Le hangar 1

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Une femme victime d'un enlèvement.
4.5k mots
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Récit n'a pas de balises

Partie 1 de la série de 4 pièces

Actualisé 03/18/2021
Créé 09/07/2002
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Quel beau week-end que cette balade en Belgique !

La cote était superbe sous les dorures de l’automne et Annie avait encore dans ses cheveux blonds le souffle du vent qui courait sur les dunes infinies où elle et Alain s’étaient promenés en amoureux. Le soir ils avaient dînés simplement d’une moule frite dans un bistrot à Ostende.

Annie rêvait, emmitouflée dans sa couverture à l’arrière de la limousine qui les ramenait chez eux, elle se repassait dans la tête les moments délicieux qu ‘ils avaient passé à faire l’amour dans le petit hôtel belge tenue par une vieille dame digne et corsetée. Le ronron de la voiture berçait sa somnolence et elle laissait son esprit voguer sur les dunes de la mer du nord. La voiture ralentit, la qualité du revêtement de la route changea et elle sentit qu’ils arrivaient en ville. Elle se cacha mieux sous sa couverture, elle ne voulait pas replonger dans la réalité du quotidien, ne pas voir cette banlieue affreuse qu’ils allaient devoir traverser. La voiture ralentit encore et fini par s’arrêter, un feu rouge puis un autre et encore toute une cascade de feux. Annie chercha en vain le sommeil, ne voulut pas se figurer le lieu où ils se trouvaient.

« Casse toi connard ! vite »

La porte venait de s’ouvrir brutalement, Annie entendit son mari qui essayait de réagir à la brutale injonction.

« Casse toi j’te dis où je t’en mets une dans la tête !! »

Elle entendit le bruit d’une brève bagarre, des bruits de vêtements déchirés, puis elle perçut un changement dans la voiture, ce n’était plus l’odeur rassurante d’Alain, mais des remugles de transpirations acides. On ouvrit la porte passager avant et une seconde personne monta dans la berline.

« Vite vite, décare mec »

La voiture bondit en avant et pris un virage brutal qui faillit la jeter contre la portière. Elle prit une vitesse folle, manœuvrée sans ménagement les vitesses grinçaient les pneus crissaient à chaque instant Annie sous sa couverture ne bougeait plus, figée de peur elle se faisait la plus petite possible. Les deux hommes devant, ne s’étaient encore aperçus de sa présence et parlaient entre eux.

« Fonce, fonce ! »

« J’fais ce que peu avec la tire, mec, regarde plutôt derrière si on nous file »

« T’occupe, je matte, rien pour l’instant, on les a semé »

« Je vais où là ? »

« Fonce, fonce, on ira à l’entrepôt plus tard, pour l’instant il faut être sur qu’on nous filoche pas ! »

« Je fais le tour de Gennevilliers ! »

« Ouai, mais va sur St Ouen avant, faut être sur j’te dis, pas être suivi par ces connards de poulets ! »

« T’occupe je vais les semer s’ils s’avisent de nous suivre »

« Pour l’instant ça va, personne à notre train »

« N’empêche on s’en sort nickel ! »

« Ah ! tu trouves ! »

« Ben ouai ! »

« On se fait mettre en fuite comme des minables et toi tu trouves qu’on s’en sort bien ! »

« Ca aurait pu être pire mec ! t’as vu le flingue qu’il a sorti le gusse ? »

« Jamais j’aurais cru que le père se défendrait ! »

« un bijoutier ça se défend pas d’hab. »

« Non, on est tombé sur un cow-boy ! »

Le moteur de la voiture hurlait sous les coups d’accélérateur brutaux, ses pneus crissaient au point que l’odeur de caoutchouc brûlé envahissait l’habitacle. Toujours enfouie sous la couverture, Annie en avait la nausée d’être ainsi ballottée de droite et de gauche.

L’infernale promenade dura longtemps, Annie avait perdu toute notion de l’heure et de l’espace tant les malfrats avaient tournés en rond dans la banlieue. La nuit était tombée depuis un moment déjà quand ils se décidèrent à rentrer.

« C’est bon, c’est bon, on y va maintenant dis le passager »

« T’es sur ? »

« ouai, complètement, direction l’entrepôt mec, faut se planquer pendant quelques jours maintenant. »

« T’as raison ! »

Ils enfilèrent encore plusieurs rues, la pluie s’était mise à tomber et le bruit lancinant de essuie glace se mêlait au ronron rageur du moteur.
Ils ralentirent brutalement, puis il y eut un soubresaut du au passage d’un trottoir et la voiture s’immobilisa tout aussi brutalement dans un crissement de ses pneus.

Les deux hommes soufflèrent bruyamment et se regardèrent. Ils éclatèrent d’un rire nerveux.

« Putain de dimanche ! »

« Oh oui ! »

Et ils repartirent d’un rire plus assuré cette fois.

« On fouille la caisse ! »

« Ok fouille là mec »

Annie était transie de peur sous sa couverture, elle entendit qu’ils ouvraient la boite à gants de l’auto.

«Rien de terrible là dedans, tiens une paire de lunette de soleil »

« Ca va me servir ce soir ! » ironisa l’autre. « Et derrière ? »

Des picotements envahirent les reins d’Annie, cette fois elle allait être découverte.

« Tiens une couverture ! »

Joignant le geste à la parole, l’homme se saisit de la couverture et tira à lui.

Annie se trouva nez à nez avec un homme brun, méditerranéen, mal rasé, il devait avoir entre vingt cinq et trente ans. Son visage était fermé et reflétait la contrariété. Le conducteur devant le mutisme de son compagnon, se tourna à son tour et regarda Annie. C’était un maghrébin, un peu plus âgé que son compagnon, Annie pensa qu’il était dans la quarantaine.

« Merde ! la bonne femme du type ! »

Le méditerranéen venait de parler. Les deux hommes la regardaient sans sympathie, contrariés de la voir là.

« Qu’est ce qu’on fait ? » redemanda le mal rasé.

« Chais pas ! »

« Faut la butter, on peut pas prendre de risque ! »

« Ouai, t’as p’tèt raison Marco, on peut pas prendre le risque. »

« Debout, levez vous vite ! »

Le Marco avait parlé durement, mais Annie avait trop peur pour faire le moindre geste. Les hommes descendirent de l’auto et ouvrirent les portes arrières. Annie fut saisie brutalement et tirée dehors où elle eut du mal à se remettre sur ses jambes.

« Hé ! pas mal la poulette ! » le maghrébin venait de parler.

« Pas ici Ali, vient on va se mettre dans le hangar. »

Ils prirent Annie par le bras chacun d’un coté et la poussèrent sans ménagement vers l’entrepôt qui dressait sa silhouette noire dans la nuit poisseuse. La grande porte coulissa en grinçant et ils entrèrent dans un endroit encore plus sombre. Toujours en la tenant, ils la poussèrent vers un escalier métallique qu’on distinguait à peine sur le coté du bâtiment. Les trois montèrent les marches, les deux hommes ne se privèrent pas de mettre la main au fesses de leur prisonnières pendant qu’elle montait devant eux. Ils gloussaient tout en faisant le caresses obscènes et Annie en fut transie de peur.
En haut des marches, il y avait une sorte de coursive qui conduisait à une pièce qui avait du être jadis le bureau des contremaîtres. Ali ouvrit la porte et son compagnon poussa Annie à l’intérieur. Ils refermèrent la porte et allumèrent une lumière chiche et jaunâtre qui éclaira le mobilier minimum de la pièce. Une table des chaises et dans un coin une paillasse avachie, sans doute pour un veilleur de nuit éventuel.

« T’as pas de pot » commença le dénommé Marco.

« Non » ricana son compère, « t’as pas de pot ! on va pas pouvoir te garder jolie madame, tu sais trop de chose maintenant ! »

Il sortit un couteau de sa poche et Annie se sentit défaillir à la vue de la lame qui brillait dans la faible lueur de l’ampoule sale.

« Attends » lui intima Marco « on va un peu s’amuser avant non ? »
Nouveau ricanement du copain.

« Elle est pas mal cette gonzesse, regarde ! » et en s’avançant vers Annie il ouvrit brutalement son chemisier en faisant sauter tous les boutons à la fois. Bizarrement, Annie n’entendit que le bruit des boutons roulant sur le sol et eut cette pensée absurde « Un chemisier de foutu ! »

« Regarde Ali, c’est de la bourgeoise pur sucre ça ! t’as vu le soustif ? » Joignant le geste à la parole, Marco caressa sa poitrine.
Annie ne bougeait plus paralysée de peur. L’homme palpait son soutien gorge de ses mains douteuses.

« Et bien rempli avec ça ! allez vient Ali soit pas timide ! touche les nichons de la dame. »
Ali s’approcha en ricanant et palpa à son tour les seins d’Annie. Il cherchait ses tétons et quand il en eut trouvé un il le pinça durement, tirant un gémissement à sa prisonnière.
Marco rit à son tour, et chercha lui aussi un téton pour le pincer. Les deux hommes s’excitaient mutuellement et finirent par abaisser les bonnets du soutien gorge pour pincer les bouts de seins de leur prisonnière qui criait de douleur.

« Tu peux crier autant que tu veux » lui dit Marco en lui parlant au ras de son visage. Saisissant la tête d’Annie il plaqua sa bouche contre la sienne, forçant ses lèvres avec sa langue qu’il introduisit sans ménagement dans sa bouche. Annie sentit sa bouche s’ouvrir sans qu’elle n’y put s’en défendre, elle avait trop peur. Elle tourna la tête cependant et la bouche de Marco glissa sur son cou, mordillant son épaule. Elle frissonna malgré l’horreur qui la saisissait, c’était une caresse qui la faisait toujours réagir quand Alain s’approchait d’elle par derrière en lui saisissant doucement les seins et en mordillant son cou.

On était loin de tendres caresses. Marco avait passé ses mains dans son dos et avait défait la fermeture de sa jupe qui tomba çà ses pieds.
« T’as vu Ali, le slibard assorti au soutif ! la grande classe ! » Ali lui mis la main sur le pubis, elle sursauta et recula pour échapper à la palpation du petit homme.

« Hé là ! elle se cabre la pouliche, va falloir la dresser Marco ! »

« Sur va falloir ! Appelle les autres, j’suis pas égoïste ! »

Annie crue qu’elle allait tomber dans les pommes. Sa tête se mit à tourner et elle se laissa tomber sur une chaise.

« Non je vous en supplie laissez moi, je ne dirai rien je vous le jure ! »

« C’est ça oui ! » répondit sèchement Marco.
L’autre avait sorti un portable et tapait dessus.

« Allo ! ouai, ali, ouai à l’entrepôt, non, très mal mais on a autre chose. Vous venez toi et charly , tchao à tout de suite. »

Il rangea son portable et revint vers Marco et Annie toujours assise et suppliante.

« Boubacar et Charly arrivent »

La tête d’Annie tournait, les évènements étaient si soudain, si incroyables si inattendues qu’elle ne savait comment se comporter vis à vis de ces hommes.

Elle supplia encore, de plus en plus faiblement et finit par se taire et se mit à pleurer.
Une grande plaque lui enflamma la joue. Marco venait de la gifler violemment, elle poussa un gémissement et sa respiration se bloqua sous l’effet de la douleur. Elle regarda son tortionnaire sans comprendre pourquoi cette gifle.
« Arrète de pleurnicher » lui cracha-t-il au visage, et il saisit son soutien gorge entre ses seins et tira sauvagement. Dans un déchirement de tissus, le sous vêtement rendit l’âme ; Marco le jeta à terre et considéra Annie. Celle-ci n’eut qu’une pensée à cette instant, absurde et hors du contexte : « il m’a déchiré mon Lejabi tout neuf ! je l’avais acheté exprès pour ce week-
end ! »

Ali ricanait toujours, il palpa encore le sein d’Annie et massa durement ses globes. Marco trimbalait ses mains sur la culotte gris perle assortie au Lejabi qui gisait tristement sur le sol jonché de mégots. Annie essayait de se soutraire à ces caresses obscènes et cela semblait exciter les deux hommes, plus elle feintait leur gestes, plus ils s’enhardissaient à la toucher de façon de plus en plus intime.
Marco avait une main entre ses cuisses et enfonçait le tissus du slip dans la fente de son sexe. Ali lui pelotait toujours les seins en pinçant fortement les tétons.

La porte s’ouvrit soudain et deux hommes firent leur entrée dans les lieux.

Le premier était un type blond, gros et vulgaire, le crane presque ras, sans doute un skin head supporter du PSG probablement.

Son ventre entièrement travaillé à la bière débordait du jean sale qui lui coulait doucement vers le pubis.

« Qu’est ce qui se passe ici ? » dit il en embrassant la scène de ses petits yeux bleus porcins.

Marco lui détailla les péripéties de leur cavale.

« Belle manip ! » laissa-t-il tomber.

« Et vous faites quoi de la gonzesse ? »

« On la saute et on l’élimine ! »
Charly considéra la fille les seins nus devant lui.

« Elle est pas mal ! » dit il sourdement « On pourrait en tirer quelque chose ! »

« Quoi ? » fit Marco.

« La mettre au tas ! »

Marco se tourna vers Annie et la regarda. Il lui prit le menton et la força à lever son regard vers la lumière.

« T’as p’tèt raison Charly »

« Bin ouai j’ai raison ! y a du blé à s’faire avec c’tte bourgeoise ! »

Il se tourna vers celui qui n’avait encore rien dit :

« Hein Boubacar ? t’en penses quoi toi ? »
Le personnage ainsi sollicité approcha et regarda Annie comme un maquignon considère un cheval. C’était un noir africain, probablement sénégalais, grand, dégingandé, avec des bras et des mains interminables. Annie ne pouvait quitter ses mains des yeux, jamais elle n’avait vu dextres plus grandes. Il lui empoigna le sein et le massa doucement, avec gentillesse. Annie fut surprise par cette douceur et se laissa aller à la caresse. Il avait des yeux d’un noir de jais et d’une douceur peu commune.

« C’est du bon, c’est du bon » dit-t-il doucement avec son sourire éternel aux coins des lèvres.

« Tes potes aimeront tu crois ? »

« Oh oui ! ils aiment la bourgeoise des beaux quartiers ! »

« Bon, fit Charly, c’est pas tout ça, faut la dresser maintenant ! »

Annie se raidi et se remit à pleurer, elle était au bord de crise de nerf, elle ne pouvait que proférer des « non » « non » et tournait en rond dans la pièce comme un animal pris dans une nasse.
Les quatre hommes la considéraient en rigolant, commentant son physique par des remarques salaces. Marco lui saisi un bras et la gifla violemment pour la seconde fois. Elle hurla de douleur et de terreur à la fois, affolée par ces quatre hommes qui se délectaient de sa panique.
Boubacar écarta doucement Marco.

« Tu vas finir par gâter la marchandise, laisse moi faire. » Sa voix était douce, gentille. Marco s’écarta et il s’approcha d’Annie.

« N’aies pas peur on en va te faire que du bien, tu vas voir, soit gentille avec nous et tout se passera bien »

Annie était tremblante, elle vibrait contre cet homme noir, à bout de nerf et de résistance.

« Elle est trop énervée » dit Boubacar il lui faut quelque chose ! Ali, prépare lui une dose, dépêche toi, il faut qu’elle soit prête pour demain. »

« J’y vais » et Ali disparu par une porte qu’Annie n’avait pas encore deviné dans un coin sombre.

« Qu’allez vous faire ? » demanda-t-elle la vois tremblante.
Boubacar de sa voix douce vint lui parler.

« N’est pas peur, juste une petite piqûre calmante qui te permettra de bien dormir ! »

« Je ne veux pas de piqûre !! » haleta Annie au bord de la panique la plus totale.

« Ce n’est rien ! » murmura boubacar, « juste une petite piqûre de rien pour te calmer, car tu es très énervée là ! »

Sur ces entrefaites, Ali entra une seringue pleine d’un liquide transparent à la main. Annie se mit à hurler, le crise d’hystérie se déclenchait, elle tremblait de tout ses membres et se roulait par terre tétanisée. Des bras vigoureux la saisirent et la firent asseoir sur une chaise. Rapidement on lui immobilisa le bras, on lui fit un garrot et malgré ses hurlements de peur elle sentit l’aiguille qui s’enfonçait dans sa veine.

C’est Boubacar qui la piquait, elle considéra avec horreur le sourire gentil et doux qu’il lui faisait tout en poussant le piston de la seringue, le poison s’insinuait en elle sans qu’elle put l’en empêcher.

Presque aussitôt elle se détendit. Se fut aussi soudain que brutal, tout à coup elle se sentit comme une chiffe sur sa chaise, vacillante et prête à tomber. La conscience s’estompait peu à peu et les bruits ne lui parvenaient plus qu’à travers un long tuyau où l’écho lui faisait mal dans les oreilles.

« C’est bon maintenant » dit une voix douce.

« On l’allonge sur le lit » dit une autre voix quelle ne reconnu plus.

« Qui commence ? » entendit elle comme en un rêve, il lui semblait qu’il était question de quelqu’un d’autre, mais pas d’elle.

« Moi ! »

On lui descendit la culotte et on écarta ses cuisses. Elle avait la parfaite sensation qu’on la touchait mais elle ne réagissait pas. On lui palpa le sexe sans douceur, des doigts la pénétrèrent durement, cela dura longtemps, on lui massait les seins aussi, un homme lui força l’anus de ses doigts. Tout cela se faisait dans un brouhaha étrange et lointain, peuplé d’écho et de rires obscènes.

Elle était inerte, pas consentante mais inerte, on avait neutralisé sa volonté et malgré l’horreur qu’elle vivait, elle ne pouvait réagir, le corps neutralisé.

Une masse s’abattit sur elle, elle ne sut ni qui ni quoi, rapidement on fouilla encore son sexe et elle sentit quelque chose la pénétrer. Une verge forte et large labourait ses chair sans ménagement. Elle eut conscience du viol, mais ne put émettre qu’un faible gémissement qui mourut sur se lèvres. L’homme s’agita et le temps lui parut interminable, puis elle sentit qu’il se vidait en elle et elle gémit encore en une plainte proche du sanglot. Elle n’eut pas le temps de réagir qu’une autre masse pesait sur son ventre. Cette fois le rythme fut rapide, les reins de son assaillant allaient et venaient à toute vitesse et il plongeait sa bite au fond de ses entrailles.

« Hé Ali, on dirait que tu n’as pas baisé depuis des semaines ! » Elle entendit comme dans un songe les grasses remarques et les rires que proféraient ses assaillants. Il finit par jouir en proférant des insultes en arabe et en poussant son engin aussi loin qu’il le pouvait. Annie gémit faiblement, vaincue par la drogue.
Une fois encore un corps s’abattit sur elle, cette fois elle poussa un cri tant il était lourd et pesant. L’homme l’étouffait sous lui. Elle chercha de l’air avec avidité mais ses poumons écrasés par la masse de graisse qui l’assaillait ne purent que lui permettre la survie.

Heureusement, l’homme était un éjaculateur précoce et son calvaire prit fin rapidement quand il eut joui dans un grognement animal.

Il lui revenait un semblant de conscience, les effets de la drogue semblaient se dissoudre petit à petit, laissant place à une nausée vague et à un mal de tête sourd mais bien réel. Elle vit Boubacar s’approcher d’elle en souriant et s’allonger près d’elle sur le lit. En fait il s’allongea derrière elle en la mettant sur son flanc. Elle sentit ses mains rassurantes et chaudes sur son corps et en frissonna d’aise.
Il emprisonna son sein et le massa doucement. Annie, trop fatiguées et trop droguée le laissa faire, d’ailleurs, sa caresse lui parut comme un soulagement en comparaison à la brutalité des autres. Elle laissait faire les mains douces et démesurées du grand noir qui allaient et venaient sur elle. Elle finit par réagir et se mit à ronronner d’aise en appelant Alain.

Les autres regardaient faire Boubacar avec un mélange d’envie et d’excitation dans les yeux. Ils avaient sorti leur bites et se masturbaient en regardant le grand noir s’accoupler avec la petite blonde.

Celui-ci la caressait de la tête aux pieds de ses mains fines et insinuantes qui pénétraient dans les coins et recoins de ce corps qui s’abandonnait à lui. Elle réagissait bien la fille, se tortillait doucement pendant que Boubacar lui murmurait des insanités à son oreille.

Il avait la science le grand sénégalais, il savait y faire avec les petites femmes des beaux quartiers, il n’en était pas à sa première. Il avait drogué nombre de bourgeoises avant de les prendre lui même et de les offrir après à ses congénères moins chanceux que lui ou moins experts.

Elles n’avaient jamais osé aller porter plainte, tant il savait les suborner et les amener aux pires dépravations qu’elles acceptaient forts bien après être passées entre ses mains.

Annie gémit de plaisir cette fois et pressa son fessier contre le ventre de Boubacar.

Il s’était mis nu et Annie sentait la chaleur de

Jipai
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