Les Délires D'un Amateur de BD

BÊTA PUBLIQUE

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Le Professeur manipula quelques cadrans, mettant en marche la machine. Fabienne eut une sensation d'aspiration, puis...

Ils étaient toujours dans le parc. Non: les arbres étaient plantés de façon irrégulière, c'était bel et bien une forêt. Il faisait nuit, mais le Professeur, éclairé par la pleine lune qui brillait à travers les feuilles, entraîna rapidement Fabienne vers une petite lueur que l'on apercevait dans le lointain.

Ils débouchèrent dans une clairière au centre de laquelle brûlait un grand feu. Tout autour du foyer, dans le cercle de lumière qu'il créait, des tables accueillaient quelques dizaines de personnes qui festoyaient, en bavardant joyeusement dans une langue inconnue. Fabienne remarqua, avec quelque inquiétude, qu'il n'y avait que des hommes.

Les conversations s'interrompirent lorsque le Professeur entra dans le cercle de lumière. Les convives lui jetèrent des regards hostiles en chuchotant entre eux. Le savant leva le bras en signe de paix et commença à parler. Il s'exprimait en latin, et Fabienne fit appel à ses souvenirs de lycée pour le comprendre.

"Je vous salue, nobles Gaulois! Afin de montrer sa volonté de réconciliation, et l'estime qu'il voue aux vaillants adversaires que vous êtes, mon empereur a décidé de vous envoyer un cadeau. Voyez! Il vous offre sa plus belle esclave!"

Le Professeur fit entrer Fabienne, à son tour, dans le cercle de lumière. Il y eut un tonnerre d'acclamations. Les convives se mirent à frapper sur les tables en scandant quelque chose dans leur dialecte celtique.

Le Professeur se tourna vers Fabienne :

"Au cas où vous ne l'auriez pas deviné, ils scandent: "A poil! A poil! A poil!""

Un des hommes, qui jusqu'ici était resté à l'écart, bâillonné et ligoté à un tronc d'arbre, se mit à faire des signes désespérés. Un Gaulois se dévoua pour aller le libérer. L'homme sortit une flûte de Pan de sa poche, et commença à en tirer une mélodie langoureuse.

Au point où elle en était... Un sourire de commande aux lèvres, Fabienne monta sur l'une des tables. Ondulant au rythme de la mélodie, elle défit les broches de sa robe, et commença à la faire glisser le long de son corps.

QUATRIEME PARTIE : FIN DE L'EPISODE

Kevin sentit qu'il allait parvenir à ses fins. Il resserra les doigts autour de son sexe, éjacula en gémissant. Il tendit l'oreille, pour vérifier si le bruit du lit qui tremblait n'avait pas traversé les cloisons et alerté ses jeunes soeurs : non, apparemment, Jessie et Océane dormaient tranquillement dans leurs chambres.

Il sourit de son propre ridicule. Passe encore que pour ses masturbations, il pensât non pas à une copine de lycée, à une prof ou à une quelconque actrice, mais à sa propre mère: de l'avis général de ses camarades, maman était "un canon". Mais que, pour la mettre en situation, il n'imaginât rien d'autre que des décors tirés de bandes dessinées!

Et, en plus, des bandes dessinées dont sa mère lui autorisait la lecture! Il pensa aux fascicules que ses camarades et lui s'échangeaient discrètement. Ce serait marrant, un jour, d'imaginer maman dans une histoire vraiment gore...

Abandonnant pour le moment cette idée, Kevin parcourut du regard sa bibliothèque. Quel serait son prochain fantasme? Gaston Lagaffe? Non: l'odieux PDG, Monsieur de Mesmaeker, culbutant sa secrétaire Fabienne sur la photocopieuse, l'avait amusé deux ou trois fois, mais c'était d'un banal... Lucky Luke? Mais oui, bien sûr! Les quatre Dalton, une tribu indienne et un régiment de Tuniques Bleues feraient des personnages secondaires idéaux pour le prochain épisode des aventures de maman...

Une autre cloison plus loin, Roland dormait lui aussi, sans entendre son épouse qui à côté de lui s'agitait en gémissant faiblement dans son sommeil:

"Non, Averell... Pas le cheval... Non..."

(deuxième version d'un texte déjà publié sur le site français Rêvebébé)

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1 Commentaires
BforbeMformyCforcuntBforbeMformyCforcuntil y a plus de 9 ans
Bien aimé

Original et bien fait.

Commentaire d'un amateur de BD

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