Femme de Pouvoir

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Je suis manipulé par la femme en qui j'ai toute confiance.
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1. Louis

La porte à peine fermée je sentis que quelque chose n'allait pas. Certes la présence de Delphine avec ma femme à cette heure était inhabituelle, certes le visage encore plus fermé de Valérie où la lave menaçait d'entrer en éruption sous son regard glacé, mais c'était encore autre chose. Depuis plusieurs semaines, je sentais une certaine perte de repères dans mon couple, et mon pressentiment d'une catastrophe semblait prendre forme.

Après plus de vingt-cinq ans de vie commune, notre mariage a évidemment connu bien des tournants et des évolutions. Nous nous sommes connus jeunes, en terminale et Valérie est la seule femme que j'ai connue. Enfin presque. Fils unique d'une femme lesbienne et féministe, j'ai toujours prôné l'égalité dans le couple, mais de fait, c'est toujours elle qui a mené les choses, favoriser sa carrière politique à ma carrière de haut fonctionnaire, et décidé de bien des choses dans notre vie, sans que je n'y voie jamais de problème. Nous sommes toujours amoureux, follement complices, heureux de vivre.

Sexuellement c'était plus compliqué. J'étais vierge donc sans expérience, alors que Valérie avait pas mal vogué. Elle a donc pris les choses en mains et ne les a jamais lâchées, ce qui, là aussi, m'allait bien. Au bout de quelques années, la passion a laissé place à une relation plus épisodique, voire rare, pour finir par exceptionnelle. Valérie s'investissait pleinement dans ses convictions, sa vie publique, tandis que je restais dans l'ombre, portant chacun notre nom, n'étant jamais associés car j'ai toujours fui la vie sociale, ce qui convenait bien à Valérie.

Il y a quelques semaines, Valérie a atteint son but ultime, devenant à quarante-cinq ans sénatrice. D'un côté je l'ai encore moins vue, devant m'occuper de toutes les tâches aussi bien administratives que ménagères ou pratiques. Ce qui m'a semblé là aussi et comme toujours naturel. D'autre part, son activité sexuelle est remontée en flèche, comme un volcan qui se réveille, avec des étreintes quotidiennes, violentes, possessives, sans doute à la hauteur de son nouveau pouvoir, de son stress, et de son envie de vivre pleinement.

Comme toujours, je subissais, un peu surpris, parfois victime de sa fureur, dans des relations sexuelles que j'aurais qualifié de hards, me laissant des marques, m'utilisant, sans prendre garde à mon propre plaisir, m'interdisant souvent de jouir pour préserver mes érections pas toujours faciles. Et puis tout commença à déraper gravement.

Delphine est la meilleure amie de ma femme, elles se connaissaient depuis toujours ou presque, sa témoin de mariage (Mon témoin était Jean le mari de Delphine). Elle m'a croisé deux semaines auparavant de cette soirée, me disant qu'elle souhaitait organiser une surprise pour Valérie. Le soir dit, après que je sois rentré dans l'appartement de Delphine, que celle-ci me saute dessus, m'embrasse sauvagement, avant d'ouvrir mon pantalon d'une main apparemment bien habile, pour sortir mon sexe qui prit vite une forme dure. Delphine se baissa, sans un mot, me suça avec avidité, me faisant jouir avant même que je ne réalise ce qui se passait. Elle essuya mon sexe puis sa bouche avec un mouchoir, avant de me rhabiller et de me mettre dehors sans un mot, complètement éberlué, me demandant ce qui venait de se passer.

Je suis rentré plein de culpabilité, ne sachant quoi dire à ma femme, puis décidant de ne rien dire, puisqu'elle était en pleine discussion budgétaire. Mais j'étais rempli de culpabilité, me demandant ce que j'avais fait pour que Delphine croit que je désirais cette étreinte, que j'aurais dû la repousser, que c'était ma faute. D'un seul coup, sans mon consentement, je venais de connaître une étreinte avec une autre femme que la seule que je n'ai jamais connue. Et depuis ces deux semaines, le malaise est grandissant, j'aurais dû m'en ouvrir à Valérie, mais je n'ai pas osé la déranger avec cela. Et puis cette visite à une heure si peu tardive qui me met mal à l'aise.

- Assieds-toi!

Je ne dis pas un mot tandis que Valérie me montre un sachet en plastique contenant le fameux mouchoir que Delphine a utilisé il y a deux semaines pour nous essuyer. Mon sang s'arrête, mon cerveau disjoncte. Face à Valérie je perds facilement mes moyens, mais là, je me sens liquéfié. Delphine me regarde fixement, durement, je ne comprends pas pourquoi. J'ai deux dragons face à moi.

- Nous n'allons pas tourner autour du pot, tu reconnais ce mouchoir?

- Oui Mais...

- Non, je ne veux pas de mais, je ne veux pas t'écouter, c'est toi qui m'écoutes.

- Euh...

- Bien alors tu as joui dans la bouche de Delphine, n'est-ce pas?

- Oui, écoute...

Valérie s'est levée comme une furie et m'a asséné une gifle magistrale, je suis groggy, sidéré.

- C'est moi qui parle! Tu imagines ce qui s'est passé? Tu réalises ton geste?

- Je ne comprends pas?

- Aller chez Delphine, l'agresser sexuellement, la forcer à te faire une pipe, et tu ne comprends pas ce qui s'est passé? Non ne réponds pas. Il y a le mouchoir, on peut faire une analyse Adn mais tu as déjà reconnu qu'il y avait ton sperme dessus. Le témoignage de Delphine qui en trente ans ne m'a jamais menti. Ton portable qui montre que tu es resté cinq minutes chez Delphine et Jean. Les choses sont claires. Tu as quelque chose à rajouter Delphine?

- Oui Louis, ne rajoute pas à ta bassesse, le mensonge, assume au moins! (Je suis estomaqué de son culot!)

- Ce que veut dire Delphine et pour que je sois claire, sois tu reconnais les faits et assumes les conséquences que Delphine décidera, sinon elle porte plainte, avec en sus coups et blessures puisqu'elle a un certificat médical quand tu l'as attrapée par le cou, et je te vire dès ce soir, en ne pouvant supporter d'avoir publiquement un mari violeur!

- Mais Valérie, Valérie (Je m'effondre en pleurs)

- Non ce n'est pas le moment de pleurer, tu as le choix

- Mais je...

Un grand silence se fait, je regarde les deux femmes déterminées qui me regardent méchamment. Sois-je dis la vérité et je me retrouve en prison, j'en suis certain, soit je mens et reconnais un acte répugnant que je n'ai pas fait. Valérie ne doute pas une seconde de ma culpabilité, je sens que jamais je ne pourrai la convaincre de mon innocence. Je prends ma respiration, je me tourne vers Delphine, et d'une petite voix :

- Delphine, je suis vraiment désolé de ce qui s'est passé il y a deux semaines. Je ne sais pas ce qui m'a pris, j'ai toujours respecté toutes les femmes, toi en particulier. Je te demande pardon d'avoir ainsi abusé de toi, et je te demande pardon Valérie pour le tort que tu as subi dans cette folie. Je te remercie de ne pas porter plainte Delphine et toi mon Amour, de bien vouloir me conserver à tes côtés.

Les deux femmes laissent planer un long silence, un large sourire éclaire leur visage, l'atmosphère, bizarrement, se détend.

- Bien mon chéri, mais maintenant c'est à nos conditions. Je t'ai dit que ta reconnaissance ne valait pas pardon et que tu devais gagner le pardon de Delphine. Et moi si je te garde c'est ainsi à mes conditions.

- Oui, j'ai compris, tout ce que vous voudrez.

- Bien, je suis heureuse de te voir dans ces conditions. Delphine, pour commencer, va définir ta sentence, qui me convient bien, même si elle me contraint par là-même.

Surpris je me tourne vers Delphine qui sort une pochette de son grand sac. Elle y prend une sorte de ceinture métallique et rose à la forme très étrange. C'est elle qui reprend.

- Tu seras, disons corrigé, par là où tu as péché. C'est une ceinture de chasteté qui va t'empêcher de jouer avec ton zizi, vouloir le mettre dans n'importe quel trou et sans doute te masturber sans cesse!

- Mais Delphine, voyons, à quoi tu joues?

Là encore je ne vois rien venir, et encore sous le choc de tous ces évènements je me prends une gifle monumentale, de Delphine cette fois, sous le regard appuyé de ma femme.

- Ecoute petit con, tu n'as sans doute pas compris ta situation qui vient de s'aggraver avec tes aveux que j'ai filmés. Alors maintenant tu la fermes et tu m'écoutes. Nous sommes d'accord?

- Oui... (j'ai les larmes aux yeux, de la gifle, de l'humiliation, de la situation, de la complicité de Valérie que je ne comprends guère, enfin si, elle est horrifiée par ce qu'elle croit être mon comportement)

- Bien voici donc une ceinture de chasteté que tu vas porter le temps que je déciderai.

- Cela veut dire quoi?

- Jusqu'à ce que je pense que tu as assez payé pour ton viol!

- Précision mon petit Louis, chaque fois que tu me casseras les pieds avec cette ceinture, tu en prendras pour un mois supplémentaire! D'autant que c'est Delphine qui garde la clé, donc ce serait inutile.

Je regarde Valérie horrifié, par ses propos, son attitude, ses conséquences. Non seulement elle semble d'accord, mais y prendre un certain plaisir. Elle parle en mois, qu'est-ce qu'elles ont en tête? C'est vrai que je me masturbe tous les jours, comment je vais pouvoir faire? Mais pourquoi tout ceci m'arrive, j'ai toujours été correct avec toutes les femmes. Je suis effondré, je devrais me lever et les envoyer se faire voir. Mais j'en suis incapable, pas seulement à cause de la menace de Delphine. Valérie est tout pour moi, et je n'ai pas d'autres horizons. Je m'enfonce dans un néant de pensée.

Delphine sort l'objet, mélange de métal et de silicone rose vif! Valérie m'ordonne de me mettre intégralement nu, je ne réagis même pas, je me lève, range mes vêtements, me présente devant son amie. J'entends à peine leurs échanges.

- C'est bien tu l'as fait épiler partout!

- Oui il y a longtemps, je déteste les poils

- Je me demandais, même la barbe? Il est toujours impeccable!

- Oui, il n'a plus un poil, il faut juste un entretien tous les deux ans.

- Je vais faire cela avec Jean

- La taille est parfaite, il ne faut pas que tu prennes du poids Louis, mais de toute façon je vais y veiller.

- Tu vois je t'avais dit qu'il fallait une cage XS, il a un zizi vraiment ridicule

Les deux femmes rient, moi je rougis, elle exagère. Mon sexe est totalement compressé dans cette cage métallique dans laquelle Delphine m'enferme. Je suis surpris comme la ceinture s'est parfaitement adaptée à ma morphologie, comme faite sur mesure! Cependant la cage est bien trop petite, la pression sur mon pénis est très présente, excitante je devrais dire. Mes couilles sont compressées et ressortent, on ne voit plus que cela, comme si je n'avais plus de sexe! Les deux femmes testent le mécanisme, jusqu'à ce que j'entende le clic caractéristique du cadenas, rond dans ce cas, qui s'est fermé. Delphine attrape la clé, la fait glisser dans son sac. Je suis oppressé par cette ceinture.

- Voilà c'est beaucoup mieux ainsi, tu ne vas plus violer ni harceler personne, ni même te masturber à tous va, comme le cochon que tu es.

- En plus c'est discret, c'est parfait.

Les deux femmes trinquent, passent à d'autres sujets me laissant nu sans savoir quoi faire. Quand je veux m'habiller Valérie me l'interdit, me disant qu'elle n'en a pas fini avec moi. Je m'assois par terre, près d'elle, j'ai besoin de son réconfort. Delphine semble jubiler de me voir ainsi contraint et sous son contrôle. Elles semblent tellement complices qu'on pourrait les croire amoureuses, je sais qu'il n'en est rien. Valérie m'a dit que certes, Delphine n'aurait pas dit non, mais leurs caractères trop forts étaient incompatibles, et Valérie préférait les hommes, et surtout bien éduqués comme moi. Je n'avais donc jamais craint rien de ce côté-là. Ni d'autres d'ailleurs, je ne suis pas jaloux de nature.

Une fois Delphine partie, ma femme me fit venir dans le salon, me mettant à genoux entre ses cuisses. Son regard était à nouveau dur, et sans crier gare, je reçu une volée de gifles d'une violence me faisant tourner la tête. Sans même réaliser, je me mis à pleurer, sans chercher à me défendre, subissant sa fureur comme jamais. Les coups pleuvaient sans se calmer, la tête me faisait mal, les joues brûlantes.

- Quelle honte tu me fais. Non seulement tu agresses Delphine mais en plus tu te fais convoquer à ton travail pour harcèlement sexuel sur ton assistante! Qu'est-ce qui ne va pas avec toi?

- Je... (J'avais oublié cette histoire délirante au travail. Était-ce une manœuvre de Delphine qui était vice-présidente dans ma boîte? Valérie était tombée sur ma convocation pour un entretien préalable que j'entendais bien contester. Mais maintenant je n'en étais plus certain. Est-ce que je manipulais mes souvenirs, faisais des choses impensables, refoulées par mon éducation ultra féministe?)

- Les choses vont changer à la maison, et pas seulement à cause de cette ceinture, tu vas voir, j'ai été trop laxiste avec toi, je te faisais confiance à tort, apparemment. Mes conditions pour te garder vont être sévères, je veux que tu te plies complètement à moi.

- Oui Mon Amour, comme toujours, non?

- Non, tu parles, tu vas voir la différence!

- Mais vraiment tu crois... (Elle me coupe, le regard glacial)

- Que ton sperme soit sur le mouchoir que Delphine m'a montré?

- Oui mais...

- Qu'elle l'a obtenu en crachant le sperme qui remplissait sa bouche?

- S'il te plaît

- Ecoute Louis, quand elle m'a dit cela, même si j'ai une absolue confiance en elle, j'ai douté, j'ai vérifié que tu étais bien chez elle, la première fois de ta vie sans moi, qu'effectivement tu semblais troublé depuis, j'ai regardé l'historique de ton ordinateur portable (Là je rougis et je baisse les yeux), oui tu peux, c'est édifiant, confondant, tu te connectes tous les jours! J'ai vérifié sur ton portable, effectivement les messages avec ton assistante étaient effacés, mais leur trace visible. Bref...

- Oh mon Dieu!

- Oui comme tu dis. J'ai de la chance que Delphine ait bien voulu ne pas porter plainte, mais je pense que tu vas sentir quand même le boulet passer.

- Je suis désolé

Toujours nu, entre ses jambes, je suis confus et tétanisé. J'avoue que l'historique sur mon ordinateur portable a de quoi la faire pâlir : aussi bien récits, photos porno ou films porno, j'en déguste tous les jours, et cela n'est jamais assez violent pour moi. Aussi bien hommes que femmes dominants ou soumis, ce sont les rapports de force qui m'excitent prodigieusement. J'ai quelques histoires fétiches, très explicites aussi. Toujours dans l'incompréhension du déroulé de la soirée, Valérie ôte sa jupe et sa culotte, me prend la tête et m'ordonne un cunnilingus puisque je ne suis pas prêt à pourvoir utiliser ma petite bite, comme elle dit, de sitôt. Cela me paraît incongru, mais aussitôt cela m'excite, pour mon plus grand malheur. Mon sexe est atrocement coincé dans sa petite cage, dont je découvre l'effet des petites dents que j'avais notées. Il se déchire dessus, provoquant une souffrance folle, que Valérie s'amuse à lire sur mon visage, avant de le faire replonger sur sa chatte que je découvre dégoulinante comme jamais. L'orgasme est rapide, bruyant, violent presque. Pendant toute sa durée, elle m'écrase, m'empêchant sciemment de respirer, comme pour assurer son pouvoir. Je tombe quand elle me relâche.

- Ce soir tu dors dans la chambre de bonne là-haut, je ne te veux pas dans l'appartement.

- Mais...

- Alors la première règle de ta nouvelle vie, c'est d'obéir sans poser de question, ni opposer d'argument, réflexion, commentaire à mes ordres. Je te veux complètement à mes ordres, je t'ai dit.

- Mon Amour...

- Sinon tu prends la porte, c'est tout, c'est aussi simple. Donc ce soir tu montes dans la chambre là-haut. Je veux que demain tu me serves mon petit-déjeuner à 9h30, et tu attendras que j'aie fini pour manger et boire ton café. C'est compris?

- Je... oui mon Amour

- Je préfère. Je sais que tu commences à 9h00 habituellement, mais vu ta situation au bureau, qu'as-tu donc à perdre, tu vas vite être fixé et moi aussi, je verrai alors ce que je fais à ce moment-là.

- Comment cela ce que tu fais?

- Tu verras, maintenant disparais! J'ai du travail.

***

Je regarde par la petite fenêtre de la pièce, la vue est sublime! Au-delà des Tuileries, je contemple tout Paris de la tour Eiffel à notre Dame. Vue bien plus jolie que depuis notre duplex des seconds et troisièmes étages. Je n'arrive pas à dormir, pas seulement à cause de cette ceinture qui me contraint terriblement, tant mon sexe a envie de bander. Les femmes n'ont aucune idée du plaisir d'avoir une belle et puissante érection, et là je n'ai rien. Et je repense à tous ces évènements, cette catastrophe que je pressentais et qui est finalement arrivée. Tout cela n'a aucun sens, mais finalement le plus important est l'amour de Valérie et qu'elle souhaite me garder. Je touche du doigt comme jamais à quel point je l'aime, et je vais oser le penser, j'ai besoin d'elle. Rien que son image me donne envie de bander.

Ce qui est étrange, de toutes les affirmations qui m'ont été assénées ce soir, il n'y a que celle qui est vraie qui me fait le plus honte. Il est vrai que les autres me paraissent délirantes, même si j'ai peu de moyen de m'en défendre. Mais que Valérie ait pu avoir accès à mes historiques de navigation me fait rougir rien que d'y penser. Mais aussi cela me donne envie de bander. Cette humiliation, m'excite, je ne dois pas être normal.

Je me recouche, que penser de l'attitude de Delphine? Peut-être une manœuvre pour se rapprocher encore plus de Valérie, je la sais amoureuse, mais depuis le temps, elle doit savoir que c'est peine perdue. Et pourquoi maintenant? Quant à mon assistante, je l'ai longtemps crue lesbienne, tant elle faisait tout pour cacher ses formes, certes opulentes, mais très sexy. Et depuis quelques semaines, changement complet, elle débarque en haut talon, décolletés vertigineux, bas à la lisière visible, tout le monde l'a noté. Et maintenant elle me fait porter la responsabilité de ce changement. Après demain j'ai un entretien, je n'ai pas trop d'inquiétude, même si mon téléphone semble avoir effacé des messages que je lui aurais envoyés? Est-ce que j'aurais des absences? Un moi pervers qui s'exprimerait à mon insu? Je commence à me demander, si je n'ai pas refait la fellation de Delphine : il est vrai que ce qui s'est passé est bien plus impensable que le déroulé de Delphine, somme toute, et hélas, très banal.

Je me relève, je me regarde, nu avec cette ceinture, elle est à la fois sauvage et belle, un peu provocante avec mes couilles ainsi bien mises en avant. C'est vrai que nous sommes intégralement épilés tous les deux, cela fait longtemps, et c'était une lubie de Valérie, et je suis toujours les lubies de Valérie, non sans déplaisir. Ne plus me raser, c'est un bonheur. Vivre avec Valérie est un bonheur. D'une impulsion je lui envoie un message : Je t'aime tellement. Je suis tout à toi. Je ferai tout ce que tu voudras.

Je suis surpris de recevoir une réponse si rapide et si laconique : Parfait. Cela m'excite, je sais bien pourquoi. Et je me demande dans quelle mesure Valérie ne prend pas exemple sur les récits que je consulte régulièrement, qui, s'ils traitent toujours de domination, sont le plus souvent de domination féminine, même si j'apprécie la soumission féminine aussi. Mais il est clair que Valérie a tout de la première catégorie. Et j'ai du mal avec la soumission féminine. Mes mères étaient tellement révoltées contre le patriarcat, que j'ai toujours intégré que la femme est oppressée, et voir une femme soumise à un homme me met profondément mal à l'aise.

2. Valérie

La synchronisation est parfaite, j'éteins à peine mon ordinateur, que je reçois un message de Louis me promettant de faire tout ce que je veux. Incroyable quand même! Je ne m'attendais pas à une reddition aussi rapide, je dois rendre hommage à la perspicacité de Delphine. Je lui réponds rapidement, le laissant sur sa faim, je sais qu'il y a pas mal d'étapes encore, mais le plus difficile est fait. Si j'avais eu de la culpabilité à agir comme je le fais, elle aurait été balayée. C'est ce qui m'a longtemps retenue avant que je n'accepte la proposition de Delphine, lassée de ma vie de couple avec Louis, envie de vivre plus pleinement mes multiples aventures sexuelles, voire amoureuses, auxquelles il n'a jamais rien vu. Marre de me cacher, mais pas envie non plus de me priver d'un homme qui fait tout ou presque pour moi. Maintenant il va tout faire, je vais y prendre un plaisir fou, je sens!

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