Les Délices de L'imprévu

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Une rencontre dans un pub fait de moi un autre homme.
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Luceloi
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Les délices de l'imprévu

Il fait nuit, il fait froid, le vent souffle en rafales, la pluie cingle et ruisselle le long des vitres de mon appartement, rien pour arranger le moral, d'autant plus que la journée au bureau n'a pas été d'un grand cru.

Il est 10 heures du soir, rien de sympa à la TV, pas envie de lire, et, cerise sur le gâteau, plus une goutte de whisky à la baraque et pas envie de rester un vendredi soir enfermé.

Je prends donc le taureau par les cornes, redresse l'échine, enfile une paire de pompes, un imper et j'affronte la météo dégueulasse pour aller me rincer le gosier au pub du coin.

J'entre au « Scottish Duck », on se connaît bien tous les deux. Lumière tamisée, ambiance feutrée, musique douce, c'est parfait.

Par trop de monde ce soir, c'est encore mieux. Un couple de tourtereaux enlacés dans un coin se lèchent la pomme, 2 sodas posés sur leur table, une poignée d'Ecossais bruyants, mais dans la pièce contigüe, jouent au 501, deux businessmen cravatés discutent tout naturellement de business, quelques tables occupées par des groupes d'amis sirotent des pintes de bière en refaisant le monde et au coin du comptoir, un couple improbable, mal assorti, est en train de se déchirer, lui totalement aviné réclamant à boire, elle tentant de stopper sa beuverie. Et il reste moi, moi seul, assis pas loin des protagonistes qui aboient de plus en plus fort.

A mon arrivée, James, le barman, me tend une main chaleureuse et m'apporte automatiquement mon double single malt, bien glacé. On se connaît de longue date.

Mon verre à la main, je reste là, sur mon siège, tranquille regardant ce triste couple se déchirer, c'est pathétique. Ils avoisinent dans la trentaine, l'un comme l'autre.

Lui, longs cheveux gras, barbe de plusieurs jours, mal fringué, sale, maigre, au teint blafard, il a tout d'un junkie.

Tout le contraire de sa compagne.

Elle, c'est la classe. Légèrement ronde, une impressionnante tignasse auburn qui ruisselle dans son dos, vêtement chic et de bon goût. A cause de l'arrondi du comptoir et le relatif faible éclairage, j'ai de la peine à apprécier ses formes, hormis sa poitrine qui paraît opulente.

L'un et l'autre sont si mal assortis, que font-ils ensemble?

J'admire cette femme discrètement, du coin de l'œil, ne voulant pas ajouter une scène de jalousie à leur querelle, bien que lui me tourne le dos.

C'est vraiment une belle femme, je vous le dis et il faut me croire.

Par-dessus l'épaule du poivrot, à plusieurs reprises, son regard croise le mien. Un regard chaleureux, intense, pas dépourvu d'intérêt. De petits frissons me parcourent le corps et des picotements dans le bas-ventre m'animent et s'intensifient. Je crois que la belle s'en est aperçue, mon regard, ma posture ont dû probablement changer. Je plane. Je suis sur mon petit nuage. Elle me sourit discrètement, mais elle me sourit, aucun doute.

Exaspéré par la fureur du mec dont le ton monte au fil des minutes, Malcolm, le second barman, probablement un ancien joueur de rugby, passe de l'autre côté du bar, attrape le cafard alcoolisé par le col de son perfecto, le traîne jusqu'à la sortie et le jette sans égard à l'extérieur du pub, faisant fi des insultes et des beuglements que l'énergumène profère à son égard. Bon débarras.

Je demande discrètement à James :

- Tu connais cette fille?

- Non, jamais vue

- Ses consommations sont-elles payées?

- Non

- Offre-lui un remontant, un autre verre pour moi, et je règle le tout. James sert la fille et m'apporte un autre whisky.

Elle soulève son verre en me regardant et me décroche un large sourire en guise de merci et de soulagement. Elle est rayonnante, ses lèvres charnues et ses dents étincelantes sont un régal pour mes pupilles. Je suis sous le charme. Elle est mon Nirvana à moi. Nous sommes séparés de quelques mètres, et au moment où je décide de quitter mon tabouret et de me rapprocher, elle me prend de vitesse vient me rejoindre et s'assoit à mes côtés, sur le tabouret de libre.

- Merci pour le verre, me dit-elle

Whaaaah!!! Quel beau cadeau. Elle est désirable, c'est incarnation de la grâce, de la féminité, de la classe, de la sensualité. Je ne peux pas, je ne dois pas rater une telle occasion. Je n'ai pas le droit à l'erreur.

Elle soulève à nouveau son verre

- Bonsoir, à votre santé, merci pour le verre, je me prénomme Cassandra

- Je suis Tristan et suis ravi de faire votre connaissance.

Je suis aux anges. Se rapprochant de moi elle s'excuse discrètement pour le tapage occasionné par cette dispute. Elle sent bon. c'est du Guerlain, Shalimar, mon parfum préféré.

Si jusqu'à maintenant cette journée avait été morose, triste et sombre, elle vire au multicolore. J'ai en face de moi une femme resplendissante et désirable à souhait, mais désemparée et inquiète. Elle doit avoir peur du retour de son bourreau.

Elle porte une veste de velours bleu nuit, un chemisier de dentelles blanches bien rempli, une jupe de cuir ou de skaï noire, largement fendue sur le côté, laissant entrevoir sa cuisse gauche au travers de ses bas résille et des escarpins noirs, vraiment pas adaptés à la météo.

La peau de son visage est satinée, légèrement halée, une bouche à dévorer. Elle roule légèrement les « R » avec une voix rocailleuse. Peut-être des origines Sud-américaine.

- Vous habitez le quartier? lui demandai-je

- Non, seulement de passage, nous prévoyons de passer le week-end dans la capitale. Mais, connaissant mon mec, il est sûrement parti avec la voiture et mes bagages. Alors...

- De toute manière, dans l'état où il est, il ne va pas aller bien loin. Et puis, qu'il aille au diable, je ne veux plus le voir, il me fait trop souffrir.

- Connaissez-vous, dans le quartier, un hôtel pas trop cher?

- Il n'y a rien de sérieux dans le coin, le premier hôtel est à une dizaine de kilomètres et il n'est pas terrible non plus. Par contre, je peux, si vous le désirez, vous héberger pour cette nuit. Avec cette météo dégueulasse, c'est de loin la meilleure solution, et vous y serez en sécurité.

Elle comprend que je ne suis pas un ogre, qu'elle n'a pas trop de choix, et, à ma plus grande satisfaction, elle accepte mon offre.

Les plans sur la comète s'échafaudent, mille scénarios commencent à bouillir dans ma tête. Elle est fatiguée et perturbée, et moi impatient.

J'ai peur aussi que son connard d'alcoolo revienne dans le pub foutre le bordel.

- Allons-nous-en, dis-je

Je règle l'addition, James me fait un clin d'œil en me saluant, j'endosse mon imper et emmène ma précieuse invitée. La pluie a cessé, mais le vent souffle toujours violemment. Je tiens ma belle diva par la taille de peur qu'elle ne s'envole, qu'elle trébuche sur les pavés de la place avec ses chaussures légères, je vérifie à gauche et à droite. La route est libre. Pas de parasite embusqué ou à l'affût. Rien. Ni voiture non plus. Il a disparu, abandonnant sa précieuse compagne. Bingo!!!

Après quelques pas dans le froid et l'humidité, nous voilà arrivés dans mon allée. L'ascenseur est là, il nous attend, exigu, nous élève dans les étages, elle est contre moi et, à nouveau, Shalimar me fait chavirer.

En entrant dans l'appartement, une bonne chaleur nous accueille, ce qui réjouit ma princesse. Elle se détend progressivement.

Je l'iemmène au salon, lui retire ses chaussures détrempées, l'installe sur le sofa, et lui propose un verre

- Que veux-tu boire Cassandra?

- Ecoute Tristan, as-tu plutôt un morceau de pain, je n'ai rien mangé depuis ce matin.

Je la prends par la main, l'entraîne à la cuisine et lui prépare une savoureuse omelette au jambon et aux cèpes avec un peu de pain croustillant, un petit coup de Bordeaux, deux verres. La pauvre est affamée. Elle ne mange, elle se goinfre. Une idée me passe par la tête « si nous faisons l'amour ensemble et que son appétit sexuel est pareil, je vais devoir appeler des copains à la rescousse». Non je ne partagerai pas ce cadeau du ciel.

De retour au salon, je la trouve appaisée, plus belle et encore plus désirable. J'en bave d'envie.

- Puis-je profiter de ta salle de bain et prendre une douche? Après tous ces kilomètres à rouler et à côtoyer ce connard, je me sens sale.

Je lui indique le chemin et lui apporte une serviette de bain grand format. Elle y reste une bonne vingtaine de minutes et viens me rejoindre sur le canapé, enveloppée dans mon peignoir blanc, tenant sur ses bras vêtements et sous-vêtements, y compris sa petite culotte de dentelles et son soutien-gorge assorti. Piqûre de rappel : les picotements reprennent dans mon bas ventre et je sens ma verge se gonfler. Cassandra va sûrement remarquer cette bosse à mon pantalon. Cela ne fait pas trop gentleman, mais on ne maîtrise pas toujours tout.

Propre et chaude, elle vient se lover à mes côtés, Le savon à l'aloe-vera a remplacé Shalimar, dommage.

Dans son sac à main son portable sonne. Merde. Elle fonce dessus, consulte l'écran, ne répond pas et l'éteint définitivement.

- C'est mon connard de mec qui m'appelle, dit-elle. Qu'il aille cuver son alcool au diable.

Hourra, c'est gagné. Elle revient se blottir contre moi, comme une enfant blessée et me serre dans ses bras, recherchant chaleur et protection. Un moment magique. Nous sommes en parfaite symbiose. Nos cœurs et nos corps sont à l'unisson.

- Embrasse-moi, murmure-t-elle

Nos visages se rapprochent, nos lèvres s'entrouvrent et se collent. Sa langue rencontre la mienne, les passions se déchaînent, Notre fougue et nos désirs deviennent presque insupportables. Nos corps s'enflamment, le sang bat nos tempes. Ce n'est plus de la passion, c'est du délire. Et ce baiser brûlant qui se prolonge... Je n'ai jamais rien connu de semblable.

La ceinture du peignoir petit à petit se desserre et m'offre mon premier spectacle. Le lever du rideau, acte I. Que le spectacle commence

Whaouah!!! Sa poitrine est magistrale. Deux beaux obus pointés vers l'avant. Un buste qui ravirait peintres et sculpteurs, mais moi d'abord. Les mots me manquent décrire ce que je vois.

Pensez à une poitrine magnifique. Et bien celle-ci c'est encore mieux.

Ah cette poitrine!!! Quelle merveille!!!

- Ils sont pour toi me murmure-t-elle. Un plaisir pour moi de te les offrir en échange de ta chaleureuse hospitalité. Caresse-les, lèche-les, prends-en soin, fais ce que tu as envie. Si ça te plaît, alors ça me plaira aussi.

Je ne me fais pas prier. J'attrape ces seins à pleines mains, ses tétons durs attendent mes coups de langue et de dents. Ma belle lascive respire fort, toujours plus fort toujours plus rapidement. Elle aime ça MA Cassandra, ma chienne, et moi aussi, vous pensez bien.

Mon sexe, dur comme un os gémit et cogne, confiné dans son espace restreint. Il me fait réellement mal, il faut rapidement lui rendre sa liberté.

Elle comprend que je souffre le martyr dans mon pantalon, alors, lentement, délicatement, elle dégrafe ma ceinture, descend le zip de la braguette, tire sur l'élastique de mon Calvin Klein, libérant mon sexe en furie, tout tuméfié. Ouffff!!! Quel bien-être. C'est comme les soirs, après avoir beaucoup marché, tu retires ses chaussures un brin trop petites.

- Oui Cassandra, touche-le, caresse-le, prends-le, c'est mon cadeau, lui dis-je, Tu es mon soleil en ce jour de pluie.

Je n'ai pas besoin de la supplier.

- Ohhh!!! comme il est long, comme il est épais, comme il est dur, s'émerveilla-t-elle en figeant son regard dans le mien et me faisant un immense sourire qui veut dire : merci.

Elle s'est agenouillée devant moi, le peignoir finissant de s'écarter. Je suis en train de revisiter les sept Merveilles du Monde.

- Tu as un corps de rêve Cassandra, je veux te garder, je ne te laisse plus partir. Nous sommes unis pour toujours.

Elle me débarrasse de mon pantalon et de mon boxer et s'installe entre mes deux genoux

- Je peux?

Alors, délicatement, elle entreprend une douce fellation avec le bout de sa langue d'abord, puis léchant mon membre sur toute sa longueur. Comme c'est bon. Tout y est passe, testicules, prépuce, gland. Elle m'engloutit partiellement, puis entièrement. Je n'ai jamais ressenti un tel plaisir dans le passé, d'autant plus que pendant ce va-et-vient, toujours plus rapide, index de sa main gauche caresse mon sphincter, comme on le ferait pour un clitoris.

Non, je ne veux jouir trop vite. Je lui demande gentiment d'arrêter.

- Je ne veux pas jouir maintenant, laisse-moi m'occuper de toi. Echangeons nos places, je veux offrir du plaisir, t'amener au Zénith, sur le toit du monde.

Je me glisse et ses cuisses pleines et musclées et fais connaissance avec la Merveille du Monde suivante. Je devrais dire Merveille de l'Univers.

Une magnifique chatte, fraîchement épilée, de fines lèvres qui ondulent de chaque côté de sa grotte déjà toute tuméfiée, baignée de cyprine « ça sent l'amour, ça sent la femme, ça sent la vie, ça sent le plaisir divin ».

Devant un tel spectacle, on comprend mieux pourquoi des empereurs ont bradés leur empire, des milliardaires se sont ruinés, d'autres se sont mutilés pour ne pas perdre un tel trésor.

J'écarte délicatement ses lèvres laissant entrevoir son petit bouton blanc, son petit clitoris réclamant des bisous, des câlins, des succions, de l'attention de tous les instants. A moi de jouer.

Avant même d'entrer en contact avec sa vulve, je sens ma douce compagne s'arc-bouter, tendre son pubis en direction de ma bouche, de ma langue. Elle est tremblante, haletante, languissante, une vraie chienne en chaleur, elle est sur la planète sexe. Depuis combien de temps n'a-t-elle pas eu un mâle attentionné aux petits soins pour elle?

Son connard du junkie devait juste s'en servir pour se vider les couilles.

Si vous qui être en train de me lire, n'avez-vous des papillons qui s'envolent dans votre bas-ventre?

N'avez-vous pas la queue qui enfle frétille, qui réclame de l'attention et qui crie : je suis là, à l'aide?

Pensez à votre dernier coït mémorable, masturbez-vous, touchez-vous, faites-vous du bien, faites-vous jouir.

Installé donc entre les cuisses chaudes et douces de ma compagne, je commence par passer ma langue sur sa fente rose, je pousse un peu en avant, je m'abreuve de cyprine. C'est chaud, sucré et salé en même temps. Je tète, lèche, aspire, je mordille, je ne peux pas m'arrêter, Quelle fontaine de jouvence, quel nectar, quelle gelée royale.

Mes deux mains accrochées à ses belles fesses charnues, bien rondes, bien fermes, je pousse plus en avant ma langue, je fouille, me faufile jusqu'à sa perle rare, son bijou, son fruit, son graal, celui de tous les désires : je veux nommer Monsieur Clitoris.

Quel superbe organe. C'est un Seigneur. D'une délicatesse, d'une fragilité, d'une sensibilité extrême. J'adore musarder dans cette zone, j'adore apporter du plaisir à ma partenaire, j'adore faire jouir.

Ce fruit est le ciment du couple.

On peut le titiller avec le doigt, le stimuler avec un vibro-masseur ou des gadgets sexuels, rien ne remplace la langue. Pensez-y Messieurs, avouez-le Mesdames. Je répète, cet organe est le ciment de votre couple hétéro ou homo.

Il ne faut pas attendre longtemps pour voir ma partenaire se tortiller comme un ver et gémir de plaisir. Un méga orgasme, bref et intense. Une série de coups de reins et dans un dernier sursaut elle s'est livrée totalement, elle s'est vidée de tout ce que son corps avait de meilleur. Une belle explosion sensorielle, j'en suis témoin. Sa chatte ruisselle de toute part.

De mon côté, je bande toujours comme un Turc (au fait qui peut m'expliquer comment bandent les Turcs).

Oui donc, je bande comme étalon, prêt à offrir ma semence à ma chère Cassandra qui n'attend que ça. Moi aussi du reste.

Elle attrape ma verge sans hésitation, folle d'envie de me déguster. Quelques petits mouvements de va-et-vient de sa main droite, gardant précieusement l'ogive entre ses lèvres, pendant que sa main gauche furète de mes testicules à mon sphincter, ajoutant du désir avec un grand « D ». Telle une armée qui donne l'assaut au son du clairon, je jouis au fond de sa gorge dans un râle à faire pâlir un cerf en train de bramer.

Essoufflés, épuisés, vidés, ramollis, nous nous jetons dans les bras l'un de l'autre et nous ne nous lâchons plus. Nos langues se croisent et s'entrecroisent avec une passion torride. C'est de la folie à l'état pur.

Nous ne sommes que vendredi soir, nous avons tout le week-end pour profiter de nous, et croyez-moi, cette première nuit ne fait que commencer. Ma verge, encore bien réveillée approuve d'un petit signe encourageant.

Luceloi
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