Le Projet Ch. 04

Cage de chasteté

Je souhaite apporter une réflexion sur le port de la cage de chasteté.

Moi, elle ne me dérange pas plus que cela. Je suppose que cela doit dépendre d'un individu à un autre. Je peux comprendre que si un homme de 30 ans est obligé par son épouse d'en porter une, sa frustration sera plus grande que pour un homme de plus de cinquante ans comme moi. Ou bien pour quelqu'un de plus âgé mais avec une libido encore bien présente. Ne vous méprenez pas, j'aime le sexe, j'aime bander et jouir. Mais devoir me retenir parce que c'est ce que ma maîtresse veut, je le vis bien. Et être frustré, sentir une érection devenir impossible alors qu'Alicia prend un malin plaisir à m'exciter en se promenant nue ou habillée d'une manière provocante satisfait mon désir de souffrir pour elle, mon côté maso. Il est vrai que je n'ai jamais été enfermé pendant plus de 3 semaines, et en général c'est pour quinze jours. J'ai lu et entendu parler de personnes encagées pendant plusieurs mois. Je ne sais si c'est vrai mais dans ce cas mon point de vue serait sans doute différent.

Mais il est clair que cela reste un instrument très efficace pour maintenir l'obéissance. Une ou deux fois mon épouse m'a menacé de prolonger ma période de chasteté de plusieurs semaines : je peux vous assurer que je n'ai plus commis la moindre erreur dans les semaines qui suivirent. Et ce qui me plaît c'est le caractère humiliant que la chose peut prendre. Plus tard dans notre parcours Alicia m'a présenté dans mon nouveau rôle à 3 de ses amies les plus proches. En tous cas parmi celles qui pouvaient comprendre et accepter notre style de vie. Elles sont arrivées un mardi pour déjeuner. Mon épouse m'avait dit d'être habillé pour cette première rencontre : pull à col roulé, jeans et sneakers. Pas vraiment une première rencontre puisque je les connaissais de longue date mais c'était la première fois que je les revoyais en tant que soumis de mon épouse. Je les accueille très humblement, tête baissée, je les débarrasse et les fait entrer dans le salon où mon épouse les attendait. Comme prévu je vais chercher une bouteille de champagne, je fais le service et au moment où j'allais retourner à la cuisine pour préparer leur repas mon épouse me dit :

-Un instant chéri. Déshabille-toi, mes amies sont venues pour voir ta cage de chasteté.

Moi qui étais déjà dans mes petits souliers à devoir faire le service pour ces dames, je suis devenu rouge pivoine et j'ai marqué un temps d'arrêt.

-Dépêche-toi où nous leurs montrerons d'autres accessoires plus douloureux.

Je me suis mis à me déshabiller avec les mains qui tremblaient. Quand j'ai baissé mon slip, j'ai tout de suite entendu les premiers commentaires :

-Oh joli..

-Drôlement efficace

-Enfin une bite qui sait se retenir ....

Le tout entrecoupé de rires et de commentaires moqueurs. Là je n'étais pas bien, humilié devant d'autres femmes. Mais en même temps je sentais mon sexe durcir et heurter les parois de la cage. « Bird cage » en acier était le modèle que je portais.

-Voyez, la situation l'excite en bon maso qu'il est mais il ne peut pas bander. Son sexe va rester courbé. Cela n'est pas très douloureux mais bien gênant, aussi pour marcher. Il y a des modèles plu agressifs, je vous expliquerai. Garde tes mains derrière la tête.

S'en est suivi toutes une série de questions pratiques, voir techniques, et des attouchements pour mieux apprécier cette pièce de métal et son fonctionnement. Elles n'hésitaient pas à soulever mon sexe ou étirer mes couilles afin de mieux voir comment se place une cage de chasteté.

- Q : Et pour faire pipi?

- R : Impossible debout ou bien il en met partout et je l'oblige à lécher la planche. Il s'assied comme une femme.

- Q : Il y a plusieurs tailles?

- R : Oui bien sûr. Mais sur le net, avec chaque modèle, on vous explique comment choisir la meilleure taille, surtout pour l'anneau De toutes façons il vaut mieux prendre assez juste. Le but n'est pas qu'il soit confortable dans sa cage.

- Q : Tu trouves cela où?

- R : Le mieux est sur le net pour avoir le plus grand choix. Ou bien dans un magasin vraiment spécialisé bdsm où ils pourront vous conseiller. Il y en a de très bons à Londres et Paris.

- Q : Comment la nettoyer?

- R : Cela dépend du modèle. Un comme celui-ci permet de prendre sa douche et avoir une bonne hygiène. De toutes façons je la lui retire une fois par semaine et je la mets à tremper avec un cachet pour nettoyer les dentiers. On peut aussi la frotter avec une solution hydroalcoolique.

- Q : C'est quoi un modèle plus agressif?

- R : Avec des pointes à l'intérieur. Dès qu'il veut bander, c'est très douloureux.

Finalement mon épouse m'a dit de rester à poil, de mettre un tablier et de retourner en cuisine. Ce que j'ai fait à toute vitesse. Et pendant tout le repas les commentaires allaient bon train. Je crois que si mon épouse avait eu quelques modèles en stock, elle aurait tout vendu. En tout cas moi j'avais eu droit à une véritable humiliation. Montrer en public à d'autres femmes que je suis encagé, interdit d'érection et dépendant du bon vouloir de mon épouse pour redevenir un mâle, ce n'est pas si facile à digérer. Mais au fond de moi j'étais heureux car vis-à-vis de ses amies, Alicia est apparue comme une reine en matière de gestion du couple au profit de la femme.

1Un anniversaire public

Peu de temps après mon séjour au cachot et la révélation de ma cage de chasteté aux amies d'Alicia, c'était mon anniversaire. Alicia m'a dit qu'on allait fêter cela avec ses 3 copines puisque je les connaissais et Julia. Je n'étais pas des plus heureux, j'aurais de loin préféré une petite attention de mon épouse pour moi seul. Un petit cadeau, un resto, refaire l'amour....mais j'ai bien compris que je n'ai pas à discuter ses décisions.

Au moins je n'ai pas eu à cuisiner, un traiteur avait été prévu : saumon fumé, homard et bien entendu un gâteau. J'ai tout de même dû faire le service, avec un petit tablier de soubrette comme seul vêtement. C'était le cadeau d'anniversaire de Julia. Un peu gênant car, ma cage de chasteté m'ayant été retirée le matin même pour cette occasion, je n'ai pas pu retenir des érections facilitées par les tenues de ces dames. Mon épouse avait passé le mot de ne pas porter de soutien en-dessous d'une blouse blanche transparente si possible. Cela a un effet garanti chez moi, surtout quand les boutons s'ouvrent un par un au cours du repas. A la fin de l'entrée la moitié des poitrines étaient visibles et à la fin du plat, à chaque basculement du buste vers l'avant, c'est l'entièreté des seins qui était sous mes yeux. Résultat mon petit tablier de soubrette se met à l'horizontale, pour le grand amusement de ces dames.

C'est Alicia qui est allée chercher le gâteau à la cuisine. Un beau gâteau au chocolat, mon préféré et cette attention m'a touché, avec une petite bougie rouge et blanche. Ayant déposé le plat sur la table, Alicia m'appelé à ses côtés et a commencé à me caresser gentiment. Dès qu'elle a pu obtenir une érection suffisante, elle a enfoncé la bougie dans mon méat et l'a allumée : alors toutes ont entonné un « Happy Birthday » qui s'est terminé dans un grand éclat de rire au moment où le risque de brûlure devenait imminent et que mon épouse a enfin soufflé cette bougie. Moi je commençais à ressentir une certaine tristesse. J'avais espéré un petit quelque chose de gentil et cela tournait à la moquerie. C'est alors que les amies d'Alicia ont mis sur la table un petit paquet à mon attention. Je l'ai ouvert et à l'intérieur se trouvait une cage de chasteté métallique dont l'extrémité fait penser à une tête de serpent gueule ouverte ( vous pouvez pouvoir facilement ce modèle en surfant sur le net). De nouveaux cris de joie et bien évidemment j'étais obligé de passer cette nouvelle cage. Tellement bien à ma taille, comprimant mon sexe de manière ferme sans être un instrument de torture, que je suis certain qu'Alicia a participé à ce cadeau. Même si elle n'en a rien laissé paraître et qu'elle a applaudi des deux mains. Julia a servi le gâteau, je n'avais encore rien mangé mais visiblement ce plat là non plus n'était pas prévu pour moi. Champagne aidant, elles venaient d'ouvrir la troisième bouteille et je n'avais reçu qu'une coupe avant qu'on ne passe à table, l'ambiance devenait de plus en plus débridée. Jane, les trois amies sont Jane, Louise et Michelle, a pris une assiette, mis une part de gâteau dessus, l'a écrasée avec son pied et puis m'a dit de venir manger cette pâtée de gâteau en lui léchant les semelles. J'ai regardé mon épouse d'un air interrogateur : était-ce cela qu'elle voulait aussi pour fêter mon anniversaire? La réponse fut cinglante :

- Bouge ton cul et fait ce qu'on te dit ou bien je te mets au cachot et on descend une par une pour te punir.

Et Louise a même commencé à crier « Le cachot, le cachot, on veut le cachot ». Alors je me suis jeté aux pieds de Jane et j'ai commencé à lécher ses semelles et ses orteils. Et elle remettait du gâteau dans son assiette, qu'elle m'écrasait aussi sur la figure. Puis elle m'a dit de défaire ses sandales et de les nettoyer complètement en les léchant. Heureusement elle a vite compris que cela n'allait pas être suffisant et Jane m'a dit de les garder et de les lui rendre impeccable lors de sa prochaine visite.

-Va chercher le café maintenant.

A peine servi que mon épouse m'a dit de me mettre sous la table.

-Encore un autre cadeau, tu vas nous faire jouir avec ta langue. Moi la dernière. Tu peux aussi utiliser tes mains. On t'a aidé, on se caressait déjà pendant que tu t'occupais des sandales de Kate.

Incroyable, voilà que mon épouse m'ordonnait de faire jouir d'autres femmes qu'elle.

Ceci n'était pas pour me déplaire et je me suis attelé à cette tâche avec enthousiasme. Même pour Julia, je faisais maintenant abstraction du fait que c'était notre femme à journée. C'était pour moi une femme et pour qui j'avais reçu l'ordre de la faire jouir. Les chattes étaient en effet déjà bien mouillées, ces dames écartaient les lèvres de leur sexe et les râles de plaisir arrivèrent bien vite. La seule surprise vint de Michelle. En jouissant elle m'a aspergé d'un liquide tiède abondant, j'en avais le visage inondé. Comme exigé, j'ai terminé par Alicia. Elle m'a tiré par les cheveux et littéralement enfoncé le visage dans son sexe. Je suçais son clito avec fougue et je lui procurais en peu de temps un orgasme violent. Je suis alors sorti de sous la table, sous les applaudissements de l'assemblée. J'avais le visage trempé, les narines remplies d'effluves sexuelles, la langue en feu mais j'étais presque fier de moi. Je commençais à trouver mon bonheur dans ce qui pour beaucoup peut paraître ridicule, abject ou honteux.

-Rince-toi le visage et puis viens faire le ménage. Nous allons toutes faire une sieste et cuver notre champagne avant que les copines ne rentrent chez elle. Tu peux aussi manger les restes.

Bien plus tard lorsque nous nous sommes retrouvés seuls, mon épouse m'appelle dans la salle de bain.

-Mets-toi à genoux et ouvre la bouche, j'ai encore du champagne pour toi.

Et avant que je ne réalise, elle a commencé à pisser dans ma bouche. J'ai voulu avaler, je me suis étranglé, j'ai recraché la moitié.

-Tu ferais bien de t'appliquer et de montrer du respect pour mon cadeau d'anniversaire. Je recommence et tu as intérêt à ne plus perdre une goutte.

Heureusement sa vessie était presque vide, le jet moins puissant et la quantité plus faible. J'ai pu avaler ce qu'elle m'a donné.

-Tu vas nettoyer ce que tu recraché et puis tu peux aller prendre ta douche et dormir. Je suis crevée mais c'était un super anniversaire, plein de surprises et de nouveautés. Les copines ont adoré, dommage qu'elles n'ont pas vu la touche finale. Ce sera pour une autre fois. Et toi, cela t'a plu?

-J'ai été très heureux de vous satisfaire et de vous distraire.

-Mais? Je sens qu'il y un « mais » .

-J'aurais voulu quelque chose de plus intime avec toi Alicia.

-Faut pas trop rêver Pierre. Mais qui sait...l'an prochain peut-être.

Dans ma chambre, sur mon lit, elle avait déposé un superbe peignoir avec une note « Heureux anniversaire. Tu peux le porter demain et tous les samedis. Je t'aime »

Je me suis mis à genoux et j'ai pleuré.

SEXE

Comme je l'ai déjà mentionné nos relations sexuelles n'existaient pour ainsi dire plus, j'entends par là que nous ne faisions plus l'amour, que je ne la pénétrais plus. Alicia semblait très satisfaite de ses plaisirs solitaires, avec ou sans l'aide de ses sex toys. Et assez souvent elle me permettait de la faire jouir avec ma langue. Elle assise sur mon visage, ou moi à genoux entre ses jambes. Parfois également elle se mettait à quatre pattes et moi je lui léchais l'anus pendant qu'elle utilisait un de ses vibros pour se faire jouir. Elle a toujours été très sensible au fait que je lui titille l'anus mais maintenant elle voulait à chaque fois que j'enfonce ma langue le plus profond possible pendant qu'elle se caressait. Seule elle utilise même un plug anal vibrant tout en se caressant, et ensuite elle me fait nettoyer son plug dans ma bouche en m'obligeant à me masturber. Car pour moi il ne me reste plus que la veuve poignet! Toutes les deux ou trois semaines Alicia me libère de ma cage, principalement pour la remplacer par un autre modèle (finalement on en a cinq différents!) et nettoyer profondément celle que je portais pour garder une hygiène impeccable. Accessoirement pour me permettre de me vider les couilles. Et je peux vous assurer que c'est humiliant d'être obligé de se branler sous le regard moqueur et les remarques de son épouse, ou d'autres personnes : « Active-toi, je n'ai pas que cela à faire .... On dirait qu'elle devient de plus en plus petite....Tu as déjà juté? Même pas vu..... » etc ...Au moins parfois j'ai droit à un peu d'aide : Alicia retire son slip et je peux le renifler , ou elle me le met carrément sur la tête, mon nez dans ses odeurs. Ou elle décide de me montrer ses seins et de jouer avec ses tétons. Parfois jouette, elle m'oblige à m'arrêter quand elle voit que je suis sur le point de jouir. Et puis je dois recommencer, ainsi de suite plusieurs fois. Elle peut aussi m'obliger à « acheter » le droit de jouir.

-Dix coups de cravache et tu peux jouir, sinon retour en cage.

-Oui Alicia, prends la cravache s'il te plaît. (je vais accepter bien plus pour pouvoir me vider).

-Supplie-moi

-Alicia prends ta cravache et frappe moi. Je t'en supplie donne-moi les coups que tu veux afin que je puisse jouir.

-J'ai envie de frapper sur ta bite.

-Oui, je t'en supplie sur ma bite.

Ça a l'air un peu débile comme dialogue quand on l'écrit mais je vous assure que c'est cela qui se passe. Et même pire. Alicia peut m'amener jusqu'à un point ou je dis et ou je fais du grand n'importe quoi, pour son plus grand plaisir d'ailleurs. Par exemple faire trois fois le tour du jardin à quatre pattes et à poil avec un masque de chien sur le visage, manger une boîte de pâtée pour chien, nettoyer le sol de la cuisine avec ma langue, la supplier de me faire passer le week-end dans le cachot,... A de très rares occasions elle veut bien me caresser, éventuellement entre ses seins, ou me donner quelques va-et-vient dans sa bouche. Mais elle peut aussi tout lâcher à la dernière seconde et rire de voir mon sexe cracher ma semence grâce à deux trois coups de rein que je lance en désespoir dans le vide.

Evidemment, un jour elle a décidé qu'elle avait envie de baiser de nouveau.

-Chéri, j'ai envie de baiser.

-Oh merci Alicia!

-Pas avec toi crétin. D'abord je trouve que ton sexe est ridicule. Je ne te l'ai jamais dit à une époque où cela m'aurait fait mal de t'humilier, mais maintenant...Je suis certaine que tu as fait toi-même la comparaison avec les beaux mâles qu'on peut trouver sur le net, sans parler des hors normes. J'ai vu de ces Blacks...incroyable. Et puis je ne vais quand même pas faire l'amour avec un type qui fait le ménage chez moi à poil, qui lave le linge de la femme à journée et qui se branle en reniflant mes slips....une larve quoi, une larve qui a perdu le sens de la dignité. J'aurais volontiers baisé avec mon serviteur, cela aurait même eu un certain cachet romantique. Mais tu as voulu aller beaucoup plus loin, et ce n'est toujours pas fini. Tu deviens une larve et je ne fais pas l'amour avec une larve. Tu ne dis rien?

Que voulait-elle que je dise? Je venais de recevoir un nouveau coup violent sur la tête, de nouveau je perdais des espoirs, et j'allais m'enfoncer dans mon cercle vicieux. Car c'est bien de cela qu'il s'agit. Je veux rester à ses pieds, je ne veux pas partir, et pour cela Alicia met chaque jour la barre plus haute ( ou plus basse?) en m'obligeant à accepter des humiliations de plus en plus dures. Et cette fois je devais accepter qu'elle couche avec un autre homme.

-De toutes façons tu n'as rien à dire. Rappelle-toi une de nos premières conversations. Tu m'avais demandé pour poser 3 questions ; une d'elles était au sujet de nos relations sexuelles. Et je t'ai répondu que ce sera quand je veux et comme je veux. Jusqu'à présent je me suis satisfaite toute seule ou en te permettant de participer. Et cela continuera certainement ainsi. Mais maintenant j'ai envie d'autre chose. Je te signale que j'aurais aussi bien pu ne rien te dire. J'ai assez de temps libre et mon sexe n'est pas prisonnier dans une cage.

Le sujet en est resté là. Et après quelques jours je me demandais même si cela n'avait pas été juste une façon de me rabaisser un peu plus, en me menaçant de la trouver dans les bras d'un autre. Si et quand elle en avait envie.

Un peu plus tard je devais m'absenter pour trois jours. Une partie de nos finances était à Londres et il était opportun de transférer cet argent, de réaliser des titres et de clôturer les comptes ; de plus je devais passer chez deux notaires pour des constitutions de sociétés. Bref, avec l'assentiment d'Alicia bien entendu, je partais pour un court busines trip. Mon épouse m'avait dit qu'elle irait sans doute passer deux jours chez sa mère.

A mon retour on échange les banalités de circonstance (bon voyage? pas trop de monde? beau temps? ta mère va bien?, ...) et je lui fait un rapport complet sur la partie financière. J'avais aussi une série de documents à lui faire signer pour lui donner les pouvoirs sur les nouveaux comptes et lui conférer des mandats d'administrateur et de Directeur Général pour les nouvelles sociétés. Je m'apprêtais à aller scanner et transmettre ces documents à notre fiduciaire quand Alicia m'arrêta :

-Ah oui, j'oubliais de te dire : tu es cocu.

Quel tact!

-Pardon?

-Tu es cocu, c'est facile à comprendre non? Je t'avais dit que j'avais envie de baiser, jeudi je suis sortie prendre un verre au Manhattan, j'ai rencontré un mec et on a couché ensemble. Pas du tout mon genre mais on était bien d'accord que ce serait un « one shot ». D'ailleurs il n'est pas d'ici et je ne risque pas de le revoir. Mais je peux t'assurer que c'était drôlement bon. Il était doué, un peu brute et vulgaire, c'est ce que voulais. Et une magnifique bite. Puissante et bien raide. Il a pris son temps, m'a pénétré en douceur avant de mettre le turbo et il m'a fait jouir deux fois. Alors j'ai commencé à le sucer. Il a éjaculé sur mes seins et mon visage et je l'ai repris dans ma bouche pour le nettoyer. Je ne suis pas restée à son hôtel, il m'a commandé un taxi et je suis rentrée à la maison. J'ai pris une bonne douche mais j'ai dû me caresser encore une fois pour me calmer avant de m'endormir. Je ne me suis pas réveillée avant 10 heures, tu te rends compte, moi qui suis une lève-tôt .

Je ne me rendais compte de rien du tout, j'étais complètement abasourdi et choqué qu'elle me raconte tout cela de but en blanc et sans aucune pudeur. Mais en plus ...

-Dis, retire un peu ton pantalon. Tout de suite. Ah ça alors! Je te fais cocu, je t'explique tout dans les détails et tu bandes!