L'apprentissage

BÊTA PUBLIQUE

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"Oui, Monsieur, je dois être punie", répondit-elle plaintivement. Elle chercha du réconfort auprès de Dorine, l'implorant du regard d'intercéder en sa faveur. Mais la friponne, d'un haussement d'épaules, avouait sa fausse impuissance.

"Approchez donc, petite cochonne, que je vous punisse" Tandis qu'elle faisait quelques pas vers moi, Dorine lui appliqua une bourrade dans le dos qui la fit trébucher. Elle tomba sur mes genoux, face en avant. Continuant sur sa lancée, la perverse servante releva la chemise de nuit de l'infortunée, révélant ses jambes et son derrière rebondi. Virginie voulut se débattre, mais Dorine lui maintint fermement les bras, tout en lui parlant doucement près de l'oreille. Je ne sais ce qu'elle lui murmura, mais bientôt elle cessa de gesticuler et se calma, semblant attendre avec résignation le châtiment qui l'attendait. Avec un plaisir que je ne pouvais dissimuler, ma main s'abattit une fois, deux fois, trois fois, sur ses fesses qui bientôt prirent une belle teinte rosée. Après avoir appliqué quelques coups du plat de la main, sans trop les appuyer, son petit cul prit une teinte rosée des plus appétissante. Arrachant à regret mon regard de ce spectacle enchanteur, je me penchais vers elle pour la consoler… Vaine sollicitude, Dorine s'y employait, et de la plus douce manière, embrassant l'infortunée à pleine bouche, à tel point que ses soupirs étaient étouffés par ses lèvres gourmandes. Reprenant son souffle, Virginie se tourna vers moi, et je lus dans ses yeux étincelants un bonheur, un ravissement inspiré par ces sensations nouvelles, une prière muette, que je retournais à ma besogne, claquant avec ravissement ces fesses si douces.

Lorsqu'elles furent brûlantes, je lui enjoignis l'ordre de se relever, et la plaçais face au fauteuil que j'occupais précédemment, le postérieur tourné vers moi, alors que Dorine vient, à genoux, de l'autre côté du dossier sur lequel elle s'appuyait. En un tournemain, je me dégrafais, et d'un lent mouvement coulé, introduisis mon membre dans sa craquette fondante. Ahh, Marquise, quel plaisir, elle était serrée comme il faut, douce et veloutée, chaude… Une tendre fontaine garnie de mousse et d'algues, un ravissement qui se propagea dans tout mon corps. La prenant fermement par les hanches, j'entrepris de la besogner, alternant lenteur et mouvements rapides. Dorine s'employait à la satisfaire elle aussi, l'embrassant avec passion tandis que ses mains s'activaient sur la délicate poitrine de la belle. De temps en temps, j'appliquais quelques claques sonores sur son fessier, ravivant ses couleurs et aiguisant ses sensations.

Quoi, je ne suis pas de bois, et bientôt, encouragé par les petits cris qu'elle poussait, j'allais de plus en plus vite, en un crescendo qui me propulsa dans les abîmes du plaisir. Ma queue se contracta, tressauta, et en longs jets crémeux je me vidais en elle, pantelant, les yeux clos, le souffle court. Sa jouissance ne tarda pas, et, sollicitée par sa bouche, ses seins et sa fente, elle clama son plaisir aux quatre coins du salon.
Lorsque nous eûmes tous trois repris notre souffle, je l'aidais à se relever et, après l'avoir dûment remerciée, et embrassée avec tendresse, je la laissais aux bons soins de Dorine. Je gage que la mutine, émoustillée par ce qui venait de se passer, ne dut pas laisser Virginie se reposer avant qu'elle n'eut goûté à sa part de plaisir…

Voilà, douce Marquise, la relation des derniers événements du Château. Nul doute qu'avec les assauts de cette nuit, j'ai fait de grands pas vers la possession de votre petit orifice. Gardez le bien au chaud pour moi.
D'ici là, je reste, chère Marquise et douce amie, de vos désirs l'attentif admirateur

****

P**, ce 15 juillet 17**

Cher, très cher Chevalier

Vos mots, vos descriptions… Vous me faites languir, et, dût ma fierté en souffrir, j'avoue avoir envié la douce Virginie, fessée par vos soins…

Je note avec un plaisir certain que vous entraînez Virginie sur des terrains qui se révèleront utiles, le moment venu. Les vieux Messieurs de la Cour avivent souvent leurs faiblesses par le recours à la fessée. Je me chargerai cependant de lui apprendre, après la joie de recevoir que vous lui enseignâtes, le plaisir d'offrir.

Écrivez vite, j'ai hâte d'avoir connaissance des derniers progrès de votre enseignement…
Votre Marquise, frémissante.

****

C**, ce 17 juillet 17**


Marquise, douce et impatiente Marquise…

Votre protégée n'aura bientôt plus besoin de mes soins pour faire des progrès dans ce domaine qui retient si souvent et notre attention et nos soins.

J'ai malheureusement été retenu au village pour rencontrer mon tabellion ~ Dieux, que ces histoires d'argent m'assomment! Et je ne vis donc la belle qu'au déjeuner. Je l'interrogeais sur ses occupations de la journée, elle me conta ses exploits avec une naïveté, une fraîcheur délicieuses. Flânant dans les écuries, elle avait croisé un palefrenier et, l'ayant trouvé à son goût, lui avait proposé une petite gâterie que le jeune homme, ne sachant des choses de la vie que ce que la fréquentation des animaux lui avait appris, ne sut que répondre. Qu'à cela ne tienne: l'effrontée s'empressa de le dégrafer et de la langue et de la main, entrepris de lui enseigner des plaisirs dont une quinzaine plus tôt elle ne savait goutte. Valère, toujours à l'affût d'une bonne occasion, survint sur ses entrefaites. Sans tergiverser, il troussa la belle et, trouvant la place à son goût, la ficha sans tergiverser. Trémoussant de la bouche et du cul, elle fit décharger les deux bougres dans un bel unisson, avant d'aller, primesautière et sautillante, se rafraîchir à la fontaine voisine.

Elle avait bien mérité une récompense, c'est ainsi qu'après les sorbets, j'entrepris de lui faire découvrir les délices du gamahuchage. Non qu'elle n'y eût point déjà goûté en compagnie de Dorine, mais il me faut l'avouer, l'idée de déguster son abricot enflammait mon imagination.

J'installais donc Virginie bien confortablement sur un fauteuil, de façon que son visage soit tourné vers les croisées donnant sur le parc. Son visage naguère si innocent, ses yeux pétillants illuminés par l'excitation de l'attente, la chair tendre et rosée de ses épaules baignée par les rayons du soleil qui pénétrait à gros bouillons dans le salon, tout contribuait à rendre la scène ravissante. Et nostalgique, car nous savions tous les deux que c'était sa dernière soirée au château.

Agenouillé à ses pieds, inversant pour une fois les rôles, j'entrepris de la trousser, chiffonnant dans ma hâté jupons et dentelles, entortillant rubans et fanfreluches… Ah, j'avais hâte de voir enfin son trésor de très près… Mon impatience fut bientôt récompensée: quelle vue! Quel spectacle! Ses cuisses blanches et roses, délicatement soulignées par ses bas; la fine toison bouclée qui surplombait sa vallée… Et les mots me manquent pour vous décrire sa fente délicatement ourlée de carmin, mouillée par la rosée… Plus bas, dans le vallon ombreux de ses fesses, se nichait son petit trouffignon, palpitant tel un oiseau affolé… Je me perdis un long moment dans la contemplation de ce spectacle ravissant, enivré par les fragrances qu'elle dégageait.

N'y tenant plus, je plongeais entre ses cuisses, dégustant son nectar, goûtant sur chacun de ses replis des saveurs nouvelles, montant sur la cime de son bouton érigé avant de descendre jusqu'à la frontière tenue qui sépare ses deux mondes. Comme elle mouillait, son plaisir faisant ruisseler ses jus, j'avais de la peine à ne pas en laisser perdre une goutte. C'était un ravissement, un enchantement, elle ronronnait telle une chatte repue, ses doigts fins me saisissaient par les cheveux, guidant ma langue inquisitrice là où sa fantaisie souhait recevoir mes hommages. Mes doigts vinrent se joindre à cette sarabande, dansant, furetant, tourbillonnant, virevoltant, au gré de ses soupirs, jouant sur ses chairs à présent brûlantes une partition en plaisir majeur, une ode à la jouissance. Soupirant, haletante, elle libéra les bondes de son plaisir lorsque j'introduisis un index décisif dans son anneau. J'en avais tellement envie…

Reprenant son souffle, elle se pencha sur mon visage tout tartiné de ses sucs et m'embrassa. Le "merci" qu'elle murmura fut la plus belle des récompenses. Puis, toujours sautillante, elle rabattit ses jupons, rajusta ses rubans et s'enfuit, laissant derrière elle un parfum délicat d'herbe coupée et d'algues marines… un parfum de regrets.

Elle ne parut pas au dîner. J'eu beau la chercher dans tôt le château, dans le parc, dans les communs… Disparue, envolée, comme une fumée qui se délite dans l'air du soir… Le portier m'appris qu'une voiture aux rideaux tirés, aux armes cachées à dessin par une tache de boue, l'avait cherchée, à la tombée du jour, l'emportant à grandes guides sur la route de P**.

Ainsi donc, tristement, s'achève le séjour de votre protégée. Je gage que, pour m'éviter des adieux pénibles, vous avez manigancé cette combinaison à mon insu. Tout à l'heure, Dorine est venu m'apporter un mouchoir de baptiste tout imprégné de ses parfums secrets, ultime souvenir de son passage. Tandis que je vous écris, je hume cette odeur, chagrin à l'idée de ne plus revoir cette ravissante enfant…

Donnez moi vite de ses nouvelles, chère Marquise, écrivez moi.

Votre Chevalier

****

P**, ce 20 juillet 17**

Mon pauvre Chevalier attristé,

Ainsi donc, il suffit qu'une fraîche donzelle vous liasse goûter son nectar pour que je vous retrouve tout alangui, tout morose… Décidément, l'air de la campagne ne vous vaut rien, et il est grand temps que je vous fasse revenir à P**. Pour un peu, je parie que vous écririez des élégies noyées de larmes sur la belle enfant qui, emportée par une méchante Marquise, fait saigner votre cœur…

Rassurez vous, nigaud sentimental, votre élève se porte à ravir. Quelques jours après son retour à P**, elle fit une entrée spectaculaire au bal du comte d'O**. Sa robe, toute de dentelle froufroutante et de rubans affolants, son pied mignon qu'elle montrait avec impudeur à chaque contredanse ont fait tourner toutes les têtes. Dont celle de d'E**, qui jure déjà de lui faire une rente dont le montant s'accroît chaque jour. Et d'après ce que je me suis laissé dire, le vieux marquis de J** voit sa santé décliner à une vitesse alarmante. Nul doute qu'à ce rythme-là Virginie sera bientôt la plus jolie et la plus courtisée des veuves de la place.

En un mot, votre empressement à parfaire son éducation m'enchante au-delà de ce que j'espérais. Non que je mis votre talent et votre dévotion à accomplir cette mission en doute; mais la donzelle était si mijorée, si pudique. Je n'ai qu'une parole, vous le savez bien: mon déduit vous appartiendra, pour une nuit, dès que vous viendrez le réclamer.

Votre Marquise, dans l'attente de votre visite – par la porte de derrière.

S.

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  • COMMENTAIRES
Anonymous
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3 Commentaires
AnonymousAnonymeil y a plus de 9 ans

Superbe!

AnonymousAnonymeil y a presque 18 ans
Bis

Encore, encore...

Le XVIIIe siècle, avec une touch en plus

Sexy et raffiné comme vous?

simulacresimulacreil y a environ 18 ans
Je suis charmée!

Cher Chauder, me voici finalement au terme de votre histoire que j’ai lu, je l’avoue, avec délice (et ce, malgré tout le temps nécessaire pour que j’achève ma lecture). Je vous reconnais bien là, avide lecteur de romans libertins! Vous m’avez fait sourire, après tout vous savez déjà que j’ai moi même une prédilection pour ces auteurs. Je ne me serais pas risqué moi même à employer le style épistolaire mais cela vous sieds à merveille! Vous avez su trouvez le ton exact pour laisser deviner une âme sensible chez ce marquis en apparence « vil et corrompu » (entendons-nous, j’aime beaucoup la vilenie et la corruption!) Bref, vous la vous comment ma révérence?

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