La guerre des deux frères - Partie 09

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Le calvaire d'Alice commence.
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CHAPITRE 1

- Elle est en train de se réveiller, fit une voix.

Les yeux mi-ouverts, Alice tentait de comprendre ce qui lui arrivait mais son esprit toujours dans le brouillard ne réussissait pas à composer une pensée construite.

- C'est trop tôt, estima une autre voix.

- Je vais lui faire une autre injection.

Alice voulut protester mais elle réussit à peine à ouvrir la bouche sans pouvoir prononcer la moindre parole. Une légère sensation dans son bras droit indiqua que l'on venait d'y planter une aiguille et son trouble s'accentua.

- Elle va se rendormir et rester calme pendant au moins 5 heures.

- Parfait, emmenez-la, il faut que le traitement commence au plus vite.

Incapable de réagir, la jeune policière sombra dans l'inconscience.

CHAPITRE 2

Tara Polenta récupéra sa fille Elodie à la maternelle et la ramena jusqu'à son petit appartement de la rue Orgun. Pour la jeune femme, cet endroit représentait son seul univers et son éden. Elle fit goûter sa fille puis la laissa s'amuser tranquillement dans sa chambre.

Des coups sourds résonnèrent dans la maison et elle comprit que quelqu'un martelait à sa porte. Son sang se glaça dans ses veines alors que montait en elle une certitude concernant l'identité de celui qui s'acharnait ainsi.

- Ouvre-moi! Ordonna Gustav Uron toujours aussi directif. Ouvre-moi cette porte, petite conne!!!

Tara se crispa en entendant cette voix de stentor qui recommençait à lui cracher ses ordres. Comme un robot, elle posa la main sur la serrure et ouvrit. Uron, toujours aussi dominateur, entra dans la petite maison et jeta un coup d'œil.

- Alors c'est donc ici que tu vis, comprit-il en s'avançant. Dire que je pensais que tu avais quitté ce pays.

Tara baissa les yeux et demeura silencieuse. Le patriarche de la famille Uron se rembrunit en comprenant que cette petite conne tentait de protéger celui qui lui avait permis de s'échapper. Mais pour l'instant cette question ne l'inquiétait pas outre mesure, il y avait bien plus important. Il se retourna pour constater à quel point Tara avait changé. Elle avait maigri et paraissait affreusement vieille. Personne n'aurait pu imaginer qu'elle n'avait que 19 ans. Il se souvint alors de la petite de 13 ans qui courait parfois dans les couloirs de sa maison, flirtant même avec Guillaume. Il se rappela aussi à quel point cette enfant au physique ne correspondant pas aux canons des jeunes de son âge l'avait excité à tel point qu'il n'avait pu résister à la tentation. Il s'était emparé de sa virginité au milieu des bosquets de sa grande propriété succombant à ce désir impérieux qui le commandait à chaque fois qu'il la voyait et avait fait d'elle sa chose. Leur relation dura plusieurs mois puis elle avait soudainement disparu et aucun de ses agents n'avait été capable de la retrouver. Constater qu'elle se cachait aussi prés de chez lui était une énorme et bonne surprise.

Le simple fait de la revoir réveillait en lui son désir et il en oublia même le problème de la bâtarde qu'il entendait jouer dans la pièce voisine ; une seule chose l'intéressait à cet instant et il comptait bien s'en emparer.

Sans lui laisser le temps de réagir, il l'agrippa par le col et la traîna vers sa chambre. Elle tenta de résister un peu mais il comprit rapidement qu'elle se réfrénait par peur d'alerter sa fille et de l'obliger à assister à la scène de son viol. Uron sourit devant ce nouvel exemple de faiblesse et comptait bien en profiter. Il la souleva du sol et la projeta sur le lit. Comme 6 années auparavant, elle supplia d'arrêter mais comme 6 années auparavant, il ne fit pas cas de ses suppliques. Il l'obligea à s'agenouiller sur le lit et fit passer sa robe par-dessus la tête. En sous-vêtement, sa maigreur apparut encore plus flagrante et il se jura de la remplumer... à coup de trique si nécessaire. Il se colla contre elle et commença à l'embrasser. Elle ne lui opposait pas la moindre résistance mais restait également totalement inerte et cela le rendait fou.

- Embrasse-moi, ordonna-t-il. Réagis ou je te jure que je pars m'amuser dans la chambre d'à côté.

Le visage de la jeune femme se décomposa devant cette menace et il la sentit enfin répondre à ses caresses. Il souleva son soutien gorge pour libérer sa petite poitrine menue qu'il embrassa avec envie. Il ne remarqua qu'elle fermait les yeux en se mordant la lèvre pour ne pas hurler alors qu'il glissait sa main à l'intérieur de sa petite culotte. Il remarqua avec plaisir que son intimité conservait son élasticité d'antan.

- Tu t'es réservée en pensant à moi, sourit-il.

Les yeux toujours fermés, Tara ne répondit pas et il se dit qu'il allait devoir rapidement redresser son comportement. Il la poussa afin qu'elle s'allonge sur le lit et lui retira sa culotte afin de plonger son visage dans son intimité. Il respira profondément l'odeur de sa féminité avant de plonger sa langue entre ses grandes lèvres. Procurer du plaisir à ses partenaires n'était pas dans ses habitudes mais le manque de réaction de Tara le poussait à modifier son comportement. Il voulait la sentir vivante entre ses mains afin de pouvoir totalement profiter de leurs retrouvailles.

Ses efforts se révélant vains, il abandonna pour remonter vers son visage et l'embrassa de nouveau puis la fit s'agenouiller avant de lui présenter son sexe en offrande. Puisqu'elle refusait d'exprimer ses sentiments, il allait bien trouver une utilité à sa langue. Résignée comme le serait un condamné au moment de son exécution, Tara happa le sexe tendu et commença à s'activer. Il trouva sa technique bien maladroite telle qu'elle était quand il l'avait initiée à cette pratique voici plus de 6 années. Comme à cette époque, il posa ses mains autour de son crane afin de lui imposer le rythme de ses va et vient afin de les rendre plus efficaces. Se sentant grossir dans sa bouche, il décida de regoûter à son antre d'amour. Il la poussa de nouveau, s'allongea sur elle et prit son pénis en main afin de le guider de la meilleure des façons. Elle était d'une aridité totale et il dut forcer pour la posséder totalement. Cette pénétration à sec brutale arracha un petit cri à la jeune fille qui se mordit la lèvre tellement fort qu'elle en saigna. Tout à son plaisir, Uron commença à la limer avec toute la science acquise durant ses quarante années passées à dominer toutes les jeunes femmes qui avaient eu le malheur de lui plaire. Tout en continuant à la besogner, il prit ses seins en mains, jouant avec ses mamelons afin de la faire se dresser. Elle commença à bouger la tête de droite à gauche doucement et il se réjouit de réussir à lui arracher ce simili de réaction. Le coït dura encore plusieurs minutes avant qu'il ne se retire pour jouir sur son ventre plat. Il avait déjà fait une fois l'erreur de l'engrosser et ne comptait pas recommencer. Satisfait, il s'écroula sur elle et l'embrassa dans le cou.

- Comme tu m'as manqué, souffla-t-il. Nous allons reprendre là où nous nous étions arrêtés.

CHAPITRE 3

En sortant de l'inconscience, Alice sentit une terrible impression de courbature et il lui fallut plusieurs secondes pour comprendre ce qui lui arrivait. Quand sa vision redevint convenable, elle se rendit compte qu'elle se trouvait dans une grande pièce aux murs blancs rappelant ceux des hôpitaux. Elle voulut bouger pour mieux examiner son environnement mais elle en fut incapable. En se dandinant, elle réalisa qu'elle était pliée en deux sur une sorte de trébuchet et ligotée comme un gigot.

- Elle est réveillée, fit une voix d'homme dans son dos.

Alors qu'elle continuait à tenter de se libérer, le visage d'un homme qu'elle ne connaissait que trop bien envahit son champ de vision.

- Pas la peine de bouger comme ça, fit Paul Moreno. Tes liens sont bien trop solides, tu ne vas réussir qu'à te faire mal.

Elle grogna une insulte mais devait reconnaître qu'il avait raison. Elle arrivait à peine à bouger et se libérer apparaissait illusoire.

- Tu viens de faire une énorme erreur, avertit-elle. Kidnapper un flic va te coûter très cher.

- Mais tu n'as pas été kidnappée, ricana-t-il. Souviens-toi, tu es en vacances chez tes parents.

Alice prit une seconde pour réfléchir à cette réponse.

- Mes collègues, ma famille, énuméra-t-elle. Ils vont s'inquiéter de mon absence.

- Pas du tout. Tes parents te croient toujours à Lilleland et tes collègues pensent que tu es chez tes parents. Personne ne s'inquiétera avant trois semaines et trois semaines c'est très long comme tu vas t'en rendre compte.

Avant que la policière n'eut le temps de répondre quoi que ce soit, elle sentit un contact chaud sur ses fesses. Elle réalisa alors qu'elle était nue et qu'un homme qu'elle ne pouvait voir s'amusait à caresser ses parties charnues. Elle recommença à se débattre alors que Paul portait son regard par-dessus elle.

- Que la fête commence, messieurs.

Et à ce moment, le cauchemar d'Alice débuta.

CHAPITRE 4

Corentin accompagné de Sylvestre, son équipier habituel entrèrent dans la petite pièce où Thierry et Christophe les attendaient avec impatience.

- Quoi de neuf? S'enquit Corentin.

- Toujours le même spectacle, ironisa Thierry. Il y a pas mal d'aller et venues.

- Des livraisons?

- Pas aujourd'hui.

Thierry s'étira en baillant avant de se relever et de laisser la place à Corentin. Le jeune policier jeta un coup d'œil au travers de la fenêtre pour voir l'immense hangar situé de l'autre côté de la rue. Une rumeur persistante affirmait que Gaétan se servait de ce lieu pour stocker sa drogue en provenance d'Asie. La surveillance qu'ils menaient depuis trois jours semblait confirmer ce fait puisqu'ils avaient pu photographier plusieurs membres de la mafia de la « cour des miracles ». Si l'information se vérifiait, elle pouvait leur permettre de réaliser un coup de filet suffisant pour faire oublier le fiasco de l'affaire « Djamila ».

CHAPITRE 5

Tara tentait de reprendre ses esprits alors que Gustav Uron se rhabillait. La jeune fille qui s'était imaginé avoir échappé au supplice que lui avait fait vivre ce monstre alors qu'elle n'avait que 13 ans était la proie d'un authentique désespoir mais le pire restait encore à venir.

Des cris en provenance de la pièce voisine la tirèrent de sa catatonie. Elle bondit hors de son lit, oubliant même la présence de l'homme d'affaire. Quand elle arriva dans son petit salon, elle vit deux hommes vêtus de noir qui tenaient sa fille à bout de bras. Elodie pleurait et se débattait alors qu'ils tentaient de l'entraîner vers la sortie. Tara hurla et voulut bondir pour libérer sa fille mais un troisième homme s'interposa et la repoussa violemment. Tara, affaiblie par ce qu'elle venait de subir tomba et se cogna la tête contre le rebord d'une table. Groggy, elle tentait de reprendre ses esprits alors que sa fille, toujours en pleurs, disparaissait de sa vue.

Témoin de la scène, Uron s'installa sur une petite chaise et se tourna vers elle.

- Oublie-la, dit-il comme s'il lui suffisait de le vouloir pour qu'elle obéisse. Tu ne la reverras plus jamais. Elle va être placée, son nom sera changé et tu ne pourras plus jamais la retrouver.

Le crâne envahit par une terrible migraine, Tara dévisagea ce monstre qui semblait penser qu'elle n'était qu'une simple marionnette dont il pouvait tirer les fils à loisir.

- Dans deux jours, tu reviendras prendre ton service à la maison, reprit-il. Ne manque pas le rendez-vous car je n'aimerais pas avoir à revenir ici. Demain, un médecin passera ici pour te prescrire la pilule. Je ne veux pas qu'un autre « accident » vienne à se produire.

En larmes, Tara baissa les yeux vers le sol mais Uron ne fit pas cas de sa réaction. Il savait qu'elle n'avait pas d'autre choix que de lui obéir. Personne n'osait jamais aller contre sa volonté. Il se leva alors et se dirigea vers la sortie.

- Et puis nous parlerons aussi de celui qui t'as aidée à te cacher, précisa-t-il avant de sortir.

Tara fixa alors la porte qui se refermait derrière lui et elle réalisa enfin ce qui l'attendait. Ce monstre espérait vraiment la voir reprendre ce rôle de pute personnelle qu'il lui avait imposé alors qu'elle n'était qu'une enfant. Elle se remémora alors ces mois affreux durant lesquels il la troussait deux, trois voire quatre fois par jour dans toutes les pièces de la maison, allant même jusqu'à la maltraiter si jamais elle osait résister un petit peu trop. Puis elle pensa à ce que risquait la personne qui l'avait protégée car elle ne doutait pas une seconde qu'Uron réussisse à lui arracher son nom en moins d'une journée. Elle sécha ses larmes, se leva et se dirigea vers la salle de bain.

CHAPITRE 6

Ryan tapota doucement le fessier d'Alice et en admira la vigueur. Il fallait dire que le corps de cette salope de policière était l'un des plus magnifiques qu'il n'avait jamais vu. En plus, le fait de la sentir ainsi, totalement sans défense entre ses mains accentuait encore son excitation. Il se recula un peu et prit son pénis en main afin de se masturber et de s'assurer d'une excellente érection. Il enfila un préservatif avant de guider son sexe vers l'intimité de sa future victime. Dans cette position pliée en avant, la policière ne pouvait rien faire pour l'empêcher de disposer d'elle selon ses désirs. Il posa son gland à l'entrée de son antre d'amour et patienta quelques secondes pour profiter un peu de la terreur et de la frustration qu'elle ressentait. D'un coup sec, il s'insinua en elle, la possédant totalement en deux coups tellement brusques qu'elle réussit à se redresser en dépit de la solidité de ses liens. Elle se mit à crier et à insulter cet homme qu'elle n'arrivait pas à voir et Ryan éclata de rire devant cette réaction inutile. Il commença alors à la limer brutalement, s'enfonçant aussi profondément qu'il le pouvait en elle à chacun de ses coups de boutoir.

- Je suis sûr que tu aimes ça salope, ricanait-il. C'est autre chose que la petite bite de ton connard de poulet, n'est-ce pas?

De plus en plus déchaîné, le voyou accéléra encore le rythme de ses coups de reins. En dessous de lui, Alice continuait à l'insulter et à lutter contre les liens qui s'enfonçaient dans sa peau blanche. La jeune policière ne pouvait pas croire qu'elle se retrouvait ainsi piégée, dominée par les monstres contre lesquels elle se battait.

Ryan continua de la besogner avec brutalité pendant de longues minutes avant de jouir dans son préservatif en poussant un grognement rauque. Satisfait, le voyou se retira en tapotant la fesse droite de sa victime.

Alice tentait de reprendre son souffle quand elle entendit des pas et qu'elle vit un homme la contourner puis s'agenouiller à quelques centimètres de son visage. Il s'agissait d'un asiatique chauve et visiblement âgé. De la main, il écarta quelques cheveux qui barraient son visage et lui accorda un sourire qui n'avait rien de rassurant.

- Ce n'est rien, fit-il. C'est juste le début du traitement.

Alice tenta de tourner le visage dans sa direction pour lui répondre mais avant qu'elle n'ait pu ouvrir la bouche, un autre homme lui couvrit la bouche avec un baillon-boule. Réduite au silence, elle sentit alors une sensation de piqure au niveau de avant bras droit.

- Ce n'est que la seconde phase du traitement, reprit l'asiatique. Cela va d'aider à te sentir mieux.

Elle se sentit alors prise d'une horrible sensation de malaise et sa vision se troubla. Alors qu'elle tentait de lutter contre les effets de cette drogue, elle sentit que deux nouvelles mains jouaient avec ses petites lèvres et bientôt un nouveau pénis s'insinua en elle. Elle se mit à hurler au travers de son baillon.

CHAPITRE 7

Debout derrière la vitre sans tain, Paul assistait au viol organisé d'Alice. Après Ryan et Danilus, elle subissait les assauts d'un autre Daemon alors que deux autres attendaient patiemment leur tour. Si le voyou ne pouvait cacher son plaisir à voir cette policière humiliée de la sorte, toutes ces sévices servaient un réel objectif.

- Les drogues sont en train de se diffuser dans son corps, expliqua le docteur Shu qui venait de le rejoindre. Elle va commencer à perdre le sens des réalités et ses centres nerveux vont être lésés.

- La seconde phase?

- Quand les viols l'auront totalement épuisée, je lancerais les messages sonores et subliminaux afin de compléter l'action chimique.

- L'efficacité est garantie?

- Non. Je vous rappelle que je ne maîtrise pas encore les doses suffisantes pour la briser totalement. Elle représente surtout une cobaye sur laquelle je m'entraîne. Je ne peux garantir un résultat parfait.

- Très bien, nous verrons.

Dans la petite pièce voisine, le daemon qui violait Alice se fixa soudainement et jouit eu se pliant en deux sur le corps de sa victime et Paul remarqua que la jeune femme tirait beaucoup moins sur ses sangles. Les drogues et l'épuisement faisaient leur effet ce qui était bon signe.

- Nous allons te transformer, souffla-t-il alors qu'un nouveau daemon s'emparait de la jeune policière.

CHAPITRE 8

Caroline quitta l'appartement de Pavon pour prendre l'ascenseur et descendre de trois étages. Roncaglia ne laissa pas passer une minute pour ouvrir après qu'elle ait tapé. Elle put alors détailler un peu cet homme avec lequel elle allait coucher dans très peu de temps. Il n'était pas gros à proprement parlé contrairement à Pavon mais la petite bouée qui cerclait son ventre indiquait qu'il en prenait le chemin. Sa chevelure brune était rayée de longues mèches blanches et son front était marqué de rides qui s'approfondirent quand il la vit. Roncaglia était un quadra finalement bien commun.

Il se poussa pour l'inviter à entrer. A peine eut-il fermé la porte derrière lui qu'elle le sentit venir se coller dans son dos et sa bouche s'appuyer contre son cou. Elle ferma les yeux un instant pour résister à l'envie de hurler tant ce qu'elle était en train de devenir la dégoûtait. Elle s'écarta doucement en lui adressant le sourire le plus avenant dont elle se sentait capable.

- N'oublie pas mon petit cadeau, fit-elle alors qu'elle se sentait prise de nausée.

Roncaglia hocha la tête avant de glisser la main dans un des tiroirs d'une commode située dans son dos. Il en sortit un liasse épaisse de billet et en tendit une demi-douzaine à la jeune fille.

- Voilà le prix fixé, indiqua-t-il en brandissant le reste de la liasse. Et si je suis très satisfait, tu auras droit à un bon pourboire.

Elle prit les billets avant de les glisser dans la poche de sa robe. Roncaglia n'attendit pas plus pour se coller à elle et commencer à l'embrasser dans le cou. L'excitation le faisait suer abondamment et son odeur augmenta encore le malaise de la jeune femme. Il écarta les pans de son décolleté pour commencer à tâter sa petite poitrine au travers de son pull. Bien que ses caresses fussent maladroites, ses mamelons se dressèrent quasiment immédiatement et elle réalisa que son corps commençait à devenir étrangement réactif.

De plus en plus audacieux, Roncaglia commença à la déshabiller. Contrairement à Pavon qui aimait la voir s'exhiber avant de la prendre, il semblait décidé à prendre toutes les initiatives ce qui d'ailleurs l'arrangeait. Il fallait mieux jouer les poupées gonflables que les geishas entreprenantes. Dans cette optique, elle le laissa donc lui retirer sa veste puis lui passer son pull par-dessus la tête afin de révéler sa poitrine au grand jour. Il commença alors à lui baiser les tétons avec gourmandise. La jeune femme commença alors à simuler le début d'un plaisir bien impossible vu son état d'esprit. Après quelques minutes passées à lécher ainsi cette poitrine juvénile qui semblait tant lui plaire, Roncaglia se redressa et posa sa grosse main sur la nuque de la jeune femme afin de l'inciter à s'agenouiller. Docile, elle s'exécuta et n'attendit pas un ordre pour dézipper sa braguette et prendre son pénis encore un peu flasque en bouche après l'avoir recouvert d'un préservatif. Avec sa langue agile, elle commença à exciter de sexe et ce fut au tour de Roncaglia à grogner pour signifier son plaisir. En très peu de temps, le membre de chair qui allait et venait dans la bouche de la jeune fille atteint une rigidité impressionnante et Roncaglia lui fit signe de se relever et défit la ceinture de sa robe qui glissa rapidement sur le sol. Il admira sa culotte et son ensemble de porte-jarretelles mais n'attendit pas longtemps pour tirer sur le petit bout de tissus afin de révéler son intimité. Il se plaqua alors contre elle, la poussant jusqu'à se cogner contre un mur. Quand il lui souleva les fesses, elle comprit qu'il comptait la pénétrer ainsi debout et elle dut enlacer ses jambes autour de son bassin pour faciliter l'opération et la rendre la moins pénible possible. Satisfait de la position, il la pénétra alors en profitant de l'appui du mur. En expert du genre, Pavon avait induit le vagin de sa maîtresse contrainte d'un lubrifiant et le pénis de son voisin s'insinua alors en elle sans aucun problème. Agrippée à cet homme, Caroline se retrouvait donc totalement prise, ses jambes en touchant plus le sol alors qu'il commençait à la besogner. Cette position n'ayant rien de confortable pour elle surtout en considérant que Roncaglia ne s'inquiétait pas du tout de son bien-être en lui assenant de grands coups de reins, Caroline se mit à émettre des gémissements plaintifs alors que le coït devenait de plus en plus intense. Après quelques instants douloureux, il sembla se lasser de cette position et la libéra. Courbaturée, la jeune fille ne put tenir debout et bascula en avant ce dont profita immédiatement son client pour se placer derrière elle et la pénétrer ainsi en la soulevant par les hanches. Dans cette position de brouette où elle devait s'appuyer sur les bras pour assurer l'équilibre précaire de l'ensemble qu'ils formaient, elle dut de nouveau supporter une pénétration aussi douloureuse qu'humiliante et se mit à prier pour que ce satyre jouisse rapidement. La délivrance finit enfin par arriver et il la relâcha, la laissant s'affaler en sueur sur le tapis de son salon. Ereintée, Caroline jeta un coup d'œil sur l'horloge accrochée au mur et constata avec horreur que seulement la moitié de l'heure pour laquelle il avait payée s'était écoulée. Elle se mit à espérer qu'il n'eut pas la force pour un second round.

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