Institut PAVO Ep. 08

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Check-up avec beaucoup de chatouilles.
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Partie 8 de la série de 11 pièces

Actualisé 06/16/2023
Créé 01/18/2023
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Pendant ce temps, plusieurs étages au dessus des hurlements de rire et des horribles supplices de la salle de torture, la vie de l'Institut de soins se déroule tout à fait normalement. Enfin presque!

Une jolie jeune femme se présente à l'accueil.

« Bonjour, j'ai rendez-vous avec la doctoresse Brooker pour un check-up », demanda-t-elle

- Bonjour, vous êtes Madame?

- Aurore Genepied

- Oui, je vois Madame Genepied avec Dr Amanda Brooker 10h30. Ce sera en salle P004 dans le couloir marqué « Pédicurie » ici à droite.

- Vous savez combien de temps dure ce check-up?

- Environ 2 heures. Vous allez passer par plusieurs étapes différentes. Vous serez accompagnée par la doctoresse et par deux infirmières.

- C'est du sérieux dites donc

- Oui, si on peut dire. J'espère juste pour vous que vous n'êtes pas trop... chatouilleuse» répondit la charmante hôtesse avec un sourire coquin

- B..bien merci...

répondit Aurore en rougissant, très surprise par cette dernière réflexion.

Elle se dirigea donc vers le couloir « Pédicurie », y pénétra puis avança jusqu'à la porte P004 qu'elle ouvrit, se retrouvant dans une grande salle d'attente avec une réception et son comptoir derrière lequel se trouvait une infirmière qui lui sourit.

« Vous avez rendez-vous avec la doctoresse Amanda pour un check-up complet n'est-ce pas?

- Oui, c'est bien ça

- Et vous êtes Madame ... Aurore Genepied?

- Oui tout a fait

- Parfait. Vous pouvez passer dans la cabine numéro 8. Vous vous y mettrez en slip, et pieds nus

- Mais...

- Ensuite, lorsque la doctoresse vous appellera, vous ouvrirez la deuxième porte de la cabine qui donne dans son cabinet

- Mais...pourquoi en slip? Ce n'est pas...

- C'est un check-up COMPLET vous allez passer par différentes étapes, vous comprendrez.

Surprise, Aurore, se mit de nouveau à rougir de gène. Sur le cote de la grande salle d'attente, se trouvaient une succession de portes numérotées de 1 à 10 collées les unes aux autres. Aurore se dirigea donc vers la porte numéro 8. La porte donnait sur une toute petite pièce sombre éclairée par une faible lumière au plafond, avec un banc sommaire le long du mur, ainsi qu'un porte manteau. Elle se déchaussa, enleva ses chaussettes, puis se déshabilla enlevant sa chemise, son pantalon, et son soutien-gorge. Elle se retrouva donc pieds nus et en slip comme demandé. Après environ 5 longues minutes, elle entendit une voix féminine lui demandant

« Cabine 8, vous pouvez entrer »

Aurore, nerveuse, ouvrit donc la porte qui donnait sur une grande pièce avec un bureau, une table d'examen et de nombreux équipements plus ou moins médicaux. Derrière l'immense bureau se trouvait la Doctoresse Amanda Brooker, une belle rousse aux cheveux longs et yeux verts du genre irlandaise. Elle était vêtue d'une blouse blanche. Derrière elle se trouvait deux jeunes infirmières souriantes.

« Bonjour et bienvenue dans mon cabinet », s'exclama la doctoresse

- Bonjour Docteur, je...

- Vous avez été envoyée par votre pédicure de ville n'est-ce pas?

- Oui en effet je...

- Et elle vous a prescrit un check-up complet. Vous verrez c'est assez ... amusant!

- Mais de quoi s'agit-il?

- Vous le découvrirez très vite. D'abord montez sur la balance-scanner, ici.

Aurore se dirigea ainsi vers une espèce de balance en verre sombre avec deux contours dessines en blanc représentant la forme de deux pieds, ainsi qu'un large écran. Elle monta dessus. Des chiffres défilèrent : elle reconnut son poids, et peut-être sa pointure mais était incapable de comprendre les autres chiffres.

Une des deux infirmières s'approcha à son tour de la balance et prit note des chiffres en souriant. Puis elle hocha la tête vers la doctoresse : 58kg, pointure 40, cambrure A+, longueurs orteils 45421, sensibilité A++. Ces chiffres firent sourire la doctoresse et les 2 infirmières.

« Bien, maintenant, montez sur cet appareil », dit la doctoresse

Aurore s'exécuta, et monta sur une espèce de balance mais celle-ci était couverte de milliers de tout petits picots en caoutchouc à peine visibles. Des qu'elle mit les deux pieds nus dessus, l'infirmière appuya sur une télécommande. Les picots se mirent à vibrer, ce qui fit sursauter Aurore en criant

« wuaAAA H! » puis aussitôt redescendit de l'appareil par pur réflexe.

Qu'est-ce qui se passe? Veuillez remonter sur l'appareil je vous prie, et y rester le plus longtemps possible, lui demanda la doctoresse

Je...d'accord

Aurore remonta donc sur l'appareil d'un air tendu et inquiet. Des qu'elle fut de nouveau debout les deux pieds nus sur les picots, l'infirmière, après avoir tourné un bouton vers la gauche, enclencha de nouveau les vibrations. Cette fois-ci les vibrations étaient plus faibles, mais Aurore ressentit malgré tout une démangeaison difficile a supporter ; elle poussa de nouveau un petit cri tout en penchant sa tète vers le bas fixant ses propres pieds nus du dessus :

« Hihihi...

- Qu'est-ce qui se passe? » demanda la doctoresse en souriant

- Ca...hihihihi... ça chatouille les pieds...hahaha...!

- Je vois, vous êtes chatouilleuse des pieds?

- Ouii...hihihihiiihihihii...je suis TRES chatouilleuse sous la plante des pieds, hihihiii! Dit-elle tout en agitant ses longs orteils qu 'elle fixait de ses grands yeux affolés

- Essayez de résister le plus longtemps possible, ça fait partie du check-up

hihihihi!! hihihihiiii!

- Mais qu'est-ce que ça chatouille, ahahaha, c'est horrible....hihihihihii... je ne vais pas pouvoir...hahahahaha...hihihihiii.. tenir longtemps...hahahaha...!!

- tenez bon, il n y en a pas pour très longtemps, dit la doctoresse en augmentant les vibrations

- hahahaha!! hihihihihiii!! ca chatouille! Ca chatouille! Arrêtez, arrêtez cette machine hahahahaha...ca fait trop de chatouilles ....Hihihihiiii! Je suis horriblement chatouilleuse des pieds!! hahahaha!!! hahahahaha.... hihihihiiihihiii..., dit Aurore tout en agitant ses longs orteils

- bon ca suffira pour le moment, vous pouvez redescendre.

Aurore n'attendit pas la fin de la phrase de la doctoresse et descendit très vite de cet appareil, tout en soufflant

« Huff...hufff...huff

- vous êtes vraiment très chatouilleuse des pieds, n'est-ce pas?

- Oui! Par pitié ne recommencez pas c'est une véritable torture pour moi

- j'ai bien peur, hélas, que ce ne soit que le tout début de votre check-up. Allongez-vous sur la table d'examen les bras derrière la tête.

- Qu'est-ce que vous allez me faire maintenant?

- Vous verrez allongez-vous

Aurore s'exécuta malgré une forte appréhension. Elle se retrouva ainsi quasiment nue, en slip et pieds nus allongée sur la table d'examen, ses bras en arrière et ses jambes tendues vers l'avant, ses grands pieds nus dépassant du bord de la table.

« Ne bougez surtout pas! Ordonna la doctoresse »

Les deux infirmières s'approchèrent de la table, l 'une en haut et l'autre en bas. Sur un hochement de tête de la doctoresse, celle du haut s'empara des 2 poignets d'Aurore tandis que celle du bas saisit les 2 fines chevilles. Aurore tenta de se retirer, mais la doctoresse lui ordonna de na pas bouger. Chaque infirmière enferma les poignets et les chevilles dans des anneaux de cuirs, anneaux qu'elles fixèrent deux-a-deux. Ainsi les poignets furent attaches ensembles, et les chevilles ensembles. Elles fixèrent les poignets et les chevilles a des câbles qui couraient sous la table. L'une d'elle tourna une manivelle qui eut pour effet de tendre les câbles et donc mit le corps quasi nu d'Aurore en extension, comme un « I », les bras tires loin derrière la tête, et les chevilles loin devant. Elle était tendue comme un arc, ses deux bras se touchant des épaules jusqu'aux poignets, l'obligeant a relever sa tête et a la poser sur ses propre bras. Sa tête était ainsi encadrée par ses deux aisselles dont les creux étaient très profonds. Comme si cela ne suffisait pas, une des infirmières lia les deux bras ensemble avec un arceau métallique ; puis elle emprisonna la tête d'Aurore dans une espèce de casque métallique fin, casque qu'elle vissa a l'arceau métallique liant ses bras..

« Mais qu'est-ce que vous allez me faire. Je ne peux presque plus respirer tellement vous...mffff..mfff... m'avez tendue! Et je ne peux plus rien bouger ni même ma tête!

Nous allons poursuivre notre check-up avec le test de la plume. Nous allons promener différentes plumes depuis la paume des mains jusqu'aux orteils, en passant par toutes les moindres parcelles du visage. Le fait d'être attachée et tendue comme cela va décupler les sensations

- Mais c'est horrible! je ne vais jamais pouvoir supporter ça!

- Oui en effet, pour une personne chatouilleuse, c'est un vrai supplice

Puis s'adressant aux infirmières :

« Attachez lui également les doigts a la table, paume des mains vers le plafond»

Aussitôt dit aussitôt fait, la pauvre Aurore ne pouvait pas bouger d'un millimètre, même pas ses doigts, ni sa tête. Elle arrivait tout juste a bouger ses longs orteils.

La doctoresse et les 2 infirmières s'emparèrent chacune de longues plumes blanches a l'extrémité fine et pointue. Très souriante, la doctoresse approcha sa plume du visage crispé de la pauvre Aurore submergée par l'appréhension.

« Pitié, Madame la Doctoresse, je ne vais pas pouvoir résister

- t-t-t-t. Le test précédent a montre a quel point vous êtes chatouilleuse sous la plante des pieds. Nous devons maintenant tester toutes les parties du corps a la plume y compris les pieds d'ailleurs. En alternance et en simultané.

Puis elle passa l'extrémité effilée de sa longue plume fine sur le pourtour intérieur de la narine gauche d'Aurore. Ce contact pourtant très léger, fut perçu comme une véritable décharge électrique par la pauvre Aurore qui ne s'attendait pas a ce qu'une simple plume puisse procurer un tel chatouillement. Elle crispa sa mâchoire, tentant en vain d'empêcher l'irrépressible sourire qui ne tarda pas a se dessiner sur son joli visage. Elle voulait tourner sa tête sur le cote afin d'éviter l'atroce démangeaison procurée par cette plume effilée dans sa narine ; mais, incapable de bouger sa tête, elle était forcée de subir ce chatouillement et elle fut soudain prise d'une crise de rire qu'elle ne pouvait absolument pas contrôler.

« hihihihiiii! ... hihihihihi...! Ca chatouille ...!! hihihihi....arretez la plume arretez la plume...hihihihi

- Ca fait des petits guilis guilis?

- Ouiiii... ouiiiii!!!! iiiihihihihi! Ca chatouille! Hahahah.... ca chatouille ... ca chatouille ... hahahaha...c'est...hehehe...c'est horrible...arretez cette plume arretez cette plume...

Mais la doctoresse augmenta les sensations en enfonçant petit a petit et très très lentement le bout pointu de la plume jusqu'au fond de la narine tout en la faisant tourner très délicatement dans un sens, puis dans l'autre, entre son pouce et son index, en prenant bien son temps ; l'atroce chatouillement procuré par cette plume fine dans son nez fit hurler de rire la pauvre suppliciée incapable de bouger sa tête pour l'en empêcher.

« bwuuuuUUUUAAAAHAHAHAHAHAHHHAHAHAAAA...!!!! HAHAHAHAHA.....!!!! wuuAAAHAHAHAHAAAA...! Hahahaha...HIHIHIHIHIIIIIII...!!!....

- la je pense que ça doit VRAIMENT chatouiller hein?

Mais la pauvre Aurore était incapable de répondre, mais juste de rire a gorge déployée sous l'effet des abominables sensations de chatouilles procurées par cette simple plume sadique enfoncée jusqu'au fond de sa narine horriblement sensible. La doctoresse ressortit lentement la plume de la narine, ce qui procura également un atroce chatouillement avant de l'enfoncer de nouveau dans l'autre narine. Ensuite, elle fit faire des petits allers-retour a la plume en la faisant pénétrer puis ressortir lentement plusieurs fois de suite, dans une une narine, puis dans l' autre tout en tournant la plume délicatement. L'abominable supplice du chatouillement des narines dura ainsi dix très longues minutes ; dix minutes durant lesquelles Aurore hurlait de rire et parfois s'interrompait pour éternuer bruyamment sous l'effet de l'insupportable démangeaison.

« Je pense que cela suffit! dit la doctoresse après avoir arrêté le supplice.

chatouilleuse hein? continua-t-elle. Nous allons voir si tu crains les chatouilles de partout.

Puis s'adressant aux deux infirmières

« Chatouillez lui les paumes des mains, puis descendez le long des bras jusqu'aux aisselles»

Bien Madame, répondirent-elles en cœur

Ainsi, chaque infirmière caressa les deux paumes de main immobilisées face au plafond d'Aurore avec l'extrémité fine et pointue de leur plume. Le contact des plumes avec les paumes des mains, même s'il était plus supportable que dans sa narine, était tout de même difficile a supporter

« Ca fait des chatouilles la aussi...hihihihi...ca chatouille...les mains... »

sur une échelle de 1 a 10, 9 étant déjà très difficile a supporter, et 10 absolument et définitivement insupportable. En général les personnes très chatouilleuses repondent entre 7 et 8. Et vous comment décririez -vous votre sensibilité aux chatouilles en général, demanda la Doctoresse a Aurore qui riait déjà sous les chatouilles de ses paumes de main

- hihihihi!!! Dix!!! hahahahaha..arrêtez de me faire des chatouilles

- même question pour les narines

- wuaaahaha...!!! Neuf!! hiihihihihi... Neuf!!! aaaahhh!! arrêtez le supplice!!!

- et la paume des mains

- sept! sept!! hahaha

- bien, descendez le long de ses bras nus jusque dans le creux des aisselles

- non non pas sous les aisselles! Par pitié pas sous les aisselles c'est horrible! pas attachée comme ça!

- Laissez vous faire, ça fait partie du check-up.

- Non! Non! Pitié! Arrêtez de me chatouiller!

Mais bientôt les deux infirmières atteignirent les creux très profonds des aisselles qui encadraient sa tête immobile. Son visage couvert de larmes, était en panique totale. Elle pouvait voir du coin des yeux les deux plumes entrer dans ses immenses creux d'aisselles nues complètement exposées. Puis les plumes touchèrent les centres des creux profonds des aisselles ce qui déclencha immédiatement une crispation intense de la mâchoire, Aurore cherchant a résister au maximum a l'envie de rire qui recommençait a lui tordre le ventre. Mais les sensation de chatouilles procurées par les pointes effilées des longues plume qui se promenaient tres délicatement sous ses aisselles nues devenaient vite insupportable. Incapable de résister plus longtemps aux sensations de chatouilles, elle se mit a rire d'un rire très aigu.

« hihihihihiiiiiii!...hihihiiiihihihiiihiiii...!!! hihihihii!!... hahahahaaahahaha!!!.... hihihihihiiiiiii!...hahahahaaaaahahaaa...!!! hihihihihiiiiiii! ...hihihi....hihihihiiihihihiiii... »

Sa tête immobile et hilare encadrée par ses deux immenses creux d'aisselles en train de se faire chatouiller par les bouts fins souples et pointus des deux plumes était un spectacle a la fois étrange et fascinant. Les deux infirmières avaient un sourire d'un rare sadisme. L'une d'elle, très excitée, ne put s'empêcher de répéter d'une voix très aiguë :

« guili...guili...guili... guili...ca chatouille les aisselles hein?...guili...guili...guili...guili...»

ce qui eut pour effet d'augmenter encore plus les sensations de chatouilles, et augmenta encore le rire de la suppliciée :

« bwuuuuUUUAAAAHAHAHAHAH!!! pas les guilis!!ghiiihihihiihihiii..!!!! paaas les guilis guilis sous les braaaaaahahahahah!!!! ...wuuuaaAHAHAHAHAHA!!!

C'est le moment que choisit la doctoresse pour reposer sa question

« Et sous les aisselles? Combien?

- Neuf!!! hihihihihiiiiiii! Neuf! Neuf! wuaaahahaha! Je crains les chatouilles sous les bras!! Je crains sous les bras! Je crains sous les bras! Hahahaha!!! ça chatouille! Ça chatouille!!! hahahah!!!... hihihihiiihihiihihii! Hihihiiihihiii!...arrêtez...arrêtez les guilis guilis...hihihiiihihihiii...hihiihihihiiiihii!!!!

- C'est bon arrêtez! Ordonna la doctoresse aux deux infirmières

- hufff...huuffff...huuffff...

C'est alors que la doctoresse alla au bout de la table face aux 2 grands pieds nus d'Aurore, dont les plantes étaient parfaitement exposées. Aurore avait de grands pieds avec une voûte plantaire a la cambrure extrêmement prononcée, de sorte que ses orteils étaient très avances par rapport a ses talons. Ses deuxièmes et troisième orteils étaient particulièrement longs par rapport aux autres. Tous ses orteils descendaient en escalier dans une courbure très élégante. La doctoresse admira ces deux grands pieds nus féminins aux courbures si élégantes qui se déployaient face a elle tels 2 arcs symétriques, et qui semblaient supplier qu'on leur fasse des chatouilles. Elle approcha sa longue plume des deux plantes de pieds nues tout en souriant. Aurore, en panique totale, était forcée de faire tourner ses grands yeux au maximum vers le bas de leurs orbites du fait de l'immobilisation de sa tète qu'elle ne pouvait pas pencher plus que ça vers ses pieds a cause du casque métallique qui la maintenait fermement attachée a ses bras. Elle fixait ainsi ses longs orteils qu'elle faisait gigoter anticipant le supplice, ses yeux grands ouverts tournés vers le bas montrant ainsi le blanc des yeux en haut des orbites et la moitie de la pupille en bas, l'autre moitie de la pupille étant cachée par ses joues en feu. Aurore affichait un sourire crispe, accentuée par ses sourcils inquiets en accent circonflexe plus hauts au centre du visage que sur les bords.

Aurore, la voix tremblotante supplia tout en agitant ses longs orteils sous le nez de la doctoresse :

« S'il vous plaît Madame la doctoresse, je vous en conjure, ne me chatouillez pas les pieds. Je ne résisterai pas »

- Cela fait partie hélas de votre check-up. Essayez de vous détendre, et de penser a autre chose

- Mais c'est absolument impossible vous le savez bien, je ....

La pointe effilée de la longue plume fine de la Doctoresse effleura très légèrement l'immense et vertigineux creux de la voûte plantaire, effectuant de petits va et viens très vicieux le long d'un sillon situe juste au centre de cette zone blanche très douce et si chatouilleuse. Le contact de la plume avec ses plantes de pieds nues remonta directement au cerveau d'Aurore qui tentait désespérément de résister a l'envie de rire qui lui remontait de son ventre. Au bout de quelques secondes seulement, un petit rire féminin très très aigu et incontrôlable s 'échappa de sa bouche qui s'ouvrait irrésistiblement en un très large sourire lui remontant jusqu'aux oreilles. Sa voix devenait méconnaissable tellement elle était aiguë, comme si elle avait mué, façon voix de Fernandel dans le supplice de la chèvre:

« ghihihihiii...ghiiiihihihihiiii...non pas la plume!!pas la plume!!!, hihihiiihhhihihi... caaa.... hahahahaha!...caaa..ca chatouiiiiiiiiille .... ghihihiiihihiiii...ghihihiiihihiiii...pas la plante ....pas la plante des pieds... hihihiiihihiii...hiihihiiihihiiii...

Tout en poussant ce petit rire féminin très très aigu, ses yeux rieurs fixaient ses propres longs orteils qui frétillaient sous les chatouilles, tels des pantins désarticulés qu'elle n'arrivait pas a contrôler.

La doctoresse étendit la zone du supplice de la plume a la totalité des surfaces plantaires. Elle passait très délicatement la pointe de la plume alternativement de la plante du pied gauche a la plante du pied droit, et vice-versa, faisant faire a l'extrémité fine de la plume un parcours très sinueux afin de rester en contact délicat avec les courbures très prononcées des voûtes plantaires qui se tordaient dans tous les sens sous l'effet du supplice des chatouilles. Les longs orteils s'agitaient en tous sens comme pour contre-carrer en vain les insupportables chatouilles.

Le cabinet de pédicurie était emplit des rires très très aigus de la pauvre Aurore qui n'arrivait plus a se contrôler. Le rire devenait de plus en plus puissant et bientôt vrilla les tympans des infirmières et de la doctoresse.

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