Harcèlement 05

Informations sur Récit
La punition prend une tournure surprenante.
4.8k mots
4.21
3.9k
1
Récit n'a pas de balises

Partie 5 de la série de 6 pièces

Actualisé 12/16/2023
Créé 09/09/2023
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Elles sont absolument magnifiques.

_ Charles, c'est bien tu as tout bu. On va passer à l'étape suivante. Karla va te repasser de la pommade. Mais avant de commencer, je te remets ta sucette. Ouvre la bouche. Voilà c'est mieux. Je raccroche aussi ta ceinture, il ne faudrait pas que tu aies un accident en cours de route. C'est parfait, ne bouge pas.

Comme si je pouvais bouger. Le bâillon est vraiment gros, ma bouche est toute distendu. La sensation n'est pas agréable du tout. Je suis collé à mon établi. Je ne peux plus bouger mon corps. Qu'ont-elles prévues maintenant?

_ Charles, comment vas-tu? Dis nous, qu'as tu pensé de ma canne? As-tu apprécié? Parce que moi j'ai adoré.

_ Mmouumouîmmm....

_ Parle plus distinctement, je ne comprends rien. Karla, comprends-tu ce que dit ton mari? Tu le connais mieux que moi.

_ Non, je ne comprends pas.

_ A ton avis, est il content?

_ Ce que je peux dire, c'est qu'il bande. Sa bite est vraiment dure. Donc ça doit lui plaire.

_ Alors on peut continuer?

_ Bien sûr.

_ Génial. Charles tes rêves vont se réaliser. Tu vas adorer.

_ Mmmuooiiiimmmmm...

_ Tu as raison Patricia, il est d'accord pour la suite.

Mes fesses sont caressées, je sens un liquide froid couler le long de ma raie. Deux mains m'écarte le cul. Un doigt s'insinue dans mon trou. Il rentre, sort plusieurs fois. Un deuxième le rejoint. Un petit objet les remplace, je sens un liquide me remplir. Puis des doigts reprennent leurs mouvements. Mon trou du cul est élargi, je me sens m'ouvrir comme une fleur. C'est une sensation très très agréable. Je suis très sensible. Mon cul est une zone érogène puissante. Deux mains m'écarte les fesses, plusieurs doigts rentrent, tournent à l'intérieur. On me fouilles en largeur. Ma prostate est ignorée, c'est surtout un massage qui m'ouvre, je sens vraiment qu'on m'écarte les parois. Je me sens dilaté. La main a remplacé les doigts. Je la sens tourner, s'enfoncer. Elle se vrille un passage dans mon cul. Je suis totalement relâché. La main pousse, elle écarte mes parois. Mon sphincter résiste un peu, mais la main, inexorablement, continue d'avancer. Je sens mon cul s'ouvrir comme jamais. Je ne ressens aucune douleur au contraire. Les sensations sont absolument folles. La main est passée. Mon cul se referme sur le poignet. Le point, rentré, s'ouvre et se referme. C'est la première fois que je suis stimulé autant de l'intérieur. Ma prostate est frottée. Je pousse des cris de plaisir incompréhensibles. Je transpire à grosses gouttes. Dans la brume de ma conscience , à travers les râles suraiguë de mon plaisir, j'entends les voix de mon épouse et de Patricia.

_ Toute la main, tu as rentré toute la main!

_ Oui. J'adore ça! Lui aussi. Tu l'entends! Il gémit comme une chienne en chaleur.

_ Oui, il adore on dirait.

_ Karla, joue avec sa bite mais ne le fait pas jouir. Tu vas voir un truc super. Je vais lui vider les couilles sans toucher à sa bite.

Je ne peux m'empêcher de gémir. Ma jouissance va exploser. Je sens que je suis très très proche. La main s'active encore plus. Ma queue est branlée très lentement. Parfois je sens juste un doigt caresser mon gland. Le contraste entre la vitesse de la main qui me pistonne le cul et la main qui effleure ma queue, est une cruelle torture. Ma prostate n'a jamais été autant frottée. Cette stimulation me rend fou. Je hurle, je me débats, j'implore ma libération. Je veux jouir. Je vais jouir.

Mais ça dure, ça dure. Ma queue n'est plus stimulée. Ce massage prostatique est redoutable. Je sens mon sperme sortir, je le sens couler mais je ne ressens pas l'orgasme libérateur que je connais. C'est un plaisir différent.

_ Il coule, ça marche!

_ Tu vois, je te l'avais dit. Je vais lui vider les couilles sans qu'il jouisse en éjaculant. Je te l'avais promis.

_ Merci, je ne savais pas que c'était possible.

_ Le plus génial c'est qu'il va rester excité. Ne t'inquiètes pas, je vais te montrer après la magie de caresser la prostate.

_ C'est douloureux?

_ Pas du tout, au contraire. C'est un peu comme notre point G. En stimulant sa prostate, bite et ses couilles en même temps tu leur procure des orgasmes exceptionnels.

La main de Patricia me fouille toujours le cul. Le plaisir anal est puissant mais la frustration est grande. On malaxe mes couilles. Une autre main me branle fermement et très lentement la queue. Je suis toujours très dur. Je ne débande pas. Cette masturbation n'est pas du tout une source de plaisir. C'est même une torture.

S'il vous plaît Stop! Arrêtez s'il vous plaît! Je hurle ses mots, mais je ne sors que des gargouillis incompréhensibles.

Ce supplice ne s'arrête pas. Encore et encore et encore. J'ai l'impression de vivre des heures de torture. Elle a sorti sa main de mon cul. Deux doigts la remplace. On frotte ma prostate en même temps qu'on branle énergiquement ma queue.

J'entends Patricia parler, expliquer des choses mais je ne comprends pas tout ce qu'elle dit.

J'ai jeté les armes. Je suis dévasté, anéanti.

Jamais je n'avais vécu une stimulation "post éjaculation" pareille. J'ai l'impression qu'elle veut me traire jusqu'à la dernière goutte. Je n'ai plus aucune force. Je ne ressens que de la douleur du massage. Puis soudain la stimulation anale s'arrête.

Karla est devant moi. Elle essuie les larmes, la transpiration qui recouvre mes yeux. La cagoule me tient si chaud. Je vais me trouver mal. Je bave beaucoup.

Les douleurs du cannage sur mes fesses se sont réveillées. J'ai l'impression que tout mon corps demande grâce. Je suis à la limite. Mon sexe toujours tendu est trop trop sensible. Les manipulations de Patricia me font hurler de douleur mais mes cris sont silencieux.

Mes yeux se voilent, je ne vois plus Karla, je sais qu'elle me parle. Je ne l'entend plus. C'est un moment critique...

Les mouvements sur mon sexe et dans mon cul se sont arrêtés? Où je suis? Qu'est ce qui se passe? Je peux bouger la tête?

Ma mâchoire est libre. Karla me parle tout près. Elle tient une bouteille, elle me demande de boire. J'ouvre la bouche sans réfléchir. Je bois plusieurs gorgées de cette eau sucrée.

Je retrouve une respiration moins saccadée, mon cœur ne tambourine plus aussi fort. Je reprends contact avec la réalité qui m'entoure. Je suis totalement épuisé. Mon corps me fait mal de partout.

_ Charles, tu dois être content. J'ai libéré la pression de tes couilles. Tu avais une grande quantité de sperme qui voulait sortir. Mais maintenant tu sembles fatigué. On va te laisser te reposer. Tu dois reprendre des forces pour tout à l'heure. Oui oui, on revient pour le bouquet final.

A tout de suite.

Depuis combien de temps je suis seul? J'ai perdu toute notion de temps. La lumière des spots est toujours aussi forte. Je suis dans mon garage pourtant je suis dans un autre espace. C'est la première fois que je suis dans cette situation. Je ne maîtrise absolument rien. Je me suis abonné, j'ai lâché prise.

Je ressens une grande liberté paradoxalement.

Je ne sais pas ce qu'elles me donnent à boire. Je me sens plus que détendu, comme si j'étais shooté. Je sens que ma queue est toujours aussi tendue. Je bande encore. Comment c'est possible. Je viens d'éjaculer. L'expérience du milking est tellement troublante. Mes couilles sont vides et mon érection est toujours à son maximum. Mon excitation est toujours très élevée. Elles m'ont fait boire quelque chose. C'est certain.

Les douleurs sur mes fesses sont présentes mais plus aussi insupportables que tout à l'heure. Que font-elles? Les caméras sont toujours allumées. Est ce qu'elles me voient? Est-ce qu'elles m'entendent?

Je reste tranquille, apaisé, détendu, qu'est ce que je peux faire d'autres. Je suis attaché, sans possibilité de m'évader. Je reprends peu à peu des forces. La boisson me fait du bien, je pense qu'il y a aussi un truc pour la douleur. Je termine la bouteille. Je ne peux bouger que la tête. Mon cou me fait un peu mal. Tenir la tête levée est fatiguant.

J'entends des pas, elles sont rentrées par l'extérieur. Je ne les vois pas. Patricia et Karla sont derrière moi. Je ne sais pas ce qu'elles font. J'entends des bruits étonnants, comme si elles déplaçaient des couverts de cuisine dans un plat en fer, des bruits de plastique qui se déchirent.

Soudain! Je sens que l'on me touche. Mes fesses sont brûlantes en comparaison de la fraîcheur des mains qui me caresse. Elles sont très douces. Des doigts suivent les marques laissées par la canne. Les stries de la canne semblent importantes. Les doigts parcourent tout mon cul. La douleur se réveille instantanément. Je me crispe. J'essaie de respirer lentement.

_ Charles! Karla va te passer de la pommade. Tu vas voir. C'est une pommade magique.

Un liquide froid coule sur mes fesses. Elle passe alors ses mains sur le bas de mon dos, descend sur mes fesses, frotte mes cuisses, remonte lentement le long de ma raie, frictionne mon trou du cul. Je me sens encore bien ouvert. Les mains caressent ma queue. Je me sens dur comme jamais je ne l'ai été. Elles passent du temps à me masser les couilles. Mais elles s'attardent beaucoup plus longtemps sur mon gland. Dessus, dessous, tout autour, partout, un pur délice. On glisse quelque chose à l'intérieur de mon gland. On me branle l'intérieur de la queue. On dirait qu'elle veut élargir mon méat. La caresse est divine, car on me branle l'intérieur et l'extérieur de la queue. Mon plaisir monte inexorablement, je suis au bord de la jouissance quand on arrête toutes manipulations. J'ai envie de jouir, c'est tellement frustrant. Encore, s'il te plaît continue tes caresses.

Étrangement, au bout de quelques minutes je ressens une sorte d'engourdissement. Mes fesses, mes cuisses ne me font plus du tout mal. La douleur a disparu. Mais le plus surprenant vient de mon sexe. Je ne ressens plus rien, comme s'il avait disparu. Qu'est ce qui se passe?

_ Tu fais une drôle de tête Charles. Quelque chose ne va pas? Non ne parle pas, je sais. Tu dois ressentir une sorte de manque, comme si quelque chose avait disparu. Tu vois je te l'avais dit. Tes douleurs ont disparu. C'est génial non?

_ S'il vous plaît. Qu'est ce qu'il se passe?

_ Ne t'inquiètes pas. Elle n'a pas disparu. Oui! Je parle de ta bite. Ta maîtresse est trop gentille. Elle ne veut pas que tu souffres. Allez ouvre la bouche je te remets ta sucette.

Quoi? Pourquoi? Mais de quoi elle parle? J'ai déjà pas mal souffert. Karla revient devant moi, elle fait une drôle de tête, elle a l'air presque de souffrir. Je ne comprends pas. Elle caresse mon visage me regarde dans les yeux.

J'entends de nouveau des bruits bizarres derrière moi. Patricia manipule des outils en fer? Je sens aussi une odeur d'alcool. Qu'est ce qui se passe? Patricia me fait quoi? J'ai l'impression qu'elle manipule mon sexe, qu'elle tire sur mon gland. Un instant je sens une petite piqûre sur le gland puis plus rien. Patricia rejoint mon épouse.

_ Charles, on te laisse quelques minutes. Je te libère la tête. Je ne veux toujours pas t'entendre. Si tu as envie d'uriner, ne te retiens pas. A tout de suite.

Elles m'ont de nouveau laissé seul. Pouvoir bouger la tête me fait du bien. Je sens mes pieds, mes chevilles qui sont entravées mais rien de mes cuisses au bas de mon dos. Je suis anesthésié. C'est une sensation désagréable mais en même temps, je ne ressens plus de douleurs sur mes fesses. Elle m'a dit que je pouvais uriner? Pourquoi elle me dit ça? Je n'en ai pas envie. Les minutes passent, je suis seul. Je n'arrive pas à rester concentré. Mes pensées vagabondent. Je me sens cotonneux. Je n'ai toujours pas d'idée de l'heure qu'il peut être.

Elles reviennent, elles se sont changées. Elles ont des tenues beaucoup plus décontractées. Il n'y a plus rien de fétichiste ou de sexuel. Patricia éteint les caméras puis passe directement derrière moi.

_ Viens voir Karla. Je lui ai enlevé la sonde. Il a rempli toute la poche.

_ Ah, d'accord ça ressemble à ça.

_ Oui, tu vois, ce n'est pas grand chose. Juste un petit anneau.

_ C'est tout fin.

_ Tu vois. En plus il n'a rien senti. N'est-ce pas Charles?

_ Nnooonnnnqqquùooooiioi???

_ Je ne comprends toujours pas ce que tu dis Charles. Mais ce n'est pas important. Karla si l'anneau ne te plaît plus, tu pourras le changer d'ici un mois ou deux. Le plus délicat, c'est durant le temps de la cicatrisation. Il faut être vigilante sur l'hygiène. T'inquiète pas je t'ai noté le protocole et je t'ai laissé tout le matériel nécessaire.

_ Tu dis que d'ici deux à quatre semaines il sera opérationnel?

_ En général oui. Tout dépend de la cicatrisation.

_ Et pour sa cage?

_ Elle est parfaite. Quand il l'a acheté, il a pris celle qui s'adapte parfaitement avec ce bijou. J'ai vérifié son historique, sur tous les forums sur la chasteté qu'il a consulté. Il a posé la question si cette cage était compatible avec ce percing. Il en avait très envie, tu as réalisé ses rêves. Tu es trop gentille Karla.

Charles! Ta maîtresse t'a fait un très beau cadeau. Il est brillant et rond. C'est un anneau. Une sorte alliance pour officialiser votre nouvelle union.

Sérieux? Patricia m'a posé un "Prince Albert".

Moi qui me demandais si un retour en arrière était possible. J'hallucine. C'est si rapide, si inattendu.

_ Je lui mets un pansement. Il doit le garder pour ne pas que cela s'infecte. Il est à changer plusieurs fois.

_ D'accord.

_ L'urine est stérile, il faut juste vérifier qu'il n'y a pas d'infection. Ne t'inquiètes pas. Je suis sûre qu'il va s'en occuper très bien.

_ Très bien.

_ Bon Charles, on va te libérer. Mais tu ne parles que si l'on t'interroge.

Karla sort le gag-ball en premier. Détache la cagoule. Avec une serviette elle m'essuie le visage, me fait boire un peu. Le collier, la ceinture, mes poignets, mes jambes sont libérés. Avec Patricia elles me font pivoter. Je suis assis. Elles me tiennent toutes les deux sous les bras. Elles sont très douces, très bienveillantes. Je me sens groggy, comme si je venais de faire un marathon. Entre mes jambes, mon sexe est toujours en érection. Un gros pansement recouvre tout mon gland. Personne ne parle, je lève la tête. Mon épouse me regarde avec beaucoup de tendresse et d'amour. Elle semble aussi épuisée que moi.

_ Je t'aime Charles. Merci. Tu as été parfait.

Je n'ai pas le temps de répondre, elle m'enlace, on s'enlace. Ses lèvres se posent sur les miennes. Elle m'embrasse. Notre baiser dure une éternité. C'est si bon de la retrouver.

Je t'aime Karla.

Plus rien n'existe. Son corps tout contre moi me fait oublier tout. Cela faisait si longtemps que l'on ne s'était pas retrouvé si connecté tous les deux.

Les deux femmes me soutiennent, m'aident à me lever. Une des tentures a disparu, elles m'accompagnent jusqu'à ma chambre. Il n'y a que quelques mètres à faire. Je me sens faible mais si détendue. Totalement épanoui.

_ Reste debout, Charles! Je vais mettre des pansement sur tes fesses. Ne bouge pas. Vas-y, c'est fait tu peux t'allonger.

Je fixe tes poignets et tes chevilles. Il ne faut pas que tu bouges trop cette nuit.

Je m'allonge sur le dos. Je me laisse faire. Le bas de mon corps est comme paralysé, je ne ressens pas grand chose.

Mon épouse me fait avaler un cachet, me fait un câlin avant de me border tendrement.

_ Repose toi mon chéri. Tu as été génial. Je suis très fière de toi. Non ne dis rien. Demain on aura tout le temps de se parler. Patricia a installé une petite caméra devant ton lit. Tu peux dormir tranquille, je veille sur toi.

Je t'aime. Fait de beaux rêves.

Elle m'a embrassé, elle est sortie. La lumière est restée allumée. Je me sens lourd, fatigué. Je suis attaché sur mon lit. Les jambes légèrement écartées, les bras le long de mon corps. Je ne ressens aucune douleur. Je m'endors en quelques secondes...

Quelle heure est il? Où suis je? Dans mon petit lit au garage. Je ne peux pas me lever. Mes bras et mes jambes sont attachés. Il fait jour, le soleil passe par le vasistas.

Quelques minutes plus tard, Karla ouvre la porte.

_ Bien dormi mon Chéri?

_ Bonjour mon amour. Oui. Ça va.

_ Je te détache, passe par les toilettes et prends une douche. Tu peux enlever les pansements. Utilise le savon liquide. Quand c'est fait, rejoins-moi au jardin.

_ Bien mon amour.

C'est très étrange de découvrir le percing. Je ne bande plus. Mon gland est un peu gonflé, et rouge. Le percing est très propre. Il y a une page d'explication avec différents produits désinfectants sur une étagère de la salle de bain. Vu que je suis nu et que je vais le rester je ne suis pas obligé de mettre un pansement.

À l'aide d'un petit miroir, je peux voir mes fesses. Elles sont striées de plusieurs lignes. Je n'ai pas la peau déchirée. Il n'y a pas de trace de sang, juste de fines lignes violacées, toutes parallèles. Mon dos n'est pas marqué, mes cuisses sont un peu rouge.

A côté Je découvre une sorte de canule souple qui s'adapte au pommeau de douche, il n'y a pas d'explication, je comprends tout de suite son utilité pour mon lavement. La douche me fait beaucoup de bien.

Le percing est propre. Mon gland est quand même un peu enflé. Je bouge l'anneau je le désinfecte avec le produit spécifique donné par Patricia. Sa fiche détaillée est très claire. Je pense qu'il va me falloir un bon mois de soins avant la cicatrisation complète.

La maison est silencieuse. Je marche au ralenti. Je ressens une grande fatigue. Mon épouse est au jardin. Quand elle me voit elle se lève rapidement pour me faire un gros câlin. Puis m'invite à m'asseoir sur une chaise. Elle y a installé un gros coussin.

_ Bonjour mon chéri, comment vas-tu? Comment te sens-tu?

_ Un peu fatigué, encore étourdi.

_ C'est normal, c'est les médicaments. D'ailleurs tu dois prendre les antibiotiques pendant une semaine encore, plus les antalgiques. Patricia a laissé plusieurs boîtes. Tout est sur la table du salon.

À part ça, comment te sens-tu?

_ Je ne sais pas trop. J'ai l'impression d'être encore dans une sorte de rêve. Patricia n'est pas là?

_ Non, elle est partie ce matin. Comment vont tes fesses?

_ C'est douloureux quand je m'assois mais sinon ça va. Merci pour le coussin.

_ Et ton percing?

_ C'est très troublant, je ne sais pas quoi penser. Je ne m'y attendais pas du tout.

_ Pour être honnête avec toi, moi non plus mon chéri. Mais j'y pense tu dois avoir faim, tu n'as pas beaucoup mangé ces derniers jours.

_ Euh oui un peu. Je ne sais même pas l'heure qu'il est.

_ il est 18 heures mon chéri.

_ A quand même!

_ Tu as beaucoup dormi mon Chéri.

_ D'accord, je vais me préparer à manger. Tu veux quelque chose?

_ Non, merci mon chéri, tu sais quel jour on est?

_ Euh mercredi!

_ Non, jeudi.

_ Quoi?

_ Oui, tu as dormi presque 48 heures.

_ Sérieusement?

_ Oui c'est normal avec tout ce t'a donné Patricia.

_ Comment ça?

_ C'est moi qui lui ait demandé. Je n'ai pas eu envie que tu souffres physiquement. Je sais que tu as eu très mal. La cane a dû être horrible.

_ Oui c'est vrai. C'est très très douloureux. Rien que de repenser aux bruits des sifflements de la cane dans l'air j'ai des frissons dans tous le corps.

_ Je suis désolée pour tes petites fesses mais tu cicatrises très vite. Dans quelques jours ce ne sera qu'un lointain souvenir. Pour l'instant veux tu manger quelque chose?

_ Non, je n'ai pas très faim. Je vais juste prendre un café.

_ Non! Ne bouge pas, je vais le préparer.

Que ce passe t'il? Pourquoi Karla est elle si prévenante? On dirait qu'elle culpabilise. J'ai bien signé un contrat définissant mon nouveau statut. Je n'ai pas rêvé. Le percing sur mon gland et mes fesses douloureuses me prouve bien que c'est réel.

Je suis déstabilisé, lorsqu'elle pose le café sur la table, et s'installe à côté de moi. Je ne comprends pas pourquoi elle fait ça.

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