta un moment silencieuse, le souffle coupé et la bouche grande ouverte alors que l'Homme Souriant, imperturbable, continuait de la pilonner. Il fallut de longues secondes avant que Riae ne parvienne à reprendre sa respiration.

Râlante, elle sentit son corps se relâcher tant bien que mal et les spasmes de son intimité se calmer. Les mains de son violeur glissèrent sur ses cuisses, caressant la peau douce avant de les saisir pour retourner sa victime d'un coup sur le dos. Sans attendre, il se jeta sur son sein gauche, l'enfournant tout entier dans sa bouche. Aspirant goulument le globe charnu, il referma ses crocs sur la peau délicate, la transperçant juste assez pour faire perler un peu de sang et arracher un couinement plaintif à la jeune femme. Elle sentait la force de sa mâchoire, l'être lui faisant comprendre qu'il suffira qu'il serre les dents pour déchiqueter cruellement sa poitrine... Ses coups de butoir résonnaient dans tous son corps, de son bassin jusqu'a sommet de son crâne, passant par chacune de ses vertèbres, lui arrachant des hoquets et faisant s'agiter la masse grasse de son sein demeuré libre. Riae lâcha un nouveau cri plaintif et douloureux. L'Homme Souriant venait de forcer l'entré de son petit trou du bout d'un doigt, allant et venant lentement en elle pour tester son élasticité.

Feulant d'un plaisir anticipé, il se retira d'elle et la rebascula sur le ventre, couchée sur le lit cette fois. Elle sentit son intention et voulut se redresser pour y échapper, mais il se contenta de poser nonchalamment une main sur sa nuque pour la presser contre le matelas. Puis il s'enfonça dans son anus, sans plus de ménagement que pour sa minette désormais béante. Riae hurla à s'en arracher les cordes vocales. Tout le bas de son corps n'était plus qu'une brûlante douleur malgré la froideur du sexe qui semblait la déchirer en deux. Incapable de résister à la force sauvage de son violeur, la jeune femme ne put que subir la sodomie déchaînée qu'il lui imposait...

Son calvaire dura un long moment, suffisamment longtemps pour que la voix brisée de la jeune femme ne puisse plus émettre que des râles rauques tandis que l'Homme Souriant commençait à siffler de plus en plus fort. Quittant sans prévenir son petit trou fraîchement élargi, il se renfonça derechef dans la vulve encore béante de la jeune femme. Elle eut à peine le temps de le réaliser avant de sentir sa main griffu se refermer de nouveau comme un étau sur sa gorge, l'empêchant quasiment de respirer. Portant par réflexe ses doigts à ceux de son violeur, elle tenta pitoyablement de lui faire desserrer son cou pour parvenir à inspirer. Sans prêter attention aux tentatives de sa proie pour se libérer, l'Homme Souriant continua de la besogner sans pitié, réveillant rapidement les spasmes de son intimité meurtrie.

Riae peinait à aspirer suffisamment d'air pour rester consciente et elle sentait son regard se voiler, son cerveau s'embrumer. Son deuxième orgasme vint tout aussi brutalement que le premier, voir pire encore. Son corps tout entier sembla se spasmer derechef sur le membre qui le violentait. Sa gorge, écrasée par la poigne de fer de l'Homme Souriant, ne laissa échapper qu'une suite de borborygmes humides et croassant. Son agresseur lui, tourna la tête vers le ciel et laissa échapper une suite de hurlements stridents, inhumains, de plus en plus forts, tout en s'enfonçant au plus profond du ventre meurtri de la jeune femme. Riae eut l'impression que ses tympans se déchiraient et tout ne fut plus qu'un sifflement étouffé dans ses oreilles alors qu'elle sombrait peu à peu dans une semi-inconscience, sentant à peine le sexe de l'Homme Souriant se vider en jets glacés fond d'elle, la marquant comme sienne.

Ils restèrent un moment figé dans cette position, avant qu'il ne se retire d'elle et ne se laisse retomber sur le lit, à genoux, sifflant toujours vers le ciel. La corps à demi-conscient de Riae, parcouru de tremblement gisait mollement devant lui. Il fallut de longues et précieuses secondes à la jeune femme pour que sa gorge libérée ne parvienne à lui apporter suffisamment d'oxygène pour reprendre conscience. C'est sa trempe qui devait sauver la jeune femme. Là où d'autres se seraient recroquevillées en attendant le bon vouloir de leur bourreau, son instinct de survie l'emporta. Inondant son corps d'adrénaline, son cerveau lui dicta la seule démarche encore sensée : la fuite.

Roulant sur le côté, elle tomba du lit bruyamment. Les membres mal assurés, elle rampa à moitié pour atteindre la porte, le souffle rauque, ayant juste la présence d'esprit nécessaire pour agripper sa veste de cuir au passage. Riae ne se retourna pas en franchissant la porte, la refermant précipitamment derrière elle. L'adrénaline taisait la douleur qui l'avait ravagé encore quelques instants plus tôt mais elle sentait encore les spasmes de ses orifices martyrisés qui la saisissaient à intervalles réguliers, manquant de la faire trébucher. Enfilant sa veste, elle dévala l'escalier, dégringolant à moitié sur les marches, et poussa la porte du bar.

Tarham
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