Du Jeu de Couple au Libertinage 02

Informations sur Récit
Couple est devenu libertin, trivial pursuit érortique.
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Partie 2 de la série de 2 pièces

Actualisé 06/11/2023
Créé 08/20/2022
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Chapitre 2 : Le trivial pursuit érotique à 4 - Gages et montée du désir.

La chambre 418 - Suite de Du jeu de couple au libertinage

Arrivée devant la chambre 418, je la regarde face à face. Elle se jette sur mes lèvres pour y déposer un doux baiser et tape à la porte de sa main droite.

-- Hé ! j'étais pas prêt ! essayais-je de dire !

-- On ne le sera jamais ! allez, tiens-toi bien, me lance-t-elle autoritaire.

Les deux convives du repas nous ouvrent, et nous accordent un accueil chaleureux.

-- Nous sommes très heureux que vous ayez fait le choix de venir ! Je suis Benjamin, et voici Angélique. Entrez et mettez-vous à l'aise. Dis Benjamin.

Leur chambre d'hôtel est similaire à la nôtre, à une nuance près, leur grande fenêtre donne sur la rue contrairement à nous qui donnait sur le lac.

Benjamin est toujours très élégant dans son jean et sa chemise blanche qui contraste avec sa peau bronzée, et je peux noter qu'Angélique à ajouté des bas à sa robe noire et un joli tour de cou noir en dentelle. Je n'ai jamais compris pourquoi un simple bout de tissu autour du cou pouvait à ce point exciter les hommes.

Lorsque mon regard descend, je peux voir qu'elle a choisi des talons vertigineux qui galbent ses mollets et dessinent une silhouette des plus voluptueuse. Je ne peux m'empêcher de la regarder avec une certaine gourmandise pendant quelques secondes. Benjamin et Angélique nous regardent également, surtout toi où l'on devine ses sous-vêtements à travers le mince tissu de sa robe pétillante.

Je serre la main à Benjamin et je fais la bise à Angélique. Un léger parfum d'agrumes vient s'immiscer dans mes narines, c'est rafraîchissant.

Après quelques échanges de courtoisie, Benjamin prend la parole :

-- Je vous rassure c'est nouveau pour nous aussi, ne soyez pas intimidés et mettez-vous à l'aise !

-- Souhaitez-vous un verre de vin blanc ? Nous avons mis de côté un sauternes Château d'Yquem bien frais ? propose Angélique.

-- Avec plaisir, j'adore son goût si sucré ! répond Coraline avec entrain.

Nous nous asseyons sur le canapé autour de la table basse, et ils prennent deux fauteuils en face de nous.

-- Le vin est délicieux ! dis-je en s'exclamant

-- Merci, nous aimons beaucoup ce producteur, ajoute Benjamin.

Tout le monde se détend tranquillement. L'atmosphère est chargée d'une certaine tension sexuelle, les regards se croisent, on se surprend à observer le corps des autres. L'ambiance est bonne enfant et respectueuse.

J'apprécie comment l'homme regarde Coraline, et je ne peux m'empêcher de parcourir les courbes d'Angélique des yeux. Malheureusement ses jambes croisées m'empêchent d'en découvrir plus. Coraline remarque mon intérêt pour Angélique et se rapproche de moi pour m'embrasser. Une façon de marquer son territoire, j'imagine.

-- Bon, dit Benjamin, je vous propose de commencer le jeu. Encore une fois, à tout moment, vous pouvez partir. Nous ne l'avons jamais essayé, et nous ne savons pas non plus de quoi il en retourne. Des amis nous l'ont conseillé. C'est un trivial poursuit pour adulte.

Benjamin lit :

-- Pour gagner, vous devez remplir les 6 emplacements de votre camembert. Pour les remplir, vous devez répondre à la question ou à l'action demandée. Celui qui a fini en premier gagne. Il y a des cartes vertes, ce sont des questions de culture générale, des cartes orange avec des questions personnelles, et des cartes rouges qui sont des actions à réaliser. Il y a des cases spéciales dorées, si vous tombez dessus, une action collective sera demandée, si une personne ne la réalise pas, elle perd un triangle. Si c'est votre première partie, ne mélangez pas les paquets, ils sont faits pour avoir une expérience de jeu optimale.

-- Ah, il y a aussi une règle facultative, mais intéressante pour donner du piment au jeu. Je cite : L'équipe perdante devra choisir 3 gages parmi 5 à réaliser dans la semaine.

-- Qu'est-ce que c'est que cette règle ! s'étonna Angélique.

-- Perso, j'aime bien, précisé-je. Qu'en penses-tu, Coraline ?

-- Je.. je ne sais pas. Commençons déjà par voir si cela se passe bien.

-- Ok, on verra plus tard pour la règle. Honneur aux dames et aux invités. Coraline à vous, ajoute Benjamin.

Tour 1 :

Le plateau est devant nous, 4 camemberts sont présents, vides. Pour mettre en confiance Coraline, je pose délicatement ma main sur sa cuisse. Elle n'est pas seule, je suis là.

Elle lance le dé et tombe sur une carte verte. Elle la retourne et lit à voix haute :

-- Une question de minutes ! Quel est, selon vous, le temps moyen d'un rapport sexuel dans le monde ? 2,8 minutes, 5,4 minutes, 8,5 minutes, ou 12 minutes ?

-- Hum, pas facile, je dirais... hum 5,4 minutes ?

-- 5,4 min est la bonne réponse ! Bravo Coraline. Voilà ton triangle vert.

-- C'est à Alex, ajoute Benjamin.

Je lance le dé, et je tombe sur une carte rouge.

-- Approchez-vous de votre partenaire et embrassez-la de manière fougueuse et faites en sorte que vos langues soient visibles par les autres joueurs.

-- C'est de la triche, c'est facile celle-là ! rouspète Angélique.

-- C'est le jeu, ajoute Benjamin.

Je me tourne vers Coraline, glisse une main sur sa nuque et approche son visage vers le mien. Ma deuxième main se place sur sa cuisse avec fermeté par-dessus de sa robe rouge.

Elle ferme les yeux, et entrouvre la bouche, vulnérable. Je sais qu'elle apprécie ces mouvements fermes. J'arrive en contact avec ses lèvres, chaudes, humides et ma langue s'insinue entre elles. Nos langues se touchent et s'enroulent fougueusement. J'en rajoute un peu, ma langue sort, rentre de nouveau, je m'assure que nous soyons bien visibles. Me savoir observer me donne des ailes. Ma main remonte lentement sur sa cuisse, sa taille, et parvient sur son sein gauche.

Son excitation de la journée revient au galop, elle colle littéralement sa bouche sur la mienne en me pressant comme si elle voulait me dévorer. Je sens clairement son téton durcir dans la paume de ma main à travers le tissu. Elle pose une main sur ma cuisse, et remonte jusqu'à mon entrejambe rapidement. Elle caresse fermement ma queue déjà bien érigée dans mon pantalon.

Elle s'approche de la ceinture et va pour la défaire, mais elle s'arrête d'un coup, comme si elle se souvenait qu'on n'était pas seul. Elle ouvre les yeux :

-- Hum... heu... désolé. Parviens-tu à dire.

-- Désolé, on s'est laissé un peu emporté par le défi, dis-je.

-- Y'a pas de mal, voici son triangle rouge ! ajouta Benjamin. À moi maintenant !

Benjamin lance le dé et tombe sur une carte dorée orange.

-- Houla, ça à l'air spécial, dit Benjamin en tirant la carte orange dorée.

-- Histoire de sémantique : Chacun son tour, les joueurs doivent citer des mots cochons. Le premier qui est à court d'idées perd son dernier triangle.

On se regarde tous bizarrement, mais ok pourquoi pas. Benjamin commence avec un "défonce-moi", nous poursuivons avec plein de termes plus vulgaires les uns que les autres, mais nous nous prenons au jeu, et cela nous amuse beaucoup.

Nous avons droit à des : Prends-moi fort, bouffe-moi la chatte, baise-moi !, enfile-moi !, T'aimes ça hein !, pénètre-moi, allez plus-fort, tu la sens bien là !, ta bite est bonne, ma petite salope, oh oui va-sy à fond ! et une magnifique "tape dans le fond, je ne suis pas ta mère" de la part de Angélique qui choqua un peu tout le monde. Mais l'alcool aidant, nous sommes tous pris d'un fou rire.

Mine de rien, prononcer tous ces mots nous rappelle à tous des situations intimes et contribue à accroître notre excitation commune.

Finalement je suis à court d'idées et je perds mon triangle rouge.

-- À moi ! À moi ! Annonce Angélique. Une carte rouge dorée. Oh mon dieu !

-- Mélimélo : Mettez-vous tous debout, les femmes doivent se faire face et les hommes se positionnent derrière en inversant les couples. Puis embrasser votre femme pendant 1 minute.

Nous nous levons, et nous nous mettons en position avec amusement. Je me place derrière Angélique, et Benjamin se place derrière Coraline. Pour pouvoir s'embrasser, nous devons nous rapprocher encore davantage. Benjamin commence à appuyer son corps contre celui de ma femme. Je fais de même avec Angélique, me positionne derrière elle, et relance rapidement un grossissement de mon entrejambes. Je ne vois pas comment elle pourrait ne pas le sentir malgré les vêtements. J'imagine qu'il en ait de même pour Coraline, j'imagine, le sexe de Benjamin prendre de l'ampleur entre des fesses, j'ai du mal à réfréner mes pensées érotiques.

À force de rapprochement, les femmes sont maintenant poitrine contre poitrine, et je parviens à atteindre la bouche de ma femme. Débute alors un long baiser empli de désir. Angélique ondule son bassin au rythme de leur énorme patin, stimulant mon pénis qui est maintenant au mieux de sa forme, toujours compressé contre son petit cul.

Je parviens à voir que Benjamin tente d'atteindre les seins d'Angélique, mais vous êtes tellement proches, qu'il a bien du mal à distinguer les siens de ceux de ma femme. Les baisers se poursuivent, personne n'a envie d'arrêter. Je me lance dans la bataille, on peine à savoir qui touche qui et j'adore cela. J'arrive à glisser une main sous la robe de Coraline et je rentre en contact avec son string à perle avec le bout de mes doigts. Sans difficulté, mes doigts glissent en dessous et je découvre alors une vulve mouillée comme jamais. Voir ma femme dans cet état me rend fou d'excitation. Je tente de caresser la zone quand soudain je suis mordu à la langue par Coraline !

-- Driiiinng ! sonna le téléphone de Benjamin.

-- Le défi est terminé, je crois qu'on peut dire que tout le monde a réussi, ajoute Benjamin.

-- Pardon Alex pour ta langue... s'excusa Coraline.

Lors de notre séparation, je crois sentir la main d'Angélique effleurer mon sexe tendu à travers le pantalon. J'en ai la confirmation quand on la voit me faire un petit sourire coquin en allant s'asseoir.

Chacun de nous obtient un triangle. Coraline me regarde avec ses yeux brûlants de désir, mais malheureusement on doit s'arrêter là.

Tour 2 :

Coraline se passe une main dans les cheveux, je sais qu'elle fait cela quand elle veut se concentrer et prend la parole :

-- À moi ! Case rouge ! Oh purée, j'ai peur.

Elle lit la carte d'une voie timorée :

-- La statue d'immobilité : Mettez-vous debout, fermez les yeux et ne bougez pas pendant 2 minutes. Les autres joueurs doivent vous toucher délicatement pour tenter de vous déstabiliser à travers vos vêtements.

-- Qu'est-ce que c'est que cette carte ! ajoute-t-elle !

-- Coraline ce n'est pas si dur, tu dois juste te tenir immobile pendant deux minutes ! dis-je pour la mettre en confiance. Dans mon for intérieur, à ce moment-là, j'ai vraiment très envie qu'elle le fasse. J'ai très envie de la caresser !

Je la vois hésiter :

-- Je... Bon après tout, c'est assez proche de ce que l'on vient de faire, et c'est à travers les vêtements, hein ! lance-t-elle timidement. Ok, allons-y !

Elle se lève, Benjamin met un bandeau noir sur ses yeux et elle place ses mains le long de son corps. Je ne peux m'empêcher de contempler le tableau, Coraline est debout dans une tenue au pouvoir érotogène extraordinaire, nous sommes trois à nous placer autour d'elle. Coraline est offerte comme dans mes rêves érotiques les plus inavouables.

Je suis le premier à poser mes mains, sur ses hanches tout d'abord puis je remonte doucement sur son ventre. Je m'aperçois alors de l'indécision de Benjamin et d'Angélique qui n'ose pas toucher.

-- Ne soyez pas timide. C'est le jeu, rassuré-je ! Caressez-là !

Ma phrase a l'effet escompté, comme s'ils n'attendaient que mon approbation, Benjamin pose ses mains sur les épaules de Coraline. Délicatement, il entreprend un petit massage puis descend le long de ses bras nus.

-- Si je puis me permettre, ta femme a la peau très douce, Alex.

-- Je t'ai à l'œil Benjamin ! répond sa femme d'un air sournois.

-- Merci, je crois répondis-je

-- Tu vois que tu les mets mal à l'aise avec tes commentaires ! ajoute Angélique.

-- Mais non, je t'assure, tout va bien, m'exclamé-je.

-- Faites ce que vous avez à faire ! Vérifiez simplement que vous avez bien mis le timer ! s'exclame Coraline avec un certain amusement.

Je prends quelques instants pour observer Coraline, six mains s'affairent sur son corps, le bandeau l'empêche de savoir qui caresse quoi. Elle a la bouche légèrement ouverte, sa respiration s'accélère doucement. Je vois clairement ses seins dressés, j'adore décidément les robes moulantes, mais elle tient bon et ne bouge pas. Ce spectacle me met en ébullition et j'ai envie de la pousser dans ses retranchements, après tout, il faut qu'elle bouge !

Angélique caresse son visage tendrement comme une femme sait le faire, je lui laisse volontiers le haut, je m'attèle à caresser les jambes de Coraline. Des mollets jusqu'en haut des cuisses, de plus en plus haut. Plus je remonte haut et plus je la sens frémir à chaque passage.

Benjamin prend la place libre sur le ventre de ma femme et me regarde d'un air interrogateur. Je comprends ce qu'il veut, et je l'autorise d'un signe de tête. C'est avec le sourire et un air gourmand qu'il remonte alors ses mains sur sa poitrine. Je le vois surpris quand il passe sur la partie basse du soutien-gorge et qu'il découvre le contact pratiquement peau à peau avec tes tétons. Seul le fin tissu de sa robe sépare le contact de ses doigts. Je le vois souligner le contour des mamelons quelques instants. Je les sais si sensibles ! D'ailleurs, je vois le ventre de Coraline se contracter dans une expiration profonde.

Angélique dépose maintenant des baisers dans sa nuque, Benjamin malaxe tendrement sa poitrine, et mes mains remontent inexorablement jusqu'à son sexe. Son souffle est rapide et elle ferme les yeux, mais elle parvient à ne pas faillir sous toutes ces caresses !

Je suis trop excité pour m'arrêter, ma main arrive sur les petites perles de son string. Elles sont littéralement trempées. Son sexe est brûlant, je le sens gorgé de sang, palpitant, ouvert.

-- Hé ce n'est pas du jeu qui me touche l'entrejambe ! s'offusque Coraline.

-- Je ne vois pas quelle règle j'enfreins, ironisé-je. Il reste 30 secondes ! Tiens bon !

-- Alex, tu es dans quel camp ?

-- Dans le camp du plaisir, réponds-je en insérant un doigt lentement dans son antre.

Je sens son vagin se resserrer sur mon doigt. Le terrain est propice, très propice ! Elle laisse échapper un gémissement et commence à souffler bruyamment.

Angélique la regarde de face et pose un baiser sur ses lèvres entrouvertes. Je vois Coraline faire un petit recul de surprise, mais elle se laisse faire. Ce n'est qu'un baiser après tout. Je ne sais pas si elle a une idée de qui l'embrasse, mais j'imagine qu'elle est confuse. Si c'est moi qui l'embrasse, qui la masturbe ?

Benjamin quant à lui est passé à la vitesse supérieure et commence à rouler doucement les tétons de Coraline entre ses doigts experts. Je la sens trembler de partout, elle ne peut réprimer des frissons qui parcourent tout son corps. J'imagine le plaisir qu'elle ressent, j'imagine qu'elle ne cherche plus à réfléchir et qu'elle se laisse juste faire, qu'elle apprécie juste le moment présent. Et elle a bien raison.

Ses frissons me stimulent, j'ajoute l'index à mon majeur dans sa vulve accueillante et j'accélère mes va-et-vient. Mes deux derniers doigts glissent à chaque passage vers son périnée et finissent autour de sa corolle. Je la presse légèrement, je sais qu'elle aime cela même si on n'a jamais été plus loin. Mon pouce stimule ton clitoris, qui se retrouve régulièrement coincé avec les perles que j'ai simplement mises de côté.

Benjamin devient plus téméraire et tire ses tétons vers l'avant. C'est la goutte d'eau. Coraline se met à trembler de partout, je sens des contractions fortes de son vagin autour de mes doigts, signe que l'orgasme arrive.

-- Ahhhhhhhhh oh putain ! Ça vient ! Continuez ! lâche t'elle sans retenue.

Mais avant de pouvoir poursuivre, elle flanche et tombe à genoux. Je me retire rapidement et je la retiens, et je la serre très fort dans mes bras le temps qu'elle retrouve ses esprits.

Benjamin et Angélique se retirent et nous laissent un peu de temps..

-- J'ai perdu, je crois, bégaie Coraline gênée en enlevant le bandeau. Mais je dois bien l'avouer, c'était intense !... Tellement de contacts...

-- Tout le plaisir était pour nous, ajoute Benjamin. Cependant, je trouve qu'Alex a triché en ne restant pas au-dessus du tissu, je trouve que tu mérites un triangle.

-- J'y peux rien si le tissu de son string est très fin ! Tenté-je pour me défendre.

-- Je suis d'accord avec Benjamin, tiens, voilà ton triangle Coraline acquiesce Angélique.

-- Heu... Merci !

Coraline récupère son deuxième triangle, non sans fierté. Cela me fait bizarre de savoir que d'autres mains que les miennes ont touché mon épouse, mais quand je repense à son plaisir, j'ai bien du mal à le regretter. De plus, ils sont restés au-dessus des tissus, eux, pensé-je pour m'auto-persuader.

-- Purée j'étais à deux doigts de jouir, me murmure-t-elle. Je vais avoir du mal à penser à autre chose maintenant ! Pourquoi tu n'as pas continué ?

-- J'ai eu peur que tu tombes et que tu te fasses mal ! confessé-je.

Je connais bien ce sentiment, où le désir sexuel reste très fort et non assouvi. Moi aussi, j'aimerais tellement lui faire l'amour, là, tout de suite !

-- Sans vouloir vous presser, à vous les amoureux ! lance Angélique avec un petit sourire.

-- Ah oui, pardon, fais-je en lançant les dés. Case orange, une question donc. Quel est votre fantasme inavoué ?

-- Simple et pourtant pas si facile de le dire hein ! s'amuse Angélique avec un clin d'œil.

-- Coraline a joué le jeu, je vais donc le faire aussi. Ne me jugez pas, précisé-je.

-- Sens-toi libre de parler. On a tous nos préférences en matière de sexe, m'encourage Benjamin.

-- Merci. J'adore la lingerie et les attaches. Mon rêve sera de rentrer du travail et de voir ma femme attachée sur le lit, chaude comme la braise avec de la lingerie et des jouets. Offerte à moi, dans une confiance aveugle sur ce que je pourrais lui faire.

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-- Rien que d'en parler, cela te fait de l'effet. Ton érection reprend de plus belle ! déclare Coraline en regardant mon entre-jambes.

-- Sérieusement, tu n'as jamais essayé d'attacher ta femme ? s'insurge Angélique.

-- Il y a une grosse différence entre le faire ensemble et découvrir sa femme dans cette position si érotique. De sentir que son désir est fort pour nous faire plaisir ! corrigé-je.

-- Je suis bien d'accord avec Alex. Allez à mon tour, dit Benjamin.

Une carte verte : Combien d'hommes souffrent d'éjaculation précoce ? (c'est-à-dire éjaculer en moins de 2 minutes après pénétration).

-- Hum, je dirais 20 %, répond Benjamin. Cela ne doit pas être si courant non ?

Il tourne la carte et lit : 50 % des hommes souffrent au moins occasionnellement d'éjaculation précoce, et entre 10 % et 20 % en souffrent souvent.

-- À ouais quand même ! Tu es bien avec moi, chérie, dit-il en se tournant vers Angélique.

-- T'emballes pas trop, même si vous tenez 5 min, c'est toujours trop court pour une femme, n'est-ce pas Coraline ? dit-elle en lui faisant un clin d'œil. À moi maintenant ! Chaud devant !

Angélique lance les dés avec fougue et tombe sur une carte rouge dorée.

-- Dextérité buccale ! Un défi pour vous, mesdames, inversez les couples, et retirez le pantalon de l'homme en face de vous avec la bouche. Vous ne devez pas vous servir de vos mains. La première à réussir gagne le triangle.

-- Cela n'a pas l'air si dur, dit Angélique. Allez c'est parti ! Messieurs, mettez-vous debout, jambes serrées.

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