La minute égocentrique

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Une p’tite vite. Façon demoiselle.
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« Tiens, il va y avoir des politiciens frustrés à Washington. »

La voix de Mélanie dans mon dos m'a fait sursauter. J'étais là, à la cafétéria de l'immeuble dans lequel je bosse, lisant mon journal après avoir déjeuné. Quelques minutes de quiétude à parcourir un commentaire sur l'évolution de la situation politique dans les Balkans. Non pas que je m'y connaisse, mais faut bien tâcher d'en savoir un peu sur son monde, non?

Mélanie était derrière moi et avait formulé l'affirmation qui m'avait fait sursauter. Ce n'était pas le contenu qui m'avait fait sursauter mais tout simplement le fait que je ne m'attendais pas à ce qu'une collègue soit là, derrière moi.

Et quelle collègue... Peut-être 27 ans. Grande, élancée. Rouquine. Cultivée. Un caractère marqué, mais jamais capricieuse. N'eût été de ma situation matrimoniale de mec marié et père de trois enfants, et n'eût été des quelque 16 ans d'âge qui nous séparaient, j'aurais bien pu... Bon. Inutile de nous perdre en spéculations.

Une fois revenu de mon sursaut, je puis m'attarder un moment au sens de l'affirmation énoncée par Mélanie.

« Comment ça, des politiciens frustrés? », demandé-je.

« Allons, c'est en toutes lettres dans l'horrible feuille de chou réactionnaire que tu es à dévorer. »

Il est vrai que je suis un peu plus conservateur que ma jeune collègue. Ça se reflète dans mes lectures.

« En toutes lettres, en toutes lettres, que veux-tu dire? »

« Ah, pépé, si seulement tu te donnais la peine de regarder l'ensemble de ton quotidien. »

Elle allonge une main ornée de bagues et de bracelets et pointe du doigt un article affiché sur la page de droite du journal et que je n'avais pas vue car, en homme bien rangé, je lis mon journal dans l'ordre des pages. Ce qui ne me semble pas insensé.

« Réseau de call-girls démantelé à Washington », dit le titre. Je comprends maintenant le sens de sa remarque.

« Mais pourquoi voudrais-tu qu'ils soient frustrés, les gens de la House of Representatives? »

« Ben quoi, c'est évident, Sans leur p'tite pipe quotidienne, ils vont se muter en paquets de nerfs. Beau portrait. Je me demande si c'est ça qui les rend si belliqueux... »

« Ouais, t'as une belle perception des politiciens! » riposté-je.

« Hé là, je te parle des politiciens mâles. De tous les mâles, à bien y penser. »

« Comme tu y vas! »

Mélanie ne donne pas dans la dentelle. Quand elle prend position, elle s'exprime!

« Non mais, » répond-elle, « on le sait, vous les mâles, vous copulez sans âme. Tout ce qu'il vous faut c'est une fille pas trop farouche, un endroit tranquille et quelques minutes. »

« Comme tu y vas! » répété-je.

« Ben quoi, s'il y a des call-girls, c'est qu'il y a des mâles qui aiment se faire faire une petite pipe, comme ça, dans leur bureau, sans cérémonie, sans émotion. Un p'tit orgasme vite ficelé et hop! On retourne au boulot. »

Je dois dire que Mélanie n'a pas tort. Ça m'est déjà arrivé de fantasmer qu'une fille passait à mon bureau, me suçait, me soulageait de ma tension et fuyait sans demander son reste. Mes copines, puis mon épouse ne m'ont jamais offert cette distraction et je ne suis jamais passé à l'acte avec une call-girl.

« Et ça n'arrive pas que des mecs aient recours aux services d'une call-girl pour un peu de sensualité? » hasardé-je.

« Possible, » répond Mélanie. « Mais je continue à croire que bien des call-girls ont pour fonction de faire des petites fellations, trois petits tours et puis s'en vont. »

« Allons, ne dénigre pas les petites affaires vite réglées. Y a pas que les putes qui s'y livrent. Ça peut très bien faire l'affaire des filles de régler la chose rapido. Je parie même qu'il y a des couples qui font ça ainsi à l'occasion, pour le plaisir. »

« Parce que tu crois que vite comme ça, sans cérémonie, ça allume les filles? » répond-elle sur un ton qui ne laisse pas vraiment place a la répartie.

« Certain. », laissé-je tomber. « Je parierais même qu'il y a des filles qui aimeraient se prévaloir de tels services. Allez, une petite séance de gamahuchage et hop! On retourne au boulot. »

« In your dreams — là où il doit y avoir bien d'autres pensées lubriques, » me répond-elle en riant. Elle n'a pas tort, mais je me garde bien de le lui dire.

« Allez, je me casse, » poursuit-elle. « J'aime bien bavarder avec toi mais ça ne règle rien à la masse de boulot que j'ai à accomplir. Ciao, espèce de Rocco Siffredi à la gomme. »

Elle tourne les talons, me laissant son délicieux parfum.

* * *

« Non mais, essaies-tu de battre des records de productivité? »

La voix de Mélanie me tire de ma concentration. La planification fiscale, ça absorbe.

« Alors tu trouves que bosser à 19 heures un jeudi c'est un zèle exceptionnel? T'es la reine des feignantes ou quoi? » riposté-je.

Il y avait quelques jours que j'avais vu Mélanie. Depuis notre rencontre à la cafétéria, en fait.

« Reine des feignantes, sais pas. Enfin, pas du côté de la mémoire. La cervelle fonctionne très bien de ce côté, » dit-elle en fermant la porte de mon bureau — ayant pris soin de verrouiller. Je suis intrigué. Quel dossier justifie cette précaution?

« Monsieur le grand expert de la chose, tu disais qu'il y avait des filles qui aimeraient se faire donner le baiser intime puis ficher le camp. Comme les mecs se font faire des pipes. Mais ce jeu-là exige deux personnages. Alors voilà, c'est le temps d'inverser les rôles. C'est le temps de prouver que tu crois à ton histoire au point de vouloir jouer un de ces rôles. Tu es la call-girl — ou le call-boy, comme tu veux. Au boulot. »

Elle s'avance vers moi d'un pas décidé. Elle déplace les documents qui se trouvent en face de moi sur mon pupitre.

D'une main leste, elle défait sa ceinture et dégrafe sa jupe, qu'elle laisse tomber sur le plancher. Elle ne porte pas de culotte. Sa chatte rouquine, rasée avec soin pour ne laisser qu'un léger duvet, attire tout de suite mon regard.

Mélanie s'assied face à moi sur mon pupitre et pose un pied sur chacun des appuie-bras de ma chaise.

« Hé, espèce de séducteur à la noix, tu ne sais pas quoi faire? T'as besoin d'un mode d'emploi? »

Non. Je n'en ai pas besoin. Je n'ai besoin de rien. Je suis même comblé.

J'approche mon visage de son sexe. Le parfum grisant de Mélanie produit son effet : les effluves accentuent la séduction à laquelle je succombe. Je distingue aussi un autre arôme, plus intime. Dont vous devinez la nature. De quoi faire perdre la tête.

Je ne perds pas la tête. Je sais très bien où elle se trouve. Entre les cuisses de Mélanie.

Je m'avance vers cette chatte irrésistible. Afin de bien me caler — je ne veux pour rien au monde risquer de perdre la position idéale — je place mes mains sur l'extérieur de ses cuisses.

Doucement, je dépose de délicats baisers sur l'intérieur de ses cuisses. À gauche, à droite. Mais avançant imperceptiblement vers mon but, que je vois tout rose et humide.

Je me mets à souffler délicatement sur le petit bouton qui se gonfle. Un souffle léger que j'espère le plus rafraîchissant possible. Et quand j'estime avoir abaissé le plus possible la température de son sexe, j'y colle ma langue.

L'effet espéré se produit. Le contraste entre la fraîcheur de mon souffle et la chaleur de ma bouche et de ma langue fait sursauter ma belle partenaire. Ah, c'est qu'elle ne sait pas que le cunnilingus est une de mes passions. Je dois dire que j'y réussis assez bien. Question de pratique. Et d'enthousiasme.

Ma bouche est toujours occupée à goûter le sexe de Mélanie. Pleinement. Je me mets alors à jouer un petit jeu. J'aspire doucement son petit bouton entre mes lèvres. Je le relâche. Puis je le couvre avec ma langue, l'écrasant tout doucement.

Au bout d'un moment, il me semble que le jeu de la brise frigorifique est préférable. Je me remets donc à souffler tout doucement. Pour reprendre le baiser intime de ses lèvres secrètes lorsque je sens que je ne puis plus rafraîchir davantage le mignon bouton.

Mes caresses semblent avoir l'heur de plaire à Mélanie. Le généreux flot de cyprine s'écoulant de sa chatte ne laisse aucun doute à ce sujet. Je sens qu'elle retient ses soupirs de plaisir, sans doute afin de ne pas éveiller les soupçons si quelqu'un venait à passer devant mon bureau. Ah, si seulement nous étions à ma résidence secondaire, loin de tout, elle pourrait se laisser aller à hurler son plaisir. Mais là.

Je soupçonne du reste que d'être obligée de contenir le bruit de son plaisir contribue à accentuer sa jouissance. Et jouissance il y a. De plus en plus.

Je sens soudain les mains de Mélanie qui se posent sur ma tête, pour l'attirer davantage contre son sexe. Comme si j'avais la moindre intention de me priver de ce plaisir que j'éprouve...

« Glisse un doigt dans mon vagin. »

Ses premiers mots depuis que nous sommes en action.

Obéissant, je concentre les mouvements de ma langue sur son clitoris. J'approche mon doigt de l'ouverture de son vagin et me mets à caresser doucement l'entrée de sa douce vulve. Peu à peu, mon doigt se fait à ce nouveau terrain de jeu. Il tourne autour de l'entrée de la caverne des plaisirs. Il longe les lèvres intimes. Ce faisant, il s'humecte complètement.

Ai-je compris qu'elle voulait que j'insère mon doigt quelque part? Oui, il me semble. Mais tu sais, parfois, y a de ces distorsions dans le message.

Mon index bien humide descend sur sa petite rondelle.

J'ai le doigt sur l'anus de Mélanie.

Correction.

J'ai le doigt DANS l'anus de Mélanie.

L'effet ne tarde pas à se faire sentir.

Je la sens qui se cambre. Ses mains collent ma tête sur son sexe (vais-je périr étouffé?). Elle halète, retient son gémissement, frétille de plaisir.

Un tout petit cri strident signale la fin des spasmes orgasmiques. Le souffle de Mélanie devient peu à peu plus régulier.

Mission accomplie. Je retire l'index coupable de l'anus dans lequel il se complaisait. J'éloigne mon visage du sexe qu'il caressait avec tant de plaisir.

Je vois la surface mouillée de mon pupitre mais bon, on s'en fout.

Je vois le visage de Mélanie, éclairé par un sourire que je ne lui connaissais pas.

« Ben ça alors, l'âge d'or, quand tu soutiens tes arguments, tu n'y vas pas avec le dos de la cuiller! »

Mélanie, la belle Mélanie est là, sans culotte, assise sur mon pupitre, les jambes ouvertes, impudique, souriante, détendue. Je connais quelques collègues qui donneraient dix ans de leur vie pour être à ma place.

« C'est vrai qu'une petite séance de gamahuchage, ça ne se refuse pas. Tu m'as convaincue. »

En vain ai-je attendu qu'elle me dise « À charge de revanche! »

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