Le hangar 3

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Annie plonge peu à peu dans l'horreur.
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Récit n'a pas de balises

Partie 3 de la série de 4 pièces

Actualisé 03/18/2021
Créé 09/07/2002
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Cette nuit fut elle plus confortable que la précédent ? Rien n’est moins sur, Annie dormit très peu et son sommeil fut peuplé de cauchemars qui la tirèrent vite d’un sommeil malsain.

Elle s’enveloppa dans la couverture et réfléchit à sa situation précaire. Il était évident que tout cela ne durerait guère, quand ses tortionnaires en auraient assez de s’occuper d’elle, ils l’élimineraient sans aucune hésitation et sans aucun remord. Il fallait qu’elle gagne du temps, qu’elle réfléchisse au moyen de détourner leur attention, ils semblaient prendre peu de précaution pour l’enfermer et la solution pouvait être assez facile à trouver. La pièce où elle se trouvait, était entourée de vitres et il devait être facile d’en casser une pour s’enfuir. Annie n’avait vu que peu de chose de l’endroit où elle était détenue, tout ce qu’elle pouvait penser n’était que supputation, elle se découragea et se remit à pleurer tant son ventre la tiraillait encore. Par moments, il lui montait des douleurs de son bas ventre qui la poignardaient. Elle se recroquevilla et attendit que le jour revienne.
Comme la veille, ils n’arrivèrent qu’assez tard dans la matinée, cette fois elle eut la visite de Marco et de Charly, un troisième larron les accompagnait qu’elle ne connaissait pas mais qu’elle identifia rapidement comme étant le père de Charly. C’était un rustre de plus de cinquante ans, grande gueule et rigolard, il jetait sur la femme entravée des regards salaces et lourds pleins d’une envie mal contenue.

« Alors t’en penses quoi de notre pute ? » Charly interrogeait son père.

« Pas mal ! un peu fanée mais pas mal ! »

« Comment ça fanée ? T’as quel age ma salope ? » Charly interpellait Annie.

« Trente six ans » s’entendit elle murmurer.

« Trente six ! » répéta Charly à l’adresse de son père, c’n’est pas le bout du monde, d’autant qu’elle s’est pas usée à l’usine la rombière, regardes, tout ça se tiens bien ! » Et il soupesait les seins d’Annie.

« Elle sait y faire va ! T’inquiète pas, et d’ailleurs elle va te faire une démonstration. »

Il se tourna vers Annie et lui lança :
« Suce papa ma pute, le matin, il aime bien qu’on lui fasse une gâterie ! »

Le père eut un rire de gorge gras et nerveux, puis il descendit le zip de son pantalon et sortit sa bite qu’il mit sous le nez de la femme. Annie commençait à savoir se résigner elle ouvrit la bouche et happa la verge qui se tendait vers elle. Elle suça machinalement le bout de chair sale et malodorant qu’on lui tendait. Cela lui mit un goût affreux dans la bouche, l’urine et la négligence rendait l’exercice très pénible, elle tenta d’oublier, ferma les yeux et se laissa aller à des gestes mécaniques.
Sans prévenir, le gros homme se vida dans sa bouche d’une quantité abondante de sperme qui la surprit, elle eut un hoquet, avala une partie du liquide mais faillit s’étouffer du reste des giclées qui envahissaient sa bouche. Elle toussa et eut un haut le cœur qui l’amena à rejeter le sperme par le nez, des stalactites blanches lui coulaient des narines ce qui eut pour effet de mettre ses tourmenteurs en joie. Elle s’essuya comme elle le pu d’un coin de drap et baissa la tête, humiliée.

Les hommes déballèrent sur la table la même thermos que la veille et quelques croissants. Ils invitèrent Annie à manger, elle hésita longtemps mais cette fois, la faim fut la plus forte et elle céda rapidement. Elle déjeuna pendant qu’ils parlaient entre eux de toute sorte trafics dont ils vivaient. Ils semblaient ne pas porter d’attention sur elle, parlant librement de drogue, de vols, et autre combines inavouables et escroqueries. Cette liberté de ton ne la rassurait pas, ils pensaient toujours l’éliminer, elle n’était qu’un objet et un objet n’a pas de mémoire.

Ils avaient apportés autre chose, dans un autre sac il y avait du savon, du shampoing, un gant de toilette et une serviette. Ils avaient même apporté quelques accessoires de maquillage, du rouge à lèvres, certes bas de gamme et passablement vulgaire, du fond de teint, un parfum de monoprix outrageusement odorant et du far à paupières.

Ils l’invitèrent à passer dans la petite pièce attenante pour sa toilette et laissèrent la porte ouverte pour la surveillance. Annie quoique très gênée de leurs regards, se mit quand même à une toilette nécessaire. Elle se lava consciencieusement, le savon était un luxe dans sa situation, elle en usa et abusa se lavant et relavant des pieds à la tête. Elle se shampouina au moins trois fois, bien que l’eau fut froide, trop heureuse de retrouver les gestes simples et quotidiens de sa toilette. Les autres la reluquaient sans vergogne mais elle n’en avait cure, trop occupée à se débarrasser de sa crasse accumulée depuis deux jours.

D’ailleurs, les conversations s’étaient éteintes peu à peu, ils profitaient du spectacle offert par Annie et sa toilette. Charly et son père avaient sortis leur sexe et se masturbaient en la regardant tandis que Marco abritait derrière une cigarette son désir grossissant.

« Arrête de te frotter et viens ici ! »

Annie se figea brusquement et regarda Marco qui venait de parler.

« Oui, vient nous voir un peu salope ! »

Annie s’approcha, aussitôt sur ses gardes.

« Viens là qu’on te voit mieux, la bourgeoise ! »

«Elle me fait bander ! pas vous ? » Interrogea Marco.

« Ouais, nous pareil ! » Répondit le père de Charly, « Pas vrai fils ? »

Charly se contenta de rire bêtement

« Approche et mets toi sur le lit à plat ventre » commanda Marco.

Annie eut peur, soudain il lui parut que la présence de Boubacar la protégeait de ces brutes. Ce matin son absence semblait cruelle, elle la regrettait bien qu’il fit partie de leur bande. Mais il avait un je ne sais quoi qui donnait un semblant de confiance.
Trouvant qu’elle n’obéissait pas assez vite, Marco lui prit le bras et la jeta sur le lit où elle se répandit de tout son long. Puis comme s’il se fut agi d’un animal, il lui prit les chevilles, l’attira au bord du lit et écarta violemment ses cuisses. Elle n’osa pas bouger, terrorisée par leur attitude. Elle sentit que Marco lui écartait les fesses et répandait sur sa raie des fesses une crème dont il usait abondamment. De ses doigts, il étala le contenu du tube et fit pénétrer le gel dans l’anus d’Annie. Elle protesta, demanda qu’on la laisse, supplia, mais n’obtint en fin de compte qu’une solide paire de gifles. Du coup, elle se fit aussi petite que possible et attendit.

Elle entendit Marco défaire sa ceinture et faire glisser son pantalon, puis il vint derrière elle et plaça son gland à l’entrée de l’anus. Il poussa contre elle très fort et força son passage, elle hurla un cri animal tant la douleur la surpris, voulu se soustraire à son agresseur, mais il la tenait fermement et elle dut subir. Sauvage, il poussa encore et entra en elle pendant qu’elle hurlait de plus belle. Son cri se mua en gémissements continus quand il se mit à aller et venir en son ventre, il était assez membré et lui forçait le sphincter sans ménagement. A chaque coup de ses reins puissants, il ouvrait davantage le passage et Annie gémissait de plus belle.

Les autres rigolaient, ils suivaient Marco et l’encourageaient de remarques salaces et ordurières pour Annie. Ils avaient apportés une bouteille d’alcool et buvaient en se délectant du spectacle. Le père de Charly s’approcha d’elle un verre à moutarde plein à la main.

« Tiens salope, bois un coup ! »

Annie tourna la tête, mais l’homme la saisissant par les cheveux la força à se tourner vers lui.

« Bois j’te dis ! » et il mit le verre entre ses dents. Son fils vint à son secours et pinçant le nez d’Annie il l’obligea à ouvrir la bouche où ils déversèrent une bonne rasade d’alcool.

Annie s’étouffa mais dut avaler le whisky qu’ils déversaient dans sa bouche. L’alcool lui brûla l’œsophage au passage et elle sentit sa chaleur se répandre dans son estomac. Ils vidèrent le verre dans sa bouche et remplirent un autre verre qu’ils la forcèrent à boire encore. Annie ne savait plus ce qui lui faisait le plus mal de la sodomie imposée par Marco ou de l’alcool qui lui brûlait le corps.

Sa tête se mit à tourner violemment, les choses dansaient dans la pièce autour d’elle. Elle eut conscience d’être saoule, de ne plus pouvoir se défendre contre les brutes qui la martyrisaient.

Marco se soulagea entre ses reins dans des vas et viens sauvages qui lui tirèrent des hurlements et des larmes. Au comble du désespoir, Annie crut mourir de douleur et de honte, totalement soumise aux bons vouloirs de ces hommes, humiliée à jamais.
Quand Marco se retira, Charly prit sa place et enfila sa queue dans le cul d’Annie. Il était moins gros que son compère et cela lui sembla plus facile, d’autant que Charly, elle le savait désormais, était éjaculateur précoce. Il déchargea rapidement son foutre en son ventre et laissa la place à son père.

Celui-ci était un peu plus gros que le fils et il ne ménagea pas les coups de reins pour l’investir. Elle était maintenant bien lubrifiée et l’homme ne lui fit pas aussi mal. Elle se laissa faire mais souffrit encore quand le gros homme lui prit les seins et les lui malaxa durement. Elle cria de douleur quand il pétrit ses tétons entre ses doigts, juste avant qu’il n’éjacule à son tour dans un grand coup de reins qui la fit bondir en avant.

Les trois s’étaient soulagés en elle et elle gisait à même le lit, inerte d’ivresse et d’humiliation. Les conversations ne lui parvenaient qu’au travers d’un filtre déformant. Elle sentit qu’on venait près d’elle et identifia vaguement le dernier de ses tourmenteurs, le père de Charly. Il avait encore en main le verre à moutarde.

« Tiens la pute t’as bien mérité un coup de whisky ! » et lui relevant la tête lui versa le contenu du verre dans la bouche. Annie, incapable de s’opposer dut absorber encore une quantité énorme d’alcool. Cette fois la tête lui manqua définitivement et elle sombra dans un coma éthylique d’où elle ne percevait rien de cohérent.

Les trois autres en profitèrent pour la palper encore brutalement en ses endroits intimes sans tirer autre chose d’elle que des grognements inarticulés.

Quand ils s’en allèrent, elle sombra complètement dans un sommeil épais et bestial.

Elle fut réveillée bien plus tard, on la secouait sans ménagement et celui qui l’agitait devait le faire depuis un moment quand elle reprit un semblant de conscience. L’alcool faisait encore de l’effet, sa tête tournait et un mal de crane affreux la submergeait. Elle eut vaguement conscience de la présence de Boubacar mais fut bien incapable d’un geste cohérent.

Elle sentit du café chaud couler en sa gorge, elle toussa très fort, soulevée de spasmes et éructa violemment. Boubacar soutenait sa tête et la faisait boire par petites gorgées un café fort qui la ramenait peu à peu à la vie.

« Qui t’a fait ça ? » Siffla-t-il.

Devant le mutisme d’Annie il renouvela la question.

« Qui sont ces enfants de pute qui t’ont fait ça ? »

Annie secouait la tête, incapable d’une réponse sensée. Elle se mit à pleurer doucement se laissant aller dans les bras chauds et solide du sénégalais. Il la laissa s’épancher longuement, se contentant de la serrer contre lui et de la caresser lentement. Annie reprenait confiance et retrouvait peu à peu la raison.

« Qui ? » Demanda-t-il pour la troisième fois.

« Charly et Marco ! » S’entendit elle répondre.

« Ils sont venus ce matin avec le père de Charly et… et…. » Elle fondit en larmes et s’abattit contre la poitrine de Boubacar.

« Qu’est ce qu’ils t’ont fait ? » Murmura-t-il d’une voix pleine de menaces.

Annie se passa la main sur les fesses tout en continuant à pleurer de plus belle. Boubacar écarta doucement se globes fessiers et découvrit l’anus dilaté et sanguinolent de sa prisonnière.

« Les salauds ! » Murmura-t-il encore.

« J’ai mal ! » geignit Annie.

« Je vais te soigner ma caille, ne bouge pas, et après je m’occuperai d’eux ! »

Il revint vers la table et fouilla dans un sac qu’il avait apporté.

« Laisse toi faire, je vais te soigner à l’africaine, une crème que les femmes de chez moi ont mis au point et qui va te soulager.
Ca sent un peu fort, c’est à base de beurre de karité et tu verras que tu vas te sentir mieux après. »

Annie n’était pas en état de s’opposer et se laissa faire, inerte. Boubacar avec des gestes très doux répandit son onguent sur sa plaie et massa doucement. Au début, Annie perçut un picotement qui bientôt se mua en sensation agréable. Elle ferma les yeux et laissa Boubacar la soigner.

Effectivement son mal disparut vite et elle se sentit mieux. Elle se sentit si bien qu’elle demanda à Boubacar de soigner aussi son sexe encore endolori de la veille. Le grand noir s’exécuta et massa son sexe de sa potion magique en commençant par les lèvres extérieures puis gagnant peu à peu l’intérieur de la fente, il lui enduit complètement le vagin de sa crème.

Un bien être qu’elle n’avait connu depuis longtemps s’insinua peu à peu en elle, elle se détendit, ferma les yeux et s’abandonna à la caresse de Boubacar. Ses longs doigts fouillaient ses profondeurs, y apportant la détente et même un soupçon de plaisir qu’elle ne connaissait plus.

Le sénégalais faisait aller et venir deux doigts dans le vagin d’Annie et sentait petit à petit ses chairs s’humidifier. Sans rien dire il continua longtemps sa caresse, sa prisonnière semblait bien s’accommoder de son doigté.

Sans qu’elle s’en aperçoive, il se défit de son pantalon et dégagea son long sexe tendu. Il s’était allongé derrière elle et continuait son massage avec délicatesse. De sa main libre, il s’enduit le gland de sa crème et vint le frotter contre les lèvres de la femme. Elle réagit favorablement, appelant la caresse. Boubacar prit sa verge à la main et caressa l’entrée du vagin de son gland. Annie se laissa faire, les yeux clos, baignée dans un univers de douceur dont elle avait perdu l’habitude.

Quand il fut en elle, elle ronronna et tendit ses fesses pour qu’il la pénètre mieux, se qu’il fit d’un coup de rein qui le propulsa au fond de son vagin. Il tendit ses bras interminables autour d’elle et l’emprisonna contre lui. Annie frissonna d’aise et se laissa aller contre l’homme. Il se mit en marche très lentement d’abord, presque imperceptiblement elle perçut un léger mouvement dans son ventre. Puis, le mouvement lui devint plus perceptible et la berça plus encore. Elle se laissa complètement aller, la verge allait et venait en elle, jamais brutale, jamais blessante elle lui faisait un bien immense. L’onguent de Boubacar anesthésiait entièrement son sexe, elle ne sentait plus aucune douleur et cela était un grand soulagement.

Leur accouplement dura longtemps, le noir faisait durer le plaisir, faisant monter celui d’Annie qui finit par jouir discrètement, contractant ses muscles vaginaux autour du membre de son compagnon. Quand il vit sa partenaire partir, il réagit à son tour et se planta en elle pour se vider de sa semence. Annie tressaillit un peu quand la chaleur sauvage lui inonda le bas ventre, elle roucoula d’aise, heureuse de sentir se répandre en elle le sperme chaud d’Alain.

C’est alors qu’elle ouvrit les yeux et se rendis compte de l’univers où elle était plongée. Se retournant, elle aperçut la peau ébène de Boubacar dont les yeux brillaient d’un louche plaisir.

« Tu vas mieux ? » S’enquit il de sa voix douce.

Annie était furieuse de s’être laisser aller ainsi, en même temps elle lui était reconnaissante de l’avoir soulagée. Ni son sexe ni son anus ne la faisaient plus souffrir. De plus, elle ne ressentait aucune gène après que Boubacar lui eut fait l’amour, et pourtant son sexe était de grosse taille, normalement, elle eut du souffrir de cette pénétration.

Elle était bien et c’était déjà énorme compte tenu de sa situation, elle n’en demandait pas plus pour l’instant.

La porte s’ouvrit et Ali fit son entrée.

« On ne se fait pas chier ici ! » lança-t-il à l’adresse de Boubacar.

L’autre ne répondit pas tout de suite mais prit son temps pour mettre Ali au courant de ce qui c’était passé le matin. Ali regarda Annie d’un regard neutre.

« Bah !!! Finit-il par dire, c’est grave ça ? »

« Un peu que c’est grave ! » Se rebiffa Boubacar, c’est moi qui m’en occupe de la fille, personne n’a le droit de lui faire ça !

« Je vais pas m’occuper de leurs trafics moi ! Qu’ils me foutent la paix, c’est moi qui décide pour elle, compris ? »

En entendant ces paroles, Annie se fit toute petite, effrayée par ce géant dont elle était l’esclave. Ali continuait à avoir cet air neutre mais vaguement désapprobateur envers Boubacar.

« Si je n’étais pas venu, elle ne pourrait pas faire son boulot aujourd’hui ! » Lança-t-il.

Annie compris que son calvaire continuait, un frisson glacé parcouru son échine et le désespoir la submergea à nouveau, elle baissa la tête.

« Il faut la préparer, y a du monde en bas ! » Lança Ali pour couper court à toute polémique. Il disparut dans la salle de bains attenante et reparut bientôt avec la seringue infernale que Annie fixait avec terreur. Bien qu’elle sache qu’il fut inutile de résister, elle se raidit à l’approche des deux hommes et tout se passa comme la veille.

Comme la veille encore elle sombra dans son coma. Comme la veille elle fut chevauchée un nombre incalculable de fois et comme la veille elle se réveilla éreintée, douloureuse, infiniment animale, et désespérée.

Boubacar et Ali étaient encore là qui surveillaient son réveil. Elle gémit et se recroquevilla sur elle-même pour atténuer la douleur. Elle sentit que Boubacar la lavait, il lui nettoyait les cuisses de toutes ces traces infâmes.

« J’ai mal ! » Gémit elle.

« Je sais, je vais te soigner ! » Lui glissa il dans l’oreille. Il lui enduit encore le sexe son onguent et elle s’en trouva soulagée.
Annie ferma les yeux et s’endormit rapidement, s’abstrayant de toute cette saleté.

Fin de la troisième journée.

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