Emprise - Histoire d'Aïké (02)

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C'est la souffrance qui donne sa valeur à la jouissance.
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Partie 2 de la série de 3 pièces

Actualisé 06/30/2023
Créé 06/17/2023
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Vous avez pu lire, Emprise sur la Ville, une série que Verdu et moi-même avons développée en 8 actes. Je me propose ici d'étoffer cet univers en racontant l'histoire d'un de ces personnages. Naturellement, vous allez recroiser quelques personnages de la série centrale. Cette extension se développera en trois chapitres.

1- La fuite

2- La soumise

3- L'esclave

Bonne lecture, voici le deuxième chapitre.

Emprise sur la Ville - Histoire d'Aïké

'La jouissance est pourchassée comme un mendiant pourchasse une pièce, ignorant que c'est la souffrance qui donne sa valeur à la jouissance.'

Chapitre 2 : La Soumise

Avril 2000

Depuis un mois, Aïké travaillait chez Monsieur et Madame Mousatir. Le couple dirigeait la jeune fille avec respect mais rigueur. Finalement, la somalienne appréciait sa condition. Ayant la responsabilité de tout le ménage de la maison, l'africaine devait également s'astreindre à un entraînement sportif quotidien que Madame Marie lui donnait.

On l'habilla d'une courte jupe noire et d'un chemisier blanc très léger à manche courte. La domestique mit du temps à s'habituer à la hauteur des talons de ses escarpins alors qu'ils ne mesuraient que 8 cm. Elle en était fière. Sa première paire de chaussures!

Jacques comprit rapidement que le levier était l'alimentation. Le vieil homme aux cheveux grisonnants s'assurait que Aïké reçoive un seul repas par jour mais obligeait la jeune fille à les servir matin, midi et soir. De son côté, Marie aimait à demander qu'on lui apporte un fruit au bord de la piscine.

La domestique ne souffrait pas vraiment de malnutrition mais son seul repas ne suffisait pas à revigorer son corps qui était épuisé le soir après toutes ses obligations. Elle se refusait à voler un quelconque aliment. Connaissant parfaitement sa situation administrative dans le pays, elle ne se risquait pas à être renvoyée.

Régulièrement, elle surprenait le couple en plein ébat sexuel. La première fois, Aïké découvrit Marie nue, allongée sur le bord de la piscine, les jambes et les pieds dans l'eau, tandis que son époux, immergé dans le bassin, s'occupait du vagin de sa femme. La jeune fille demeura derrière les rideaux de la salle qui donnait sur la terrasse pour épier le couple. Sa patronne caressait ses gros seins tout en gémissant. Jacques écartait les lèvres et y plongeait sa bouche pour sucer le clitoris. Entre ses cuisses, Aïké constata son humidité. Son cœur s'agita dans sa poitrine. Depuis sa dernière passe sur les docks, la jeune fille n'avait pas eu de rapport sexuel et cela lui manquait.

Une autre fois, elle surprit un curieux spectacle dans la salle à manger alors qu'un dîner était prévu et qu'elle devait y officier. Une femme, du même âge que Monsieur Jacques, était nue et avait un collier autour du cou. Sur sa fesse droite, Aïké distingua un tatouage : S-1. Ce qui qui choqua le plus la jeune fille c'était que la femme avait les cheveux rasés. La femme marchait à quatre pattes sous la table et suçait les femmes et les hommes attablés. Plus tard, tous les convives baisèrent les uns sur la table, les autres sur les canapés, d'autres encore au bord de la piscine.

Le soir, dans sa minuscule chambre aménagée dans l'ancien garage, un matelas au sol, une caisse en guise d'armoire et juste un sceau pour son hygiène, la jeune fille passait sa soirée à se masturber avant que le sommeil ne l'assomme.

Jacques et Marie observaient les réactions de la petite. La caméra discrètement installée dans le garage renseignait le couple pervers des activités onaniques de leur proie.

Fin mai 2000

- Aïké! Aïké! cria Marie qui lézardait sur un transat blanc.

- Oui Madame, accourut la black encore mal assurée sur ses nouvelles chaussures dont les talons montaient à 10 cm.

- Aïké, ma petite... Voudrais-tu manger avec nous ce soir?

Dans chaque bouchée dégustée, la promesse de survivre un peu plus longtemps, une danse éphémère entre le goût et l'évitement de l'abîme. Les sens de la jeune fille s'électrisèrent.

- Oui madame! se réjouit-elle.

- Mon mari a eu une rude journée. Tu vas le masser et après tu prépareras le dîner pour nous trois!

Tel un voile de brume qui s'élève lentement, le cerveau d'Aïké se para d'un brouillard enchanteur lorsque les échos de bonnes nourritures vinrent caresser ses méandres, teintant la clarté de la pensée d'une douce éclipse éphémère. Elle ne prit pas conscience du service demandé.

Debout sur la table de massage, au milieu de la terrasse baigné de soleil, la domestique de couleur regarda son patron se déshabiller. Elle fit mine de ne pas apercevoir la verge quand Jacques s'allongea sur le ventre. Les petites mains huilées massèrent le corps du vieil homme en commençant par les épaules puis descendant sur le dos et sautèrent directement aux cuisses. Marie observait la scène derrière ses lunettes de soleil.

- Fais bien ton travail ma petite!

- Oui Madame.

- Dis Madame Marie à partir d'aujourd'hui.

- Oui Madame Marie, répéta Aïké qui descendait rapidement sur les mollets pour éviter l'intérieur des cuisses velues de son patron qui semblait ravi.

- Alors pourquoi n'as-tu pas massé les fesses et les cuisses?

- Je... euh... je...

- Fais-le! trancha Marie qui s'amusait des atermoiements de la jeunefemme.

Aïké posa ses mains sur le bas du dos de Jacques et reprit son massage. Rapidement, se sachant observée, elle pétrit les fesses et osa même passer quelques doigts dans la raie. Puis, elle s'occupa des cuisses qui s'écartèrent et laissèrent la vue aux testicules glabres de l'homme.

Quand Jacques se tourna pour la suite de la séance, Aïké se sentit gênée mais elle commença par les épaules. Malgré la légèreté de son chemisier blanc, des filets de sueur coulaient le long de sa colonne vertébrale. Sa culotte était trempée. Le soleil inondait la terrasse.

- Masse aussi mon sexe! dit Jacques en se redressant légèrement.

- ...

- Fais ce que Monsieur Jacques te demande! lança Marie de son transat.

Finalement, Aïké saisit la verge qui gonflait déjà et masturba lentement la tige d'une main tandis que l'autre malaxait les testicules.

- Oh! Mais tu fais ça très bien, ma petite, complimenta l'homme dont le sexe durcissait.

Aïké accéléra son mouvement ample et déjà, des jets de sperme jaillirent sur ses bras et le ventre de l'homme.

- Je vois que tu sues comme une bête ma petite, sourit Marie. La prochaine fois que tu travailleras sur la terrasse, tu mettras une tenue plus appropriée.

- Oui... Madame... Oui Madame Marie.

Le soir, on dîna à trois. Jacques et son épouse sur la table de la terrasse. Aïké sur la table basse près de la piscine. Avec ses talons hauts, c'était assez inconfortable de se pencher. Mais les saucisses grillées au barbecue avait le goût de la vie.

Deuxième semaine de juin 2000

La vie s'écoulait. Les invités venaient régulièrement et les orgies s'égrenaient comme un long collier infini. Aïké devait servir au mieux. On avait encore augmenté la taille de ses talons et la hauteur de sa jupe avait diminué. Les massages qui se terminaient auparavant par une masturbation, se clôturaient à présent par une fellation. Les lèvres ourlées de la jeune fille enfermaient la verge dans la bouche. Ces 'massages' agaçaient la libido de la somalienne qui se frottait le clitoris de plus en plus fort le soir dans sa couche. Un jour, Marie appela Aïké dans son bureau.

- Veux-tu rester avec nous, ici, qu'on te loge, qu'on te nourrisse?

Une peur viscérale envahit le ventre de la jeune fille qui faillit vomir.

- Oui Madame Marie. Ai-je fait quelque chose de mal?

- Tu obéis assez bien. Mais Monsieur Jacques et moi cherchons une femme pour te remplacer.

Le spectre de la famine frappa Aïké.

- Vous n'êtes pas content de moi Madame Marie, pleurait-elle quasiment.

- Nous cherchons une femme qui feras ton service mais qui aura également d'autres aptitudes.

Scrutée par les yeux perçants de Marie Mousatir, Aïké tremblait.

- Je peux le faire, moi?

Le sourire intérieur de la patronne rayonna jusque dans sa chatte. La proie était au bord du précipice. Alors, elle expliqua à la jeune fille que le couple voulait une soumise. Une femme capable d'obéir à n'importe quel ordre. Qu'elle soit domestique, masseuse certes mais qu'elle consente à donner du plaisir à n'importe qui dès que l'ordre est donné.

- Je peux le faire, moi, Madame Marie. Je suis très obéissante, moi.

- Effectivement ma petite. Mais être une soumise est beaucoup plus difficile que ce que tu fais déjà. Il faut que tu sois éduquée, dressée même!

Le lendemain Jacques mena Aïké au sous-sol par un petit escalier barré par une porte toujours fermée à clé. La jeune fille découvrait un vaste espace rempli de crochets, de meubles à l'utilisation incertaine. Au fond, un petit couloir menait à des cellules d'où sortit la femme chauve au collier que Aïké croisait à chaque soirée orgiaque. Elle était nue et imberbe.

- s-1, attache-la, lança Marie qui les avait suivis.

Dans son uniforme de boniche, la black fut attachée à une croix de Saint André. Elle ne comprenait pas vraiment ce rituel puisqu'elle consentait à faire l'amour avec Monsieur Jacques.

- Tu dois comprendre qu'une soumise accepte tout de ses Maîtres, commença Marie. Je vais te faire souffrir.

Aïké ne comprenait toujours pas. Elle regardait s-1 à genoux sur le sol en ciment tandis que Monsieur Jacques se collait à elle. La patronne détacha un lourd martinet aux lanières en cuir et abattit l'engin sur les flancs de l'apprentie. La douleur cuisante fit crier la jeune femme mais un autre coup fouetta sa poitrine. Un bouton du chemisier sauta. Les lanières de cuir claquèrent encore au même endroit et deux autres boutons s'arrachèrent. Comme Aïké ne portait pas de soutien-gorge, on découvrit ses jolis seins ronds.

Jacques frottait son sexe dur sur le visage de s-1 qui ne bronchait pas. Marie continua longtemps le traitement jusqu'à lacérer la poitrine de la black. Aïké pleurait et hurlait. Des larmes coulaient sur sa belle peau albâtre.

-Veux-tu être à nous? Nous obéir?

- Oui Madame Marie.

- Non. Tu m'appelles Maîtresse à partir d'aujourd'hui salope, cria Marie en giflant la soumise.

Jacques approcha. Il planta ses doigts dans la vulve de la jeune somalienne et fourragea le sexe.

- Elle n'est pas sèche du tout, cette salope!

- Ça ne m'étonne pas mon chéri, répondit sa femme qui racrochait le martinet en cuir. Tu as vu comment elle s'habille avec ses jupes courtes et ses chemisiers transparents.

La naïve attachée trouva injuste la remarque puisque les vêtements étaient offerts par ses patrons.

- ... et elle ne se prend pas pour n'importe qui en se réhaussant si haut sur ses escarpins.

Jacques éclata de rire. Il fit nettoyer ses doigts par s-1 qui les lécha avec dévotion. L'homme roula une petite desserte sur laquelle plusieurs ustensiles étaient rangés. Sur les tétons noirs d'Aïké, il colla des patches reliés par des câbles à une machine. Il planta un plug anal entre les fesses rondes de l'africaine. Ce dernier était également branché à la même machine. Puis, de la même manière, il enfonça un gode dans le vagin en laissant les câbles passer entre les cuisses écartées par la croix de Saint André. Enfin, Jacques installa un petit appareil qui engloba le clitoris.

Il s'écarta un peu pour admirer son installation. Des fils longeaient le corps fin et élancé de la jeune fille à la peau d'ébène. Le vieil homme appuya sur le bouton marche de la machine. Marie s'était assise dans un large fauteuil tandis que s-1 lui léchait les seins.

Les vibrations commencèrent doucement, sporadiquement. Les bras de Aïké devenaient douloureux dans la posture d'écartèlement mais les frissons au niveau de sa poitrine la détendirent. Ses tétons se dressèrent. Son anus vibrait plus régulièrement mais l'intensité variait. Dans son vagin, elle comprit qu'une bille ou une boule devait tourner à l'intérieur du godemichet pour masser tout l'intérieur de ses parois qui s'humidifiaient.

- C'est bon, n'est-ce pas? sussura Jacques à l'oreille de sa soumise en embrassant son cou gracile.

- Oui Maitre.

C'est alors que le petit aspirateur vibrant qui entourait son clitoris se déclencha d'abord faiblement. La sensation d'enveloppement et de plaisir envahissant fit gémir Aïké qui ferma les yeux. C'était trop bon. Depuis, des mois, personne ne l'avait touchée. Depuis, des mois elle se soulageait avec ses doigts, en cachette, sur sa couche. Son désir était si puissant qu'il n'y avait que sa survie qui comptait plus. Les vibrations autour de son bouton érectile montaient en vagues successives sans jamais cesser. Elles culminaient puis diminuaient un peu, avant de recouvrir l'état de désir de la soumise encore plus fort. Et, Maitre Jacques qui lui parlait doucement à l'oreille en caressant son ventre et le dessous de ses seins ronds. Le premier orgasme monta et délivra la jeune fille.

- C'est bien, petite salope. Tu as jouis sous mon traitement. Tu apprendras dans quelque temps, que ton plaisir appartient à tes Maitres. Aujourd'hui, tu vas jouir tant que je le voudrais.

Les paroles n'atteignirent pas Aïké qui ne redescendait pas vraiment de la vague de plaisirs qui l'avait fait crier. L'appareillage sur son corps ne se reposait pas. Le traitement continuait n'ayant cure du corps et de l'esprit de la soumise. C'est de son anus que partit le nouvel orgasme, peut-être un peu moins fort mais beaucoup plus profond.

Marie se branlait tandis que s-1 suçait sensuellement ses tétons. Jacques frottait sa queue sur la cuisse nue de la somalienne qui gémissait encore. Son clitoris trépidant toujours et, alors qu'elle commençait à pleurer de plaisir ou de honte ou de douleur, une sensation puissante la submergea à nouveau la faisant gueuler. Pour accentuer le traitement, ses tétons furent aspirer dans des mini pompes que Jacques posa. Le bout des jolis seins de Aïké s'étirèrent dans le tube en verre déclenchant une curieuse sensation de douleur mêlée de plaisir. La bille qui naviguait dans le sexe cessa ses périgrinations vaginales et se fixa au niveau du point G avant de chauffer et de vribrer fortement. Les yeux de la black s'écarquillèrent d'un coup, la bouche ouverte ne cria qu'un long silence et toute la peau frissonna. Elle faillit s'évanouir de plaisir.

Marie enferma s-1 dans son cachot et remonta dans la maison.

- Je vais te laisser ici ma petite salope, murmura Jacques en frottant sa queue sur les fesses dures et soyeuses d'Aïké. Tu vas jouir toute la matinée. C'est moi qui contrôle tes orgasmes! Tu comprends?

- Ouiiiiiiiiii arrrgggggggg Maitres, jouissait encore la soumise attachée.

Jacques éjacula sur la toison noire avant de remonter. La douleur compte les heures ; le plaisir les oublie. Mais Aïké se perdit dans les heures d'orgasmes qui la vidèrent de tout contrôle, de toute énergie.

Les jours qui suivirent, on apprit à la jeune fille à se tenir droite, à saluer, à prendre toutes les postures d'une soumise. De sa tenue, il resta la mini-jupe noire et un chemisier transparent très échancré. Les talons montèrent à 12 cm.

Finalement, Aïké mangeait trois fois par jour. Elle trouva sa nouvelle condition tout à fait réjouissante même si parfois, elle prenait sur elle pendant les longues séances de léchage de la chatte de Maitresse Marie ou de s-1.

Mardi 6 avril 2001

Maîtresse Marie emmena la soumise en ville. A l'avant de la voiture, Aïké regardait les bâtiments et les rues, les passants et la mer. Les rues côtières serpentent avec grâce le long de la mer, offrant des panoramas à couper le souffle. Les bâtiments colorés et les boutiques animées créent une ambiance envoûtante. Les passants déambulent au rythme des vagues, bercés par la brise marine, tandis que le littoral s'étend à perte de vue.

Depuis plus d'un an sa vie : le cachot et le donjon, la cuisine et la terrasse.

- Dring dring, sonna la porte

- Bonjour Marie, sourit la grosse voix d'un grand black.

- Bonjour Moussa. Voici la petite salope qui nous sert.

- Oh... qu'elle est mignonne!

En arrière-salle de cette boutique de tatouage, on installa Aïké sur une table d'auscultation en attachant les jambes dans les étriers et les bras en haut de la table.

La respiration de la soumise s'accéléra quand elle aperçut l'aiguille qui s'approchait de sa peau. Mais Moussa écrivit son motif dans le creux du bras : s-69. Il réitéra l'opération dans le creux de l'aine. La douleur fut acceptable au regard des séances d'électrocution ou de fouet que Maîtresse Marie lui prodiguait.

- Maintenant, il faut payer salope! annonça Moussa en débouclant la ceinture de son jean.

- Tu as de la chance ma petite, ton tatoueur a une jolie queue pour te défoncer la chatte et le cul! rit Marie en sortant le sexe du black à deux mains.

La blonde caressait le membre herculéen tout veiné du grand black qui découpait le string de Aïké avec des ciseaux. Il l'accrocha dans une petite armoire sous le numéro 69 où était épinglée une petite photo de la somalienne. Sans plus de préparatif, l'homme posa son gland sur les lèvres épilées et s'enfonça jusqu'au fond de la matrice ; d'un coup!

Ce ne fut pas une sensation de coupure par un glaive qui assaillit la pauvre Aïké mais un étouffement de tout son être. Comme si on s'asseyait sur sa poitrine et son ventre, qu'on lui bouchait la bouche et le nez, qu'on bloquait ses pensées et sa raison. Ses yeux noirs semblaient vouloir s'échapper de ses orbites.

C'est la gifle de Maîtresse Marie qui la réveilla alors que Moussa bourrait la pauvre soumise. Il changea rapidement d'orifice pour appuyer sur l'anus. Aïké gueula qu'elle ne voulait pas, qu'elle allait mourir, qu'elle ferait tout ce qu'on lui demande.

- Mais justement, petite salope, murmura Marie faussement guillerette, on te fait ce que l'on veut.

Le mandrin noir écarta l'orifice en étoile qui finit par céder et Moussa envahit la soumise dans son ventre. À la sensation d'étouffement précédente, s'ajouta une odieuse déchirure. Ses beuglements furent contenus par Marie qui lui enfonça un torchon dans sa gueule avant de gifler ses seins. Jamais encore la somalienne subit telle souffrance. Moussa bourra comme un rustre avec la puissance de sa jeunesse. Il se répandit dans les boyaux avant de fesser les cuisses ébènes.

Les deux tortionnaires parlaient ensemble en détachant Aïké. Alors qu'ils se retournaient pour contempler leur tableau de chasse dans l'armoire où le tatoueur collectionnait les culottes de toutes les victimes, la somalienne sauta de la table d'auscultation et s'enfuit de la boutique en boitant.

Dans les rues près du lycée Saint Étienne, Aïké tournait comme une bête aux abois, mue par la terreur d'être débusquée. Son refuge, une porte cochère d'un immeuble huppé. Au fond, un local poubelle. Elle demeura là jusqu'au petit matin dans l'angoisse de ne plus pouvoir se nourrir. Elle erra sur la plage l'après-midi et l'arrière des restaurants pour glaner quelques victuailles dans les poubelles. Soit on la chassait, soit la nourriture était aspergée d'eau de Javel. Sa deuxième nuit fut blanche. Entre la faim qui la tiraillait et la peur d'être découverte, Aïké pleurait.

Le lendemain, le ciel de printemps chauffa le remblais où la jeune femme déambulant.

- Bonjour mademoiselle.

- Euh, bonjour Madame, répondit la somalienne prudemment à la femme en uniforme devant elle.

- Je me permets de vous accoster car vous semblez perdue.

- Ça va madame l'agent. Je profite du soleil, mentit la black.

La policière avait un regard dur mais semblait sincère. Se voulant rassurante, l'agent ajouta.

- Je m'appelle Joséphine Cherline. Je vous propose de vous emmener dans une association pour femmes sans domicile fixe. Vous pourrez manger et dormir en toute sécurité.

Aïké observa la belle brune devant elle. Sa tête disait non mais son ventre répondit :

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