Le Manoir Aux Fleurs Partie 10

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Marie et Viviane se decouvrent de nouveau...
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Partie 10 de la série de 14 pièces

Actualisé 06/12/2023
Créé 06/28/2018
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Surtensions Amoureuses

Dans un autre quartier de la ville Eléonore de Longueville se tournait et se retournait dans son lit à la recherche du sommeil. Depuis les évènements de la chaufferie au lycée, elle se posait des questions et surtout elle sentait que sa libido redevenait incontrôlable comme à l'époque de sa mésaventure avec Mariette.

Toute son attention se focalisa sur le petit bouton qui se trouvait entre ses cuisses, elle dirigea sa main vers ce point et se caressa avec frénésie pour se soulager. Plus le plaisir montait et plus elle voyait l'image de Léonard devant ses yeux. Sa vigueur, sa force, son endurance, elle en voulait encore. Elle jouissait en pensant à lui. Très vite la chambre fut remplie de ses gémissements. Elle ne se rendit pas compte qu'un moment où elle eut son orgasme, les charmes qu'elle avait mis en place pour se protéger disparurent. Elle redevenait une proie pour le professeur Van Dyck. Les petits espions du comte qui parcourraient la ville en permanence s'en aperçurent et une ombre féline se faufila dans la villa de la directrice.

Après ce plaisir solitaire, elle s'endormit mais son sommeil fut traversé par des rêves qui la trouvèrent en sueur et encore plus excitée au matin. Elle s'était vu emporté dans une salle avec le comte, Léonard, des enseignants et des inconnus. Une fête orgiaque battait son plein dont elle était le centre d'intérêt, tout au long de son rêve, elle se faisait baiser, enculer, lécher ou c'était elle qui léchait ou suçait pour son plaisir ou le plaisir de ses partenaires. Quand l'excitation érotique eut atteint son paroxysme, une entité démoniaque se matérialisa au centre des convives et baisa les femmes présentes une à une sous sa forme masculine et se fit prendre par les hommes sous une forme féminine. Elle se réveilla au moment où l'entité éjacula en elle et lui remplit sa chatte de sa semence maléfique.

Elle dut prendre une douche presque glacée pour réussir à calmer ses ardeurs et ses envies de sexe. Quand elle arriva dans son bureau, elle fut heureuse de ne pas avoir croisé Léonard car elle aurait eu du mal à se retenir de lui sauter dessus. Elle se força à se concentrer sur ses tâches administratives pour ne pas penser à cette nuit et son homme d'entretien. Elle ignorait que dans leurs salles de classe, Viviane et Marie avaient elle aussi partagées le même rêve et que dans son atelier, Léonard se demandait pourquoi il avait ce rêve si étrange et si réaliste la nuit dernière alors qu'il dormait à côté de son épouse adorée.

En sortant de sa classe, Viviane croisa Marie qui voulut avoir des informations sur le week-end de son amie.

-Il est vraiment extraordinaire! Et, mais ne le répète pas, c'est un dieu au lit!

-Toi alors! Quand je t'ai connu, on t'aurait donné le bon dieu sans confession et dès le premier week-end que tu passes avec un collègue tu lui proposes la totale...

-Tu as vu comme il est beau... et je ne te raconte pas ce qu'il cache...

-Oh ça va, pas la peine d'en rajouter... Moi aussi j'ai passé un week-end de rêve avec le retour de mon ancien chéri...

-Oui cela se voit à tes cernes ma chérie...

-Oh ça! Ce n'est pas le week-end mais cette nuit... j'ai très mal dormi et en plus j'ai fait des rêves étranges...

-Toi aussi?

-Oui... et tu étais dans mon rêve...

-Toi aussi tu étais dans le mien...

Viviane commença à lui parler du démon qui l'avait prise et reprise plusieurs fois, alors qu'elle pensait à Gérald en s'endormant.

-Oui moi aussi j'ai vécu cette scène mais c'était moi que ce démon fouillait avec son sexe à m'en faire hurler de douleur et de plaisir. Je suis même sûre que j'ai écarté les cuisses en dormant tellement elles me faisaient mal ce matin...

-Comme moi! ajouta Viviane. Que se passe-t-il?

-Je ne sais pas mais cela commence à devenir troublant, j'ai l'impression que notre libido augmente de jour en jour. Il ne se passe pas un jour sans que je n'ai envie de faire l'amour. Je n'ai jamais été une bonne sœur mais je n'ai jamais ressenti cela à ce point.

-Oui moi aussi. Conclut Viviane en se rapprochant insensiblement de sa collègue.

-Non Viviane, arrête! Pas ici! Les élèves...

La jeune femme interrompit son geste troublée et honteuse. Marie rit du trouble de son amie et lui dit de l'attendre, elle finissait dans une heure et elle pourrait aller se prendre un verre dans un café discret du centre-ville, lieu de rencontre de la communauté homosexuelle, où elle pourrait s'embrasser sans risquer le regard méprisant des autres.

Pendant ce temps, Léonard de nouveau confronté à un acte de vandalisme dans les sous-sols de l'établissement frappait au bureau d'Eléonore. Dès qu'il fut face à la directrice, il sentit la tension monter dans son corps. Eléonore se leva à son tour comme si une force supérieure lui dictait ses mouvements. Elle se rapprocha de son employé et de ses doigts elle commença à faire glisser la fermeture éclair du bleu de travail pour pouvoir caresser la poitrine musculeuse du géant noir. Il ne la repoussait pas et au contraire, il lui caressa les cheveux et penchant la tête, il chercha ses lèvres de sa bouche. Enlacés, ils échangèrent un baiser passionné et fougueux. La femme écartait les pans de la combinaison et la faisait glisser sur ses épaules. Elle put couvrir la poitrine de baiser avant de se baisser pour dégager le sexe qui raidissait dans le caleçon.

Avec des gestes précis, elle le porta à sa bouche et en le tétant, le suçant, le léchant, elle accroissait la vigueur de ce membre dont le propriétaire n'avait plus qu'une seule envie. Excité par la situation, Léonard attrapa la femme qui le suçait et la déposa sans douceur sur le bureau, il arracha le string qui couvrait à peine cette intimité brûlante et d'un coup violent pénétrant au plus profond du vagin trempé qui s'offrait à lui.

Cette union brutale et animale ne dura que quelques minutes, mais les bruits qui s'échappaient du bureau directorial attirèrent une élève curieuse qui osa pousser discrètement la porte. Surprise par ce qu'elle vit, elle referma la porte et s'éloigna sans bruit dans le couloir. Comme beaucoup de jeunes de son âge, elle avait toujours son téléphone à portée et elle avait sans s'en rendre compte filmée une partie de la scène. Alors qu'elle sortait du lycée encore troublée, dans le bureau, Léonard finissait de jouir dans le cul de sa directrice qui s'appliqua ensuite à lui nettoyer le sexe de toutes les souillures qui le couvrait avec sa langue.

Dans son manoir, le comte suivait l'évolution des événements par les yeux de ses petits espions. Il avait passé la journée à se renseigner sur sa locataire. Il commençait à croire que le destin était avec lui. Un de ses amis venait de lui faire parvenir des renseignements sur cette jeune femme et ce qu'il lisait, le laissait pantois. Il savait que telles personnes existaient mais il n'en avait encore jamais rencontré. Elle était ce que l'on appelait une régénératrice. Une femme qui avait le pouvoir de rendre leur vigueur et surtout leur donner une forme d'immortalité aux hommes porteurs du Sang Sacré qui lui faisait l'amour. Mais ce pouvoir n'était efficace que si elle portait la fille de cet homme. A la naissance de cet enfant, la mère mourrait en couches et le pouvoir était transmise à sa fille qui serait à son tour une régénératrice. Si le père refaisait l'amour à sa fille, il pourrait ainsi continuer de vivre générations après générations.

La seule chose qu'il n'avait pas pu découvrir était le père de Viviane, son agent n'avait pu découvrir que la branche maternelle de la jeune femme. Depuis plus de quatre siècles, ses aïeules servaient de régénératrices et toutes mourraient en couche. Mais les pères restaient mystérieux. Il supposait malgré tout que ce devait être le même homme qui utilisait cette lignée de femme pour se régénérer et si c'était le cas, la puissance de ce mage devait être prodigieuse. Quand il aurait mené à bien son projet avec le Maître démon, il s'occuperait de cet inconnu ou plutôt de Viviane. S'il coupait la chaîne cet homme mourrait naturellement et ne risquait pas de le concurrencer un jour.

Il était reconnaissant à l'entité qu'il assistait car grâce à elle, il n'avait pas besoin d'une lignée de femmes mais il lui suffisait juste de profiter de l'énergie sexuelle de ses jeunes protégées pour retrouver sa vigueur. Et il en sentait les effets depuis que Myriam et Elsa avaient rejoint son personnel. Ils ne pouvaient pas leur dire que d'ici à quelques mois, leur jeunesse serait flétrie et qu'elles paraîtraient avoir au moins vingt ans de plus que leur âge réel, mais leur désir de plaisir ne serait pas amoindri, au contraire, plus elles vieilliraient et plus elles auraient envie de plaire et de faire l'amour. Mais quels seraient les hommes qui voudraient des femmes de vingt ans qui auraient le physique d'une sexagénaire. En général, elles finissaient par se suicider. Le compte ne comptait plus le nombre de corps qu'il avait fait inhumer dans le cimetière des sœurs pandorines.

Il abandonna sa rêverie pour se consacrer à l'organisation de la cérémonie de la Venue lors du jour de Samain. Il rechercha dans ses grimoires tout ce qu'il pouvait trouver se rapportant à ce rite antique. Ce rituel remontait à l'époque néolithique, bien avant les premières civilisations connues quand les hommes prirent conscience de l'existence d'entités spirituelles. Il n'avait la puissance des Veilleurs qui lui aurait permis d'ouvrir ce portail sans difficulté mais étant porteur du Sang Sacré, il lui suffisait de détenir une pierre de pouvoir pour le faire. Il y avait bien quelques papillons noctulescents dans son domaine, mais il veillait à ce qu'ils ne prolifèrent pas, le pouvoir véhiculé par ces insectes était trop imprévisible, il préférait attendre d'être en possession de la pierre philosophale que ne manquerait pas de lui rapporter Keireen.

A l'autre bout de la ville, dans une villa moderne, des notes de musiques s'élevaient dans la douceur de cette soirée automnale. Gérald jouait une adaptation pour piano de l'introduction de la Flûte Enchantée de Mozart. Il se souvenait avec nostalgie de ce compositeur fantasque parti bien trop tôt. En sa compagnie, avant de s'appeler Gérald, il avait parcouru l'Europe et visité les grandes cours de ce continent. Ce fut au cours de son passage à Versailles qu'il avait rencontré cette femme qu'il avait aimé et chéri, arrêtant de suivre les déplacements du jeune compositeur.

Quelques mois plus tard, il fut partagé par deux émotions contraires. Sa bien-aimée mourrait en couches, le laissant seul avec sa fille nouvelle née. Désespéré, il la confia à une nourrice de la région et parti sur les routes.

Ce fut au cours de ce périple qu'une famille de bohémiens le recueillit au bord d'une route de Provence. Il était ivre mort, à moitié nu, allongé dans un fossé après une nuit de ripaille et de débauche. Le convoi serait passé sans s'arrêter, quel intérêt aurait offert un homme en culotte et chemise et désargenté si la matriarche ne leur avait ordonné de le ramasser.

Les remèdes de cette femme ainsi que la joie de vivre des gitans le fit sortir de sa mélancolie. La vieille lui expliqua ce qu'il était devenu grâce à l'amour de sa bien-aimée, et pourquoi il n'avait pas succombé au mauvais coup de poignard qui lui avait transpercé l'abdomen. Pendant plusieurs mois, elle l'instruisit de ses savoirs et quand il eut appris tout ce qu'elle avait à lui enseigner, elle enjoignit à retrouver son statut et ses richesses afin de retrouver sa fille. En les quittant, il leur promit de ne jamais oublier ce qu'ils avaient fait pour lui et ce fut ainsi qu'il devint une légende vivante chez les gitans, l'éternel séducteur qui ne vieillit et dont toutes jeunes filles gitanes rêvaient d'avoir pour époux.

Fort de ce nouveau savoir et désireux d'en connaître davantage, il s'enferma dans les bibliothèques royales et impériales, passa de monastères en monastères puis il obtint enfin l'autorisation de consulter les archives vaticanes. Il découvrit ainsi l'existence des Veilleurs et des Appelés, ces mystérieux envoyés chargés d'accompagner l'Elévation de l'humanité dans le Monde de la Dame. Plus il en apprenait et plus il était angoissé. Il savait ce qu'il devait faire pour continuer à vivre mais cela le troublait. Il devait séduire et avoir un enfant avec sa fille et ainsi de suite au cours du temps. Il ne serait pas le premier à le faire mais cela lui semblait impossible. Il avait beau avoir côtoyé les grands libertins de ce siècle, il y avait un pas à franchir entre le libertinage et ce qu'il se préparait à faire. Ce fut la rencontre fortuite avec le comte Van Dyck qui le décida.

Au cours de ses pérégrinations à la recherche des documents qu'il rassemblait dans sa bibliothèque personnelle, il arriva dans cette ville au bord de l'océan. Elle était située non loin d'un volcan, entre mer et forêt. Ses informateurs lui avaient indiqué que dans la crypte d'un temple en ruine non loin du volcan se trouvait une salle contenant des coffres avec des parchemins. Il était sur la piste des écrits d'un philosophe romain connu des seuls initiés qui aurait consigné sur des rouleaux de papyrus et des parchemins des textes racontant la création du monde. Il n'était malheureusement pas le seul sur la piste des épîtres d'Achileus, le comte les cherchait aussi. Lors de leur confrontation souterraine, il en était sorti vainqueur mais il s'était fait un ennemi de cet homme. Leur combat l'avait laissé affaibli et s'il avait réussi à faire fuir le comte gravement blessé, il était lui-même proche du trépas. Il ne dut sa survie que grâce à ce qu'il était devenu et l'intervention quasi-miraculeuse d'un Veilleur, en fait une Veilleuse qui l'avait soigné et avait continué son éducation. Elle lui avait donc expliqué la nature du compte, un Appelé qui avait rejeté son engagement de protéger l'humanité et qui cherchait à entrer en contact avec des entités démoniaques pour accroître son emprise sur le monde. Sylvie ainsi qu'elle s'appelait, compléta la formation qu'il avait déjà reçu de la bohémienne et le convainquit de retrouver sa fille et de faire ce qui devait être fait. Sa mission était d'affronter le comte Van Dyck et de le mettre pour toujours hors d'état de nuire.

En enchaînant sur une sarabande de Haendel, Gérald se demandait comment il allait pouvoir expliquer qui il était et ce qu'il attendait d'elle à Viviane, devait-il lui avouer la vérité où devait-il se taire comme il le faisait depuis plus de deux siècle. Il pensait à elle, à sa mère, à sa grand-mère avec lesquelles il avait vécu des histoires amours troublantes et incestueuses mais il n'avait pas le choix.

Aujourd'hui, les choses semblaient différentes. Il se doutait que cette nouvelle confrontation avec le comte serait décisive. Certes si le comte avait gagné en puissance, lui aussi avait accumulé du savoir.

Il verrait bien le moment venu. Ses pensées le ramenaient à Viviane et il se demandait ce que pouvait sa fille et amante dans sa petite chambre du manoir chez le comte.

En réalité, Viviane était avec Marie dans un bar fréquenté par la communauté homosexuelle de la ville. Marie l'avait découvert par hasard et venait y prendre un verre de temps en temps quand elle avait envie d'être seule et de ne pas être importunée par les hommes. Parfois elle en profitait pour se laisser draguer par une femme afin de ne pas finir la soirée seule. Mais ce soir-là avec Viviane, elles avaient juste envie de passer un moment tranquille entre filles et de se boire quelques cocktails sans se soucier du temps qui passait. Après plusieurs mojitos, et un hamburger, elles se décidèrent à rentrer.

-tu viens à la maison?

-il est tard et je n'ai pas mes affaires pour me changer...

- Bah, on fait presque la même taille, je te prêterai des affaires pour demain.

-D'accord!

Les protestations de Viviane n'étaient que de pure forme car cela faisait un moment que les caresses de son amie lui manquaient. Certes, il y avait eu Gérald mais cela n'avait pas la même saveur.

Bras dessus, bras dessous, elles remontaient guillerettes vers l'appartement de Marie. La nuit était tombée et en passant près du couvent, Elle entendre des mélopées lugubres. Marie frissonna.

-Ces murs me donnent la chair de poule, et ces chants... quelle tristesse... je me demande quel Dieu elles prient...

-Je ne sais pas non plus, répondit Marie en se souvenant de sa visite avec le panier de fleur et de la sœur qui lui avait ouvert.

-je n'ai rien trouvé rien trouvé sur le net, j'essaierai d'en savoir plus la prochaine fois que le professeur me demandera de faire une commission pour lui.

-tu as fait des commissions pour lui?

-Oui ça fait partie des termes du contrat pour un loyer modéré en échanges de quelques services...

Marie blêmit un peu.

-C'était des fleurs ou des insectes?

-Des fleurs, pourquoi?

-Pour rien... se reprit Marie.

Elle en avait trop dit.

-Allez dis-moi, s'il te plaît!

-Non, je ne peux pas, mais estime toi heureuse qu'il s'agisse des fleurs...

-Explique!

-Je ne peux pas...

Au même instant, les deux femmes voient surgir Satiricon sous Sa forme humaine. Il embrassa goulûment Marie qui frissonna d'aide et se tournant vers Viviane tenta de l'embrasser sur la bouche à son tour. Malgré l'alcool, Elle lui refusa Le baiser mais lui permet quand même de poser ses lèvres sur les siennes. Elle fut parcouru d'un frisson à leur contact et comprit l'attirance de Marie Pour cet homme. Ses baisers avaient quelque chose de spécial. Prenant les deux jeunes femmes par la taille, ils montèrent en riant jusqu'au logis de Marie.

Satiricon jubilait, comme son maître, il avait remarqué que la jeune fille qui logeait dans la chambre sous les combles avait quelque chose de spécial. Après ce baiser, il en était certain. Il allait utiliser son pouvoir de suggestion pour tenter d'en profiter.

Ils avaient à peine franchi le seuil que Marie se jeta aux bras de son amant et lui retira son t-shirt. Viviane remarqua alors les poils tous qui lui couvraient la poitrine et surtout cette lueur rouge dans les yeux qu'elle avait entraperçu dans la nuit lors de ces premiers jours au manoir. Elle eut un mouvement de recul mais Marie l'attira vers elle.

-Viens ma chérie, viens t'amuser avec nous. Tu vas découvrir quel amant merveilleux il est.

Sans comprendre pourquoi, Elle était attirée par ce couple enlacé qui s'embrassait.

Satiricon retira Le chemisier de son amante et commença à lui embrasser les seins. Marie gémissait et attrapa Viviane pour qu'elle se colla à eux. Prise par la frénésie de l'instant, Elle enlaça les deux amants et posa ses lèvres sur le sein laissé libre par Satiricon. Son amie gémissait et la caressait les cheveux. Elle releva la tête et se laissa embrasser par Marie. Satiricon les prit dans ses bras et alla les déposer sur le lit.

Il les interpella au milieu d'un baiser passionné.

-Les filles! Regardez ce que j'ai pour vous.

Elles le regardèrent et virent qu'il sortait des fleurs de Pandora séchées.

-On va passer une bonne soirée avec ça...

Il alla prendre un petit photophore et après l'avoir allumé, il posa quelques fleurs de Pandora dans la flamme. Une fumée bleutée s'éleva et envahit la chambre.

Frénétiquement, les deux femmes se mirent nues et furent rejointes par Satiricon qui venait de prendre une forme qu'il affectionnait dès qu'il était avec deux femmes. Celle du démon félin avec une longue queue qui lui permettrait de satisfaire les deux femmes en même temps.

Il posa ses lèvres sur celles de Viviane qui cette fois ci ne le repoussa pas tandis que Marie se pencha vers son ventre pour prendre le sexe turgescent entre ses lèvres. Le démon ronronnait, il commença alors remuer Sa queue de chat et caresser doucement les fesses fermes de Viviane. Emportée par le baiser, Elle ne réalise pas tout de suite qu'il lui caressait la croupe. Elle frissonna quand l'extrémité caudale passa entre ses fesses et appuya doucement sur le petit orifice encore vierge. Satiricon appuyait doucement, testant la fermeté de passage. Marie pompait et léchait avec agilité Le membre qui grossissait dans Sa bouche.

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