Elle est Venue

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A submissive crossdresser suffers and waits for her Mistress.
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Seule, dans le noir, attachée, contrainte, soumise, j'attends. Elle est là, à côté, je l'entends. Toute mon attention est tendue vers elle et vers ma souffrance. En effet, mon corps souffre pour elle, parce qu'elle le souhaite ainsi. Je suis assise sur une chaise ; en fait, non, pas tout à fait sur une chaise : sur mon gros godemiché noir, lui-même posé sur une chaise. J'ai les mains attachées dans le dos, les bras passant de part et d'autre du dossier. Mes pieds passent sous la chaise, ils sont liés l'un à l'autre et reliés à mes mains par une cordelette. Mon corps est ainsi solidaire de cette chaise et, entre elle et moi, l'intrusion de ce godemiché au début douloureuse est devenue plus ou moins supportable à force de m'astreindre à une relaxation relative de mes muscles. J'attends et j'ai mal. Mais tout à la fois, je suis heureuse car elle est là, tout près, et qu'elle s'est occupée de moi. Elle m'a posé des pinces sur les tétons. Ces pinces sont reliées entre elles par une discrète chaînette. Accroché à cette chaînette, un large ruban de satin noir passe sous mon corsage, ressort par le col et se termine par une ample boucle. De cette boucle part une cordelette qu'elle a accroché quelque par la haut au plafond. L'ensemble m'impose de me tenir droite pour éviter que la tension des pinces sur mes seins, transmise par cet assemblage de liens, ne devienne trop insupportable. Par dessus les pinces, elle m'a laissé mes faux seins et mon soutien gorge.

Avant qu'elle n'éteigne la lumière et me laisse, j'ai pu m'apercevoir dans une glace. Malgré cette posture contrainte, je garde une certaine élégance. J'ai l'attitude sexy de la captive, prête à être consommée par le premier qui passe...

Quel est la limite du supportable? L'ankylose me fait mal aux bras et aux jambes. Quand je bouge pour changer de position, le godemiché se rappelle à mon souvenir. Mes tétons s'étirent davantage et je me redresse, mais j'ai alors davantage mal aux bras. Ce cycle de petites douleurs se renouvelle depuis plusieurs ... plusieurs quoi? j'ai perdu le fil du temps. Une demi-heure? une heure? je ne sais plus. Je suis à elle, c'est cela qui compte. La tension de la douleur monte en même temps que celle de mon attente. Je veux lui donner davantage mais je souhaite tellement qu'elle soit témoin de ce don et qu'elle le reconnaisse. Mon esprit s'égare en des fantasmes fous : lui donner encore davantage, passer la soirée ici, la nuit à ses pieds, ma vie à sa disposition, renoncer à tout le reste pour chercher à la satisfaire, l'obéissance jusqu'au bout, jusqu'à la folie? J'ai mal, je n'en peux plus. Mais je ne veux pas la décevoir en appelant. Le temps passe. J'ai mal et je l'attends, tendue comme la corde d'un arc.

Et tout à coup, la porte s'ouvre. Miracle : elle est là! Elle allume la lumière et s'approche sans rien dire. Elle est plus belle que jamais, inaccessible, une déesse! Je voudrais tant lui ressembler. Elle me caresse doucement la joue :

"Ca va mon Elise?

-- Oui Madame"

J'ai dit oui alors que j'étais au bord de la rupture! Folie! mais comment la décevoir? De ma joue sa main descend doucement vers ma poitrine. Elle appuie sur mes seins et les frotte. Je sursaute sous la douleur ravivée des pinces.

"Oh! ma pauvre chérie, tu as mal?

-- Oui Madame, mais je suis à vous, j'ai mal pour vous, faites ce que vous voulez de moi".

Je répète ces bouts de phrase comme un mantra pour conjurer la douleur tandis qu'elle joue maintenant avec le ruban de satin noir multipliant encore ma souffrance. Je me donne à elle comme dans un acte sexuel. D'ailleurs, je mouille comme jamais en gémissant. "Tu en fais du bruit, coquine!" Elle me met un bâillon et me détache les pieds. "Mets toi debout". Je me lève enfin. Elle me soutient. Le godemiché est expulsé par mon anus. Elle le remplace par un plug. Enfin mes tétons connaissent un soulagement, mais il n'est que passager : elle tend de nouveau la cordelette qui les relie au plafond, éteint la lumière s'en va sans un mot. Je suis sur la pointe des pieds, les mains toujours attachée dans le dos. Je suis seule dans le noir, attachée, contrainte, soumise mais heureuse : elle est venue.

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