l'anneau Asmodéen

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Un anneau répand le vice, et détrône la vertu.
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Je vous présente ici le premier « livre », si les critiques sont encourageantes, sans doute y en aura-t-il un deuxième.

Attention particulière au lecteur, qu'il soit averti que dans la scène, si par souci de réalisme et pour mieux représenter la famille, j'ai introduit dans ce livre des enfants de bas âge, il ne s'agit toutefois que d'un décor: aucun d'entre eux, c'est entendu, ne participe physiquement à aucun acte, ce qui serait de très mauvais goût, vous en conviendrez. Aussi tous les participants actifs aux scènes ont plus de 18 ans, ce qui est généralement précisé, pour éviter le doute.

Attention encore, ce "livre" est destiné à un public majeur et averti. En effet, en plus de présenter explicitement une forte connotation sexuelle, ce livre est empreint d'une atmosphère que certains jugeront malsaine, tant en est absent l'aspect éthique, que j'ai volontairement détruit chez mes personnages.

Livre I: L'anneau Asmodéen

Prologue

Après la création du monde, l'espace encore dans l'intemporalité, l'armée du Mal et ses sept démons entrèrent en guerre contre les forces créatrices.

La guerre des âges, dont nul ne se souvient, créa la vie et le temps, les marquant à jamais d'une empreinte manichéenne. Les hommes pouvaient accéder au paradis après leur mort, mais leur vie baignait dans le poison de la tentation, aussi les enfers gardaient une main terrible auprès des hommes.

De tous les poisons , celui de la Luxure était le plus vicieux, et c'est le démon Asmodée qui en était le maître. Le démon, pour garder sous son emprise les hommes, eut un jour l'idée de forger un anneau d'une puissance inégalée parmi les Sept, pour diffuser ses pulsions pernicieuses. Ce jour fut créé l'Anneau Asmodéen.

Chapitre Premier - la trouvaille

Edmond Azram, alias "Az", était un jeune homme d'environ 19 ans, vagabond et débrouillard depuis son enfance. Il était grand, châtain frisant le brun, musclé sans être athlétique, et plutôt beau de visage. Son moyen de subsistance résidait dans la revente non déclarée de toute sorte d'objets volés ou de provenance douteuse. Il les rachetait aux voleurs à bas prix pour les revendre à certains particuliers de confiance.

Un jour qu'Edmond traînait dans un bar miteux, Joan, alias "Jo", un des amis et informateur d'Edmond, apostropha ce dernier:

"-Hé, Az! J'ai de croustillantes nouvelles pour ton business... Allez, paie moi le bock et je te dit tout!"

C'est donc autour d'une blonde corsée et amère que Jo lui parla d'une affaire en or: un gitan, qui avait volé un coffret à bijoux chez un couple riche, était prêt à le lui revendre pour "une bouchée de pain" affirmait Joan.

Sans plus attendre, Az accourut vers le coin de forêt que Jo lui avait décrit, mais, immense déception, la caravane grise du voleur était déjà prise d'assaut par quelques gendarmes, qui parlaient du fameux coffret en se moquant du gitan qu'Edmond crût apercevoir dans la camionnette bleue des gendarmes.

Az attendit que les gendarmes soient partis, et, rapidement, entra à son tour dans la caravane en piteux état, et commença à fouiller le véhicule à la recherche d'un collier, même d'une pièce ou de n'importe quel objet de valeur susceptible de "sauver sa journée".

Edmond ne trouva rien. Découragé, il prit la décision de rentrer, mais c'est en se dirigeant vers la sortie qu'Az aperçut un vieux livre, qui aurait pu valoir quelque chose. Aucun titre sur la couverture, il ouvrit tout de même ce qui s'apparentait à un grimoire, mais le livre abritait un secret; en son milieu était découpé un trou dans le pages, qui lui-même contenait un bijou poussiéreux, qui avait l'air "en toc". C'était une grosse bague argentée ornée de motifs étranges, avec en son centre une pierre rose fascinante. En s'y penchant plus près, on pouvait distinguer un entre-las de femmes nues qui constituait les motifs de la bague.

Si la pierre était véritable, il pouvait s'agir de rubis macédonien, et pouvait se vendre correctement, mais Edmond éprouva un certain attachement à ce nouveau trésor, aussi décida-t-il de porter la bague à son annuaire, comme une alliance.

Sitôt qu'il eût enfilé l'anneau, une vision soudaine s'empara de lui. Il vit une femme nue qui flottait dans le ciel, et un long serpent qui était enroulé autour de sa jambe et lui mordait les seins. La femme poussait de petits cris, mais était visiblement en pleine extase. Au dessus de cette femme se tenait, il venait de le remarquer, un humanoïde géant à la peau écarlate, doté de longues ailes noires et de cornes démesurées, noires elles aussi.

Soudainement, le serpent bondit et rejoignit l'être démoniaque, s'enroulant autour de son bras. Edmond reçut ces paroles, sans qu'aucun son ne sortît de la bouche des créatures;

"-Humain, reçoit mon anneau, source intarissable de puissance terrestre. Il t'amènera un don: celui de provoquer, pour toi, les instincts charnels des descendantes d'Eve, et ainsi, plonger d'avantage ce monde dans l'hédonisme de la chair."

Chapitre 2 - Blanche comme neige

Az se réveilla en pleine forêt, recouvert de cendres. La caravane avait disparu, comme brûlée. Seul subsistait le mystérieux anneau, et son pouvoir était toujours perceptible.

Edmond, après une heure de marche, trouva enfin une route et se dirigea vers la ville à pied. Toujours incrédule après le songe, il était décidé à vérifier la véracité dudit pouvoir.

De retour en ville, il croisa Stéphanie, son ex-petite-amie. Il n'y tenait plus du tout, mais était certain que celle-ci le haïssait. Alors que la jeune femme était occupée à faire mine de ne pas le remarquer, Edmond, d'une manière si naturelle et inexplicable, pénétra dans son esprit et agita ses sens, uniquement par la pensée.

C'est alors que Stéphanie se retourna, soudainement transpirante, et après avoir contemplé quelques secondes son ancien petit-ami, balbutia un je-ne-sais-quoi qui ressemblait à une invitation, tout en rougissant comme jamais elle n'avait rougi.

Az n'en revenait pas. Après avoir poliment refusé et remis de l'ordre dans l'esprit de la jeune femme qui s'enfuyait honteusement, il prît réellement conscience de l'étendue du pouvoir. Edmond Azram allait changer son monde et véritablement assouvir tous ses désirs.

Comme un enfant qui patiente longtemps pour mieux savourer une friandise, Edmond s'était enfermé dans sa chambre, et s'attela à la planification de ses jours futurs, sans pour l'instant jamais user du don.

Après deux jours complets à fantasmer, il se décida à se rendre à la plage la plus proche, ou les bikinis des femmes bronzées exalteraient son imagination, pensait-il.

Il n'eût pas tort, mais ayant l'embarras du choix, il voulait choisir celle qui lui procurerait le plus de plaisir, tout en obéissant aux vices qui s'emparaient de lui et lui donnaient une audace surprenante. C'est après plusieurs tentations fortes de filles ravissantes qui jouaient au badminton, ou d'une qui bronzait seins nus, qu'Edmond prît enfin la décision de s'attaquer à un couple. La femme était jeune, guère plus de 23 ans jugea-t-il, mais avait déjà un fils de 3-4 ans et un tout-petit de six mois à peine. Elle était grande, brune, les yeux vert clair et le visage anguleux. Sa poitrine était forte et lourde à cause de l'allaitement de son petit, mais sa forme surprenait par sa sveltesse alors qu'elle n'avait accouché que depuis peu, et ses jambes paraissaient interminables. Ses lèvres pulpeuses entre deux fossettes embrassaient langoureusement l'homme qui était sûrement son mari. Celui-ci était de même taille qu'elle, blond aux yeux bleus, et légèrement barbu. Les deux moitiés se regardaient amoureusement.

Edmond, par jalousie peut-être, ou simplement par goût de détruire ce qui est beau, décréta cet amour intolérable à ses yeux. Sans rien modifier dans la tête de la femme ravissante, Az l'explora. La femme s'appelait Blanche, et le mari Henri.

Az néanmoins aperçut la limite de son pouvoir: Blanche était issu d'un milieu bourgeois et puritain, aussi une barrière morale aurait empêché Edmond d'entreprendre quelque activité malsaine. Au lieu de maudire cet empêchement, Az se félicita d'avoir trouvé chez un tel spécimen une importante difficulté. Il associait cela au challenge, et choisit définitivement de choisir le couple comme victime.

Sans rien tenter pour l'instant, il choisit de passer inaperçu en faisant bronzette comme le reste du monde, tout en continuant d'explorer la mémoire de la jeune femme.

Son mari, qu'elle aimait tendrement, se vouait entièrement à sa famille: il occupait un métier pénible situé loin de son domicile, si bien qu'il ne rentrait que le mercredi soir et le samedi soir pour un week-end qui ne durait qu'un jour. Il travaillait dur pour rembourser ses dettes, dues à la faillite de l'entreprise que lui avait légué son père à sa mort, mais surtout pour subvenir aux nouveaux besoins causés par l'agrandissement de sa famille il y a six mois environ.

L'un comme l'autre avaient l'air d'être vertueux et fidèles.

Chapitre 3 - Rencontre

Comme on était dimanche après-midi, la petite famille allait retourner chez elle. Edmond ne possédait pas de voiture, il se contenta donc de lire et de mémorisez leur adresse, avant de s'y rendre avec son vélo, le lendemain.

Blanche restait chez elle la journée, mais son premier fils, Georges, allait à la crèche; elle restait donc avec le deuxième fils, Jean, qui dormait la plupart du temps.

Edmond devait absolument trouver une excuse pour rentrer chez elle. Il opta, avec audace, pour le coup du "livreur maladroit"; prétextant livrer un colis (avec une erreur dans l'adresse de livraison, bien sûr), pariant que la jeune femme serait trop honnête pour ouvrir le colis (vide de toute manière).

Edmond Azram venait de sonner. Il avait l'air ridicule; une ancienne casquette de la Poste, et un gilet trop court qui faisait "plus pro", ainsi qu'un carton de déménagement rempli de livres en guise de livraison. Quelques minutes passèrent avant que la jeune mère lui ouvrit; son esprit, entrevît Edmond, était encore plus fermé, à cause du soupçon sans doute.

Il devait agir vite.

Alors le jeune Edmond changea complètement son scénario, affecta de prendre une figure crispée, laissa tomber son carton, et se massa le genou droit. Il boitilla ensuite jusqu'à la porte, et demanda abruptement, un peu essoufflé:

"-Excusez moi, madame, n'auriez vous pas quelque pansement ou crème pour mon genou? Je crois m'être fait une entorse en vélo...

-Bien sûr, entrez", lui répondit Blanche, qui restait un peu méfiante, surtout à cause de son bébé qui dormait.

Le jeune homme entra mais il entendit un enfant pleurer aux étages supérieurs. Son interlocutrice, qui avait un délicat parfum, se montra un peu fâchée, mais lorsqu'elle descendit avec son bébé larmoyant, Az y vit l'occasion de l'amadouer. Grâce à quelques bruits et gestes qu'il avait répété lors d'un petit boulot de remplaçant en maternelle, le bébé se tut, et esquissa même un sourire.

Edmond avait vu juste, et la jeune mère fut attendrie par ce spectacle touchant. Grâce à son pouvoir, il aperçut une faille chez cette femme, pas sur un plan direct, évidemment, son sens éthique était trop profond, mais sur le plan esthétique, sur lequel l'esprit d'Edmond s'engouffra. Alors, il vit la femme le regarder différemment, un peu observatrice. En vérité, Blanche commençait à trouver à ce jeune un certain charme, ce qu'elle s'efforça de dissimuler, bien sûr. Alors qu'elle apportait une bande et une crème anti-inflammatoire, le jeune homme lui montra un genou qui avait l'air en bon état, mais qui était extrêmement douloureux, disait-il. Elle s'appliqua donc à le masser avec sa crème blanchâtre, ce qui ne la laissait pas insensible. Elle rougissait légèrement, quand Az la remercia vivement et partit, en prenant soin de boiter.

Pour Az, la première manche était gagnée.

Chapitre 4 - Conquête

L'après-midi s'écoula, Edmond envahi par le parfum de sa dame, et Blanche hantée par ce jeune homme inconnu, et par la culpabilité de l'avoir trouvé beau. Az n'aspirait qu'à revoir cette beauté, et Blanche souhaitait par dessus tout l'oublier. Malheureusement pour elle, il connaissait désormais l'adresse de la crèche du petit Georges, qui était la seule du quartier, et qui, par chance, était aussi celle du neveu de Joan. Joan contacta sa sœur, qui accepta que celui-ci le ramène chez elle.

En se dirigeant pour la première fois vers la crèche, Az croisa le regard de Blanche, qui paraissait singulièrement étonnée de le voir ici. Elle lui demanda des nouvelles de son genou, Edmond ayant complètement oublié l'histoire, inventa un mal pour son genou: déplacement du nerf, douleur intense, mais qui avait "merveilleusement bien été soigné par le toubib" avait-il dit pour prétexter la si rapide guérison... "et grâce à vos soins aussi!" Ce qui la fit rougir, au souvenir du massage.

Az reconnût le neveu de son ami, et le présenta comme son propre neveu. Blanche fut d'avantage séduite par le jeune homme, qui encore une fois exploita l'émotion de cette femme. Cette fois-ci, Az réussit à atteindre un point de non-retour... les tourments de la jeune mère et épouse allaient véritablement débuter.

Edmond et Blanche se quittèrent d'abord par un petit signe de main, mais notre Edmond, inspiré mais l'air de rien, s'approcha de la mère, et rapidement, sans contact visuel, lui fit la bise, en insistant quelques secondes sur ses joues tendres, avant de s'en aller. Blanche ne dit rien, mais son cœur battait plus fort, et sa respiration était saccadée en rentrant chez elle. Le jeune femme prit ce geste pour une familiarité maladroite, obligée parce qu'ils s'étaient rencontrés la veille. Edmond, quant à lui, jubilait.

Les jours passèrent, Edmond continua à déposer et ramener l'enfant de la crèche, multipliant ses rendez-vous avec Blanche, ainsi que les bises, qui se faisaient de plus en plus désirer par la jeune femme. Décidément, elle ne savait plus passer une heure sans penser au garçon. Celle-ci se sentît vraiment coupable quand son mari rentra, le mercredi. Pour tenter d'oublier le garçon et effectuer son devoir d'épouse en plaisant à son époux, Blanche proposa à son mari Henri de lui faire l'amour après un dîner soigneusement préparé. C'était un peu sa façon d'écarter le jeune Az de sa pensée.

Elle s'habilla de façon provocante, un corset rouge et noir, et un porte-jarretelles... Mais elle se surprit à imaginer ce que penserait Edmond de cette tenue... Elle le chassa de son esprit, mais resta bien chauffée et mouillée à souhait (elle réussit à se convaincre que c'était grâce à son mari).

L'ébat ne dura guère plus de cinq minutes, mais durant tout l'acte conjugal, l'épouse n'avait l'esprit qu'à Edmond, et s'imaginait que c'était lui qui la pénétrait si indécemment. Henri s'endormit en un clin d'œil, après s'être étonné de l'appétit sexuel de sa femme, et de ses cris de jouissance, elle d'ordinaire si discrète au lit. Blanche resta sur sa faim, l'appétit charnel que le bref ébat avait réveillé continuait de la tourmenter alors que son époux ronflait à côté d'elle.

Alors se déroula une scène aussi indécente que nouvelle pour Blanche; sa main droite qui glissait inconsciemment vers son bas-ventre se mit à s'agiter, pendant que sa main gauche agrippait un sein. Blanche, cédant au plaisir, continua le geste en s'arc-boutant sur le lit, comme privée de conscience et livrée à ses instincts primaires. En pensant à Az et en s'imaginant des actes obscènes avec lui, son index dessinait des cercles autour de son clitoris, avec une légère mais croissante pression, sa respiration reprenait de plus belle, et elle commença même à gémir de plaisir en introduisant deux doigts dans son vagin trempé de cyprine et du sperme de son Henri.

Mais le petit Jean se mit à pleurer, et Blanche dut se lever pour lui donner son le sein. Alors qu'elle marchait vers le berceau, elle sentait couler le liquide sur ses cuisses transpirantes. C'est en allaitant son petit, fruit d'une union sacrée avec son époux, que Blanche se rendit compte de la monstruosité de son acte. Elle passa une partie de la nuit à pleurer en silence.

Chapitre 5 - Emprise

Blanche avait pris soin, le jour qui suivit, de ne pas mener son aîné à la crèche. Elle était très irritable et s'énervait facilement sur Georges, alors même que c'était elle qui avait choisi de le garder à la maison. Vers deux heures de l'après-midi, elle entendît sonner à la porte et, prise dans ses regrets, ne songea pas au danger. Mais il était trop tard, elle avait ouvert la porte et Edmond s'empressa de rentrer chez elle, sans négliger deux rapides baisers sur la joue en lieu de bise.

Az s'était déjà occupé à jouer avec le petit Georges, mais Blanche, qui s'inquiétait de ces nouvelles familiarités, lui demanda l'objet de sa venue, un peu brutalement.

"- Oh, je n'ai pas vu le petit à crèche, et j'ai pensé qu'il vous était peut-être arrivé quelque-chose..." lui répondit Az, confiant et d'un ton le plus naturel possible.

Blanche regretta la soudaine agressivité de son ton, mais se décida à lui parler sérieusement, et lui demander de ne plus jamais revenir, mais c'est alors que Jean rappela bruyamment à sa mère qu'il était l'heure de manger. Sautant sur l'occasion car voyant la gène de Blanche, Edmond lui dit, doux et protecteur:

"- laisse, je m'en occupe.", en souriant.

Sans lui laisser le temps de protester, Az grimpa les escaliers, et par un ton rassurant calma le bébé avant de le ramener à sa mère.

"- Je crois qu'il a faim, affirma-t-il, c'est l'heure de la tétée!"

Et il porta l'enfant jusqu'au sein de sa mère. Elle, inconsciemment, prit son fils, déboutonna sa veste, descendit son soutien-gorge et sortit un sein avant de le laisser téter. Puis elle réalisa la présence du garçon, qui d'ailleurs admirait son sein découvert, et s'offusqua de sa présence. Edmond porta alors un doigt sur ses lèvres pulpeuses, et la jeune mère qui allait s'emporter se tut. Elle vit alors le doigt descendre sur son menton. Puis sur son cou. Puis sur son sein nu. Enfin le doigt caressa le crâne de l'enfant, comme si c'était là l'ultime but du geste.

" - Comme il est mignon..."

glissa doucement Edmond dans l'oreille de Blanche, qui ne parvînt à l'entendre qu'à moitié tant ses cinq sens étaient engourdis. Son cœur battait la chamade, sa respiration était irrégulière et elle transpirait soudainement, malgré la fraîcheur de la pièce.

Cette fois-ci, elle ne dit rien. Az prend cela pour un encouragement, et caresse lentement, très lentement, d'une infinie lenteur, son long cou blanc. Blanche est tétanisée. À la fin de l'interminable cou, Edmond choisit de plonger sa main dans le soutien-gorge et caresse l'autre sein. Il le libère de son emprise et commence à lécher le téton, comme le bébé, sur l'autre sein. C'est alors que Blanche reçoit une décharge de dopamine qui traverse son corps; elle est moite, la gorge sèche, le corps engourdi, et surtout son vagin laisse perler dans sa culotte de grosses gouttes de cyprine tant celle-ci est trempée de l'intérieur. Edmond se met à téter sur le mamelon, et un curieux goût, celui du lait maternel, envahit sa bouche. C'est, pour Blanche, une nouvelle décharge, et cette fois, ne retient plus son cri d'extase.

Le cri de sa mère aura pour but d'attirer Georges, curieux d'entendre un son si étrange venant de sa maman, heureusement de dos. Il voit le monsieur sympathique qu'il rencontre quotidiennement à la crèche penché vers son frère,lui-même dans les bras de Maman, mais il ne distingue que cela car il est derrière sa mère.

Un petit "maman?" inquiet aura vite fait de rhabiller sa mère et d'écarter le gentil monsieur.

Le même monsieur allume la petite télévision pour son jeune ami, et s'empresse de rejoindre la mère, sanglotante. Alors qu'elle détournait la tête, Edmond s'en empara et l'embrassa langoureusement. Sa langue curieuse explorait les recoins de la bouche de Blanche, et ce baiser fut pour elle le coup fatal.