Le Pouvoir à la Belle Epoque Ch. 07

Informations sur Récit
La famille Lemestre.
7.1k mots
4.86
18.1k
00

Partie 7 de la série de 12 pièces

Actualisé 04/27/2024
Créé 10/20/2023
Partagez cette Récit

Taille de Police

Taille de Police par Défaut

Espacement des Polices

Espacement des Polices par Défaut

Face de Police

Face de Police par Défaut

Thème de Lecture

Thème par Défaut (Blanc)
Tu dois Connectez-Vous ou Inscrivez-Vous pour enregistrer votre personnalisation dans votre profil Literotica.
BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici
Walterego
Walterego
16 Admirateurs

Chapitre 07 : Heraïde !

Le train venait de franchir la frontière belge. Une fois débarrassée des douaniers, au demeurant fort aimables ou intimidés par le luxe du convoi, Catherine alla s'étendre sur sa couchette et se remémora la semaine écoulée tandis que Gauthier occupait le salon avec un volumineux dossier qui lui avait été livré juste avant leur départ de Paris.

Cette semaine avait sans doute été la plus belle de sa vie d'adulte. Si elle oubliait l'infructueuse entrevue à la faculté de médecine de Paris qui, comme son mari le craignait, s'était terminée par un refus poli pour cause de trop plein de candidat.e.s, ils avaient eu une vraie lune de miel dans la capitale.

Après l'épisode du Moulin Rouge et ses suites, Gauthier s'était ingénié à éviter toutes les situations qui auraient pu les embarrasser. Par contre, il avait été à l'écoute de tous ses désirs, multipliant, de plus ou moins bonne grâce, les soirées à l'Opéra ou au théâtre malgré le risque de compromettre sa double identité. Et que ce soit en journée ou après le spectacle, il lui avait fait l'amour avec une passion jamais démentie, plusieurs fois par jour durant tout leur séjour.

Le point d'orgue avait été la visite d'une exposition organisée par Étienne Moreau-Nélaton dont le clou était « Le déjeuner sur l'herbe » d'Edouard Manet. Catherine connaissait de réputation les sulfureux peintres dits « impressionnistes » mais n'avait jamais eu l'occasion d'admirer leurs toiles. Elle avait été enchantée de cette découverte d'autant plus que le lendemain, Gauthier avait profité d'un heureux redoux pour l'emmener sur les bords de la Seine, dans une clairière presque identique à celle du tableau, pour un pique-nique qui s'était conclu de manière fort satisfaisante pour les deux amants, protégés du frima par des couvertures empruntées à l'hôtel.

« Amants ! ». Catherine avait fini par admettre en son for intérieur qu'elle était amoureuse de Gauthier. Désespérément amoureuse même mais elle se refusait de l'avouer à un homme qui l'avait achetée comme il achetait des marchandises pour ses brasseries et qui ne prenait pas garde aux situations gênantes dans lesquelles il l'entraînait. C'était même devenu une sorte de jeu entre eux. Il lui répétait tous les jours qu'il l'aimait et elle détournait les mots de sa réponse pour en faire une frivolité. Encore ce matin, après son sempiternel « Je t'aime », elle lui avait répondu : « Le thème du jour est le voyage vers ta mère, Gauthier ! ». Mais au lieu de lui concéder le point comme d'habitude, il s'était renfrogné à l'évocation de sa génitrice et s'était plongé dans la lecture de son dossier jusqu'à l'interruption des douaniers.

Elle se rendit compte qu'il était passé dix heures du matin et Gauthier ne l'avait pas encore approchée pour leurs premiers jeux amoureux de la journée. A la fois curieuse et un peu inquiète, elle décida de prendre le taureau par les cornes - ou par les testicules se dit-elle in petto - et se rendit au salon.

Il était encore penché sur les feuilles qui lui avaient été remises mais il était visible qu'il ne les lisait pas et semblait perdu dans ses pensées.

« Gauthier, est-ce que tu te sens bien? »

« Erg .. euh oui .. pourquoi cette question? »

« Parce que c'est la première fois depuis ... notre première fois que tu ne me sautes pas dessus de grand matin. Est-ce que je t'aurais blessé ou offensé? »

« Non ma douce, ni l'un ni l'autre -quoique je ne sais toujours pas si tu m'aimes - mais je suis à tout le moins préoccupé à l'idée de ta première rencontre avec ma mère. »

« Est-elle si terrible que cela? »

« C'est une femme forte. Et elle m'est très attachée »

« Ne me dis pas que tu l'as Influencée elle aussi??? »

« Non, elle avait déjà été Influencée par mon grand-père et je ne peux pas vaincre l'Influence d'un autre Doué. Mais Karl, mon grand-père, lui avait donné des instructions précises en vue de ma Transition et cela a créé des liens très ... singuliers entre nous ... »

« Ne me dis pas que .. ;»

« Si ... c'est ma mère qui s'est en grande partie occupé de moi pendant la crise. Ce qui signifie que j'ai joui de toutes les parties de son corps pendant plusieurs jours »

« Mais c'est de l'inceste ! »

« Oui mais sans conséquence puisque le déclenchement de la Transition signifiait le début de ma stérilité quasi annuelle »

« Nécessité fait loi mais cela devait quand même être bizarre »

« Dans l'état où j'étais, peu m'importait qui me soulageait. Et ma mère était sans doute la personne la plus apte à m'aider.... Du moins jusqu'à l'arrivée de ma sœur aînée. »

« Elle aussi elle t'a ... soulagé?»

« Pas seulement ... elle a surtout été ma première Influencée. C'est avec elle que j'ai appris à maîtriser mon Don »

« Grand Vésale ! Ma belle-mère et ma belle-sœur sont les anciennes maîtresses de mon mari. Enfin ... quand je dis 'anciennes' ..? »

« Maintenant que nous sommes à quelques heures de notre première rencontre officielle, je dois bien avouer que je commence à m'inquiéter... C'est aussi pour cela que je les ai tenues à l'écart de notre cérémonie de mariage ... Je ne veux pas devoir choisir entre toi d'un côté et elles de l'autre ».

Elle s'approcha de son mari et attira sa tête contre ses seins.

« Je t'ai dit que j'acceptais que tu aies des relations sexuelles avec tes Influencées pourvu que ce soit discret et que je puisse y assister ou même participer et je maintiens ma position. Ce sera peut-être même relativement facile puisque je n'ai pas de liens de sang avec elles, un peu comme avec Lucie et Mariette »

Elle vit l'expression de son mari changer et une lueur lubrique bien connue s'allumer dans son regard.

« Tu crois qu'elles accepteront de s'occuper de moi avant, pendant ou après t'avoir baisé? »

« Humpf ... je peux 'pousser' ma sœur dans ta direction mais ... humpf ... ma mère, je ne sais pas »

« Que se passe t'il mon ami? Tu n'es pas bien assis? »

« Je dois avouer un certain inconfort .. »

« Ton pantalon m'a l'air trop serré ; je vais te mettre plus à l'aise » répondit-elle en se penchant pour défaire la ceinture et les boutons. Elle libéra la verge de son homme puis commença à la caresser gentiment avant se se pencher à son oreille.

« Est-ce que tu m'imagines avec ta sœur? Elle va téter mes seins ou me lécher le minou? Et ta mère, est-ce qu'elle a des mains assez fines pour me prendre? »

« Gosh ... Cathy ... arrête .. si tu continues, je vais te prendre comme une brute épaisse sur la table »

« Tu vas me prendre moi ou est-ce que tu vas faire l'amour à ta sœur .... ou ta mère »

« Tu l'auras voulu » rugit-il. Il l'agrippa et la plaqua sur la table. Elle troussa sa robe et son jupon, lui donnant libre accès à sa culotte qu'il se dépêcha d'écarter pour la pénétrer d'un seul élan.

« AAAH ...Vas-tu enfin ooh .. me dire ...comment ... aah... s'appelle... ta mère? » ahana t'elle

« Céline ... Humpf .. ; »

« Et le prénom ..ooh .. de ta sœur? »

« Vir .. humpf .. Virginie ! Humpf »

« Et qui ... aah ... baises-tu ....maintenant? »

« Cathy ... Humpf »

« Non ... aah ..je suis .. Vir..gi .. nie ! AAAH ... Gauthier .. mon frère ...oooh ... Virgi .. nie .. va ... aaah ... jouir ... OUI ... AAAH ... VIR GI OUIT ... »

« AARGH ...MOI AUSSI ... MA ... AAH .. SOEUR ! »

Il resta figé entre les jambes de Catherine, profondément enfoncé en elle, éjaculant puissamment le trop plein de foutre accumulé depuis la veille tandis qu'elle s'arc-boutait sous l'effet de son propre orgasme. Ils reprirent lentement leur souffle jusqu'à ce que Catherine murmure :

« Et tu préfères baiser Virginie ou Céline? Aaah .. mais tu revis ... »

« C'est toi que ..humpf... je préfère ... humpf ... baiser ... humpf ... sabrer ... Argh ... Je ... te ... veux ... humpf ... Je t'aime ... humpf ... Cathy ... Arhg .. Cathe .. rine ... Je ... t'aime ... femme ... humpf »

« J'aime ... aaah ... ton gros ... aaah... chibre, ...Gauthier , ... je ...L' aime ! »

Déchaîné, il la laboura avec une violence sauvage jusqu'à ce qu'elle jouisse en sanglotant. Il attendit que ses soubresauts se calment pour se laisser aller à son tour mais tout en se vidant, il gardait une conscience très claire de ses dernières paroles intelligibles. Il la prit dans ses bras et l'embrassa tout en la gardant empalée sur lui.

«Tu y étais presque » marmonna t'il

« Mais si, j'ai pris mon plaisir ... beaucoup de plaisir même »

« Tu sais bien ce que je veux dire, tu as failli dire que tu m'aimais »

« Si tu t'assimiles à ton sexe, alors oui mais ce n'est pas ce que j'ai dit »

« Catherine Madeleine Elizabeth Lemestre, née de Montigny, vous avez de la chance que nous entrerons bientôt en gare du Midi sinon je vous torturerais par l'orgasme comme je vous en ai déjà menacé ! Cathy, quand vas-tu avouer que tu m'aimes aussi. »

« Quand ce sera le cas ... si c'est le cas un jour ... »

Il grogna de frustration et sa verge commença à mollir.

« Je n'aurais jamais cru dire cela un jour mais je ne me contenterai pas de nos fabuleuses relations charnelles, Catherine. Tu es la femme de ma vie et j'entends bien que ce soit réciproque ! »

Leur train fila tout droit vers le garage de la gare où les hommes des wagons lits déchargèrent leurs bagages confiés à un charretier à qui Gauthier donna une adresse de livraison. Lucie et Mariette escortant le charretier, les jeunes mariés se dirigèrent vers la sortie.

Une dame très blonde à l'allure distinguée leur fit signe depuis une calèche stationnée face à la sortie.

« Bonjour Mère » dit Gauthier en l'embrassant sur la joue. « Puis-je te présenter mon épouse Catherine »

« Et je suis ravie d'être enfin autorisée à rencontrer ma bru. Appelez-moi Céline, Catherine, je suis moins formelle que mon fils prodigue ... »

« Bonjour Céline, enchantée de faire votre connaissance. Gauthier m'a beaucoup parlé de vous »

« C'est très charitable mais inutile de me mentir ma chère, je sais très bien que mon Doué de fils est aussi peu disert que possible s'agissant des femmes de sa famille. Ceci étant dit, montons dans la calèche, il fait plutôt froid »

« A propos des femmes de ma famille, mère, où sont mes sœurs? »

« Elles prennent les eaux à Spa jusqu'à la semaine prochaine. Tu devras te contenter de ta vieille mère ! »

Assise l'une en face de l'autre, les deux femmes se dévisagèrent sans trop chercher à dissimuler leur curiosité réciproque.

Céline impressionnait Catherine avec son port altier et son air d'autorité. Elle était presqu'aussi grande qu'elle même et gardait une silhouette juvénile même si quelques rides se faisaient apparentes sur son visage et son cou.

« Elle a pourtant passé la cinquantaine » se dit Catherine, j'espère être aussi bien conservée quand j'aurai son âge »

Le cours de ses réflexions fut interrompu par Céline :

« Gauthier, tu ne l'as pas Influencée?! Ne me dis pas le contraire, tu sais qu'avec mon expérience, je repère une Influencée en moins de trois secondes !»

« Non mère, Catherine n'est pas Influencée, ni par moi ni par un autre Doué ! En fait, elle est insensible à mon Pouvoir ! »

« Et elle t'a malgré tout épousé??? Comment est-ce que ce polygame forcené a t'il réussi à vous séduire Catherine? »

« Il m'a achetée » et la jeune femme expliqua à son aînée les termes de leur accord tandis que son mari rougissait jusqu'à la racine des cheveux.

« Et vous acceptez ses infidélités maladives? Vous faites ménage à part?»

La franchise de Céline amusait d'autant plus Catherine que Gauthier semblait parfaitement mortifié.

« Ma nuit de noces fut, disons, atypique mais depuis lors je m'arrange pour qu'il n'ait plus assez d'énergie pour s'intéresser à d'autres femmes ».

Céline resta un moment pensive « Insensible au Pouvoir et capable de satisfaire un Doué comme une Améliorée... Vous devez être une Héraïde ma chère. »

« Une quoi? » s'enquirent à l'unisson les jeunes mariés.

« C'est un néologisme de mon invention pour qualifier les femmes comme Catherine. Tu ne t'es jamais intéressé à l'univers des Doués, Gauthier mais de mon côté, j'ai eu l'occasion de faire des recherches avec les sources disponibles en commençant par la mythologie grecque. Comme vous le savez, Héra était la sœur mais aussi la femme de Zeus lequel ne pouvait s'empêcher de sauter sur toutes les représentantes du beau sexe, sans distinction entre déesses et mortelles.

Mais, dans les récits mythologies, Héra n'est pas soumise - Influencée - par son frère, ce qui, soit bat en brèche l'hypothèse d'un Zeus Doué, soit implique que son Pouvoir n'a pas Influencé Héra.

De plus, si dans l'histoire humaine, j'ai trouvé de très nombreux exemples de mâles outrageusement prolixes dans leurs relations féminines, j'ai aussi détecté des épouses qui semblaient s'accommoder des appétits démesurés de leurs époux. Donc je les ai baptisées 'Héraïdes' : les filles d'Héra.

Evidemment, les chroniques historiques s'intéressent surtout aux nombreux Rois séducteurs et rarement aux quelques Reines résistantes donc je n'ai pas beaucoup d'exemples de couples Doué/Héraïde à vous proposer mais j'en connais au moins un qui a marqué l'histoire : Henri II Plantagenêt et Aliénor d'Aquitaine »

« Fichtre mère, ils sont presqu'aussi anciens que les dieux grecs ! »

Sans prendre garde à l'interruption, Céline continua : « Les chroniques sont assez révélatrices : Aliénor était insatisfaite de sa relation avec Louis VII et a été attirée par le plus puissant Doué de son temps, Henri Plantagenêt malgré ou grâce à sa réputation de séducteur en série. Pour vous donner une idée de sa relation amoureuse avec Henri, elle a eu deux filles avec Louis VII en dix ans de mariage et huit enfants avec Henri durant une période comparable. Elle avait à peine le temps des relevailles ...

Mais il est très clair qu'elle n'a jamais été Influencée par Henri qui a fini par faire emprisonner son épouse rebelle. Et vous noterez au passage qu'Henri a dispersé ses fils au loin, sans doute pour éviter les conflits de Pouvoir. Seul Jean est resté auprès de son père mais il n'était probablement pas très Ddoué, avec et sans majuscule. »

Elle se tut car la calèche venait de s'arrêter devant un grand immeuble flambant neuf aux fenêtres décorées de volutes en bois.

« Ah, nous voici arrivés ! Venez Catherine, je vais vous faire visiter notre hôtel particulier, officiellement la Maison Meulemans du nom de mon second mari. Gauthier organisera le transfert de vos bagages lorsque le charretier arrivera. »

L'immeuble était particulièrement bien éclairé par la lumière du jour filtrant par de grandes verrières soutenues par des colonnes métalliques. Cela rappelait à Catherine le nouveau jardin d'hiver de son manoir. Céline le lui confirma rapidement. « C'est une création de mon ami Victor qui a aussi travaillé à la restauration de votre manoir. C'est un des meilleurs représentants de ce qu'on appelle le style ' Art Nouveau' ».

Arrivées au premier étage, Céline lui montra une grande chambre tout aussi claire que les autres pièces où trônait un gigantesque lit tout en courbes. Catherine s'aperçut rapidement que la clarté de la pièce venait en grande partie de l'abondance de grands miroirs réfléchissants. Il y en avait même au plafond ! Céline suivit son regard et, sans même rougir, lui expliqua.

« C'est la chambre de Gauthier - la vôtre maintenant . J'espère que vous n'avez pas d'objection à une certaine .. euh.. exposition de vos ébats »

« J'ai appris à ne pas être très pudique de par mes études d'infirmière et surtout avec un homme comme Gauthier »

« Hum ..., à propose de Gauthier, je voudrais ... euh ... vous demander un ... euh ... petit service ... Vous rencontrerez ce soir mon mari Fernand Meulemans, un bien brave homme mais qui commence à accuser le poids des ans et mon beau-père encore plus puisqu'il approche des quatre-vingt dix ans et son Pouvoir a à peu près disparu... »

« Le Pouvoir s'estompe avec l'âge? »

« Pour autant que je sache, oui, en parallèle avec le déclin physique normal même s'il est plus tardif chez les Doués. Par contre, les Améliorées comme moi continuent à avoir des ... euh .. ; besoins physiques importants ... même après la ménopause ... et cela fait longtemps que ...»

« Bref, vous voudriez m'emprunter Gauthier pour satisfaire vos besoins physiques »

« Ahem ... je vois qu'il vous a mise au courant de nos relations ... euh .. privilégiées et votre franchise est plutôt brutale mais c'est cela même ! »

« Céline, soyons totalement honnêtes l'une envers l'autre : j'aime Gauthier même si je ne suis pas prête à le lui avouer n'étant pas encore disposée à lui pardonner la manière dont il a fait de moi son épouse et certaines situations ... euh scabreuses. Ceci dit, j'adore nos relations, charnelles ou amicales, en ce compris l'irruption de ses Influencées dans notre intimité. Mais j'ai un pacte avec ce diable : s'il ne peut résister au plaisir d'une de ses Influencées, j'exige de participer ou à tout le moins d'être présente. Ma propre condition, celle que vous appelez Héraïde, a révélé un appétit sensuel hors norme et je ne vais certainement pas me priver alors qu'il s'en donne à coeur joie. »

« Vous m'étonnez de plus en plus Catherine. Je comprends pourquoi Gauthier est à vos pieds. »

« Pas encore assez à mon avis. D'ailleurs, outre ma participation à vos ébats, je tiens à ce que vous me demandiez son intervention en sa présence afin que je puisse vous le prêter comme on traite un simple bibelot .. . »

« Vous êtes perverse ma bru mais j'aime cela. Est-ce que par hasard votre ... euh ... appétit vous porterait également vers vos sœurs? »

Catherine ne répondit pas mais s'approcha de son aînée jusqu'à l'enlacer.

« C'est encore assez nouveau pour moi mais j'ai bénéficié d'une assez bonne initiation. Ceci dit, j'ai encore certainement beaucoup de choses à apprendre. »

Céline se dressa sur la pointe des pieds pour que leurs bouches soient à la même hauteur et l'embrassa avec une passion dévorante tandis que leurs mains s'égaraient partout sur leurs corps. Elle n'interrompit le baiser que par la simple nécessité de reprendre son souffle.

« Bou hou ... je pensais que Karl m'avait bien Améliorée mais vous êtes encore plus lascive que moi Catherine chérie. Croyez-vous que nous devrions attendre Gauthier? »

« Au contraire, cela lui fera du bien de devoir attendre son tour ! »

Les deux femmes se déshabillèrent en toute hâte, sans se quitter des yeux. Céline était bâtie plus en rondeurs que sa benjamine rompue aux tâches physiques des infirmières et du jardinage. Ses seins lourds gardaient la trace de ses trois accouchements et son bassin était plus large mais elle dégageait une sensualité à fleur de peau qui submergea sa jeune partenaire.

Catherine la poussa sur le lit et, avec l'assurance d'un Doué, se coucha sur elle pour lui téter les seins l'un après l'autre. Céline commença à gémir en agrippant les cheveux de sa jeune amante. Celle-ci commença à descendre le long de son ventre, la léchant délicatement jusqu'à son mont de Vénus aussi glabre que le sien où elle s'attarda longuement, faisant monter l'excitation de sa compagne sans lui donner la satisfaction de descendre vers les zones plus érogènes.

« Cat.. Catherine ... s'il te plaît ... j'ai tellement ... envie ! »

La jeune femme ne répondit pas mais descendit jusqu'au creux des cuisses, contournant la conque et le bouton d'amour et continua son travail de sape jusqu'à ce que Céline, avec une force insoupçonnable tire sa tête jusqu'à son sexe mouillé à souhait.

Bonne fille, Catherine comprit le besoin désespéré de son aînée et darda sa langue dans le minou offert avant de lécher soigneusement les grandes lèvres et de remonter vers le clitoris qui saillait hors de sa capuche.

« Cathy ... OUIIII ... AAAH ... MERCIII »

Son bassin fut pris de convulsions et Catherine dut s'accrocher pour ne pas interrompre le cunnilingus mais elle en fut tout de suite récompensée.

Walterego
Walterego
16 Admirateurs