Gagner Son Pardon Ch. 01

Informations sur Récit
Emma a trompé son ami. Elle le regrette.
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2

Partie 1 de la série de 5 pièces

Actualisé 06/10/2023
Créé 04/13/2021
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Traduction d'un texte de MechanicalAngel

******

Emma et James se regardent par-dessus la table. James reste adossé à la chaise, réussissant d'une manière ou d'une autre à avoir l'air à la fois sévère et en colère en même temps. Emma est tellement choquée par ce qu'il vient de lui dire qu'elle a cessé de pleurer. James lui sourit :

- Tu as entendu ce que j'ai dit. C'est ça ou rien.

Emma est incapable de répondre et il lui lance un regard déçu avant de se lever pour partir.

- Tu m'as bien dit que tu ferais n'importe quoi? Mais comme tu m'avais dit que tu ne me tromperais jamais, je suppose que je ne dois pas prendre pour argent comptant tout ce que tu dis.

- Attends!

Emma essaie rapidement de l'empêcher de partir. Elle se remet à pleurer. Mais elle ajoute :

- Je vais le faire!

James s'arrête et la regarde. Il reste impassible. Emma sourit faiblement :

- Je parie que tu ne t'attendais pas à ce que je dise oui, n'est-ce pas? J'ai dit que je ferais n'importe quoi pour te récupérer, et je le pensais vraiment.

James sourit et jette un sac sans cérémonie sur la table.

- Je veux que tu ne portes rien d'autre que ce qu'il y a a dans ce sac lorsque j'ouvrirai la porte . 11H00 demain. Sois à l'heure.

Il se tourne et quitte le café, la laissant regarder avec appréhension le sac en toile. Elle avait souhaité à maintes reprises de ne pas avoir été aussi stupide. Comment pouvait-elle imaginer qu'elle voulait quelqu'un d'autre que James? Elle l'aime tellement qu'elle a l'impression qu'elle va mourir si elle ne peut plus jamais l'embrasser, plus jamais sentir sa peau contre la sienne, plus jamais passer ses mains dans ses cheveux bruns et soyeux, plus jamais voir l'amour rayonner dans ses yeux verts.

Mais maintenant il lui a donné l'occasion de prouver qu'elle est vraiment désolée. Elle prend une profonde inspiration. Ça ne va pas être trop dur, un mois à obéir à tous ses ordres, un mois d'esclavage sexuel, elle peut le faire. Il faut qu'elle le fasse si elle veut qu'il revienne.

****

Et aujourd'hui, elle frappe à sa porte, vêtue seulement de chaussures à talons aiguilles, d'une culotte et un soutien-gorge en dentelle noire ainsi que des bas. Elle regarde tout autour d'elle pour voir si des personnes peuvent l'apercevoir dans cette tenue osée, mais heureusement personne n'est en vue.

Elle frappe de nouveau, les nerfs à vif à cause de l'attente. Enfin, des bruits de pas derrière la porte lui font pousser un soupir de soulagement. Puis la porte s'ouvre et elle voit William debout devant elle.

- Excellent, la pute que j'ai commandée est arrivée. Dit-il avec un sourire moqueur.

Emma ne peut rien faire d'autre que de le regarder, horrifiée. Que diable fait ici le colocataire de James? Elle réfléchit frénétiquement à sa conversation avec James la veille et elle réalise avec effroi qu'il ne lui a jamais dit qu'ils seraient seuls durant le mois à venir. Elle rougit d'embarras et regarde derrière William en espérant que James apparaisse.

Effectivement celui-ci apparaît bientôt. Il ne paraît pas contrarié de voir William baver sur la jolie fille qui est sa petite amie.

- Ah, il est temps! Entre!

Emma est forcée de passer devant William pour entrer. Elle garde les yeux baissés pour ne pas avoir à le regarder. Ses joues sont rouges vif et elle peut sentir ses yeux sur ses fesses alors qu'il la suit dans l'appartement. Une fois qu'ils sont tous le trois dans le salon, James et William s'assoient sur le canapé en laissant Emma debout devant eux. Elle croise maladroitement ses bras sur sa poitrine, se sentant un peu comme une potiche que l'on expose ou une prostituée sur un trottoir.

- Baisse les bras! Ordonne James sévèrement.

Emma obéit en regardant le garçon avec une douleur de surprise dans les yeux. Il ne lui a jamais parlé comme ça auparavant, même quand elle lui avait dit qu'elle l'avait trompé.

- Ne me regarde pas dans les yeux, salope!

Instantanément elle baisse les yeux sur le sol, complètement confuse et bouleversée.

- Je pense qu'il est temps de lui apprendre les règles, James.

Un sourire grandit sur le visage de James alors qu'il hoche lentement la tête.

- Je pense que tu as raison William. Tu veux commencer?

- C'est ta salope, à toi de débuter.

La politesse feinte de William et la satisfaction dans sa voix donnent envie à Emma de lui mettre sa main dans la figure.

- Non mon ami, c'est notre salope maintenant!

Les yeux d'Emma se tournent vers James, interrogateur, cherchant une explication et de la tendresse. Elle n'ne trouve pas et elle sent la main du garçon la frapper violemment sur la joue. Elle baisse à nouveau les yeux, cette fois-ci pour cacher les larmes qui commencent à se former. Elle cligne des yeux avec colère et attend ce que son petit ami a à dire.

- En fait, c'est la première règle, tu obéiras à William et à moi également. Nous sommes tous les deux tes Maîtres, même si tu penses le contraire. Donc tu t'adresseras à nous comme tels.

William prend le relais sans se soucier de ce qu'elle peut penser :

- Tu ne regarderas jamais personne dans les yeux, sauf indication contraire. Tu ne parleras à quelqu'un que s'il t'a parlé auparavant. Mais tu peux demander ma permission d'aller aux toilettes.

James continue :

- Tu porteras ce que nous te dirons de porter et tu feras ce que nous te dirons de faire. Tu connaîtras le reste au fur et à mesure.

Emma ne regarde pas James, mais elle devine au son de sa voix qu'il s'amuse bien.

- Et si tu ne le fais pas, tu seras punie. As-tu compris?

Emma continue de fixer le sol et fait un petit signe de tête en disant :

- Oui.

Un silence accueille sa réponse et son cœur se serre encore plus quand elle réalise ce qu'ils attendent.

- Oui Maître.

William et James partagent un regard de triomphe.

- J'ai toujours su qu'elle était intelligente. Cela signifie que tu n'auras l'instruction qu'une seule fois. Si tu l'oublies ou si tu refuses d'obéir, tu seras punie. Dit James

- Maintenant, va dans le coin, salope! On te donnera plus d'instructions plus tard. Ajoute William.

- Oui Maître.

Emma rougit à nouveau à l'idée de s'adresser ainsi à William. Mais elle se dirige vers le coin et reste immobile, les yeux fixés fermement sur le tapis. Elle avait toujours pensé du colocataire de James qu'il était un parasite grossier et pervers qui ne payait jamais son loyer à temps. Et aujourd'hui, elle lui obéit comme une pute ordinaire.

Les deux gars allument la télévision et l'ignore pendant qu'ils discutent. Elle ne sait pas ce qui est pire : Qu'ils lui donnent des ordres ou qu'ils fassent comme si elle n'est pas là. Au bout de quelques heures, ses jambes commencent à lui faire mal sur ses talons hauts et elle a froid. Combien de temps encore va-t-elle devoir rester là?

Sa question reçoit une réponse rapide. Comme elle a les yeux fixés sur le sol, elle n'est pas capable de dire ce qu'ils font, mais elle sent un mouvement et une porte se refermer. Puis une main lui caresse doucement le cul.

Elle se raidit, en sachant instinctivement que la main n'appartient pas à James. Puis une voix dans son oreille chuchote doucement :

- Tu vas regretter de l'avoir trompé, salope!

Elle ne dit rien et la main remonte lentement en la faisant frissonner malgré elle.

- Tu aimes ça, n'est-ce pas?

Encore une fois elle ne dit rien. Elle reçoit alors une grosse claque sur le cul pour la punir de son silence.

- Je t'ai posé une question, salope. Tu aimes être traitée comme un objet sexuel pour tout homme qui te veut?

- Non Maître.

Elle crache les mots, indiquant clairement qu'elle peut suivre leurs règles, mais qu'elle ne prétendra pas en être heureuse.

La main se promène sur son ventre plat et remonte pour se faufiler sous son soutien-gorge et trouver son mamelon. William le caresse jusqu'à ce qu'il devienne dur. A la grande horreur d'Emma, elle peut sentir qu'elle commence à mouiller. Elle maudit son corps pour apprécier quelque chose que son esprit trouve révoltant. Elle prie pour que William arrête. Sans avertissement la caresse cesse et il tord brusquement son téton, la faisant crier de douleur. Il rit méchamment et se place devant elle.

- Je veux que tu me regardes!

Emma garde les yeux sur le sol. La règle selon laquelle elle ne devait pas les regarder en face l'avait presque soulagée. Elle ne peut supporter de regarder les yeux de William et voir l'expression de puissance et de plaisir qui doit se trouver dans son regard. Soudain il lui tire les cheveux pour forcer sa tête à se relever. Les larmes lui montent aux yeux. A contrecœur elle croise son regard.

- Montre-moi à quel point tu détestes que je te touche! Laisse-moi le voir dans tes yeux et j'arrêterai lorsque je serai convaincu. Dit-il cruellement

Une main tirant toujours ses cheveux, il glisse l'autre dans la culotte d'Emma. Elle ferme les yeux en rougissant, mais une traction sur ses cheveux lui rappelle qu'elle doit les garder ouvert ou en subir les conséquences.

William touche l'humidité sur sa culotte et sourit. Puis il commence à caresser doucement son clitoris. Contre sa volonté, Emma gémit, incapable d'empêcher son désir de se manifester sur son visage alors qu'elle fixe son tourmenteur. Encore et encore il caresse son clitoris, provoquant des petites décharges d'électricité dans son corps. Après une ou deux minutes de ce traitement, il plonge trois doigts profondément dans sa chatte, souriant de la voir autant humide. Il retire sa main de la culotte et lui montre ses trois doigts couverts de son jus.

- Je n'aime pas être traité de menteur, salope! Alors recommençons! Aimes-tu être traitée comme un jouet de baise?

Elle sait ce qu'il veut qu'elle dise. Et elle doit le dire en le regardant dans les yeux. Elle sent qu'elle mouille, son corps la trahissant et désirant qu'il remette ses doigts en elle.

- Oui Maître. Murmure-t-elle misérablement.

- Je suis désolé, je n'ai pas compris. Qu'est-ce que tu aimes?

Elle parle plus fort, mais sa voix tremble légèrement :

- J'aime être traitée comme un jouet de baise, Maître!

En riant, William lui tire à nouveau les cheveux pour forcer sa tête vers le haut. Il pousse ses doigts humides dans sa bouche en lui ordonnant de les nettoyer :

- Tu m'as sali, sale pute! Lèche mes doigts!

Consciencieusement elle obéit, léchant son propre jus sur les doigts du garçon. Quand celui-ci est satisfait, il lâche ses cheveux et s'éloigne en secouant la tête :

- Quelle sale pute!

*****

Encore une fois, elle est laissée seule dans le coin pendant longtemps. Elle sent des larmes se former dans ses yeux et elle les essuie avec colère. Leur jeu est donc de s'amuser avec elle, de la tourmenter et de l'humilier. Eh bien, elle ne leur donnera pas la satisfaction de flancher. Elle suivra leurs règles avec sourire et elle ne laissera jamais voir qu'elle est honteuse ou contrariée. Mais ses jambes lui font mal et elle n'arrive pas à oublier le regarde dégoûté dans les yeux de William quand il s'est éloignée d'elle. Pourquoi a-t-elle été excitée? Peut-être qu'elle mérite d'être dégradée et humiliée comme ça, pense-t-elle. Elle a trompé James, et bien qu'elle ait été déterminée à ce que personne d'autre ne la touche ainsi, elle a laissé faire William et son corps a apprécié. Peut-être qu'ils ont raison quand ils disent qu'elle est une salope.

Ignorant ce qu'ils font, elle s'appuie contre le mur et ferme les yeux. Elle n'a aucun idée du temps écoulé depuis que William l'a laissée seule, de l'heure qu'il peut être, mais elle se sent épuisée. Appuyée contre le mur froid, Emma s'endort.

Elle est réveillée subitement avec une claque brutale sur son cul qui la fait pleurer à nouveau.

- Nous ne t'avons pas donné la permission de dormir, salope.

C'est James qui parle, mais elle peut voir une autre paire de pieds à côté des siens. Ils sont là tous les deux cette fois. Elle entend James soupirer et elle lutte contre l'envie de le regarder.

- Tu dois apprendre ta place dans ce monde, tu sais. Je pensais que tu aurais appris avec William plus tôt, mais évidemment tu n'as rien compris.

Il se penche et murmure :

- J'ai adoré regarder d'ailleurs. Tu es belle à regarder quand tu te fais doigter.

Malgré ses résolutions antérieures, Emma rougit à nouveau et le deux garçons rigolent. William lui explique alors d'une voix exaspérée :

- Tu es là uniquement pour nous faire plaisir. Tu dois réaliser que tu n'existes plus. Emma, avec ses pensées, ses sentiments et ses souvenirs a quitté ce lieu. Maintenant, tu n'es qu'un objet à utiliser comme n'importe quel objet. Si on veut te baiser, tu n'es qu'une chatte, si on veut se faire plaisir, tu n'es qu'une bouche, si on veut s'asseoir, tu n'es qu'une putain de chaise, et si on veut pisser, tu n'es qu'un chiotte. Commences-tu à comprendre?

- Oui Maître!

- Quel est ton nom? Lui demande-t-il brusquement.

Emma ne répond pas.

- Quel est ton nom, salope? Dit James en claquant son cul à nouveau.

- Je n'en ai pas Maître.

- C'est vrai. Et qu'est-ce que tu es?

- Rien Maître. Juste un objet.

James a l'air satisfait.

- Bien. Regarde William!

Emma obéit.

- Que tient-il?

Il s'agit d'un petit collier noir, avec un petit anneau à l'avant et un cadenas à l'arrière.

- Un collier Maître!

- Pas n'importe quel collier! C'est ton collier. Sourit William.

Emma a su que c'était pour elle dès qu'elle l'a vu. Mais elle ne peut s'empêcher de rougir à l'idée d'avoir un collier comme un animal. James attrape ses cheveux et tire sa tête en lui demandant de regarder. Il tient une courte laisse.

- Et ça, qu'est-ce que c'est?

- C'est... C'est ma laisse, Maître? Balbutie Emma.

James hoche la tête. En l'espace de quelques secondes, elle a un collier autour du cou avec une laisse accrochée à l'anneau. L'objet n'est pas inconfortable, mais ce n'est pas naturel autour de son cou. Elle n'est plus la même personne. Il la dégrade petit à petit, et elle a le sentiment que cette dégradation n'est pas la dernière avant que James n'accepte de la reprendre. Complètement abattue, Emma baisse le regard vers le sol.

- Bien! Tu apprends vite! Dit William avec un air suffisant.

Encore une fois, Emma fait un effort pour ne pas le gifler. Mais elle est punie et elle prouve son amour à James. Alors elle reste bras ballants et soumise à ses côtés.

- Tu as faim?

A ces mots, l'estomac d'Emma gronde. Elle n'a rien mangé depuis le petit déjeuner et des heures ont dû s'écouler depuis.

- Oui Maître.

James se dirige alors vers la cuisine, ne laissant à Emma que le choix de le suivre pour ne pas se faire étrangler par le collier. William marche derrière elle et elle rougit de honte en sachant que ses yeux sont sur son cul pendant qu'elle marche.

- A partir d'aujourd'hui, tu vas apprendre à cuisiner. Sur le comptoir se trouvent les ingrédients pour préparer des spaghetti bolognaise. Tu trouveras également la recette et une télécommande. Lorsque ce sera prêt, appuie sur le bouton et nous arriverons. Si ce n'est pas bon, tu seras sévèrement punie. Compris?

Emma est sur le point de pleurer. James sait qu'elle ne sait pas cuisiner. Elle déteste tellement cela que c'est toujours lui qui cuisinait pour eux deux. Sans un mot, les deux garçons quittent la cuisine et ferment la porte derrière eux. Emma croit entendre qu'il la verrouille, mais elle n'est pas sûre et elle n'ose pas aller vérifier.

****

Peu de temps après, Emma a l'eau à la bouche. Elle meurt de faim et elle a hâte de manger un peu des pâtes qu'elle vient de préparer. Elle est fière d'avoir réussi à cuisiner, même si elle ne sait pas si ça va être bon. Nerveusement elle appuie sur le bouton en espérant que les gars seront contents. Un coup d'oeil à l'horloge de la cuisine lui indique qu'il est 18 heures passées. Elle est esclave depuis sept heures.

James et William entrent dans la cuisine et automatiquement elle dirige son regard vers le sol.

- Sors deux assiettes et sers-nous! Ensuite tu met la table et tu attends dans le coin. Ordonne James.

Elle fait ce qu'il a dit avec une sensation de brûlure dans l'estomac. Ne va-t-elle même pas avoir le droit de manger ce qu'elle a préparé?

James et William s'assoient à table et commencent à manger. Ils échangent quelques commentaires désobligeants sur sa cuisine. Elle espère que c'est juste pour lui faire peur. Elle a fait de son mieux, ils ne vont pas la punir pour ça?

Son estomac grogne à nouveau et William éclate de rire :

- Ça vient salope, ne t'inquiète pas!

Après ce qui lui semble des heures, James pousse sa chaise et se dirige vers les placards. Les yeux fixés sur le lino, Emma ne sait pas ce qu'il fait, mais elle espère qu'elle va bientôt être autorisée à manger quelque chose.

- Ton dîner est dans le coin! Dit Finalement William.

Emma lève les yeux et voit deux grands bol pour chien dans le coin de la pièce. l'un est rempli des restes de spaghetti, et l'autre avec de l'eau. Elle regarde les gars d'un regard honteux, sachant ce qu'ils veulent, mais incapable de bouger.

- Si tu ne le veux pas, nous pouvons le jeter! Dit James avec désinvolture.

Misérablement, elle se dirige vers les gamelles pour chine et s'agenouille devant. Elle tend les mains pour prendre les pâtes, mais elles sont giflées.

- Ce n'est pas poli de manger avec les mains!

William prend ses mains et les tire dans son dos. Elle sent le métal froid de menottes être attachées à ses poignets. Elle est maintenant incapable de bouger ses bras.

Emma regarde le bol et sait qu'elle n'a plus le choix. Elle baisse la tête. C'est difficile sans pouvoir s'équilibrer avec les mains. Elle commence à manger. Les spaghettis sont froids, mais elle a faim. Il est très difficile de prendre la nourriture avec seulement sa bouche, et encore plus difficile de boire. Bientôt la sauce couvre son visage et sa poitrine et l'eau coule sur son front. James et William n'ont pas quitté la cuisine. Ils sont assis à la table et la regardent manger.

- C'est ainsi que tu mangeras tous tes repas dorénavant, salope. Si nous te laissions manger à table avec des couverts, tu pourrais ne pas comprendre et penser que tu restes une vraie personne. L'informe William.

- J'attends avec impatience le jour où elle préparera du riz au lait. Dit James sournoisement.

Alors qu'ils rient tous les deux, Emma essaie de les ignorer et de se concentrer pour manger sans trop se salir. William dit alors :

- C'est le bon moment pour parler de ta routine quotidienne. Tu te lèveras tous les jours à huit heures du matin pour te doucher et t'épiler tous les poils. Et quand je dis tout, c'est tout. Ça veut dire que tu feras mieux de faire attention que tu ne le faisais quand tu étais encore une personne, parce que si nous trouvons des poils, tu seras punie.

James s'était toujours plaint en riant des efforts médiocres d'Emma pour se raser la chatte à l'époque où ils étaient en couple.

- Tu trouveras une tenue sur le lit dans la chambre d'amis. Tu t'habilleras et tu descendras dans la cuisine où tu trouveras la liste de ce que nous voulons manger dans la journée. Tu prépareras le petit-déjeuner et il devra être sur la table à neuf heures et demi exactement. Tu pourras manger ce que nous n'aurons pas fini et tu ne devras rien laisser de ce que nous aurons mis dans ton bol. Lorsque tu auras terminé, tu mettras les assiettes et tes bols dans le lave-vaisselle. Puis tu lécheras le sol pour nettoyer ce que tu auras laissé jusqu'à ce qu'il soit propre. Finalement tu te laveras à l'évier de la cuisine, puis tu iras dans le salon et tu te mettras dans le coin. Tu y resteras jusqu'à ce que nous te disions le contraire. Nous suivrons la même routine pour le déjeuner et le dîner, mais nous te dirons quand nous voulons que tu commences à cuisiner. Compris?

Le cœur d'Emma bat la chamade à l'idée d'endurer cette humiliation tous les jours pendant un mois, mais elle réussit à lever son visage des spaghettis pour répondre :

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