Gagner Son Pardon Ch. 05

Informations sur Récit
Emma assiste à la vente aux esclaves.
3.9k mots
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1

Partie 5 de la série de 5 pièces

Actualisé 06/10/2023
Créé 04/13/2021
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Traduction d'un texte de MechanicalAngel

******

Emma est si fatiguée qu'elle dort profondément toute la nuit. Elle se réveille à huit heures et marche en trébuchant jusqu'à la douche. C'est alors que les évènements de la nuit ressurgissent dans sa tête. Elle se souvient de la signature et sa peau se recouvre de chair de poule malgré l'eau chaude qui pleut sur elle. C'est peut-être juste un autre truc, un dernier jeu de pouvoir avant qu'ils ne la relâchent, pense-t-elle. Il n'existe certainement pas de moyens légaux pour qu'une personne en possède une autre , non?

Elle ne trouve aucun vêtement préparé pour elle, mais ce n'est pas inhabituel, ils aiment qu'elle se promène nue. Elle enfile ses talons hauts et dévale les escaliers vers la cuisine.

William est assis à la table, habillé élégamment d'un costume et d'une cravate. Le contrat est posé sur la table devant lui. Il sourit quand elle entre.

- Je ne peux pas croire que tu aies signé ça. Sont ses premiers mots.

- Assieds-toi, je veux te parler clairement.

Emma est tellement déconcertée qu'on lui demande de s'asseoir sur une vraie chaise qu'elle hésite un moment. Puis elle s'assoit rapidement avant qu'il ne change d'avis.

- Que se passe-t-il? Demande-t-elle.

Dans un moment d'audace, elle a oublié le « Maître » habituel. Mais voyant qu'il ne la réprimande pas, elle se détend. C'est juste un autre truc, pense-t-elle.

- Emma, personne ne t'a jamais rien dit? Tu es censée lire attentivement un contrat avant de le signer.

Elle est si stupéfaite d'entendre son prénom prononcé à haute voix qu'elle ne peut pas répondre.

- Ma partie préférée est celle où il est dit que je peux te faire arrêter si tu ne fais pas ce que je dis. Et si tu penses que James et moi sommes des salauds, tu devrais imaginer ce qu'un troupeau de détenu affamé de sexe peut te faire en prison. Dit-il avec un ricanement.

- Je...

William continue comme si elle n'avait pas essayé de parler.

- Ensuite, il y a le paragraphe qui dit que tous tes biens matériels sont maintenant à moi. Puis celui qui indique que je peux faire tout ce que je veux avec toi, à part te tuer ou te causer un handicap permanent. Dit-il avec désinvolture.

Emma se renfrogne. Du jour au lendemain elle semble redevenir combative. c'est probablement son dernier espoir.

- Ce n'est pas contraignant. Crache-t-elle.

William hausse un sourcil moqueur :

- Non? Alors pourquoi as-tu l'air si inquiète?

Elle n'a pas de réponse et il rit doucement.

- Disons-le autrement : légalement contraignant ou non, penses-tu que tu peux partir maintenant?

Il a raison bien sûr. Quand elle a signé de son nom le contrat la nuit dernière, elle avait scellé sa propre prison pour toujours. Elle avait amis qu'elle leur appartenait pour toujours. Elle sait qu'elle ne peut pas trouver la force de combattre l'emprise qu'ils ont sur elle.

- Peut-être pas, mais je ne t'appellerai plus « Maître » Dit-elle d'un ton irrité.

William ne semble pas déconcerté par ses mots. Il hausse les épaules et parcourt le contrat avec désinvolture.

- Cependant, je pense que le meilleur est à la fin.

Il lève les yeux vers elle et attend. Elle croise les bras et le fixe. Elle ne lui donnera pas la satisfaction de lui demander de s'expliquer. Toutefois il semble indifférent à sa réaction et continue de la regarder. Elle ne peut pas le supporter.

- Alors quel est le meilleur?

William sourit d'un air suffisant et lui répond :

- la dernière section me donne le droit de céder la propriété à toute personne si je le juge utile.

Emma ne s'était pas attendue à ça.

- Que veux-tu dire?

Elle entend le son d'un rire doux et moqueur derrière elle. Elle se retourne pour voir James nonchalamment appuyé sur la porte.

- Tu ne pensais vraiment pas que nous te garderions une fois que nous t'aurions brisée, n'est-ce pas? Franchement tu m'ennuies. Et je suis sûr que William ressent la même chose.

Ce dernier acquiesce.

- Tu as cessé d'être divertissante. Et tu peux nous faire gagner de l'argent maintenant.

Emma fronce les sourcils.

- Alors quoi? Tu vas me transformer en pute?

Ils rigolent tous les deux de son idée. James dit :

- Bien sûr que non! Nous n'avons pas l'énergie de devenir des proxénètes.

- Eh bien quoi alors?

Elle est irritée qu'ils ne lui disent pas. Pourquoi ne sont-ils pas honnêtes et ne lui disent-ils pas ce qu'ils ont prévu?

- Nous allons te vendre bien sûr, au plus offrant cet après-midi, lors d'une vente aux enchères d'esclaves.

Emma pâlit. L'idée d'être l'esclave de William pendant toute sa vie est horrible, mais qui peut dire à quel point ça pourrait être pire si elle est vendue à un étranger?

- Alors Emma, apprécie d'entendre ton prénom une dernière fois. Parce que dès demain tu seras la propriété de quelqu'un qui ne sait même pas comment tu t'appelles et qui s'en fiche. Dit William, moqueur.

- Tu peux prendre un bon petit-déjeuner, salope. Tu en as besoin pour avoir des forces cet après-midi. Nous serons de retour dans une heure. Dit James.

Ils la laissent seule dans la cuisine, et pour la première fois depuis son arrivée il y a un mois, elle sent une réelle terreur s'installer dans son estomac. Elle devrait s'enfuir, se dit-elle, quitter simplement la maison et ne jamais revenir. Mais elle est fatiguée et a mal partout. Et elle est nue. Elle sera probablement violée dès qu'elle aura franchi la porte d'entrée. Et elle ne sait pas si James et William ont vraiment quitté la maison. Peut-être qu'ils attendent juste qu'elle tente de s'échapper pour la punir.

Alors elle reste. Elle se prépare un copieux petit-déjeuner et essaie de profiter du luxe d'un vrai repas chaud mangé dans une assiette. Une heure plus tard, les deux garçons réapparaissent dans la cuisine. William dit alors :

- Je savais qu'elle serait toujours là. Elle sait que son destin est scellé.

Emma veut protester. Elle veut expliquer pourquoi elle n'est pas partie, mais les mots ne viennent pas. Elle reste assise et regarde le lino d'un air maussade.

- Allez salope, nous devons te préparer pour la vente aux enchères.

James la tire de sa chaise et la pousse violemment dans le salon. Il passe la main avec force sur sa chatte et il doigte son cul. Malgré la situation dans laquelle elle se trouve, même ce contact brutal la fait haleter quand sa paume effleure son clitoris. James dit à William :

- Elle a fait du bon travail, elle est complètement rasée.

- Bien c'est une chose dont nous n'avons plus à nous soucier. Agenouille-toi salope! Dit William.

Elle se mets à genoux à leurs pieds pendant qu'ils s'assoient sur le canapé. James ordonne alors :

- Regarde-nous et écoute attentivement.

Elle lève les yeux.

- Nous partirons sous peu. Tu es inscrite à cette vente depuis que tu es arrivée ici il y a un mois.

Emma rougit alors qu'elle comprend vraiment. Ils ont planifié ça depuis le début, se rend-elle compte. Ils ont dû prévoir la nuit dernière pour pouvoir complètement la briser. Elle se demande tristement si le clochard était prévu ou si c'était simplement une chance pour eux. William dit d'un ton neutre :

- Il y a une quarantaine d'esclaves à vendre aujourd'hui, à donner ou à prendre. Tu es le numéro 36. Nous arriverons environ une demi-heure avant le commencement de la vente pour te préparer. Tu te tiendras sur une plate-forme surélevée avec ton numéro inscrit dessus. As-tu déjà été à une vente aux enchères?

- Non.

- Mais tu sais comment ça fonctionne, non?

A contrecœur, Emma hoche la tête.

- Oui je ne suis pas idiote.

William hausse les sourcils, mais ne fait aucun commentaire.

- Tu sais donc que les gens peuvent généralement inspecter les produits avant la vente aux enchères. Tu as été inscrite dans un catalogue, donc beaucoup de gens sauront si tu les intéresses ou non. Et ceux-ci voudront te voir en chair et en os. Certains n'ont aucune idée de ce qu'ils veulent jusqu'à ce qu'ils y soient.

James continue le discours :

- Les actes sexuels ne sont pas autorisés dans le lieu de la vente aux enchères, mais les gens voudront quand même vérifier ton état physique. Alors attends-toi à ce que des doigts pénètrent ta chatte et ton cul. C'est plus ou moins comme si un marchand de bestiaux testait la bête qu'il veut acheter.

Il lui sourit, s'amusant visiblement.

- Nous avons fait un bref résumé de tes talents, sur quoi tu as été formée. Les gens peuvent te poser des questions à ce sujet. Sois polie et montre-leur du respect. Rappelle-toi que n'importe laquelle de ces personnes peut finir par te posséder. Je pense que tu ne voudras pas partir du mauvais pied avec ton nouveau Maître.

William continue :

- Et donne de bonnes réponses. Nous serons à proximité, à regarder et à écouter. Et je te promets que tu le regretteras si tu ne mets pas en valeur tes atouts. Si tu ne sais pas vraiment répondre à une question, sois honnête sur le sujet. Ils viendront alors nous demander. As-tu tout compris jusqu'à présent?

- Oui. Dit Emma avec ressentiment en se demandant comment ils peuvent lui faire ça.

- Bien. Quand la vente aux enchères commencera, tu seras emmenée dans une zone pour attendre ton tour. Ensuite tout est simple. Si on te paie en espèces ou par virement, tu seras donnée immédiatement à ton nouveau propriétaire. Si on paie en chèque, tu seras gardée jusqu'à ce que le chèque soit encaissé.

James sourit à William, les yeux brillants. Vicieusement il dit :

- J'espère qu'elle sera payée par chèque et qu'elle restera un moment à la salle de vente. Je crois qu'ils laissent tous les employés s'amuser si ça se produit.

William hoche la tête et sourit malicieusement.

- Après ça, nous n'aurons plus rien à voir avec toi. Compris?

- Oui.

- OK, allons-y!

James la tire pour la remettre sur ses pieds et il attache la laisse. Il lui jette un manteau et il la tire vers le taxi qui attend.

La maison de vente aux enchères est grande et cossue, en contradiction avec les hommes qui tiennent des femmes nues par une laisse pour les guider sur leur plate-forme. Emma s'interroge sur le fait qu'une telle chose puisse continuer à exister dans le monde civilisé sans que personne ne le sache ou fasse quoi que ce soit à ce sujet. Comment gardent-ils le secret? Comment des gens l'apprennent-ils?

William et James saluent quelques-uns des autres propriétaires et discutent avec eux pendant qu'il l'installe. Emma se demande pourquoi ils connaissent déjà ces gens. Elle est la première fille à qui ils font ça, non? Pourtant ils semblent connaître précisément comment fonctionne cette vente. Et l'homme du club les a accueillis hier soir comme de vieux amis. Un doute horrible monte dans l'esprit d'Emma et elle fait de son mieux pour le garder hors de ses pensées.

Peu de temps après son installation, les portes s'ouvrent et des gens commencent à entrer. Ils ont tous bien habillés et élégants. La façon dont ils se comportent montre clairement qu'ils savent qu'ils sont bien au-dessus des femmes qu'ils sont venus inspecter et éventuellement acheter. Il y a des femmes vêtues de cuir et munis de fouets, des hommes en costume parlant dans des mobiles, des amis qui se rencontrent et discutent. C'est un rassemblement social ainsi qu'une vente aux enchères, réalise Emma.

Un grand homme tatoué vêtu de cuir s'approche de la plate-forme d'Emma. Il a l'air grossier et désagréable, elle prie pour qu'il ne soit pas celui qui l'achète.

- Elle est complètement brisée, je suppose? Demande-t-il négligemment à William.

- Bien sûr Jim. Nous ne l'aurions pas amenée sinon.

Le tatoué fronce les sourcils et monte sur la plate-forme. Il fait le tour d'Emma avant de s'arrêter devant elle.

- Nom?

- Esclave 36 monsieur! Répond-elle comme ils lui ont appris.

Jim hoche la tête une fois en signe d'approbation.

- Est-ce que ton cul a été dressé, esclave?

- Monsieur? Demande Emma avec hésitation, ne sachant ce qu'il veut dire.

L'homme soupire d'impatience.

- Ton cul a-t-il été dressé?

Elle le regarde d'un air vide et il parle plus fort et plus lentement comme si elle était idiote.

- As-tu porté des chose dans ton cul?

Soulagée d'enfin le comprendre, elle acquiesce :

- Oui Monsieur.

- Quoi? Sois précise!

Emma hésite, mais réussit à répondre avant que l'homme s'agace à nouveau.

- J'ai été obligée de garder des plugs de différentes tailles et d'autres objets dans mon cul pendant de longues périodes, Monsieur.

- Bien! Vérifions ça!

Il tend la main et enfonce profondément un doigt dans son trou du cul. Elle se mord les lèvres pour ne pas crier, ce qui lui vaudrait des ennuis. L'homme tourne son doigt en elle et ça la met mal à l'aise, mais elle ne le montre pas. Il sonde son cul encore un peu puis il retire son doigt. Il fait un bref signe de tête à William et James avant de s'éloigner en essuyant son doigt avec une lingette humide qu'il jette ensuite dans une poubelle. Emma espère très fort qu'il ne l'achètera pas.

La personne suivante qui approche est une femme qui semble être une PDG d'entreprise. Elle sourit à James et William, puis elle demande à Emma de s'accroupir pour qu'elle puisse mieux voir sa chatte. La jeune fille obéit et la femme écarte brutalement les lèvres de sa chatte pour l'inspecter attentivement. Finalement elle s'éloigne sans échanger de paroles avec les deux garçons.

Pendant des heures, Emma est forcée de rester immobile alors qu'elle est palpée, tripotée et sondée. On lui pose des questions sur son cul, sa chatte, son expérience sexuelle et même si elle est douée pour le ménage. Elle est approchée par des hommes de plus de soixante-dix ans et d'autres qui paraissent avoir à peine dix-huit ans. Certains semblent être de haute noblesse et d'autres semblent venir d'un chantier. La seule chose qu'ils ont en commun, c'est l'air d'avoir de l'argent et le dédain avec lequel ils la traitent.

Un homme qui s'approche semble se disputer avec quelqu'un sur son portable. Quand il arrive vers elle il semble irrité et méchant. Il aboie des questions et Emma fait de son mieux pour y répondre. Elle a toujours dans la tête la menace de William et elle a un peu peur de ce qu'il pourrait lui faire si elle n'était pas vendue.

- Tu ne me dis rien sur la propreté, esclave. As-tu déjà goûté à de la merde?

- Ou... Oui Monsieur. Bégaie-t-elle.

- Parle-moi de ça! Ordonne-t-il sans détour.

- Plus d'une fois... Commence-t-elle avec hésitation.

- Raconte une fois!

Elle hésite et elle peut voir qu'il s'énerve.

- Hé bien, hier soir, j'ai été enculée, puis j'ai dû sucer la bite de l'homme. Elle n'était pas propre. Dit-elle rapidement, en citant le premier souvenir qui lui vient à l'esprit.

-As-tu aimé le goût?

Emma hésite de nouveau. Elle pense qu'elle risque des ennuis si elle est honnête, mais elle sait aussi que l'homme ne la croira jamais si elle dit qu'elle a aimé ça.

- Ne reste pas silencieuse comme une idiote et réponds à ma question! As-tu aimé le goût de la merde dans ta bouche?

- Non Monsieur.

Il hoche la tête de satisfaction. Emma pense qu'elle a donné la bonne réponse. Elle croit alors qu'il va partir, mais il continue à l'interroger. Il veut savoir exactement comment elle a été traitée comme un chien. Il veut l'entendre aboyer et la voir gémir pour supplier. Il veut savoir par combien de personnes elle a été baisée. Il lui semble que l'homme a toujours des questions. Et à chaque fois il lui fait décrire en détail ce qu'elle a ressenti. Ses yeux l'obligent à dire la vérité et elle lui dit honnêtement qu'elle n'apprécie pas.

Finalement il lui tripote le cul et ses seins comme pour tester leur poids et leur fermeté. Puis il enfonce un doigt dans son cul et un dans sa chatte. Lorsqu'il a fini, Emma a l'impression d'avoir passé un examen d'école très exigeant. L'homme reprend son portable, fait un numéro et se remet à discuter en s'éloignant.

Emma est tellement fatiguée par son questionnement rigoureux qu'elle ne prête pas attention à la prochaine personne qui s'approche d'elle. Elle n'est pas consciente de la femme jusqu'à ce que celle-ci parle :

- Donc tu es numérotée et en vente comme un simple morceau de viande. Je suppose que tu as enfin appris ta place.

Lisa est debout , la regardant avec un sourire narquois sur le visage. Emma n'a pas revu cette femme depuis la soirée chez Daniel où elle lui a fait lécher la saleté sur ses chaussures et se baiser le cul avec ses propres talons. Elle rougit et Lisa rit méchamment.

- C'est bon de te voir dans cette situation.

- Oui Mademoiselle.

Emma voudrait lui cracher dessus, mais elle sait ce qui se passera si elle le fait devant James et William. Elle essaie de garder le contrôle et elle garde sa haine dans ses yeux.

- Alors, que penses-tu que tu vaux, esclave 36?

Emma n'a aucune idée de sa valeur. Elle n'arrive même pas à imaginer quels sont les tarifs en vigueur pour des esclaves. Et Lisa ne lui semble pas tellement riche.

- Je ne sais pas. Répond-elle.

Lisa hausse un sourcil. Son expression devient sévère.

- Pardon? Dit-elle froidement.

- Je ne sais pas MADEMOISELLE! Crache Emma.

Elle sait qu'elle doit exaspérer James et William avec sa grossièreté, mais elle ne peut pas se résoudre à s'incliner devant cette femme.

- Tu devrais apprendre à garder une langue polie dans ta bouche. Si je t'achète, esclave, je ne tolérerai pas de l'insolence. Sinon j'ai tendance à agripper mon fouet.

Emma retient la réplique mordante qu'elle a au bout de la langue et elle se contente de prendre un air renfrogné et silencieux. Elle est convaincue que Lisa n'a pas l'argent pour l'acheter donc elle ne va pas essayer de lui plaire. Lisa la regarde pendant un moment, les yeux brûlant de fureur froide. Puis sans un mot, elle tourne les talons et s'éloigne.

D'autres acheteurs potentiels se présentent pour la tester et lui poser des questions jusqu'à ce qu'il soit enfin temps pour eux de se rendre dans la salle préparée pour la vente. Lorsque la salle d'exposition s'est vidée des acheteurs et qu'il ne reste plus que les esclaves et leurs Maîtres, James pousse brutalement Emma hors de la plate-forme. Elle trébuche.

- Tu devrais prier pour que ton impertinence ne nous coûte pas cher, salope. Lisa est une très chère amie à nous et si nous n'arrivons pas à te vendre, nous pourrions envisager de t'offrir en cadeau.

Sans un autre mot, il l'entraîne dans la salle d'attente. Les deux garçons la laissent entre les mains d'un employé de la maison de vente aux enchères. L'homme ne fait pas attention à elle pendant qu'il l'enchaîne à un crochet au mur. Emma regarde autour d'elle. La pièce a les murs nus et elle est froide et vide de meubles. Ils ne se soucient pas de la façon dont les esclaves sont traités une fois qu'ils sont hors de la vue du public.

Emma regarde et attend pendant que, un par un, les esclaves sont emmenés par une petite porte dans la salle des ventes. Ils ne reviennent pas une fois qu'ils ont quitté cette pièce. Emma ne peut deviner à quoi ressemble la vente.

Finalement ils conduisent l'esclave 35 hors de la pièce et ils commencent à déverrouiller les menottes d'Emma. Un homme lui tient fermement les bras derrière le dos en attendant la fin de la vente de l'esclave 35. Puis, en un instant, Emma se trouve sur une plate-forme élevée à côté du commissaire-priseur.

Les enchères semblent passer très vite. Avec les lumières vives dans le visage, Emma ne peut pas voir qui enchérit pour elle. Elle prie pour que les plus désagréables acheteurs ne se soucient pas d'elle. Lorsque le commissaire-priseur frappe le bureau avec son marteau, Emma est escortée hors de la salle par un autre employé.

William et James l'attendent quand l'homme la pousse à travers une porte. James dit froidement :

- Tu as de la chance d'avoir été vendue, salope. Tu ne nous reverras plus. Nous avons été payés et ton acheteur t'attend dehors. Je te suggère de suivre nos conseils et de te comporter servilement avec ton nouveau Maître. Tu constateras peut-être que tu ne seras pas traitée aussi gentiment qu'avec nous si tu es impolie ou désobéissante.

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