Les Amours d'Elyanor 1435

Informations sur Récit
Les ébats sensuels entre une vampire et une jeune femme.
7.6k mots
4.1
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Partie 1 de la série de 5 pièces

Actualisé 03/18/2021
Créé 11/24/2010
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David9
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Lady Elyanor Cutbrith chevauchait comme a son habitude a travers la lande ce soir là... Ses longs cheveux blonds galopaient en même temps que son cheval, emportés par le vent qui soufflait sur son visage. Ils lui formaient une aura qui semblait rayonner comme s'ils étaient blanchis par la lune à chaque fois qu'elle sortait. Elyanor ne sortait que la nuit. Elle n'était en sécurité que la nuit car même si le soleil perçait rarement a travers les nuages le jour, le moindre rayon qui serait venu caresser sa peau l'aurait brulée vive. Elle enviait tous ses humains qui pouvaient sentir la douce chaleur de la journée sur leur peau, elle qui était condamnée à ne voir que la lumière de la lune jusqu'à la fin des temps.

Elle passa sur une crête et vit les lumières du village qui brillaient plus loin en contrebas, et sentit une envie s'emparer d'elle. Mais elle la surmonta, sachant que les habitants se méfiaient d'elle. Elle devait se contenter des voyageurs de passage qui s'étaient perdus dans la lande. Elle arrivait vers elle sur son cheval, blanche comme la pureté et l'innocence, et les guidait vers le village. Mais elle restait à une bonne distance, le laissant terminer son chemin seul. Souvent, ceux qu'elle avait sauvé cherchaient à la remercier et se jetaient a ses pieds, prêts à assouvir le moindre de ses désirs quand elle faisait glisser sa robe le long de ses épaules. Il lui faisait passionnément l'amour, et jouissait comme jamais il n'avait joui en sentant les crocs de la vampire se planter dans son cou. Le lendemain, il se réveillait nu, a cent mètres du village en se demandant ce qui avait pu se passer. Il n'avait pas été volé, battu, mais sentait plutôt le bonheur courir dans ses veines. Parfois, certains d'entre eux découvraient les deux petites piqures sur leur cou, mais la plupart ne préférait que rêver d'une rencontre sur la lande.

Alors qu'elle rentrait chez elle, une forme blanche courut sous son cheval en le faisant cabrer, avant d'aller se cacher dans les fourrés. Elyanor parvint à maitriser son cheval, et l'attacha à un tronc d'arbre avant. Elle s'aventura à la suite de la créature dans les buissons, et découvrit une jeune fille effrayée par sa présence. Elle vit ses jambes lacérées par les ronces et était prête a se jeter sur elle, mais elle se calma en se promettant un bon dîner une fois rentrée.

« -bonsoir toi! Qu'est ce que tu fais là? Allons, viens ma petite, il fait froid ici... Aller! »

La gamine était muette et commença à pleurer quand Elyanor s'approcha d'elle et la prit dans ses bras. Elle la souleva pour la sortir du bosquet, et l'installa devant elle sur son cheval. Elle galopa à toute vitesse vers son manoir dont la vue effraya la petite encore plus que la présence de cette femme inconnue. La vampire faisait tout son possible pour la calmer, et lui promit un bon bain chaud... Cela détendit fortement la fillette qui somnola un moment jusqu'à ce qu'Elyanor la descende du cheval. Elle la guida dans des couloirs éclairés par des torches jusqu'à une pièce dont le centre était occupé par un baquet de bois.

« -si tu veux que je prenne soin de toi, il va quand même falloir que tu me dises ton nom, tu ne crois pas?

-Siloé...

-Bonsoir Siloé... Je suis Lady Elyanor Cutbrith, mais tu peux m'appeler comme tu veux... Pourquoi étais tu sur la lande?

-Je me suis enfuie.

-d'où donc?

-l'orphelinat.

-Quel âge as-tu pour t'aventurer comme ça sur la lande?

-Treize ans...

-Déjà très courageuse! Ne bouge pas, je vais faire chauffer de l'eau, tu grelotes... Tu ne bouges pas, compris? Tu me raconteras ton histoire plus tard»

Ce soir là, Elyanor fit connaissance de Siloé... Elle s'était échappée de son orphelinat où elle était maltraitée et s'était perdue dans la lande quand Elyanor l'avait trouvée. Elle fut d'abord un peu méfiante vis-à-vis d'Elyanor, mais comme elle était très gentille avec elle, elle se mit rapidement à l'apprécier. Elyanor soigna les blessures de la fillette, puis la laissa prendre son bain seule et alla s'occuper de la chambre de sa nouvelle amie. Elle la choisi proche de la sienne, remplit l'armoire de ses anciens vêtements, puis retourna voir Siloé qui était sortie du bain et s'était rhabillée. Pourtant, Elyanor décida de dire la vérité sur sa nature a Siloé, afin qu'elle puisse lui faire confiance.

« -Je dois t'avouer quelque chose Siloé...c'est...assez effrayant a première vue, mais je te promets que tu ne risques rien.

-Qu'est ce qu'il se passe?

-Tu me promets de ne pas avoir peur?

-Humm

-Je suis une vampire. »

Siloé hurla de peur et se rua vers la porte, mais Elyanor fut plus rapide et l'attrapa. Elle la serra contre elle en lui murmurant des paroles rassurantes, mais rien ne pouvait calmer la terreur de la fillette.

« - Lâchez-moi, monstre... Vilaine, laissez moi partir »

Elyanor relâcha alors Siloé qui se jeta sur la poignée de la porte. Elle l'ouvrit et sortit en courant. Elyanor tomba à genoux dans la pièce, et sentit les larmes monter dans ses yeux. Si seule...Condamnée a la solitude pour l'éternité... Mais alors qu'elle tombait face contre terre, Siloé passa la tête par la porte.

« -Pourquoi m'avez-vous laissée partir?

-Je te l'ai dit, je ne te veux aucun mal...

-Pourquoi vous pleurez?

-Parce que c'est tout le temps la même chose quand je dis que je suis une vampire... C'est la première fois que quelqu'un revient...

-Et si c'était une ruse pour que je reste?

-NON... non, s'il te plait, crois moi... Je ne tue pas... Jamais...pour me nourrir... Seulement pour me défendre, comme tout le monde... Mais il est trop tard pour parler maintenant, le jour se lève, je dois partir dans ma chambre, il y a trop de fenêtre dans ce manoir.

-Et alors?

-Si le soleil me touchait la peau, je brulerais...

-Alors si je décidais de venir ouvrir la fenêtre de votre chambre pendant que vous dormez?

-tout comme tu me fais confiance, je te fais confiance... A tout a l'heure... Tu as le droit d'entrer dans toutes les pièces qui ne sont pas fermées a clef. Les autres regorgent d'objets très fragiles. »

Elyanor s'enfuit en laissant la fillette seule. Elle visita toutes les pièces du manoir en s'émerveillant devant le gâteau qui l'attendait sur la table de la cuisine. Elle en mangea un morceau avant de continuer son exploration. Elle trouva la petite chambre, avec une armoire pleine de vêtements a sa taille, et en essaya pleins. Enfin, elle découvrit dans la tour une gigantesque bibliothèque dont les étagères montaient jusqu'au plafond, a de nombreux mètres au dessus de là ou elle était. Elle en trouva un ouvert sur la table, et le feuilleta. Il était plein d'images d'animaux qu'elle ne connaissait pas avec plein de mots en dessous. Puis, se sentant fatiguée, elle retourna dans 'sa' chambre et s'allongea sur le lit. Mais elle n'arriva pas à s'endormir, craignant a chaque fois qu'elle ouvrait les yeux de voir la dame avec ses dents pleines de son sang devant elle. Elle finit quand même par sombrer dans un sommeil paisible.

Quand elle se réveilla, elle trouva un plateau sur la table avec un petit déjeuner. Elle l'avala rapidement puis parti à la recherche de la dame. Elle la trouva dans la bibliothèque en train de lire son livre.

« -Bonjour ma chérie!

-bonjour madame

-tu as aimé mon livre?

-oui, surtout les gros chats rayés!

-c'est un tigre ma chérie, tu n'as pas lu?

-Je ne sais pas lire madame...

-quoi? Mais qu'est ce qu'ils t'apprennent à l'orphelinat?

-la couture, la vaisselle, des fois la peinture... »

Une idée passa par la tête d'Elyanor, mais elle la refusa. Elle invita Siloé à s'asseoir sur un fauteuil et à pendre un autre livre tandis que son idée émergeait de nouveau. Alors elle se lança.

« -Je vais te faire une proposition ma chérie... Tu restes vivre ici pour veiller sur moi le jour. Si jamais des gens viennent, tu peux passer par une petite porte qui arrive dans ma chambre et tu caches mon lit. Je suis légère ne t'inquiète pas. En échange, la nuit, je veille sur toi. Mais je t'apprendrai aussi tout ce que je sais, a commencer par la lecture, comme ça le jour, tu pourras lire mes livres et te cultiver. Ensuite, on verra... Tu veux bien?

-oui madame, oui!!! Moi je vous apprendrai la couture et la peinture!

-marché conclu alors...

-vous allez me transformer en vampire?

-Pas maintenant!!! Quel âge as-tu déjà?

-treize ans.

-il est très difficile a une vampirette de treize ans de trouver de quoi se nourrir... surtout si elle est bien élevée! Mais si tu veux devenir comme moi, reste avec moi jusqu'à ce que tu aies vingt ans, et là, si tu le veux toujours, oui je te transformerai en vampire.

-pourquoi si longtemps?

-mignonne comme tu l'es aujourd'hui, je suis sure qu'a vingt ans tu seras superbe. Alors non seulement tu auras toute la nourriture que tu voudras, mais en plus tu pourras la choisir.

-d'accord... Apprenez-moi à lire madame alors! »

Pendant les quelques semaines qui suivirent leur accord, Siloé eut encore du mal a trouver le sommeil, mais quand elle fut finalement persuadée qu'Elyanor ne lui voulait aucun mal, elle se considéra enfin dans la maison qu'elle n'avait jamais eu, et se mit même a appeler parfois Elyanor sa mère, pour le plus grand plaisir de celle ci. Le jour, elle dormait d'une oreille dans sa chambre qui était juste a coté de celle d'Elyanor, et la nuit, elle suivait attentivement ses cours.

Un jour, des hommes en armes vinrent dans le manoir, et Siloé s'empressa de cacher le corps de sa maitresse dans un coffre. Les soldats l'arrêtèrent en lui demandant ou se trouvait la dame qui vivait ici, et pendant la journée, sous les menaces les coups et les promesses de récompense, elle niait qu'une autre dame habitait ici. Finalement, un garde la frappa et l'envoya voler sous la fenêtre. Siloé éclata en sanglots, mais vit que le jour se terminait. Elle resta à la fenêtre pour regarder le soleil se coucher, et une fois disparu, elle se retourna. Elyanor entra dans la pièce d'un seul coup en se jetant sur le soldat qui levait son épée, prêt à l'abattre sur Siloé qui restait impassible. Elle ferma les yeux pour ne pas voir la scène, et Elyanor lui rouvrit après l'avoir guidée dans sa chambre. Elle la serra dans ses bras, et ce soir, ce fut plus qu'une amitié qui naquit entre celles qui venaient de se sauver mutuellement la vie.

Désormais tous les soirs, Siloé recevait des cours d'équitation, apprenait les bases des mathématiques et de la physique, et Elyanor lui enseignait l'Histoire et la géographie. Elle devint rapidement plus cultivée que la plupart des jeunes filles nobles du même âge, et parlait le français, l'anglais, apprenait l'allemand, et savait traduire un texte latin ou grec sans trop de difficultés. Sa soif de connaissance émerveillait Elyanor qui alla lorsqu'elle eut seize ans jusqu'à lui engager un précepteur pour la journée pour lui apprendre tout ce qu'elle ne pouvait pas lui apprendre elle même. Le soir venu, la jeune adolescente lui répétait tout ce qu'elle avait appris pendant la journée et en faisait profiter sa maitresse. A cet âge là, elle commença à changer radicalement. Son amitié pour Elyanor se trouva renforcé maintenant qu'elle réalisait tout ce qu'elle avait fait pour elle, mais c'est surtout son corps qui évolua. Deux petites bosses commencèrent a lui servir de poitrine alors qu'elle grandissait vite en taille jusqu'à pouvoir regarder sa maitresse sans avoir a lever les yeux au ciel. L'équitation qu'elle faisait toutes les nuits lui avait forgé des muscles d'acier et une santé de fer, si bien qu'elle n'était jamais malade. Elle décida de se laisser pousser les cheveux, et découvrit qu'avec la taille, ils finissaient par prendre une teinte bleutée sous la lumière de la lune.

En même temps qu'elle sentait son corps changer, elle commença à l'explorer et à le découvrir. Peu après ses dix-huit ans, alors que Siloé regardait ses seins en essayant de se convaincre qu'ils étaient plus gros que la veille, Elyanor qui venait de se réveiller passa devant sa porte et l'entendit gémir. Elle regarda par le trou de la serrure et le vit en train de se mordre le poignet dans une ultime tentative de prendre du plaisir comme le faisait les vampires.

Quelques jours plus tard, Elyanor entra dans sa chambre alors qu'elle était endormie, et posa ses lèvres sur le poignet nu de la jeune femme. Elle but de nouveau une gorgée de son sang, et alors que Siloé ouvrait les yeux en nage, Elyanor disparaissait, la laissant se demander si elle avait rêvé et découvrir que ses draps étaient humides et dégageaient une odeur qui lui envahit les sens. Elle passa sa main sur son sexe et découvrit avec bonheur quelle était la source de ce liquide. Le lendemain, elle ne souffla pas un mot de son 'rêve' a sa maitresse qui la regarda en rigolant laver son drap dans la fontaine.

Ce soir là, elles étaient toutes les deux parties en promenade sur la lande. Siloé arrivait maintenant à suivre Elyanor dans ses galops et se mettait elle aussi à apprécier le vent qui lui fouettait le visage. Mais en passant le pont, le cheval de Siloé paniqua en entendant un chien aboyer et il se cabra, envoyant sa cavalière dans l'eau glacée de la rivière. Siloé ne savait pas nager et elle coula à pic. Sans hésiter, Elyanor sauta et elle parvint à attraper la main de Siloé qui cherchait désespérément de l'aide. Toute la vase soulevée par les mouvements paniqués de Siloé leur piquait les yeux, mais les deux sortirent finalement de l'eau, Siloé étant portée par son amie. Elyanor s'effondra sur la berge, mais vit que sa protégée grelotait. Elle la serra contre elle, mais rien n'y faisait, et elle finit par craindre pour sa santé. Alors elle attrapa la bride de son cheval et hissa Siloé sur la selle. Elle monta derrière elle et galopa à toute vitesse vers le château.

Elle alluma un feu dans la salle de bain et posa délicatement Siloé devant, si près qu'elle pouvait sentir directement la chaleur des flammes sur sa peau. Elle ne grelotait plus, mais ses vêtements trempés l'empêchaient de se réchauffer. Alors pendant que sa maitresse était allée chercher de l'eau, Siloé les retira comme elle pu. En revenant, Elyanor la trouva roulée en boule près du feu. Elle suivi des yeux la courbe de son dos, jusqu'à ses fesses, mais secoua la tête pour chasser ses pensées se rappelant qu'il y avait plus urgent. Elle remplit le bain et se tourna le temps que Siloé entre. Elle gémit de plaisir en sentant l'eau chaude l'envelopper et ferma les yeux. Elyanor recouvrit la surface de l'eau de pétales de rose qui se rassemblèrent autour de Siloé.

« -ça va mieux ma chérie?

-oui madame, tellement mieux, merci...merci!

-je crois qu'il va falloir t'apprendre la natation maintenant... »

Les deux amies éclatèrent de rire. Puis leurs regards se croisèrent, et elles purent sentir la chaleur du feu qui les dévoraient toutes les deux. Elyanor posa ses lèvres sur le front de Siloé, puis se releva en lui tournant le dos, face au grand miroir qui décorait la pièce. Elyanor commença à son tour à enlever ses vêtements humides, tout en gardant ses yeux fixés sur Siloé, a son insu. Elle se retourna, les seins couverts par un bout de tissu de sa robe trempée pour les cacher. Siloé se tourna vers elle et rougi un peu

« -pardonne moi ma chérie, mais je suis aussi sale que toi, et vu le temps que ça prend de faire chauffer un bain, j'aimerai autant en profiter en même temps que toi... Ca ne te dérange pas trop?

-non, non... »

Siloé rougissait de plus en plus et la situation commençait vraiment à plaire à Elyanor. Elle continua de se dévêtir, et cette fois, elle vit la tête de Siloé se tourner légèrement. Elle avait le dos de sa maitresse dans son champ de vision, mais elle détourna le regard rapidement. Elyanor avait ressenti une vague de plaisir qu'elle ne connaissait plus, en sentant les yeux de Siloé se poser sur son dos. Elle se sentait de nouveau désirée, ou du moins, elle en avait l'impression. Il ne fallait pas qu'elle brusque les choses et amène Siloé à faire quelque chose contre sa volonté. Quand elle fit tomber la robe a ses pieds, elle vit de nouveau les yeux de Siloé posés sur ses fesses. La jeune femme rougi un peu plus, puis ferma les yeux quand Elyanor lui annonça qu'elle allait rentrer dans l'eau. Elle alla s'asseoir en face d'elle, et s'arrangea quand même pour cacher ses seins sous la couche de pétales pour ne pas troubler Siloé.

« -tu peux rouvrir les yeux ma chérie. »

Siloé vit sa maitresse rayonnante de beauté assise en face d'elle. Elle était tout de même gênée, car elle n'avait pas beaucoup de place avec ses pieds, et décida de les étendre. Ils effleurèrent les fesses d'Elyanor qui sourit à son amie.

« -tu ne te gènes pas! -non, laisse les là, ils sont bien où ils sont, je rigolais, tu sais...

-pardonnez mon trouble madame, mais... être dans ce bain avec vous, ça me...

-dérange? Je pars si tu veux...

-non, restez... Ca me fait me sentir bizarre.

-Il ne faut pas... Viens ici ma chérie, il faut que je nettoie tes cheveux. »

Siloé alla s'installer entre les jambes d'Elyanor, et posa son dos contre son corps. Elle réalisa que son dossier qu'elle trouvait si confortable n'était en fait que la poitrine de sa maitresse, mais elle essaya de ne pas laisser paraître son trouble. Elle trouva les gestes de sa maitresse bien plus tendres que la dernière fois qu'elle lui avait lavé les cheveux, mais cela lui faisait aussi beaucoup plus de bien. Elyanor la fit se cambrer pour humidifier ses cheveux, et leurs regards se connectèrent de nouveau. Elle lui embrassa le front, puis son regard se posa sur sa poitrine qui dépassait légèrement de l'eau. En s'en rendant compte, Siloé devint rouge de honte et posa ses mains sur ses seins pour les cacher, mais Elyanor lui prit les mains et les ramena le long de ses cuisses.

« -pourquoi caches tu ta beauté ma chérie...

-arrêtez de me regarder comme ça madame... Je n'en peux plus... »

Elyanor caressa les joues de Siloé pendant qu'elle replongeait sa poitrine sous les pétales protecteurs. Elle ne savait pas pourquoi, mais Siloé répondit a ces caresses en soupirant et en prenant la main de sa maitresse pour la passer dans son cou. Elle sentait maintenant les tétons d'Elyanor durcir dans son dos quand elle s'allongeait sur elle. L'atmosphère entre la vampire et la jeune femme devenait électrique. La moindre étincelle de désir que n'importe laquelle des deux montrerait délibérément à l'autre aurait pu suffire à enflammer la situation. Curieusement, Elyanor se sentait aussi troublée que Siloé, elle qui pourtant avait eu des années et des années pour découvrir le sexe. Elle se rendit bientôt compte qu'elle n'avait pas fait l'amour à une fille depuis de longues années, et failli choisir de tout arrêter maintenant de peur de ne pas pourvoir satisfaire Siloé. Mais quand celle-ci lui passa un bras derrière la tête et posa son cou sur son épaule, Elyanor se dit que sa fille ne pouvait pas découvrir l'amour autrement qu'entre ses bras sans être déçue. Alors elle choisi de se lancer et joua le tout pour le tout.

« -lève toi ma chérie, je vais te savonner... »

Les joues de Siloé virèrent rapidement au rouge. Elle bredouilla quelques excuses

« -maitresse, je... je suis... toute nue! »

Elyanor savait désormais que Siloé la désirait plus que tout, mais elle avait aussi découvert que sa fille allait avoir besoin de toute la tendresse qu'elle pourrait lui donner pour ne pas paniquer.

« -et alors? Allons ma chérie, tu es si belle... Tu ne devrais pas avoir honte de me montrer comme tu es! »

Presqu'à contrecœur, Siloé se leva. De nombreux pétales de rose qui l'entouraient restèrent collés à sa peau, lui cachant le nombril, les tétons et le pubis. De rouge elle devint cramoisie en sentant le regard de sa maitresse se poser sur elle. Elle voulu protéger son intimité en plaçant ses mains devant son sexe, mais devina la réaction de sa maitresse. Elle lui prendrait les mains et lui embrasserait tendrement. Ce n'était pas qu'elle n'aimait pas sentir la bouche d'Elyanor sur ses mains, simplement qu'elle ne pouvait pas bouger. Elle était pétrifiée de honte, d'être regardée ainsi, comme une bête que l'on se prépare à acheter pour en faire ce que l'on veut. Les larmes montèrent a ses yeux a cette pensée. Se pouvait il que toute la gentillesse de sa maitresse pendant toute ces années se terminerait en la vendant a un noble de passage dans la région?

David9
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