La Transition 06

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Partie 6 de la série de 8 pièces

Actualisé 06/07/2023
Créé 03/02/2015
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Walterego
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C'était déjà la troisième conférence de presse de la nouvelle Présidente Marie-Chantal de Heinlein mais elle avait attiré encore plus de journalistes que les deux premières. Il faut dire qu'entre son franc parler et ses tenues pour le moins suggestives, elle faisait la joie de toute la profession, depuis les quotidiens les plus sérieux aux mensuels les plus sensationnalistes.

Aujourd'hui, elle portait un chemisier boutonné jusqu'au cou mais tellement léger et transparent que nul ne pouvait ignorer qu'elle ne portait pas de soutien-gorge. Quant à sa mini-jupe, elle avait permis au délégué de « Games News » de monter des paris sur la présence ou non d'une culotte. En cette fin de conférence , la cote était de 2,33 contre 1 en défaveur de la culotte.

« ... et la taxe progressive per capita sur la consommation d'énergie ou d'eau est infiniment plus juste que la taxe sur la consommation totale. Que ce soit pour les familles ou pour les entreprises. Le couple sans enfants qui a une piscine privée chauffée payera par personne donc beaucoup plus de taxes que la famille avec quatre enfants qui se contentent chacun d'une douche par jour alors qu'actuellement, c'est le contraire. »

« Madame la Présidente! » « Madame la Présidente! »

Les interpellations venaient d'un peu partout dans la salle de conférence du Château Saint Maire

« Madame la représentante de « Vie Familiale »? »

« Madame la Présidente, est-il exact que vous allez faire voter un remboursement intégral de la pilule contraceptive? »

« Tout à fait exact! »

« Vous vous rendez compte que cela choque notre lectorat qui est attaché aux valeurs morales de notre société? »

« Je ne vois pas en quoi ils peuvent être choqués. Nous allons rembourser la pilule mais nulle n'est forcée de la prendre. Nous voulons simplement donner à chaque femme la possibilité d'avoir une vie sexuelle active sans la contrainte financière »

« Votre vie privée semble en effet donner l'exemple d'une vie sexuelle active ... »

« Comme vous le savez, je ne suis pas mariée même si j'ai une partenaire régulière mais elle comme moi ne dédaignons pas la compagnie des hommes donc oui, j'ai une vie sexuelle active qui me ravit et je ne m'en cache pas contrairement à certains de nos prédécesseurs qui en outre étaient mariés! J'ajoute que j'ai mené une vie beaucoup plus monastique auparavant et qu'une activité sexuelle régulière est beaucoup plus satisfaisante pour le corps et l'esprit. Vous devriez essayer! »

La journaliste de « Vie Familiale » se rassit le rouge aux joues. Amaury, qui l'observait discrètement, debout contre le mur de la salle, la sélectionna parmi ses prochaines cibles de la liste« à Influencer ». Elle était plutôt bien faite malgré sa tenue austère sans doute imposée par ses convictions ou par la Direction sa revue.

« Monsieur le représentant de « Guerriers »? »

Il y a aussi la question de vos tenues vestimentaires, Madame la Présidente,. Ne pensez-vous pas que votre garde-robe peut parfois choquer? »

« Choquer qui , quand et où? Je m'adapte chaque fois au public .. »

« Je pensais à votre combinaison de cuir lorsque vous étiez avec votre compagne et vos amis dans le dancing « Macho Macho Man » .. ».

« Je n'étais pas la seule à être habillée de cuir. La plupart des Dominants sont habillés de cuir dans leur sphère privée »

« Oui mais ce sont des hommes .. »

« Ce sont des Dominants comme moi. Me déniez-vous le droit de porter du cuir parce que je suis une Dominante femme? Seuls les Mâles Alpha pourraient s'afficher en tant que tels?»

Macha continua à démolir systématiquement ses opposants au grand amusement d'Amaury qui commençait à échafauder des combinaisons tordues pour qu'ils s'éliminent l'un l'autre ... Il se pencha vers Séverine

« Envoie Véronique appâter le « Guerrier » et qu'elle l'entraîne à l'Hôtel Clonart en compagnie de la petite Fabienne. Avec ses petits seins et sa queue de cheval, elle a l'air d'avoir six ans de moins que notre âge ; cela fera de parfaites photos compromettantes. Toi tu te charges de Miss « Vie Familiale »? Je vais l'Influencer pour qu'elle te tombe dans les bras dès que tu l'approcheras »

Tandis que Séverine se dépêchait de prévenir Véronique et Fabienne, Amaury Influença la journaliste pudibonde. Avant même que sa Soumise ne revienne, la femme essayait déjà de maîtriser sa respiration haletante, le rouge aux joues. Quand Séverine arriva à ses côtés et lui prit la main, la journaliste ferma les yeux et trembla légèrement sur ses jambes. Séverine n'allait pas s'ennuyer ; visiblement sa future partenaire avait des réserves d'énergie sexuelle à faire passer!

Amaury décida de s'éclipser. Macha allait être retenue par le cocktail d'après conférence puis par le dîner avec quelques alliés politiques et tout cela ne l'amusait plus. Par contre, cela faisait déjà quelques temps qu'il n'avait plus organisé une petite sauterie avec de nouvelles Soumises. Sa dernière expérience avec l'Ecole de Ballet l'avait un peu refroidi lorsqu'il s'était retrouvé entouré non seulement des danseuses étoiles mais aussi par leurs collègues « masculins » qui s'étaient révélés tout aussi sensibles à son Influence que les filles.

Par contre, l'expérience précédente avec les infirmières stagiaires avait été tout-à-fait satisfaisante. L'avantage de leur métier était une absence marquée d'inhibition et il n'avait eu aucun problème à organiser les combinaisons les plus sulfureuses avec une demi-douzaine d'entre elles . Macha lui avait parlé du salon de repos des hôtesses de l'air à l'aéroport... Pourquoi pas? Il y avait aussi la Haute Ecole des Arts de l'Esthétique mais il risquait de tomber sur des coiffeurs pour dames et de reproduire le scénario du corps de ballet. Non, direction l'aéroport! Il avait bien mérité d'un peu profiter de son Pouvoir!

Le taxi le déposa directement devant l'entrée du personnel navigant et il n'eut pas longtemps à attendre l'arrivée d'un groupe de quatre hôtesses de l'air. Il les Influença et elles le firent entrer avec elles. Elles se dirigèrent ensuite directement vers un des salons de repos qui devait leur être réservé car il était vide. Sur les quatre, deux étaient tout-à-fait à son goût ; à peine plus âgées que lui et avec des mensurations qui le faisaient déjà bander comme un taureau.

Il intima l'ordre à la plus âgée des quatre de monter la garde devant la porte ; elles n'avaient certainement pas beaucoup de temps devant elles ; pas la peine de prendre le risque d'être dérangés!

Il s'installa au centre du plus grand canapé et fit signe aux deux plus jeunes, Michèle et Aïcha, selon les tags sur leurs vestes, de venir s'assoir de part et d'autre de lui tandis que Gertrud, la moins sensuelle des trois, s'agenouillait devant lui et ouvrait sa braguette pour en extirper sa verge bien dressée. Gertrud commença à le pomper avec une ardeur qu'il avait stimulée en reliant les sensations de sa langue à sa vulve. Et cela semblait tout aussi efficace que le légendaire clito au fond de la gorge!

Sa verge bien au chaud, il se tourna vers Michèle, une blonde cendrée à la forte poitrine qu'il pétrit avidement avant de glisser une main sous son chemisier pour mieux sentir le mamelon érigé sous le soutien-gorge massif qui protégeait la lourde mamelle. La jeune femme gémit tandis qu'il la « chauffait » lourdement, bien décidé à l'amener au bord de l'orgasme rien qu'en lui pelotant les seins.

Il envoya aussi une onde de pur désir sexuel en direction d'Aïcha qui se cabra et porta les mains à son entrejambe qui devait s'humidifier à une vitesse grand 'V' . La jeune femme prit d'ailleurs l'initiative de soulever son bassin et de commencer à faire glisser l'étroite jupe fuseau le long de ses superbes jambes galbées de méditerranéenne. Toujours occupé à fourailler sous le chemisier de Michèle, faisant sauter les bonnets du soutien pour mieux se repaître de la douce chair de ses seins, Amaury ne prêta pas tout de suite attention au manège de son autre voisine. Ce n'est que lorsqu'elle le heurta du coude qu'il se retourna pour découvrir que la coquine ne portait plus que des bas noirs et un porte-jarretelles blanc ; tout le restant était soigneusement plié à côté d'elle. Et elle se branlait avec délectation, la main bien enfoncée entre ses cuisses gainées de nylon.

Le spectacle était tellement érotique qu'il jouit immédiatement dans la bouche de Gertrud qui avala docilement sa copieuse éjaculation.

« AAARGGH ... ça fait du bien de se soulager! »

Gertrud s'effondra sur les genoux du Doué ; le geyser de sperme dans sa bouche avait suffi à la faire jouir comme si c'était sa chatte qui avait été inondée. Amaury ne se laissa pas débander ; il écarta gentiment sa fellatrice et attira Aïcha vers lui avant de la faire s'accroupir aux pieds de Michèle. A eux deux, ils la dévêtirent en un clin d'œil . A la grande joie du garçon, elle avait les mêmes bas et le même porte-jarretelles que sa collègue et pas plus de slip! Il incita Aïcha à se pencher entre les jambes de Michèle et l'Influença pour lui donner une irrépressible envie de lécher la conque luisante qui s'offrait à elle.

Pendant ce temps, il malaxait avec avidité ses gros globes mammaires pour affirmer son érection persistante. Lorsqu'il se sentit à nouveau prêt à la saillie, il se laissa tomber à genoux derrière la petite brune et la pénétra avec délectation.

« Aaaah ... Oooh ... vous êtes ... si dur ... Monsieur ... » Dans sa précipitation, il ne s'était même pas présenté!

« Appelle-moi ... humpf... Maître ... Aïcha ... humpf ... valable pour .. humpf ... vous aussi ... humpf ... les filles! »

« Ooohh ... Merci... Maître » balbutia Michèle déjà bien lancée sur le Voie Jouissive grâce à la langue experte d'Aïcha

« Mmmh! » renchérit cette dernière, la bouche occupée sur la vulve palpitante de la blonde.

Gertrud avait récupéré de son curieux orgasme et s'était elle aussi débarrassée de sa jupe fourreau pour se caresser avec ardeur, observant avec envie les puissants coups de boutoir d'Amaury dans le vagin rutilant de sa jeune collègue.

« Han ... vous êtes .. humpf .. ; très douées ... humpf ... les filles .. HAN ... ce sont les .. humpf ... pilotes ... qui vous ont ... humpf .. entraînées comme cela? »

« Naaan .. » gémit Michèle ... le Chef d'Escale ...aaah ... Robert... oooh ... Grosse Bite ...oooh ... comme on l'appelle... aaahh ... toujours prêt ... aaah .... »

L'évocation du Chef d'Escale sembla faire un effet dévastateur sur Aïcha qui abandonna la vulve de Michèle pour crier son plaisir à tue --tête

« Ouiii ... AAARGH! ... GROSS' BIT' ... AAAAHHH! »

Déjà échauffé, Amaury ne supporta pas d'être ainsi abandonné en rase campagne par sa partenaire écroulée. Il la poussa de côté, progressa entre les jambes de Michèle et commença à la pistonner avec rage, décidé à prendre son plaisir au plus vite.

« Oooh ... Maître ... Vous aussi ... oooh ... Grosse ... TRES grosse bite ... oooh! »

Amaury l'empoigna par les mamelles pour mieux prendre son élan chaque fois qu'il revenait la pilonner au plus profond de son intimité.

« J'adore ...han ... tes seins ...han .. ma belle ... han .... A ton retour ... han ... téléphone ... han ... je te veux ... han ...dans mon lit ... AAAH."

Il sentait la sève qui montait dans sa colonne phallique à la vitesse d'un TGV et ne se retint pas

« AAARGH! »

Il s'épancha à nouveau dans une douce cavité d'amour, n'arrêtant pas pour autant ses mouvements de va et vient avant d'être certain que sa partenaire avait joui elle-aussi. C'est à ce moment qu'on frappa à la porte ; la doyenne des hôtesses s'inquiétait du prochain décollage de leur avion.

Tandis que les filles se rhabillaient avec quelques difficultés après ces brefs mais intenses orgasmes, Amaury sondait déjà les alentours à la recherche d'une nouvelle proie. Il était en congé et entendait bien en profiter un max. Il repéra bien vite l'aura d'une jeune femme qui semblait déjà bien émoustillée. Il fit ses adieux au quatuor en recommandant bien à Michèle et à Aïcha de le contacter à leur retour puis se dirigea vers la sortie des Arrivées, là où il avait senti l'aura sensuelle. A sa désagréable surprise, il se sentit devenir nauséeux. Un autre Doué!!! Il obliqua immédiatement vers une sortie latérale mais repéra aussitôt un autre Doué.

Il décida de battre en retraite vers les salons des hôtesses pour attendre que les deux Doués aient quitté l'aérogare mais s'aperçut bien vite que sa retraite était bloquée par un troisième Doué. Ce n'était plus une coïncidence! Les 'Autres' avaient mis à profit sa séparation de son groupe d'Influencées pour le cerner. Furieux contre sa propre imprudence, il essaya de ne pas céder à la panique. Il parvint à un ascenseur qui menait au hall des départs et s'y engouffra. Ensuite, il sprinta à travers le hall , lisant au passage les heures de décollage des avions.

« Dernier appel pour Paris , vol 6969, porte Q »

Il arriva juste à temps à la porte et Influença l'hôtesse qui le laissa passer sans sourciller . Dernier à bord, il se hâta de prendre possession d'un des sièges libres et moins de deux minutes plus tard, l'avion roulait sur le tarmac ; dix minutes après son irruption dans la cabine, ils décollaient. Sauvé!

Une fois en l'air, il se rendit compte qu'il avait une furieuse envie de baiser. Comme lors de la soirée électorale, il ne voulait pas faire l'amour mais baiser comme une bête, faire plier une femme sous lui et éjaculer en elle sans se soucier du plaisir de la réceptacle de son assouvissement. Décidément, la tension nerveuse le marquait bien étrangement!

Les hôtesses venaient de commencer à servir les collations ; pas moyen de se servir d'elles sans attirer l'attention. Il jeta un coup d'œil sur les passagères et en repéra une, style femme d'affaires d'une quarantaine d'années, quelques rangées en oblique devant lui. Il l'Influença séance tenante et la suivit à l'arrière quand elle passa à sa hauteur. Les toilettes étaient bien trop petites à son goût mais la cambuse resterait encore vide le temps que le personnel navigant ait fini le service.

Il s'attaqua à la fermeture du pantalon de la quadra -- hélas, les femmes préfèrent les pantalons en voyage! -- et le rabattit sur ses chevilles avec son slip puis la retourna. Les fesses étaient aussi plates que sa poitrine mais qu'importe, dans son état, un trou était un trou et celui-là s'avéra onctueux à souhait .Il ne tarda pas à jouir en elle mais ne s'arrêta pas en si bon chemin et continua à la baiser avec frénésie tandis qu'elle sanglotait de joie.

Il jouit une seconde fois dans son vagin maintenant agité de spasmes de plaisir mais ne se sentait toujours pas soulagé de l'énorme pression qu'il ressentait dans son bas-ventre. Il continua à la prendre comme un sauvage, insouciant de son environnement jusqu'à ce qu'une hôtesse franchisse le rideau qui séparait la cambuse des toilettes.

Avant qu'elle n'ait eu le temps de crier, il l'Influença pour la faire taire et, sur sa lancée, l'obligea à venir lui tenir les couilles tandis qu'il se libérait dans la chatte complètement resserrée de sa proie. Il sentit sa verge enfin mollir quelque peu mais s'apprêtait malgré tout à remettre le couvert en changeant de monture lorsque le commandant de bord annonça l'approche finale. A regret, il se désengagea de la vulve épuisée, se rajusta et regagna son siège . Quelques minutes plus tard, la quadra en faisait de même mais Amaury vit une large tache humide qui se développait sous ses fesses. En reprenant ses esprits, elle aurait de solides questions à se poser!

Il prit la navette qui l'amenait vers la gare TGV mais à peine sorti du véhicule, il sentit à nouveau la présence des 'Autres' . Il pesta. Ceux de Lausanne avaient dû prévenir leurs homologues parisiens après avoir repéré le vol dans lequel il avait pris place!

La sortie lui étant bloquée, il courut à travers l'énorme hall des bagages pour gagner une sortie latérale qui menait vers le parking voitures. Il ne sentait plus les 'Autres' mais ils ne devaient pas être loin. Il scruta anxieusement les alentours ; il ne vit que des hommes qui se dirigeaient vers leurs voitures. Pas la moindre femme en vue. Il alla se cacher derrière le dernier véhicule à l'extrémité du parking et attendit. Les 'Autres' semblaient l'avoir perdu.

Dissimulé derrière un monospace, il attendit, l'angoisse au ventre mais sa patience fut récompensée. Après une vingtaine de minutes, deux silhouettes féminines s'approchèrent. Deux jeunes et jolies femmes qui se dirigeaient vers le monospace! Ils les Influença frénétiquement pour qu'elles le laissent monter à bord mais à sa grande surprise, seule une des deux répondit à son influx. L'autre semblait totalement insensible . Elle réagissait même .. secouant la tête comme si elle avait de l'eau dans les oreilles. Il se redressa et l'aînée, une vraie beauté qui approchait du côté conducteur, hocha la tête en le voyant. L'autre, plus jeune mais tout aussi jolie le regarda

« Joëlle, qui est-ce? »

« Un ami, Annie... Il va nous accompagner ...»

« Je ne l'ai jamais vu ... comment t'appelles-tu? » lui demanda t'elle tandis qu'il s'installait sur le siège arrière

« Amaury » . Elle repoussait toujours toutes ses tentatives pour l'Influencer. Même les incitations sexuelles ne fonctionnaient pas. Pourtant il décelait chez la plus jeune une énorme charge sensuelle latente... seulement il ne parvenait pas à dégoupiller cette grenade ...

« Où va-t-on? » demanda Joëlle

« N'importe où mais loin de Paris » répondit le garçon

« Ca tombe bien, nous habitons Jouy-le Chatel , c'est aussi calme que le Désert des Tartares! »

« Joëlle, tu es certaine de le connaître? »

« Joëlle ne me connaît pas Annie mais j'ai pu euh.. . l'hypnotiser pour qu'elle me sorte d'ici. J'ai une bande de types dangereux à mes trousses et c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour me tirer d'affaire. Dès que nous serons loin de Paris, je la ... déshypnotiserai! »

« Ce sont les flics qui te courent derrière? »

« Non, pas du tout . Ni eux ni moi ne sommes des criminels ; du moins pas de droit commun, c'est assez compliqué. Une espèce de guerre entre ... hypnotiseurs .. »

« Mais tu ne peux hypnotiser qu'une seule d'entre nous à la fois? »

« Normalement non ; j'ai déjà pu .. hypnotiser des dizaines de femmes à la fois. Toi tu résistes inconsciemment ; c'est la première fois que cela m'arrive! »

« EEUUURK! » Amaury faillit vomir à l'arrière du monospace au moment où Joëlle passait à pleins tubes devant un homme qui scrutait les voitures sur le bord de la route. Annie regardait elle aussi l'inconnu qui s'effondra juste au moment où leur véhicule le dépassait.

« C'était un d'entre eux? »

« Ou... oui ... je réagis toujours violemment quand ils sont à proximité... »

« Il avait une aura déplaisante ... »

Amaury enregistra l'information sans se poser de question ; il était encore trop sous le coup de l'énorme charge répulsive qu'il venait d'encaisser.

Quelques dizaines de kilomètres plus loin, ils quittèrent l'autoroute et s'engagèrent sur une départementale. Amaury avait recouvré tous ses moyens y compris l'énorme besoin de baiser qui le tenaillait après chaque période de stress intense.

« Joëlle, pourriez-vous vous garer dès que possible? »

Dès que la voiture se fut arrêtée, Amaury dit à Annie « je n'ai pas d'ordre à te donner mais il vaudrait mieux que tu quittes la voiture .. »

« Pas question, je reste avec ma sœur! »

« Mais tu risques de ne pas aimer ce qui va se passer! »

« Qu'est-ce que tu comptes lui faire? La violer? »

« Ce ne sera pas un viol ... mais je dois absolument lui faire l'amour sinon je vais devenir dingue! »

« Annie .. » intervint Joëlle « cela ne me dérange pas ... s'il a besoin de jouir en moi ... Ca fait longtemps pour moi aussi ...»

« Pas question! Si c'est tellement urgent, il n'a qu'à se branler! »

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