Les Amours d'Elyanor 1435 Pt. 03

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David9
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« -il n'y a pas que son sang qui a un gout agréable... »

Siloé lui sourit en se rasseyant dans l'eau. Sa maitresse ne la quittait plus des yeux, et le regard de la jeune fille se perdit dans celui de la vampire. Lentement, très lentement, elles se rapprochèrent. Leurs nez se frôlèrent, puis leurs lèvres et enfin leurs langues. Ce fut un baiser passionné malgré le calme de la situation. Aucune des deux ne bougeait. Leurs langues ne s'agitaient pas dans leurs bouches. Leurs paupières ne se fermaient pas pour apprécier la situation. Seul le mouvement de leurs seins trahissait leur respiration. Puis Siloé rompit ce lien et retomba le dos dans l'eau.

« -j'ai envie que tu me fasses l'amour

-égoïste... Dans l'eau?

-oui

-tends ton bras et donne moi ce qui est dans le poche de ma robe ma chérie »

Siloé fouilla et ses doigts se refermèrent sur un cylindre en bois assez ouvragé? Elle l'enleva de la poche d'Elyanor et l'examina, intriguée. Il avait une forme qu'elle reconnaissait, et sur le contour étaient gravés dans le bois des scènes d'ébats amoureux entre deux femmes. Siloé parvint à lire le nom de l'une d'entre elle : Elyanor... L'autre commençait par 'S', pour Solène. Elle tendit l'objet à sa maitresse

« -qu'est ce que c'est?

-un godemichet mon amour... C'est ce que tu aurais dû me demander à la place des carottes

-c'est...Solène qui l'a fait?

-oui... Elle était douée, hein? Elle avait sculpté les dessins pour que quand je lui donnais du plaisir avec son jouet, els soient juste au dessus des endroits les plus sensibles de son vagin...

-j'aurais tellement voulu la connaître...

-la vie est la vie, la mort aussi... Je ne l'ai pas choisi, elle non plus... Tout cela est du passé...toi en revanche ma Siloé, tu es un présent pour mon avenir. Es tu déjà bien humide ou veux tu que je te caresse un petit peu avant?

-comment refuser tes caresses Elyanor? »

Elles s'embrassèrent de nouveau, puis Elyanor aida Siloé à s'appuyer contre le rebord du baquet en sortant le dos de l'eau. Elle avait posé une serviette pliée pour atténuer la dureté du bois contre la gorge de sa fille. La vampire la caressa longuement, du haut de son cou jusqu'à ses cuisses avant de s'aventurer entre ses fesses. Là, elle joua non seulement avec les lèvres de la jeune femme, mais pour la première fois, elle caressa aussi son œillet qui s'ouvrait progressivement sous ces caresses. Cela gênait beaucoup Siloé qui ignorait totalement les sommets de plaisir que sa maitresse voulait lui faire atteindre. Quand la langue d'Elyanor remplaça ses doigts pour les caresses, Siloé gémit, puis sursauta quand le petit bout pointu de la langue de sa maitresse chérie força ses sphincters et pénétra quelques centimètres à l'intérieur de son anus.

« -tu t'es trompée de trou Elyanor...

-non... J'ai envie de te donner du plaisir par ici.

-Je...je suis sale maitresse...

-nous sommes dans un bain mon ange... Et après cela tu sais, je n'aurais plus grand-chose à t'apprendre.

-d'accord, mais...vas y doucement je t'en prie!

-ai-je l'habitude de te brusquer?

-non »

La langue inquisitrice poursuivit son avancée dans l'anus de Siloé, jusqu'à ce que la vampire ait le nez plaqué entre le fesses de la jeune femme. Celle-ci gémissait et ondulait du bassin, forcée de reconnaître le bien que lui faisait cette caresse interdite. Elle abandonnait peu à peu la morale humaine de ses pairs qui eux même l'avait abandonnée enfant. D'abord, elle aimait une femme, aimait à la folie. Ensuite, elle livrait tout son corps aux caresses de cette femme. Pour Siloé, il n'y avait désormais plus qu'une porte à ouvrir avant de devenir l'égale de sa maitresse. Ensuit, elle aussi pourrait mordre, chasser les humains et être aimée passionnément. Ces pensées la firent mouiller plus que n'importe quelle caresse de sa maitresse, et celle-ci en profita pour enduire la rondelle de sa protégée de ce liquide qu'elle lui fournissait désormais en grande quantités.

« -donne moi mon jouet mon amour, il devrait trainer de ton coté...

-que veux tu en faire?

-tu es prête à le recevoir mon ange...

-non, il est trop gros! Je vais avoir mal!

-si tu voyais comme tes fesses baillent de désir grâce à mes caresses... Ne refuse pas ce plaisir en te disant que tu vas avoir mal! D'abord c'est faux, et ensuite, si un rien te dissuade d'expérimenter des nouvelles sensations, tu ne découvriras pas beaucoup de plaisir dans ton éternité...

-arrête ta morale je t'en prie...

-ce n'est pas de la morale jeune fille, ce sont vos premiers enseignements de vampire alors écoutez les bien! Pourquoi voulez vous vivre une éternité si ce n'est pour découvrir! Hein? Je vis depuis plus de quatre mille ans... Combien de fois ai-je pensé à m'exposer au soleil et mettre fin a mon éternité? Jamais car je cherchais toujours quelque chose... J'ai trouvé Solène puis je l'ai perdue... Je t'ai trouvée, mais si tu n'en fais qu'à ta tête, je te perdrais aussi, alors je chercherai quelqu'un d'autre. Nous avons des règles Siloé et tu ne peux pas te permettre de les enfreindre si tu veux vivre tu me comprends?

-oui Elyanor...

-pardonne ma dureté, mais tu ne semble pouvoir comprendre que comme ça. Embrasse-moi... »

Siloé ne bougea pas. Elle ruminait les paroles de sa maitresse dans sa tête. Des mots l'avaient frappée, mais elle les avait oubliés instantanément. Puis ils revinrent, et elle se retourna, fulminante de rage, les yeux en larmes

« -alors pour toi, je ne suis qu'une chose que te jetteras quand tu n'en voudras plus?

-Siloé...

-répond

-on ne va pas encore se brouiller ma chérie

-répond moi ma chérie

-NON TU N'ES PAS UNE CHOSE DONT JE ME DEBARASSERAI INGRATE BORNEE!!! J'AURAIS PASSE SEPT ANS A T'APPRENDRE CE QUE JE SAVAIS POUR ME DEBARASSER DE TOI APRES? REFLECHI. CA AUSSI C'EST UNE REGLE DES VAMPIRES : REFLECHIR AVANT DE PARLER ET DE PERDRE SES AMIS! »

Siloé était terrifiée. Elle n'avait jamais vu sa maitresse se mettre en colère et souhaitait ne plus jamais la voir de nouveau ainsi. La sublime créature qu'elle était perdait toute sa beauté et devenait un monstre hérissé de dents prêt à cracher son venin. Elyanor reprenait peu a peu sa forme normale, a mesure qu'elle ravalait sa colère. Toujours pétrifiée, Siloé ne bougea pas d'un pouce quand Elyanor lui tendit la main en signe de réconciliation. Alors la belle vampire se rapprocha de la jeune femme et lui saisit doucement le bras.

« -Siloé... Siloé!

-mai...maitresse!

-je ne voulais pas te faire voir ça, mais tu l'as vu... Tu sais ce que je réserve à tous ceux qui toucheront à un seul de tes cheveux maintenant. Je t'ai prise sous mon toit pour une unique raison. Je te veux à coté de moi le jour du jugement dernier, comme cela je n'aurais pas peur du verdict.

-je serais là...je serais à coté de toi...je te le promets.

- embrasse-moi »

Cette fois Siloé se jeta dans le bras de sa maitresse adorée et l'embrassa passionnément. Elyanor la serra entre ses bras, mais comme une anguille, Siloé tourna le bassin pour se retrouver dos a Siloé. Elle se pencha en avant et caressa le ventre et le bas de la poitrine de sa maitresse avec ses fesses humides. Elyanor se crut un moment incapable de résister à la tentation, mais finalement, elle se contenta de poser ses mains sur le postérieur de Siloé. Elle caressa les fesses de Siloé du plat de sa joue, les yeux fermés, pour savourer pleinement la douceur de la peau de son amante. Quand finalement la jeune femme la supplia de la pénétrer avec son jouet, elle choisit de la satisfaire et présenta l'objet de son désir à l'œillet de Siloé qui baillait désormais d'envie. Le godemichet se glissa sans peine dans l'anus de Siloé, en lui arrachant un long soupir de plaisir alors qu'elle se tendait comme un arc. Elyanor lui caressait le dos en faisant aller et venir son jouet entre les fesses de sa protégée. Siloé les avait prises dans ses mains et les ouvrait le plus possible comme pour mieux accueillir cet objet qui lui donnait tant de plaisir. Quand sa maitresse posa sa main sur le sexe trempé de la jeune femme, elle jouit immédiatement, submergée par ce mélange de sensations, et s'écroula dans l'eau, le souffle coupé mais comblée. Satisfaite de lui avoir donné autant de plaisir, Elyanor s'adossa au rebord de la baignoire et attira sa jeune compagne a elle, et la laissa se reposer, la tête appuyée sur son épaule. Pendant que Siloé reprenait sa respiration, Elyanor lui caressait doucement les cheveux, le cou, puis ses hanches. Enfin, elle vint poser la bouche sur le cou de Siloé qui frémit.

Elle savait à quoi elle allait avoir droit. Elle gémit de plaisir par avance et ferma les yeux. Cette fois, elle libéra elle-même son cou des ses longs cheveux pour laisser de la place aux crocs de sa maitresse. Elyanor enduisait de salive l'endroit où elle avait l'habitude de mordre Siloé : sur sa plus grosse veine pour que son venin se répande le plus vite possible dans tout le corps de sa protégée.

« -tu es prête ma chérie?

-laisse moi le temps de remettre ton jouet dans mon intimité...ça doit être fantastique avec

-Solène adorait ça... Tu aimeras aussi.

-plante des crocs dans ma peau, ma vampire préférée... »

Comme un signal, les paroles de Siloé commandèrent à Elyanor de refermer ses dents sur le morceau de chair qu'elle serrait dans sa bouche. Et comme à chaque fois, Siloé fut transportée de bonheur. Son dernier geste fut de fermer les yeux, pour faire comme si elle dormait. Son rythme cardiaque accéléra un moment, puis les battements se firent plus sourds, plus espacés, à mesure que le venin d'Elyanor se répandait dans les veines de la jeune femme. Le temps s'allongea. Bientôt, Siloé eut l'impression d'être au milieu du néant. Elle ne sentait plus rien, n'entendait plus rien, ne voyait plus rien. Les fourmillements dans ses membres étaient très agréables, et ce qu'elle crut être une éternité de plaisir prit fin lorsque sa maitresse retira ses crocs du cou de Siloé, provoquant un orgasme fulgurant chez sa fille.

Cette fois, Elyanor la serait très fort contre elle pour pas qu'elle ne glisse dans l'eau, et elle continua son étreinte aussi longtemps que Siloé était secouée de spasmes et gémissait de plaisir. Les contractions de son vagin sur le godemichet insinué en elle augmentait encore plus son plaisir, et quand finalement la jouissance la quitta, elle retira le jouet de son intimité et le laissa flotter a la surface de l'eau, laissant de petits filets de mouille qui coulaient jusqu'au fond de la baignoire pour rejoindre ceux qui ruisselaient encore du sexe béant de plaisir de la jeune femme.

« -merci maitresse...

-de rien...tu aimes toujours autant?

-oui... Tu as déjà essayé?

-non. Mon maitre n'était pas mon amant...

-tu ne m'as jamais parlé de toi avant ta transformation.

-c'est vrai. Mais cela remonte, et être un vampire n'arrange pas la mémoire. Souviens-toi de Solène...

-quand je serais comme toi, je te ferais découvrir ce que je ressens quand tu me fais l'amour...

-toi aussi tu me donnes du plaisir mon ange...

-d'ailleurs c'est vrai ça! Je ne t'ai pas fait jouir ma maitresse adorée! »

Elle se retourna pour l'embrasser, puis elle récupéra le godemichet qui trainait à la surface de l'eau. Elle le porta a ses narines et le renifla : l'eau n'avait pas enlevé l'odeur enivrante de son intimité, et elle le tendit a Elyanor. La vampire posa ses lèvres sur le gland en bois et le suça comme si c'était un véritable sexe. En réalité, elle se délectait des liqueurs de Siloé qui lui montaient à la tête. La jeune femme joua ensuite avec le bout du godemichet en le frottant contre les tétons déjà dressés d'Elyanor qui grossissaient encore plus au contact du bois rêche. Puis le bout de bois se fraya un chemin entre les seins gonflés d'Elyanor pour aller rendre visite à son écrin pour le remplir. Siloé joua longuement autour des lèvres d'Elyanor avant d'enfin daigner y faire entrer son jouet. Une fois bien au chaud dans ses chairs, Elyanor fut parcourue par de longues décharges de plaisir alors que les fines sculptures sur le godemichet retrouvaient leur usage initial. La vampire fut finalement secouée par l'un des orgasmes les plus intenses dont elle pouvait se souvenir, arquant son dos comme si sa jouissance voulait s'échapper de son ventre. Puis elle se détendit, fut agitée par un dernier spasme, et retomba dans l'eau où Siloé vint l'embrasser. A deux, elles nettoyèrent le godemichet, passant toutefois plus de temps à s'embrasser qu'à lécher le bois.

Elyanor allait bientôt devoir s'endormir pour la journée, et elle transporta Siloé dans ses bras jusque dans sa chambre où elle la coucha avant de lui déposer une tendre baiser sur le front. Puis elle se réfugia dans sa chambre, s'allongea sur son lit à elle et sombra au moment ou le soleil frappait de ses rayons les cheveux de Siloé. Pour la première fois depuis longtemps, Elyanor transpirait en se réveillant. Elle haletait et semblait être au bord des larmes. Pour Siloé qui se tenait juste en face et lui avait tendrement caressé les joues une bonne partie de la journée, ce fut un choc de voir sa maitresse en un aussi pathétique état.

« -Elyanor? Que se passe t-il?

-je...j'ai rêvé de mort et de pleurs... Ca ne m'était pas arrivé depuis Solène.

-de moi?

-je...je n'ai pas pu voir »

Siloé voyait bien que sa maitresse mentait. Pourtant, elle ne se sentit pas blessée, sachant qu'Elyanor voulait avant tout la rassurer. Alors elle posa sa tête sur le front humide de sa maitresse et tenta de la calmer.

« -tant que je suis avec toi, il ne peut rien m'arriver de mal...

-je te le promets... Je ne laisserai jamais personne te faire du mal...pas même moi...

-tu ne l'as jamais fait... Viens, allons traverser la lande pour nous changer les idées! »

Pendant qu'Elyanor s'habillait, Siloé allait seller les chevaux. Elyanor la rejoint plus tard, habillée en amazone, avec une ample robe qui s'ouvrait légèrement entre les jambes pour s'asseoir sur la selle. Siloé l'aida à grimper sur sa monture, puis elle fit de même et sortit de l'écurie a bride abattue pour rattraper sa maitresse qui avait déjà prit de l'avance sur elle. Elle la retrouva en haut de la butte qui surplombait le manoir et s'arrêta a ses cotés. Elle rangea son cheval contre celui de sa maitresse et se retourna vers elle, souriante.

« -tu aurais pu m'attendre tricheuse... »

Et cette fois, ce fut elle qui piqua des deux la première et dévala la pente jusqu'à la lande couverte de bruyère. Le paysage était superbe, même par une nuit sans lune. Les oiseaux nocturnes chantaient au loin, couverts par le bruit du vent qui claquait dans les oreilles de Siloé. Elle se retourna et vit Elyanor qui la talonnait, alors elle éperonna de nouveau son cheval qui accéléra. Elles chevauchèrent ainsi une bonne partie de la nuit, s'éloignant toujours plus du manoir sans y prendre garde. Finalement, Siloé sentit quelques gouttes de pluie sur son visage et elle s'arrêta net. Elyanor la rejoint peu après.

« -un orage se prépare maitresse...

-en cette saison, ils peuvent être très violents... Viens, il faut rentrer!

-mais on chevauche depuis trois heures! Les bêtes sont fatiguées...

-tu as une autre idée? Viens, suis moi et ne t'éloigne surtout pas. »

Alors qu'elles fendaient le vent depuis quelques minutes en revenant sur leurs pas, Siloé vit un premier éclair, immédiatement suivi par un grondement sourd. La pluie se mit à tomber drue, a peine une minute plus tard. L'eau était gelée, et même si elle se trouvait a moins de vingt mètres de sa maitresse, Siloé avait du mal à distinguer sa forme a travers le rideau de pluie. Le poids de ses vêtements mouillés s'ajoutait au sien sur le dos de son cheval qui piaffait de fatigue et de terreur a chaque éclair. Finalement, il arrêta, et Siloé du hurler le nom de sa maitresse de tous ses poumons pour qu'elle se retourne et la voie a l'arrêt. Elle retourna vers elle...

« -avance!

-mon cheval est épuisée Elyanor, et moi je n'en peux plus...

-pauvre petite... Je ne suis pas vraiment convaincue que ce soit une bonne idée d'attendre la fin de l'orage ici, si?

-non, mais j'ai vu une petite grange en ruine tout a l'heure en venant... Je crois qu'on y est bientôt.

-alors allons-nous reposer là bas. »

La silhouette de la ruine se dessina progressivement dans la nuit, éclairée ponctuellement par les éclairs qui illuminaient toujours le ciel. La pluie battait toujours la lande, et Siloé était maintenant frigorifiée. Une fois les chevaux abrités dans l'étable, elle se jeta sur la paille pour reprendre son souffle. Elyanor a ses cotés tremblait a peine. Elle se rapprocha de Siloé et la prit dans ses bras pour la réchauffer. Elle la frictionna un moment, mais voyant que cela ne servait à rien, elle lui suggéra de retirer ses vêtements trempés. Siloé n'eut aucun mal à se laisser convaincre de cela, et cette fois, les efforts de sa maitresse furent plus payants. A son tour, Elyanor quitta ses nippes humides et les roula en boule avant de les jeter dans la paille. Elle vint se coucher a coté de sa fille et elle passa ses bras autour de sa taille.

Tandis que dehors les éléments se déchainaient toujours, dans la grange faiblement éclairée par une bougie trouvée là, les deux compagnes s'aimèrent d'un amour intense, se servant de leur passion pour réchauffer l'atmosphère qui les entourait. Jamais elles ne prirent ensemble tant de plaisir, excitées par la situation on-ne-peut-plus romantique et les odeurs de la grange. La présence des chevaux rendait l'air plus agréable lorsqu'ils soufflaient, la tête dressée négligemment vers les deux corps enlacés qui ondulaient dans la paille à leurs pieds. A chaque éclair, Siloé tremblait de peur, et à chaque éclair, sa maitresse s'efforçait de la rassurer en la serrant contre elle de toutes ses forces. Quand finalement la tempête se calma, un dernier ouragan de plaisir partit avec elle alors que les deux amantes frottaient leurs sexes l'un contre l'autre en ondulant du bassin, heureuses d'avoir trouvé ensemble une nouvelle manière de jouir en même temps. Elles s'effondrèrent cote à cote en au moment ou le dernier grondement de tonnerre se fit entendre, et restèrent encore là à se caresser du bout des doigts, avant de réaliser avec horreur que le jour approchait.

« -vite Elyanor, on peut encore arriver au manoir avant les premiers rayons du soleil...

-non, je ne pense pas... C'est encore trop loin, et avec ce qui est tombé, je doute que les gués soient encore praticables...

-mais alors qu'est ce qu'on va faire?

-moi m'endormir c'est sûr... Toi, ce que tu veux.

-la charpente n'a pas l'air bien épaisse, je crains qu'il n'y ait des fuites... Regarde, tout est mouillé partout...

-ça c'est toi ma chérie...

-je ne rigole pas Elyanor!

-excuse-moi...

-j'ai trouvé! Sous la paille tu seras à l' abri... Viens, je vais t'aider à te cacher. »

Siloé enfouit sa maitresse sous la paille fraiche qui se trouvait dans un des coins de la grange. Puis, délicatement, pour ne pas écraser sa maitresse, elle monta sur le ballot de paille pour le tasser.

« -tu vois quelque chose Elyanor?

-nope... noir comme la nuit ici petite, c'est parfait! Ou vas-tu-toi?

-Je reste ici... Vu l'état de la grange, je parierais que personne ne vient ici depuis des années.

-sois quand même prudente...

-oui oui...

-Siloé

-oui maitresse?

-je t'aime à la folie ma chérie...

-je t'aime maitresse. »

Mais quand le soleil tapa son visage, Siloé réalisa qu'Elyanor ne pouvait plus l'entendre et alla s'allonger sur la paille en contrebas, toujours nue. La fatigue qui l'avait saisie pendant la chevauchée du retour la rattrapa, et elle sombra instantanément dans un profond sommeil.

Elle fut réveillée par des voix autour d'elle, sans pourtant s'inquiéter, encore trop embrumée pour réaliser ce qui se passait.

« -elle est nue la petite chienne...

David9
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