Le Chevalier Pervers 04

Informations sur Récit
Suite de mes aventures guerrières.
2k mots
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Partie 4 de la série de 4 pièces

Actualisé 06/09/2023
Créé 11/15/2018
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4

Le castel d'Erval était assez impressionnant. Assez vaste, avec trois tours et le donjon en coin. Je j'observais depuis trois jours. d'Erval était en train de se préparer à un siège.

Il avait raison. Le comte mobilisait ses vassaux et rassemblait son ost. Il lui faudrait au moins un mois pour venir ici.

Je remarquais qu'il entrait de grosses carrioles de fourrage.

Le feu prit dans le foin. La flèche enflammée était entrée dans la meule et le paysan n'eut que le temps de filer.

C'était une provocation, mais elle fonctionnait très bien. Soupçonnant des brigands, plusieurs patrouilles sortirent du castel.

Une patrouille se présenta à la porte en fin de journée. Le portier leur jeta un coup d'œil morne. Il aurait dû mieux mirer, car cela lui aurait évité un large sourire sanglant, au niveau de la gorge.

Mes hommes se rendirent maître de la petite garnison en quelques minutes.

Les portes furent fermées et je montais d'un pas tranquille les degrés menant à la salle d'apparat. D'Erval se dressa, brandissant une épée. Je me mis en garde. Une seconde plus tard, il regardait sa main brisée et ensanglantée. Le nobliau avait grossi depuis notre dernière entrevue.

Je fis passer une corde à son cou, reliée à une poutre et à un anneau du mur. Il pouvait se déplacer, mais peu, sans se pendre, et ne pouvait s'asseoir ou s'allonger. Ses mains liées derrière l'empêchaient de quitter son collier.

Les trois autres patrouilles revinrent. La première prit la bourse d'or et quitta le domaine, mais les deux autres voulurent reguimber et se virent percées de flèches. La garnison fut assemblée en chemise dans la cour. Je leur donnais le choix; soit partir sur les chemins, soit attendre le comte pour qu'il les reprenne à son service, ce qui leur vaudrait quelques temps dans un cul de basse fosse.

La plupart optèrent pour cette solution, sauf deux, qui étaient des paysans levés dans le village voisin qui demandèrent à regagner leur famille.

La baronne, puisque son mari était baron, était aussi blonde et dodue que la précédente était fine et brune. Elle affichait une réelle terreur

-Faites ce que vous voulez de moi, mais par honneur, épargnez mon fils, supplia t'elle.

Le bambin avait un peu plus d'une année et ne semblait pas se formaliser de la situation. Il dormait, dans son joli berceau.

-Savez vous qui je suis?

-Vous êtes le chevalier Dendraille. J'ai vu votre étendard.

-Que faites vous encore recouverte de vos oripeaux, alors?

Elle fit glisser sa robe au sol. Elle était ronde à souhait, conforme à mon goût. Je lui passais ma cordelette au cou et la menait en laisse devant son mari. Il avait les yeux écarquillés et s'ils avaient lancés des flammes, j'eus brûlé séance tenante.

Elle se mit à genoux et emboucha mon vit dressé. Des cris de femmes au martyre emplissaient l'air, tandis que les gaillards se servaient d'elles.

Je repoussais la baronne et la fit mettre à quatre pattes. Sa toison était aussi brune que ses cheveux étaient blonds. Je la pris face à son époux, avec une sensation de triomphe.

Lorsque je lui cassais la poterne arrière, elle cria de douleur, tandis que son noble époux commençait à pleurer de rage. Elle ne se déroba pas, pourtant, et accepta son sort avec un calme qui forçait le respect, alors que d'Erval se répandait en imprécations et malédictions.

Je secouais copieusement la malheureuse, puis me relevais et allais chercher Gauthier. C'était un gamin d'un village que nous avions recruté pour ses talents de grimpeur. Il avait avoué peu avant l'assaut qu'il était encore puceau. La baronne semblait de bonne composition, elle le déniaiserait très bien. Je le trouvais une chopine à la main, dans les communs.

Il vit le gros fessier de la dame et sourit.

-Madame,ce damoiseau est encore puceau. Je souhaite que vous le meniez dans votre chambre ,et qu'il connaisse le bien qu'on peut se faire au lit des femmes.

Elle hocha la tête et prit la main de Gauthier.

Je fis venir une des femmes de la maisonnée pour me sucer la queue et m'installais, tandis que cette bonniche me bisait le noeud.

-He bien, baron, nous revoici, vous vaincu et moi triomphant.

-Je te tuerai.

- Non. J'ai obtenu du comte l'honneur de vous décolleter moi même. Votre oncle vous a vendu pour les terres jusqu'à la rivière et votre père, et bien, il vous a renié. Je vous ai accroché par le cou, car si vous vous lancez en avant, vous devriez vous rompre le col, ce qui évitera à mes hommes de vous traîner au billot.

Évidemment, le lâche ne put choisir une solution aussi simple, bien que je lui menais sa soeur devant lui, après l'avoir sortie de sa chambre cachée derrière une tenture.

La pauvresse subit en hurlant les assauts de deux hommes dans son fondement juste devant lui, qui la déchiraient jusqu'au sang. Après cinq jours de ces spectacles, affaibli par le jeûne, il perdit connaissance.

Le comte se faisait annoncer. Je le voyais pour la première fois depuis longtemps, et il me sembla vieilli .

Je tombais sur un genou et lui remit les clés du château. Il me donna son anneau à embrasser et m'invita à me relever.

Il me félicita pour la victoire et m'octroya quelques arpents de forêt au dépens de d'Erval.

Il avait l'air sincèrement choqué par les évènements depuis la chute de château. Heureusement, son confesseur eut un mot heureux :

"On ne peut utiliser de loups sans envisager de perdre quelques

moutons"

Ma chère Jeanne m'attendait à l'entrée de la cour. La maison forte prenait de plus en plus d'allure, ceinte d'un haut mur, avec des tours, à présent en bois, mais qui s'empierreraient en leur temps. Et ce temps viendrait. Il ne serait pas dit que le nom de Dendraille serait mort sans combattre.

-Marquise, dis-je en m'inclinant en une révérence exagérée.

Elle fronça les sourcils, craignant sans doute une nouvelle attrape.

-Le comte nous a nommé marquis de Pleine Foret , et les trois bourgs environnants nous sont acquis. Ce soir, vous prendrez un marquis en cul et me direz si la noblesse du vit adoucit vos tourments.

Je fis pendre l'étendard de d'Erval avec ceux des chevaliers qui l'avaient précédé dans la défaite.

Je tins ensuite la cour de justice, et arbitrait au mieux des querelles de paysans.

Je gagnais le plus éloigné de mes villages, qui se trouvait sur la plaine. Les greniers étaient pleins, les filles jolies et les paysans prospères. Je me rendais sans tarder chez le curé. Le prêtre, père Bonnard, m'accueillit dans le coquet jardin de son presbytère. Il était vieux et maigre comme un coucou.

-C'est un honneur, monseigneur. Commença-t'il.

-Trêve de conneries, le coupais -je. Votre village est peuplé de morts qui ne le savent pas encore. La compagnie du Minché est par ici. Votre village est une cible évidente. d'Erval devait les payer, mais je n'en ferai rien.

Le curé ouvrit de grands yeux.

-J'ai un espion chez ces faquins, mais je ne peux les stopper en bataille rangée. Demain, vous réunirez vos ouailles pour la messe. Je leur parlerai.

-Je peux battre le rappel.

-Surtout pas. Eux aussi ont des espions. Je ne veux pas qu'ils sachent que je les ai devinés.

l'Assemblée était au complet. Les paysans baissèrent la tête quand je leur exposais leur situation.

Le départ du train, des femmes et des enfants fut promptement organisé. Je plantais mon étendard au centre de la grande rue.

Ainsi, j'affirmais haut et fort que j'étais présent au village et décidé à le défendre.

Je montais sur l'épaulement voisin et vit la colonne de fumée. Le Minché avait donné l'assaut à un bourg voisin.

La nuit venue, j'entrais dans le bourg avec mes hommes, visages et lames passées au noir. Je tuais moi même un des lieutenant du Minché et après l'avoir sauvagement battu, nous jetâmes un survivant vers son maître.

Le camp du Minché était distant de dix lieues de notre bourg. Quelques heures après l'arrivée du survivant, les compagnons prirent la route. J'avais laissé en arrière un main d'archers pour harasser l'avancée des lourds fantassins et cavaliers.

Lorsque les spadassins arrivèrent en vue du bourg. Une ligne de piquiers leur faisait face. Sitôt vue, cette ligne fit se former les mercenaires en ligne serrée et ils se mirent en mouvement.

Ils n'allaient faire qu'une bouchée des pécores assemblés là. Il allaient sur trois rangs, prêts au carnage. La terre se déroba sous leurs pas. Le ruisseau avait transformé le fond du piège en flaque de glaise et les lourds fantassins virent leur élan brisé.

À un contre cinq, mes chauves-souris se ruèrent à la curée, tandis que brandissant des armes improvisées entre la hache et le couteau de cuisine, les paysans jaillirent de la ligne de piquiers composée d'épouvantails.

Pour ma part, monté sur un cheval et suivi de quelques cavaliers, je fondais sur le groupe d'archers qui s'apprêtait à faire des ravages chez les miens. Ce fut un après midi de sang. Dans le soleil couchant, je rassemblais ma troupe.

Le camp tomba au matin comme un fruit mûr. Le Minché fut saisi au lit avec une catin.

Sa maîtresse, une riche fille de marchand, se jeta à mes pieds pour implorer la vie sauve pour son amant.

Je n'allais pas décourager une si bonne volonté. J'assemblais mes paysans, qui céssèrent de passer de tente en tente pour m'écouter. Laurence était à genoux à mon côté. Je la pris par les cheveux.

-Cette catin est la maîtresse du Minché! Elle me supplie de laisser la vie sauve à son amant. Servez vous d'elle, et vous me direz après si son corps vaut la clémence. Je la poussais vers mes gens qui la saisirent de leur mains sales et sanglantes. Sa robe de nuit lui fut arrachée et son corps parcouru de mains inquisitrices. Ses tétons étaient malmenés et son con fouillé durement. Elle criait, pleurait mais ne se débattait pas, espèrant me complaire.

Quand ils l'eurent placée à plat dos sur une table, un gros paysan l'enfila sans tarder. Un autre lui tira la tête en arrière pour lui fourrer la bouche.

D'autres lui attrapaient les mains pour qu'elle les branle. Un nouvel assaillant prit la place du premier, alors que son visage dégoulinait du foutre de celui qui lui avait pris les lèvres. Avec quelques disputes, un autre prit sa place en bouche. Elle toussait et pleurait, mais affrontait la multitude de ses violeurs avec un certain cran.

Bien sûr, comme souvent, elle protesta violemment quand après l'avoir placée à plat ventre, un des soldats se ficha dans son cul. La porte de derrière est souvent douloureuse à forcer.

Mais comme une main l'attrapa par les cheveux pour profiter de sa bouche, ses cris furent étouffés.

Un peu plus loin, une friponne subissait les assauts conjugués de trois hommes qui lui occupaient tous les trous. Je fis rassembler le butin.

Il y avait là une quantité phénoménale d'or, de pierres précieuses, et de vaisselle précieuse.

Je piochais allègrement dans l'or pour récompenser mes combattants. J'avais essuyé de lourdes pertes, malgré les stratagèmes déployés.

Je gardais la part des morts pour dédommager les familles. Une fois ce cérémonial achevé, je fis placer le Minché sur son bûcher, afin d'obéir à la décision l'excommunication de l'église à l'égard des soldats perdus.

Il fallut assommer sa maîtresse, qui insultait mon nom et maudissait ma descendance. Pour ses hommes, on se contenta de les pendre, à l'exception de deux ou trois qui nous avaient livré les caches des trésors et qui s'enrolèrent sans tarder dans ma compagnie. Mais il me fallait de nouveaux gens.

Je songeais en mon château, si le terme pouvait convenir à ce gros corps de ferme, que tout cela devait trouver une solution rapide. Le traité de paix avait déjà quelques mois, et il faudrait des troupes fraîches et si possible vaguement aguerries.

Après quelques semaines de recherches dans les geôles locales et d'entraînement, je fis prendre la chauve-souris à un vingtaine de nouveaux compagnons. Il était temps, d'ailleurs, le comte m'avait écrit pour m'informer que son ost prenait de nouveau le chemin de la guerre.

SERA POURSUIVI PLUS TARD

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