Le Manoir Aux Fleurs Partie 11

Informations sur Récit
Beaucoup de choses dans la vie de nos protagonistes.
5.8k mots
3.33
4.5k
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Partie 11 de la série de 14 pièces

Actualisé 06/12/2023
Créé 06/28/2018
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Chamboulements

Après son départ, effrayé et paniqué, de l'appartement de son amante, Satiricon erra de longue heure dans la nuit. Il ne comprenait pas ce qui lui était arrivé. Il était en train de lécher l'amie de Marie, La mystérieuse jeune locataire et protégée du comte.

Il sentait qu'elle était bien et il savait qu'elle allait bien être à Sa merci, il voulut donc pousser son avantage et tenta de glisser Sa langue dans le sexe brûlant et trempée de Viviane. Ce fut à cet instant qu'il ressenti une brûlure intense sur Sa langue et ses lèvres comme s'il avait embrassé une bouteille d'acide. Il ne comprenait pas. Devrait-il en parler au comte? Il hésitait car celui Ce qui avait bien fait comprendre de rester éloigner de la jeune femme et qu'il se la réservait.

Ses errances Le ramenèrent non loin de la maison de l'adolescente qu'il séduisait sous Sa forme féline.

Il avait encore envie de faire l'amour, son échec avec Marie et Viviane l'avait laissé frustré et insatisfait.il prit la forme que la petite adorait et comme tout bon chat qui se respectait se devait de le faire, il alla gratter à la fenêtre fermée.

Comme il s'y attendait, Elle se leva de son lit et lui ouvrit. Aussitôt il bondit sur le lit et se roula en boule sur l'oreiller. Il sentait les effluves de la jeune fille qui devenait une femme. Sans aucun remord, il commença à jouer avec son esprit encore malléable. Il lui suggéra de glisser ses mains entre ses cuisses dans Sa culotte.

Elle l'avait déjà fait, mais surprise par les sensations que cela lui avait provoqué, elle avait arrêté et n'avait plus jamais osé recommencer. Gênée, elle n'avait pas non plus osé en parler ni avec sa mère ni avec ses copines de collège.

Sous l'influence féline, ses petits doigts fins joueront avec ses poils puis glissèrent dans la fente écrite entre ses deux lèvres. Lorsqu'elle les remua sur son bouton, Elle ferma les yeux et une image s'imposait à elle. Celle d'un jeune homme aux yeux de chat. Allongé au-dessus d'elle se soulevant avec ses bras musclés de chaque côté de sa tête.

Il lui souriait et approcha son visage du sien comme dans les comédies romantiques qu'elle regardait avec sa sœur au cinéma.

Elle lui offrit ses lèvres pour un chaste baiser Qui se transforma vite en baiser passionné et fougueux. Son amant lui faisait passer sa chemise de nuit au-dessus de Sa tête puis venait lui embrasser les seins. Elle frissonnait, Elle sentait sa poitrine se gonfler de désirs, ses petits tétons durcir quand il les mordillait. Elle lui caressait la tête le dos. Elle se cambra quand il descendit Sa bouche sur son ventre pour lui glisser Sa langue dans son nombril. Elle souleva Le bassin pour l'aider à lui retirer Sa petite culotte de coton rose. Elle était maintenant totalement nue. Elle écarta les cuisses quand il plongea son visage et sa langue entre elles.

Elle se cambrait, gémissait, cette langue lui procurait des sensations inédites. Son corps adolescent était traversé d'ondes de plaisir. Elle se tortillait dans son lit. Il arrêta ses caresses. De nouveau il la dominait de Sa masse, il lui demanda doucement, tendrement.

-Veux-tu devenir une femme, Une femme faite pour aimer et être aimée?

-Oh oui! dit-elle dans un souffle sans réfléchir. Elle était comme dans un rêve.

Satiricon profita de cette autorisation Et la pénétra de toute la longue de son sexe. Il pleut l'étroitesse Et la fermeté de ce vagin encore vierge. Il était en extase. Quoi de plus merveilleux pour un démon que de déflorer une jeune humaine. Il pourrait rajouter cela à son tableau de chasse.

Il commença lentement à aller et venir dans ce sexe encore inexploré Et quand il sentit que la jeune fille allait jouir, il se libéra de Sa semence.

Transportée de bonheur, Elle criait Et gémissait se bonheur.il s'était retiré et la regardait continuer de se caresser sous les draps.

Il entendit du bruit dans la maison, les parents alertés Par les cris de leur fille venait voir ce qui se passait. Reprenant Sa forme féline, il se roula en boule au pied du lit.

-Encore ce satané chat pensa la mère. Ça va ma chérie?

L'adolescente qui émergeait de son plaisir sourit Les yeux brillants.

Elle ne pouvait pas répondre à sa mère car elle ne pouvait pas parler à ce moment-là. Ce qu'elle ressentait était ineffable. Cette émotion nouvelle de plénitude mêlée à la conscience de la fin irrévocable de son enfance. Elle ne pouvait pas non plus exprimer le plaisir à sentir un sexe dur en mouvement dans son ventre, en caresse là où elle-même n'avait pas osé aller jusqu'à lors. Elle avait vraiment aimé cette première fois qu'elle croyait imaginaire, rêver.

Sa mère, le sourire aux lèvres, comprit ou crut comprendre ce que venait se faire sa fille.

-Tu viens de découvrir le plaisir que seules nous les femmes nous pouvons trouver entre nos cuisses, n'est-ce pas ma chérie?

-Oh oui maman, c'était si bon...

-Je sais ma puce, mais la prochaine fois, essayé de faire moins de bruit, tu as réveillé toute la maison.

Rouge de gêne, Elle promit à sa mère de faire attention la prochaine fois.

Sa mère l'embrassa sur le front et retourna se coucher et rassurer son mari, en gardant le secret sur la découverte de l'éveil au plaisir et à la sexualité de sa fille.

De son côté, le gros chat ronronnait au bout du lit. En le regardant, elle sourit, elle savait que ce chat errant était le compagnon de sa fille depuis des années, elle trouvait étrange qu'il ait survécu autant d'années mais après tout peut être qu'il avait une famille ailleurs et qu'il ne faisait que squatter le lit de sa fille. Elle se pencha pour le caresser et ressentit un trouble étrange dans son ventre. Elle embrassa sa fille et rejoignit son mari qui l'attendait.

Il comprit en voyant le sourire de sa femme que leurs suppositions en entendant les cris étaient vraies.

-Alors qui avait raison, notre fille s'amuse toute seule?

-Oui tu avais raison, je le reconnais, ce n'est plus un bébé...

Elle s'allongea à côté de lui et le regarda avec envie. Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait, elle avait envie de lui faire l'amour, en fait elle avait envie qu'il la baisa.

Elle glissa sa main sur le ventre de l'homme à côté d'elle et commença à le caresser.

Son mari d'abord étonné mais ravi se laissa faire. Il y avait longtemps que son épouse avait témoigné d'une telle initiative. Des gémissements proches de râles accompagnaient ses caresses. Maintenant elle se trémoussait devant lui. Puis elle se jeta sur la bouche de son mari pour un baiser fougueux, langues mêlées.

-Baise-moi, lui dit-elle.

-Oui ma chérie, mais que t'arrive-t-il, je ne t'ai jamais connu aussi enflammée.

-Je ne sais pas mais il faut que tu me baises, je n'en peux plus, je brûle.

Plus qu'il ne la prise, c'est elle qui a pris possession du sexe de son mari, le chevauchant ou lui présentant une croupe tendue dont elle contrôlait les mouvements pour se pénétrer plus profondément. Elle connut l'extase plusieurs fois tandis qu'il se retenait de peur de ne pas la contenter. Après plusieurs orgasmes répétés, épuisés, ils s'endormirent enlacés ne comprenant pas ce qui leur était arrivé.

Peu avant le lever du soleil, Satiricon s'étira et quitta la chambre de l'adolescente. Il rejoignit le comte qui était déjà dans sa serre à prendre soin de sa collection d'orchidées. ll venait de faire l'acquisition d'un plan de Drakaea glyptodon en provenance d'Australie. Il était penché dessus quand il entendit les pas félins s'approcher.

-Alors mon ami! Quelles nouvelles de la ville? Je sais que tu as passé la nuit en chasse, ne me ment pas, on t'a vu errer dans les rues en quête de proie.

-Je crois mon Maître qu'il y a quelque chose de nouveau et d'étrange, je ne saurais pas le dire mais il se passe des choses que je ne comprends pas...

-Explique-toi!

Le comte fronça les sourcils, lui aussi avait repéré ces changements subtils dans l'atmosphère, il pensait en connaître l'origine mais il n'en était pas certain.

-J'ai l'impression que le comportement de certaines femmes est étrange...

-Ce n'est pas une impression, je l'ai remarqué aussi et pour te rassurer sache que j'en suis l'instigateur. Tu vois ces bouquets de pandora qui attendent d'être déposés au monastère, ce sont eux la cause de ce changement chez les femmes que tu croises. J'ai demandé aux sœurs d'en brûler dans leur chapelle, les fumées qui se dispersent diffusent le pouvoir de la pandora dans la ville. Bientôt tout sera prêt pour la Venue.

Satiricon sourit à cette évocation, quand le Grand Maître sera là, lui et ses frères démons ne seront plus les larbins de cet homme. Ils pourront vivre leur vie comme bon leur semble et asservir les hommes et surtout les femmes à leur bon plaisir. Il fut soulagé de la réaction du professeur, il avait craint que celui-ci ne posât trop de questions, mais certain de son pouvoir, il préférait croire que les anomalies dont parlait Satiricon étaient dû à ses agissements. Il ne lui parla donc pas de ce qu'il avait vécu avec Viviane. Il devait éloigner son humaine préférée car il ne voulait pas la perdre.

Retrouvant son ton autoritaire, Van Dyck s'adressa à son âme damnée.

-Satiricon, je veux que tu te rendes à cette adresse, tu y trouveras une femme noire. Tu vas user de ton charme pour la convaincre de nous rejoindre au manoir.

-Oui Maître!

Il prit le morceau de papier qu'il lui tendait Et il sortit de la serre.

-Prends la voiture!

Le démon se dirigea vers le garage ou il réveilla son collègue et ensemble ils allèrent à l'adresse indiquée. Ils se garèrent sur le parking de la résidence en se demandant comment ils reconnaitraient la femme que le baron leur avait demandé de lui conduire.

À cette heure matinale, les résidents sortaient Pour se rendre à leur travail. Plusieurs fois le complice de Satiricon lui indiquait une femme noire mais il savait que ce n'était pas la bonne. Soudain son instinct le poussa à sortir de la berline Et de s'approcher de cette jeune femme élégante en boubou coloré.

-Excusez-moi! Vous êtes bien Roseline Delval?

-Oui! Pourquoi?

-Mon patron, une personne qui vous veut du bien, souhaiterait vous rencontrer.

-Mais je ne vous connais pas. Qui êtes-vous?

La femme ne comprenait pas ce que lui voulait cet homme au teint pâle et aux cheveux blond, sûrement un scandinave pensait elle. Elle se préparait à passer son chemin pour se rendre au temple ou comme tous les matins avant de partir à son travail, Elle assistait à l'office.

-Oui bien sûr, je vais vous suivre... elle accepta de monter dans la voiture en compagnie de cet homme.

Au lycée, c'était la folie. Les rumeurs les plus folles couraient au sujet de la directrice. Les élèves racontaient entre eux que Mme de Longueville était une pute Qui se faisait sauter dans son bureau. Les professeurs avaient du mal à calmer les lycéens qui voulaient En savoir plus et surtout les détails croustillants. Quant aux parents, ils voulaient des explications.

Dans son bureau, Elle ne savait que faire. Elle avait dit à Léonard de prendre Sa journée. Elle ne voulait pas l'impliquer dans ce qui était en train d'arriver. Elle avait compris que le comte était derrière tout cela et qu'il se préparait quelque chose d'important. Elle savait qu'elle n'aurait pas la force de résister à la puissance accrue du professeur. Mais pour le moment, Elle devait calmer l'hystérie Qui se propageait dans son établissement. Elle se résolut à sortir de son bureau pour se rendre dans la salle des professeurs pour informer des collègues de la situation.

Un silence étouffant remplissait la salle quand elle fit son entrée. Seul le son de ses talons claquant sur le sol résonnait. Tous la regardaient se diriger vers la petite estrade d'où elle avait l'habitude de faire ses petits discours.

-Chers collègues et amis, je ne vais pas vous mentir. Il s'agit bien de moi sur la vidéo qui circule actuellement sur les réseaux sociaux. Par respect pour l'homme qui est en train de me faire l'amour, je tairais son nom et je vous demanderais de ne pas chercher à savoir de qui il s'agit...

Sachez qu'il n'est pour rien dans ce qu'il s'est passé est qu'il est une victime de mes vieux démons que je pensais avoir vaincue.

Hier soir sous l'emprise d'une substance hallucinogène, j'ai de nouveau cédé à la tentation.

J'ai demandé à être placé en disponibilité de mon poste afin de me soigner.

Je vais ranger mes affaires dans mon bureau et ce sera la secrétaire générale de l'établissement Qui gérera les affaires courantes en attendant la nomination d'un nouveau directeur.

Un brouhaha s'éleva parmi les enseignants et le personnel du lycée. Cette attitude ne ressemblait pas au comportement habituel d'Eléonore de Longueville. C'était une battante qui avait su hisser son établissement parmi les meilleurs du pays par sa force de caractère. Ils se regardaient tous abasourdis même s'ils comprenaient que la situation était très embarrassante pour leur directrice qu'ils respectaient, son abandon sans combattre les laissaient perplexes. Ils remarquèrent à peine qu'elle avait quitté la pièce et que seul Gérald s'était levé pour la suivre.

-Élisabeth! Attendez! Ne partez pas comme cela...

Surprise par les appels du professeur de musique, Elle se retourna et attendit qu'il arriva à sa hauteur.

-Je sais ce qui se passe et je peux vous aider. Lui dit-il en lui montrant sa chevalière. Nous avons le même ennemi, ensemble, nous pouvons Le vaincre.

La directrice sourit de la naïveté de jeune homme.

-Cela fait plus de trente ans que je cherche un moyen de le mettre hors d'état de nuire, avec ce dernier tour, il m'a achevé... Et il va détruire cette ville. Ne sentez-vous ces effluves de luxure et de stupre?

-Si bien sûr! C'est pourquoi nous devons mettre fin rapidement à ses agissements. Bientôt, il sera trop tard.

-Non! Je suis lasse de ce combat. Je n'ai plus la force de me battre. Je m'en vais...

Elle s'éloigna, le laissant là seul immobile au pieds de l'escalier qui montait au bureau directorial où elle s'enferma avant de s'effondrer en larmes.

Tout ce qu'elle avait patiemment bâti durant sa vie, sa carrière, sa vie, tout cela venait d'être détruit à cause d'un instant de faiblesse. Elle savait pourtant que les séquelles d'une exposition aux poussières émises par ces papillons étaient irréversibles. Elle avait cru pouvoir y échapper en se plongeant avec l'aide de Sylvie et Arthur dans les mystères de la Dame.

Elle leur avait promis de protéger sa ville natale des méfaits de comte mais elle venait d'échouer lamentablement.

Elle se mit à écrire le discours qu'elle avait tenu devant ses collègues et l'envoya aux représentants des parents d'élèves et à ses supérieurs.

Après quelques minutes à se lamenter sur son sort, Sa résolution était prise. Elle allait quitter cette ville. Elle rejoindrait le fils d'un vieil ami en Afrique pour l'aider à tenir le dispensaire et le centre éducatif que sa famille avait créés à l'époque coloniale. Là-bas, Elle serait loin du comte et du pollen de la Pandora qui ne pouvait pas pousser sous ce climat équatorial.

Après le discours de Madame de Longueville, les enseignants réussirent à reprendre en main les élèves. Ils purent assurer leurs cours même si certains enfin certaines lycéennes ne semblaient pas dans leur état normal et qu'elles aguichaient les garçons autours d'elles.

Leonard errait hagard dans les rues près du port. Dans le car qui l'emmenait au lycée, il avait reçu ce message laconique de Sa chef "Pour votre bien, ne venez pas au lycée aujourd'hui, ne posez pas de question. Obéissez". Ce message le surpris car il connaissait bien la directrice, cela faisait maintenant plus de dix ans qu'ils travaillaient ensemble, il connaissait tous les secrets du lycée et elle ne lui aurait jamais demandé cela sans une raison sérieuse.

Il ne savait où aller, il se doutait de la raison de ce message. Il ne pouvait pas avouer cela à sa femme. Il finit par décider d'aller voir le pasteur et de lui expliquer sa situation. Peut-être que cet homme de Dieu trouverait une réponse à ses questions. Il approchait du temple quand il vit son épouse monter dans une étrange voiture noire. Il se mit à courir pour la rattraper, mais la voiture disparut au coin de la rue.

Ce fut à un homme abattu et dans le plus grand désespoir que la femme du pasteur ouvrit la porte. Elle eut beau tenter de le réconforter, avec du café et ses pâtisseries renommées dans le quartier, rien n'y faisait.

Elle ne savait que faire pour soulager cet homme qui venait de perdre en quelques heures son travail et son épouse. Il se tenait la tête dans les mains, les coudes sur la table. Il sanglotait.

Elle vint derrière lui et lui posa ses mains sur les épaules. Elle avait reçu de sa mère le don de soulager la mélancolie. Elle sentit un picotement étrange quand elle le toucha et une chaleur lui envahit le ventre. Effrayée, elle recula et hurla.

-Sortez d'ici, démon... Quittez cette maison engeance du diable...

Ella avait attrapé un balai et menaçait de frapper le pauvre Léonard qui prit ses jambes à son cou et fuit cette demeure à toutes jambes.

Il ne comprenait plus rien.

Quand le pasteur rentra chez lui, de retour d'une visite chez une vieille femme à l'article de la mort, il vit Léonard courir hors de chez lui. Il constata l'état d'hystérie de son épouse et la serra dans ses bras pour tenter de la calmer. "C'était le diable!" hurlait-elle en montrant la porte à son mari. "C'était le diable!"

-Mais non, simplement Léonard, Un fidèle voisin...

Alors qu'il la serrait contre lui, ses yeux croisèrent ceux de Sa femme et il ne put résister à lui prendre un fougueux baiser comme il n'en avait pas partagés depuis longtemps.

Les effets de la fleur de pandora avaient été transférés de Léonard au pasteur par l'intermédiaire de sa femme. Hors de lui, il empoigna les seins de sa femme et se colla à elle de manière à ce que son sexe vienne caresser celui de son épouse. Normalement elle aurait dû se débattre et ordonner à son mari de retrouver son calme. En effet dans leur communauté religieuse, le plaisir, surtout celui de la femme, est un accident. L'union d'un homme et d'une femme ne doit servir qu'à la filiation. Mais là, non seulement elle ne le repoussa pas, mais elle aussi se jeta sur son mari pour le déshabiller. En peu de temps ils se retrouvèrent nus dans la cuisine, certes embarrassés de la situation, ne sachant pas vraiment quoi faire. Il était dur devant elle, elle sentait son sexe la chauffer et couler entre ses jambes. Sans réfléchir le pasteur la retourna, la renversa en appui sur la table et la pénétra dans une position jusqu'à lors inconnue du couple. Il ne contrôlait plus ses allers et venues dans la fente dégoulinante de son épouse qui gémissant puis gloussait de plaisir. Pour la première fois de sa vie elle connut les plaisir d'un orgasme. Il osa jouer avec les seins et le bouton de son épouse ce qui la fit jouir encore une fois dans un râle bestial.

- Viens ma chérie, viens j'ai envie que tu me caresse avec ta bouche.

- Oh oui! J'en ai envie moi aussi, se surprend elle à lui répondre.

C'est ainsi qu'à l'issue d'une fellation maladroite mais suffisamment efficace, le pasteur se lâcha dans la bouche de sa femme.

Après avoir récupéré de leur plaisir, ils se rendirent compte horrifiés de ce qu'ils avaient fait. Après avoir pris une douche purificatrice l'un après l'autre et enfiler des vêtements de deuil, ils se rendirent au temple pour prier et faire pénitence.

Au manoir, le comte accueillit Roseline avec égard, il lui expliqua qu'il avait demandé à ses employés d'aller la chercher pour la protéger des méfaits induits par Madame de Longueville. Il lui dressa un portrait assez peu flatteur de la directrice du lycée. En l'écoutant, elle n'en croyait pas ses oreilles et elle pensait qu'il lui mentait. Elle la connaissait un peu et la Madame de Longueville ne pouvait être la personne dépravée qu'il lui décrivait. Quand il lui montra la vidéo, elle crut que son cœur allait s'arrêter. Elle venait de reconnaître son mari.

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