L'assistante sociale

Informations sur Récit
Une assistante sociale est victime de chantage.
7.3k mots
4.24
79.1k
6
Partagez cette Récit

Taille de Police

Taille de Police par Défaut

Espacement des Polices

Espacement des Polices par Défaut

Face de Police

Face de Police par Défaut

Thème de Lecture

Thème par Défaut (Blanc)
Tu dois Connectez-Vous ou Inscrivez-Vous pour enregistrer votre personnalisation dans votre profil Literotica.
BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici

L'histoire qui suit est inspirée d'une scène tirée d'un vieux film porno français des années 80. J'ai simplement développé l'histoire et mis de la chaire autour de l'os. Cette histoire est une fantaisie et je condamne tout acte de ce genre.

L'assistante sociale

Catherine Pilon conduisait sa petite Volvo nerveusement. Au moment de se stationner, elle percuta la voiture d'en face. Elle sortit et marcha à petit pas nerveux vers le 440 boulevard du Phare. En plein milieu du quartier pauvre de la ville.

Ce n'était certainement pas le voisinage qui stressait Catherine. Elle était assistante sociale depuis 3 ans et son travaille l'amenait quotidiennement dans des quartiers bien pire. À 26 ans, son travail représentait la plus grande réussite de sa vie. Depuis l'enfance, elle rêvait d'aider les enfants en difficultés. C'était un travail très difficile où on devait intervenir pour aider des enfants qui vivaient dans des conditions médiocres et où on devait négocier avec des gens parfois dangereux. Néanmoins, elle pratiquait son métier avec un enthousiasme sans failles, jusqu'au mois de mars dernier.

Elle ouvrit lentement la porte d'une maison miteuse qui abritait une demi douzaine d'appartements aussi petits que sordides. Elle se rendit au fond du corridor pour cogner à la porte de gauche. Ce faisant, elle fixait intensément ses souliers, son cœur battant la chamaille. Ses jambes bardées de nylon noir tranchaient dans la chaleur de cette chaude journée de Juin. Un grognement roque venu de l'autre côté du mur de plâtre lui indiquât qu'elle pouvait entrer.

Trois mois auparavant, son patron l'avait convoquée dans son bureau. Elle était jeune et dynamique. Elle était belle et compétente. Elle serait la candidate parfaite pour finaliser ce dossier difficile, le dossier Dobson.

Réal Dobson était un alcoolique notoire. À 45 ans, il vivait avec une femme et trois enfants dans des conditions très précaires. Suites à de nombreuses plaintes de négligences, les services sociaux on tenté à plusieurs reprises de sortir les enfants de 6, 4 et trois ans de leur misère, sans aucun succès. Le problème, c'est que Réal Dobson était un avocat de formation, un petit génie de la justice qui n'avait jamais pratiqué, mais néanmoins très au fait de la loi. Comme les services sociaux n'ont jamais pu prouver légalement l'étendu des négligences subies par les enfants et comme rien d'officiellement criminel ne pouvait lui être reproché, le père Dobson devait donner son autorisation écrite pour pouvoir placer les enfants en famille d'accueil. Évidemment, Réal Dobson refusait catégoriquement de signer quoi que ce soit.

C'est ainsi que Catherine Pilon s'est retrouvée avec le dossier Dobson dans les mains. Alors qu'elle tournait lentement la poignée ternie du minuscule appartement, tout ceci ne voulait plus rien dire.

Elle entra lentement, presque sur la pointe des pieds. La porte donnait sur une minuscule cuisine d'une saleté repoussante. Dans le petit salon adjacent, Catherine pouvait voir Mr Dobson, de dos, une bière à la main, qui écoutait religieusement la télé. Assise sur un petit canapé, Mélanie Dobson lui lança un regard éteins avant de retourner son attention vers l'émission. Silencieusement, Catherine referma la porte et entrepris de retirer sa jupe, son chemisier et son soutien-gorge. Tout ceci ne pris qu'une ou deux minutes, mais ce fut suffisant pour que Catherine voie défiler les événements des dernières semaines dans sa tête.

********

Quand l'assistante sociale s'est présentée pour la première fois chez les Dobson, elle fut surprise par l'accueil relativement poli qu'elle reçu. Ses trois collègues précédents avaient dû faire face à un habile résumée juridique sur les services sociaux agrémentée d'une bonne dose d'injures. Il faut dire que Catherine Pilon était une beauté. Pas trop grande, avec des seins de taille moyenne qu'elle savait très bien mettre en valeur et une taille coupée au couteau. Elle avait l'habitude de faire affaire avec des hommes qui ne la regardait pas toujours dans les yeux. C'est la carte qu'elle osa jouer pour convaincre le père de lui céder ses enfants. Les résultats n'étaient pas au rendez-vous, mais au moins il acceptait de lui parler.

Rien n'y fit. Malgré le ton poli, les différentes rencontres se finissaient toujours par un refus catégorique de négocier quoi que ce soit. Le gars possédait des arguments juridiques vraiment solides. Un jour, la petite fille de 6 ans eu un accident qui l'emmena à l'hôpital. Bien que les parents n'aient été en rien responsables de l'accident, ils étaient également incapables de s'occuper de sa convalescence. Il fallait absolument convaincre le père de laisser sa fille aller temporairement en maison d'accueil. L'affaire est devenue émotive pour Catherine quand la petite fille terrorisée avait fini par lui dire à travers ses sanglots qu'elle ne voulait pas retourner chez elle.

Un soir, alors que les deux plus jeunes était dans leur chambre, la discussion entre l'assistante sociale et le père était en train de tourner au vinaigre. Les arguments juridiques de Dobson se frappaient aux arguments médicaux de Catherine qui avait toujours le visage en pleur de l'enfant à l'esprit. Le ton commençait à monter sérieusement. Soudainement Réal Dobson se tu. Après un moment, il regarda Catherine dans les yeux et dit :

-OK. Tu me suce et je signe ton foutu papier.

-Quoi! Pardon!

-Tu as compris la Minette.

-NE M'APPELEZ PAS MINETTE!

Il reprit très calmement, avec une voix douce, comme si il parlait à un enfant.

-De un, je t'appelle comme je veut. De deux, tu m'énerves avec ta paperasse et de trois, j'ai le goût de me faire sucer. Alors, ou bien tu ramasse tes guenilles et Mélo s'occupe de moi, ou bien tu fais prendre l'air à tes tétons. Quand tu m'auras vidé les couilles, je signerai ton papier et tu pourras faire ce que tu veux de la petite pour 2 mois.

-C'EST DU HARCELLEMENT, J'APPELLE LA POLICE.

- Et tu vas leur dire quoi?

À ces mots, Catherine su ce qu'elle devait faire : quitter cette maison de fou et ne plus y revenir. En effet, il n'y avait pas de témoins. Elle jeta un coup d'œil à Mélanie Dobson. Comme toujours, elle avait le regard éteins et souriait bêtement en regardant son mari qui fixait intensément l'assistante sociale. Jamais elle ne témoignerait contre lui. Il lui vint alors un profond dégoût pour cette femme qui acceptait tout de cet homme et ne faisait rien pour aider ses propres enfants.

La colère, les émotions, le visage de l'enfant en pleur, les nuits blanches à songer au dossier et surtout un immense sentiment de supériorité face à ces minables se mélangèrent pour exploser entraînant alors une réaction des plus inattendues.

Catherine se leva en fixant Réal Dobson droit dans les yeux. Elle sortie l'autorisation du dossier, la plaça devant lui, porta les mains au premier bouton de sa blouse et le défit en disant :

- Signe.

- Suce d'abord.

L'assistante sociale était loin d'être une sainte. Bien que maintenant rangée, elle avait fait le bonheur de bien des jeunes hommes à l'université. Un homme est un homme. Une queue est une queue et cette queue n'est pas sûrement pas différente des autres. Elle mis de côté ses principes, son amant et son amour propre. Ce n'était plus un dossier comme les autres. Pour Catherine, c'était une guerre à finir avec ce minable qui manipule la loi et maltraite ses enfants. Elle allait lui montrer à ce salaud qu'elle n'avait pas froid aux yeux, qu'elle était plus forte que lui et que cette fois, il ne gagnerait pas.

Elle retira sa sage blouse blanche tout en fusillant Dobson du regard. Elle dégrafa d'un geste souple son soutien gorge, exposant fièrement sa poitrine à l'homme qui lui souriait à pleine dent. Catherine était plutôt satisfaite de sa poitrine. Un bon B de bonnet qui compensait son manque d'envergure par une fermeté spectaculaire. Ses aréoles roses étaient complétées par de superbes mamelons pointés. Le tout défiait la gravité et pointait légèrement vers le ciel. Son amant lui disait souvent qu'elle avait une poitrine de rêve.

-Pfioouuu... Pas mal tournée la Minette.

Catherine fixait durement le visage de l'homme. Ses cheveux sales et en batailles étaient striés de nombreux cheveux d'un blanc jauni par le tabac. Une barbe poivre et sel de plusieurs jours couvrait inégalement son visage. Son hygiène était douteuse. Il dégageait une forte odeur de sueur et de tabac qui se mélangeait à une haleine d'alcoolique. Son corps semblait maigre et décharné, mais le bonhomme avait néanmoins un ventre très dur caractéristique des buveurs de bière. Bref, Réal Dobson était dégueulasse.

-Allez la Minette. À genoux.

Sur ces mots, il recula sa chaise et baissa d'un geste vif son pantalon de jogging taché. Son sexe apparu aux yeux de Catherine et ce qu'elle vit lui fit un choc. Le membre de Dobson était en semi érection. Déjà, sa taille était supérieure à la moyenne, mais ce qui frappa la jeune femme, c'était sa laideur. Une queue mince et longue coiffée d'un gland violacé. Une queue usée, de couleur très foncé, zébrée de grosses veines mauves et parsemée de taches de décoloration blanches. Près de la base, il y avait une grosse tache brunâtre de laquelle sortaient de petits poils drus. Ses couilles étaient pendantes et très poilues.

-Hey Salope! Tu suces ou tu sors? J'ai assez perdu de temps avec toi.

Catherine reçu cette phrase comme une gifle. Elle songea à la petite fille, pris une respiration, ferma son esprit et se dirigea vers le salopard. C'est à peine si elle entendit les petits « hun hun hun » stupides poussés par Mélanie qui gloussait en regardant le spectacle.

Elle s'agenouilla devant cet homme qu'elle détestait tant. Elle pris l'hideux pénis dans sa main et sans même se permettre une respiration, elle l'emboucha. Le goût était immonde, mais Catherine le remarqua à peine. Elle entreprit de téter le gland du bonhomme en le branlant avec vigueur.

Subitement, Catherine reçu une violente claque sur le côté de la tête qui lui fit perdre l'équilibre.

-Mollo Salope, Si j'veux me faire arracher la queue, j'vais aller me faire sucer par une chèvre.

-Mets les mains derrières ton dos.

Catherine repris son va et viens. Dobson admirait la chevelure brune de la beauté qui s'activait sur son membre. Il ne croyait pas sa chance. Il avait fait son offre pour se débarrasser de l'omniprésente fonctionnaire. Il n'aurait jamais cru qu'elle accepterait. La pipe de la brunette était tout a fait extraordinaire malgré le peu d'enthousiasme qu'elle y mettait.

-Mélo, va me chercher une bière.

La femme s'exécuta. Dobson but sa bière à petites gorgée, la main gauche serrée autour de la queue de cheval de Catherine qui peinait à tenir le rythme imposé par son tortionnaire. À l'occasion, il poussait avec force sur la tête de la pauvre femme pour qu'elle prenne la totalité de son membre. Il la forçait à tenir cette position difficile tout en lui malaxant la poitrine et en lui étirant les mamelons. Catherine se mettait alors à gesticuler et à couiner jusqu'à ce que l'homme relâche la pression et lui redonne un rythme.

Combien de temps est-ce que ce manège a durée? Catherine ne pouvait le dire. Son esprit était complètement fermé. Une chose était certaine, elle avait perdu tout contrôle sur la situation. En dehors des efforts qu'elle faisait pour respirer et garder son équilibre tout en maintenant le rythme qui lui était imposé, elle n'avait conscience que de ses genoux endoloris. Soudainement, Dobson tira ses cheveux vers le haut, la forçant à se redresser pendant que lui se levait. Il pris la tête de Catherine à deux mains et se mis à la pilonner avec vigueur. Étouffant et incapable de maintenir son équilibre, Catherine commença à se débattre en essayant de repousser l'homme en le frappant au ventre.

-Mélo, tiens les bras de la petite chienne.

Mélanie se leva en vitesse prenant solidement les poignets de l'assistante sociale en les tirants vers l'arrière. La femme était corpulente et dans l'état de choc et de panique où elle était, Catherine se retrouva totalement à la merci de son agresseur. Celui-ci profita de sa position pour redoubler son ardeur en enfonçant brutalement sa queue gonflée et prête à éclater jusqu'au fond de la gorge de la suceuse qui croyait mourir tant ses épaules étaient douloureuses. Comme elle était incapable de respirer normalement, son visage devint de plus en plus empourpré.

-Slurghhh, ungfffff, arghrgffh!

Les bruits de succion et d'étouffements envahissaient l'appartement. La salive et les différentes autres sécrétions éclaboussaient Catherine de toute part. Le mascara qui maculait son visage était dilué par les larmes qui coulaient abondamment.

Finalement, Dobson se raidit, lâcha un râle et plongea profondément sa queue dans la gorge de sa victime en déversant son sperme chaud et visqueux dans son oesophage. Il repoussa alors violement Catherine qui s'effondra un sol, secouée par de violents hoquets. Prise de nausée, elle vomit littéralement le foutre sur le plancher. Puis, elle resta immobile et sanglotante.

Dobson passa par-dessus elle, pris un stylo, signa la feuille rapidement puis il ramassa son chemisier et son soutien gorge. Il se pencha vers elle. Essuya les dégâts avec ses vêtements. Il la prit par les cheveux, plaçant son visage défait près du sien. Brandit le formulaire signé et dit :

-Tu suces bien. Tu aurais dû faire pute. Ça aurait été plus utile que de devenir une conasse de fonctionnaire qui passe son temps à faire chier le monde.

-Prends ta maudite feuille et ne reviens plus.

-J'attends ma fille dans 2 mois.

Sur ce, il crachat au visage de Catherine. L'immonde déjection aveugla la femme qui ne pouvait se protéger. Dobson la traîna jusqu'à la porte et il la projeta dans le corridor en même temps que ses vêtements et le formulaire signé.

Au moment où la porte se refermait, Catherine entendit le ricanement stupide de la femme qui disait :

-Han, Han, Han. T'as ben fait mon homme. Han, Han.

*************

Catherine ne souvenait plus très bien comment elle avait fait pour rentrer chez elle. Le tout avait durée une douzaine de minutes environ, mais l'aventure semblait avoir durée des heures. En fait, elle ne souvenait pas de grand-chose. Pendant les semaines qui suivirent, elle se demanda souvent comment le contrôle de la situation avait pu lui échapper à ce point. Souvent, la nuit, elle se réveillait en sueur, le cœur battant la chamaille avec un goût horrible dans la bouche. Son expérience lui revenait par brides et elle faisait des efforts constants pour enfouir ses pensées au fond de son esprit.

Elle pris des vacances. À son retour au travail, la situation pris une autre tournure. Elle était bien décidée à mettre le cas Dobson derrière elle et à passer le dossier à un collègue. Cependant, la signature inattendue du formulaire avait propulsé Catherine au rang des stars de l'assistance sociale. Sa demande pour se retirer du dossier fut refusée. Au contraire, une promotion lui fut promise et elle reçu pour mission de négocier l'abandon définitive de tous les enfants du couple Dobson.

Grisée par l'attention et la promotion. Elle se rendit dans le foyer d'accueil où résidait la fillette. Ce qu'elle y vit la sidéra. La petite fille avait fait d'énormes progrès tant au niveau physique que sociale. Proprement habillée, elle rayonnait. Quand Catherine lui appris qu'elle devrait retourner chez ses parents, l'enfant éclatât en sanglot et dit :

-Non Madame Catherine, je ne veux pas retourner là-bas. Je veux rester ici.

Les pleurs et la crise qui suivirent durèrent des heures. À travers ses larmes, la fillette supplia Catherine de la laisser au foyer d'accueil et de sauver ses sœurs. Le cœur complètement retourné par l'enfant, l'ego et la confiance gonflés par sa position au travail, l'assistante sociale commis sa seconde et plus fatale erreur.

-Je te le promets. Je vais vous sauver. Tu ne retourneras pas chez tes parents.

C'est ainsi que Catherine se retrouva à la porte de l'appartement des Dobsons, bien décidée à ne plus s'en laisser imposer par le gougeât et la ridicule femelle qui lui servait de femme.

Prenant son courage à deux mains, elle frappa à la porte. Réal Dobson ouvrit et son visage poilu se fendit dans un large sourire.

-Hey Mélo! Devine Quoi? C'est la Minette du gouvernement.

-Tu ramènes la gamine?

-Heu, non. Je voudrais vous parler.

-Quoi? Moi qui croyait que tu venais pour me sucer!

Et au loin, toujours ce rire stupide.

-Han, Han, Han.

Catherine joua sa seule carte.

-Mr Dobson, laissons ce malheureux épisode derrière nous et n'en parlons plus. Je suis venu pour vous faire signer l'abandon définitif de tous les enfants. Écoutez, votre fille est resplendissante et ne veut pas revenir. Alors, agissons en adultes sérieux.

Réal Dobson ne broncha pas. La nervosité de Catherine se transforma lentement en panique.

-Voici ce que je vous propose.

Elle sortit un nouveau formulaire de son porte document tout en parlant rapidement.

-Vous signez cette décharge, je pars avec les filles et de mon côté je m'engage à ne pas vous faire arrêter pour l'agression que j'ai subie...

Réal Dobson éclatât d'un grand rire sonore qui résonna un long moment dans le corridor. Essuyant ses yeux, il répondit en riant.

-Toi, t'es vraiment conne. Je comprends pourquoi tu as décidé de devenir fonctionnaire. Tu entends Mélo, la salope veut me faire coffrer.

Son regard se durcit soudain et il parla d'une voix dure, mais très calme. Il avançait lentement vers elle tout en la fixant droit dans les yeux. Dobson était beaucoup plus grand que Catherine et celle-ci reculait lentement jusqu'à ce que son dos s'appuie sur le mur du corridor.

-Écoute la Minette. De un, tu était consentante. De deux, j'ai un témoin et de trois, je doute que la méthode que tu as utilisée pour soutirer ma signature soit jugée acceptable par une cour de justice.

-Alors écoute moi bien petite chienne.

-La petite doit être de retour Vendredi prochain sur le coup de midi. Si jamais elle n'est pas là à l'heure précise, c'est moi qui vais porter plainte contre toi.

Catherine était sans voix, de plus en plus pale et tremblait. Dobson se recula de deux pas, baissa son pantalon de jogging et ajouta:

-Alors, à moins que tu n'aille le goût d'honorer ma virilité, à Vendredi.

Sur ce, il rentra chez lui. Pétrifiée, Catherine pouvait entendre derrière la porte le gloussement stupide de la femelle Dobson.

***********

Décidée à tenir sa promesse, elle retourna chez les Dobson à chaque jour, parfois deux fois par jour. Elle essaya de convaincre le bonhomme de la recevoir pour discuter, mais elle ne réussie jamais à passer la porte. Au mieux, était-elle accueilli par un :

-Fout le camp!

Le mardi précédant le retour de l'enfant, Réal Dobson ouvrit la porte. Il était complètement bourré. Avec une rapidité surprenante pour un homme dans sa condition, il repoussa de nouveau Catherine et la coinça contre le mur du corridor. Le geste démonta immédiatement la confiance de l'assistante sociale qui se mit à trembler comme une feuille.

Il se mit à parler d'une voix douce et ferme. On pouvait presque voir la folie percer à travers ses paroles. Son haleine était terrible et son odeur, plus repoussante que jamais, était accentuée par la chaleur humide du vieux corridor pourri.

-J'ai fini de jouer avec toi. Alors voici ce qu'on va faire. Tu vas te présenter ici à 10 heures précises demain matin. Tu vas cogner à la porte. Tu vas entrer et te déshabiller. Tu vas garder que ta culotte, tes bas nylons et tes souliers. Assure toi d'être bandante. Tu vas me servir sans dire un mot jusqu'à 3h. Tu vas faire tout ce que je te dis sans piper un seul mot. Si je suis satisfait, je signe ton papier et on se revoit plus. Si tu te rebelles, si tu te défiles ou si je ne suis pas content de ta performance, je te fous dehors et c'est fini.