Hatefuck

Débordant d'une confiance nouvelle, je fanfaronnai :

- Oh oui, je sais combien tu l'aimes, cette bite!

Je sentis deux nouvelles secousses parcourir son corps. Je décidai de retirer ma main de son cou. Aussitôt, elle plongea en avant, plaçant sa tête sur mon épaule. Ses bras me serrèrent de toute leur force. Je sentis avec délice ses jeunes seins s'écraser contre ma poitrine, au plus près de moi. Elle poussa plusieurs couinements aigus et étouffés tandis qu'elle tentait de se contenir autant que possible.

- Vas-y, espèce de petite garce, jouis sur ma putain de bite! aboyai-je à son oreille.

Son corps étroitement collé au mien, je pouvais sentir chacune de ses réactions. Je compris à ses mouvements que son orgasme avait commencé. Je n'avais plus aucune raison de me retenir. Je commençai à la baiser plus fort et plus vite.

Quelques va-et-vient plus tard, je l'empalai et jouis profondément en elle. Après mon propre orgasme, je me sentis soudain épuisé et ma tête se mit à tourner un peu. L'espace d'une seconde, j'eus peur de m'effondrer par terre, Jenny toujours sur moi.

Je pouvais déjà sentir ma semence couler de son vagin. Nos corps transpirants, fatigués et collants se cramponnaient l'un à l'autre.

Après un bref moment de répit, Jenny relâcha sa prise et s'allongea en arrière dans mon étreinte. Nous étions encore tous deux essoufflés. Nos yeux se croisèrent un long moment et nous commençâmes à nous pencher lentement l'un vers l'autre.

Tandis que nos visages se rapprochaient, je me surpris à me dire "Qu'est-ce que tu fous, Rob? Tu peux pas sacquer cette petite salope! »

Je m'arrêtai à quelques centimètres de l'embrasser pour la première fois. Nous nous regardâmes. Je crois que chacun de nous réalisait que notre petite série d'aventures était dangereusement près de créer une vraie connexion entre nous.

Je soulevai Jenny pour libérer ma bite et la posai par terre. Nous restâmes tous deux un moment debout dans un silence inconfortable.

- N'oublie pas de dire à ton copain que t'as enfin eu un vrai orgasme, finis-je par lâcher.

- Quoi?! Il me fait jouir tout le temps! répliqua-t-elle, du tac au tac.

- Oui, bien sûr, je suis sûr que sa petite quéquette fait très bien le taff.

- Tu peux parler, avec ta teub de rat!

L'échange continua pendant que nous nous essuyions et que nous remettions nos vêtements. Pendant tout ce temps, nous nous évitâmes mutuellement du regard.

Une fois rhabillés, nous sortîmes du magasin et fermâmes le store. Il y eut un "au revoir" gêné, puis nous partîmes chacun de notre côté.

***

Ce ne fut pas la fin de nos aventures sexuelles, mais ce fut la seule et unique fois que nous le fîmes complètement nus ou face à face.

Quelques mois plus tard, Jenny se fiança à son copain. Elle quitta le magasin abruptement peu de temps après.

Je ne lui ai jamais reparlé. Je ne peux qu'imaginer qu'elle avait décidé de ne plus tromper son fiancé, et que m'éliminer du tableau était la meilleure manière d'y parvenir.

Ce fut sympa le temps que ça dura.

Sans rancune.