Le Chevalier Pervers 02

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je fais un tournoi.
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Partie 2 de la série de 4 pièces

Actualisé 06/09/2023
Créé 11/15/2018
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2

Je me relevais. Le choc m'avait secoué. L'autre combattant descendait de son cheval, à l'opposé. Il m'avait bousculé de la lance et j'avais durement atterri sur le dos. L'autre avait choisi l'épée et le bouclier. Je me levais lentement et marchait jusqu'à mon écuyer du jour, un vieux garde du nom de Gerbot. Il me tendit ma lame avec un air soucieux. Je revins vers mon adversaire. Il portait une tenue resplendissante, un bouclier rouge orné d'un lion d'or. Il chargea mon vieil écu cabossé de tout son poids. Je me dérobais à l'impact et abbattis mon arme à la volée sur la sienne. Sa lame se brisa avec un tintement froid. Il se tourna vers moi et je lui fis signe d'aller chercher son arme de rechange. Il choisit le fléau d'arme et chargea en faisant tournoyer la boule hérissée de pointes. Je n'avais pas peur. Le choc de la sphère secoua mon bras de bouclier. Je lui fauchais la jambe d'appui et l'envoyais embrasser la poussière. J'écartais le fléau du bout de la botte et me reculais. Le chevalier d'Erval se redressa, posa son écu et prit sa troisième arme, une hache à deux mains. Je pris la mienne. Et cette fois ci, je chargeais. La hache trouva la sienne et bascula sous l'impact pour que le pied gainé de fer frappe mon adversaire en plein dans sa visière. Celle-ci se tordit sous l'impact et du sang jaillit. Je me dressais en brandissant mon arme avec un cri de victoire.

Le chevalier d'Erval vint me voir le soir, alors que je buvais une coupe de vin. Il portait un linge sur son nez brisé dans notre opposition. Il voulait discuter rançon. Il me devait une forte somme, après sa défaite. Il se demandait si un paiement en plusieurs fois s'envisageait. Je le regardais avec morgue et lui répondis que si sa charmante épouse venait me porter sa rançon et restait avec moi pour la compter, je ne m'apercevrais pas qu'il en manquait la moitié. Il se leva sans répondre.

Des coups discrets retentirent dans ma porte. J'ouvris. Sous un chapeau pointu de faible hauteur elle ouvrait de grands yeux noirs qui contrastaient avec ses cheveux clairs. Je m'effaçais pour la laisser entrer.

-Bonsoir, dame Mervie. Dis-je.

Elle me répondit d'une voix presque inaudible. Je lui pris le sac d'or de la main et le posais sur la table.

-Vous ne comptez pas? S'étonna -t'elle.

Je haussais les épaules. Je lui enlevais son chapeau et tirait sur son épingle à cheveux. Une cascade au reflets dorés tomba sur ses épaules. Je tournais autour d'elle comme un loup. Je me léchais les lèvres en songeant au festin qui m'attendait. Elle gardait la tête inclinée et soupirait. Je délaçais sa robe. Le tissu bleu glissa, dévoilant une épaule pâle. Je fis descendre l'étoffe qui se roula sur la taille fine de la belle. Elle avait des seins hauts et pointus et un ventre plat, très à l'opposé de mon épouse, beaucoup plus ample. Je posais mes mains sur ses hanches et appuyais pour faire tomber sa robe. Elle avait des fesses rondes et une touffe noire fournie. Je lui glissais un doigt et à ma vive surprise sentis ses chairs intimes humides et chaudes. Je croisais son regard trouble. Je la basculais sur le lit et la baisais sans fioriture. Elle hoquetait sous mes coups de reins. Je la remplissais, profondément buté en elle. Je me levais et lui servait une coupe de vin. Elle hésita avant de porter ses lèvres sur le gobelet de bois. Elle devait avoir l'habitude de contenants plus raffinés. Je lui présentais mon sexe devant son visage et elle fit une moue interrogative.

-Ouvrez la bouche, ordonnais-je.

Mon gland fut englouti par ses lèvres fines et elle eut un hoquet. Je commençais à user de sa bouche comme d'un con, alors que des hauts le coeur la secouait et qu'elle aurait enlevé mon sexe de sa bouche si je ne l'avais pas tenue par les cheveux. J'étais dur comme la pierre et je quittais la bouche de la femme de mon adversaire malheureux du jour. Je la redressais et la poussais vers la table. Elle écarta un peu les jambes, montrant sa fente humdie et écarlate. Elle émit un "ho" sonore lorsque je butais sur son cul. Je forçais mon chemin dans son tunnel secret, et elle gémit de douleur, avant de pousser un petit cri quand je tapais mon pubis contre ses reins. Je commençais mes ruades en une chevauchée de plus en plus sauvage, et la dévastait avec méthode, excité par ses cris aigus. Lorsqu'enfin je me vidais, elle cria une dernière fois. Je la regardais se rhabiller. Elle avait les traits marqués et des cernes sous les yeux. Je lui tendis un écu d'or. Elle le garda dans la main et me regarda avec incompréhension.

-Votre époux vous a transformé en catin vénale pour économiser son trésor. Il est normal que vous ayez une bonne gratification.

Elle regarda la pièce dans sa main.

-Si vous payez vos catins en or, vous n'êtes pas près de vivre dans un château.

-Enculer une dame de noble lignée vaut bien le sacrifice.

Elle sourit. Elle m'embrassa sur les lèvres, et partit retrouver son cocu avec l'entrejambe bien rincée.

Je me rendais au château pour une ennuyeuse garde au château quand une grosse carriole traversa le village de part en part. Le blason m'était familier.

-Que fait une voiture d'Erval si loin de leurs terres? Demandais je à un colporteur qui devait avoir l'information.

-C'est dame Melvie, elle a été convaincue d'adultère. Répondit le marchand. Elle part pour le couvent de Mentrelle. Le seigneur d'Erval à déjà une nouvelle épouse.

Je regardais s'éloigner la voiture emmenant la pauvresse que son mari chassait après l'avoir vendue pour une poignée d'or. Je fis le serment de le faire payer. Je ne savais ni quand, ni comment, mais cet honteux cocu m'en rendrait gorge. Et pas dans un tournoi.

Le château était en ébullition. Le roi appelait ses vassaux pour faire la guerre à l'anglais. Par la cascade des obligations seigneuriales, le comte d'Angerviller se trouvait dans l'obligation de fournir un contingent de braves à placer entre les lances anglaises et son trône. Évidemment, la vieille crapule n'avait pas la moindre envie de lâcher son or pour le roi. Je quittais les terres du comte en compagnie, à la tête,plutôt, d'un contingent de gardes plus ou moins décatis, dont mon fidèle Gerbot. Au moins, nous allions sous ma bannière, même si le comte, dans son inénarrable pingrerie avait simplement fait coudre un seule chauve-souris sur un fond jaune pisse. J'allais à pied, guidant mon cheval vers la première aventure de ce siècle.

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AnonymousAnonymeil y a environ 5 ans

Bonne histoire bien lancée ça change des milieux bourgeois j'attends la suite avec intérêt

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