Du Jeu de Couple au Libertinage 01

Informations sur Récit
Comment notre couple est devenu libertin, réaliste, original
5.2k mots
4.64
9k
4

Partie 1 de la série de 2 pièces

Actualisé 06/11/2023
Créé 08/20/2022
Partagez cette Récit

Taille de Police

Taille de Police par Défaut

Espacement des Polices

Espacement des Polices par Défaut

Face de Police

Face de Police par Défaut

Thème de Lecture

Thème par Défaut (Blanc)
Tu dois Connectez-Vous ou Inscrivez-Vous pour enregistrer votre personnalisation dans votre profil Literotica.
BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici

Chapitre 1 - Voyage en amoureux à Annecy

Je suis tout excité, le grand jour arrive enfin ! Je suis en train de préparer mes affaires pour

pouvoir partir avec ma femme en week-end amoureux ! Pour son anniversaire, je lui ai prévu une belle surprise à Annecy dans un petit chalet cosy.

Pour vous, cela ne doit pas sembler si extraordinaire, et pourtant un voyage sans les enfants, c'est très rare pour nous ! N'ayant pas de grand-parent à proximité, moi et ma femme Coraline nous en occupons avec plaisir, mais parfois j'aimerais bien pouvoir passer plus de temps avec ma femme en seul à seul !

J'ai bien conscience de vivre une vie assez classique, à 42 ans, je mène une vie sans excès, rythmée par le travail et les enfants. Je coche petit à petit toutes les cases du soi-disant bonheur : Femme, enfant, maison, bon travail.

J'étais loin de me douter que ce week-end allait à ce point chambouler notre vie. Qu'un couple aussi "classique" que nous, puisse basculer aussi vite dans une vie épicurienne, semblait alors hors d'atteinte ! Je ne l'aurais jamais cru. Je me trompais lourdement sur la notion de bonheur !

La vie passe à une vitesse folle, j'ai connu Coraline au lycée, et nous sommes mariés depuis quinze ans maintenant. N'ayant jamais eu d'autres partenaires, nous avons découvert notre sexualité ensemble au fil des ans. Je ne me lasse jamais de ses yeux bleus azur, et de ses courbes sveltes qui mettent en valeur sa poitrine. Même si Coraline trouve son 85C trop petit, je le trouve magnifique surtout lorsqu'elle met ses délicieuses robes moulantes dont je raffole. Même après 20 ans, j'ai toujours les yeux qui pétillent quand elle cherche à me séduire. C'est tout ce qui compte.

Mais revenons au préparatif, je place mon répondeur automatique sur ma boite mail, je veux vraiment déconnecter ! Travaillant dans l'informatique en tant que chef de projet, les mails en dehors des heures de travail sont monnaie courante, mais pas cette fois ! Je compte bien en profiter. Sur ce point, c'est un peu plus facile pour ma femme, qui a franchi le pas de l'autoentreprise en devenant créatrice de bijoux artisanaux sur Etsy.

La valise est fin prête, ma femme aussi. Il est l'heure de partir.

Arrivé à Annecy

La chambre inspire au repos, tout est en bois et les lumières chaudes, orangées, apportent cette atmosphère si particulière des chalets de montagne.

Nous décidons de louer des vélos et de longer le lac. Après trois kilomètres, nous bifurquons dans les montagnes et nous sommes récompensés de nos efforts par la beauté du paysage sous la douceur du soleil. Alex prend alors la parole :

- La vue est splendide, on voit pratiquement tout le lac !

Nous nous tenons debout, face à cette grande étendue bleue. Je passe ses bras autour de Coraline, et je l'attire vers moi, nos corps se touchent, nos visages sont alors si proches. Je ferme les yeux et je l'embrasse tendrement. Nos langues s'entremêlent pendant de longues secondes. Je la sens détendue, et je sens le désir monter.

Je relâche un peu son étreinte, nos regards se croisent et je lui dis :

- Je t'aime Coraline, je passe un très bon moment. Cela fait si longtemps que nous n'avions pas pris de temps pour nous !

- Je t'aime aussi Alex. Je suis si bien avec toi ! dit-elle en se calant sur mon épaule.

Je pose délicatement mes mains sur ses fesses, et je colle à elle. Avec toute cette chaleur et ce baiser, sa poitrine qui se comprime contre moi, je ne peux contrôler un début d'érection. Je ne sais pas si c'est en réponse avec ce gonflement, mais Coraline prit la parole :

- J'ai envie de rentrer !

- Tes désirs sont des ordres, ma déesse, fis-je, d'un air gourmand.

Après avoir déjeuné sur le pouce, nous nous posons dans la chambre de l'appartement.

Coraline me dit qu'elle a besoin d'un peu de repos, j'en profite pour me faire couler un bon bain chaud. Je mets de la musique d'ambiance reposante, et je me glisse dans l'eau. La vapeur d'eau remplit la pièce et je me détends en fermant les yeux, bercé par la musique.

Je sursaute quand je sens des lèvres chaudes sur les miennes. J'ouvre les yeux, Coraline se tient devant moi en sous-vêtement. Même si ce n'est pas de la lingerie osée, je la dévore des yeux.

J'aime quand elle se sent désirable. Elle se redresse et comme si elle jouait avec moi, elle dégrafe son soutien-gorge de dos. Je ne vois rien, mais je devine la naissance de ses seins de profil. Je guette l'instant où je pourrai les voir !

Mais elle prend son temps, elle fait maintenant glisser sa culotte le long de ses jambes, et mon regard ne peut que suivre son échine, et se pose sur ses petites fesses que j'aime tant. Elle se retourne lentement, et me rejoint dans le bain sous mon regard brûlant.

Le bain est parfumé, elle se glisse sur moi, son dos sur mon torse. Après quelques instants, je fais glisser mes mains sur son corps, la chaleur de sa peau et sa douceur m'enivre. Elle ferme les yeux et se laisse faire.

J'évite soigneusement ses auréoles et ses parties sensibles. Je sais qu'on a le temps aujourd'hui. Je la vois concentrée sur le contact de mes doigts qui parcourent sa peau.

- Hum, cela fait du bien, Alex... continue...

Dans son dos, mon érection a pris de l'ampleur et elle sait maintenant que j'apprécie cela autant que toi. Mon sexe est impatient, mais je prends mon temps.

Mes mains parcourent maintenant l'intérieur de ses cuisses, de plus en plus proche de son entrejambe. Je glisse sans effort sur sa peau recouverte de savon. Elle écarte ses jambes, je sens qu'elle veut que mes mains la caressent. Mais je l'évite soigneusement et je m'arrête là.

Je l'invite à se redresser et la douche coule sur nous. Ses mains glissent rapidement sur mon sexe plein de mousse et commencent un va-et-vient. Elle fait de grands mouvements, sa main gauche glisse et tire sur mes bourses, l'autre main remonte allègrement ma peau sur mon gland.

- Oh purée c'est bon !

La douche tombe sur nos nuques faisant ruisseler nos corps. Elle m'embrasse goulument tout en continuant à me masturber, puis elle sort de la douche me laissant pantois.

- Voilà je te laisse à tout à l'heure mon chéri, dit-elle

- Grrrr, répondis-je...

Mais je sais qu'elle a raison, il faut prendre son temps sinon, une fois l'éjaculation passée, le désir sexuel redescend rapidement.

L'heure tourne cependant et il est déjà 14 h. On avait prévu de profiter du lac en bateau, nous devons nous dépêcher. Elle m'exclut finalement de la salle de bain et je m'habille dans la chambre.

Nous ressortons en direction du port. Elle a mis sa jupe noire souple et légère qui lui arrive à mi-cuisse laissant suggérer des bas. Depuis toujours la lingerie est mon péché mignon, j'en raffole.

Pour le haut, elle a mis son blouson en cuir rouge et elle a pris soin de le fermer, m'empêchant de voir quel haut elle a bien pu mettre. Ton parfum participe à m'enivrer et à m'exciter, mais je reste concentré autant que je peux. Je la prendrais bien sur le lit sans plus attendre, mais nous devons nous hâter. Après tout, nous avons encore toute l'après-midi et la soirée.

Une fois arrivé au port, j'attends quelques minutes afin que mon désir pour elle ne soit pas trop visible, car la garce m'a caressé l'entrejambe tout du long.

Le lac s'étend à perte de vue, il n'y a pas grand monde, c'est idéal pour ce qu'on s'apprête à faire.

Un tour en bateau

Grâce au permis bateau que j'avais passé il y a quelques années, j'avais réservé un bateau de plaisance assez puissant. Même si la vitesse est limitée à 50 nœuds sur le lac, l'accélération et le confort que procurent ces bateaux n'ont rien à voir avec les bateaux sans permis. Je ne regrette pas de l'avoir passé.

Une fois les formalités du bateau faites et la caution de 2000 € laissée, nous partons au milieu du lac. Nous sommes à l'abri du soleil et des regards dans la cabine.

La promenade est très agréable, cheveux au vent, pas de vague, on descend sur toute la longueur du lac jusqu'à la baie de la plage de Doussard où l'on fait une halte à bonne distance de la berge.

Après bien des baisers sur nos peaux dorées par le soleil, Coraline s'écarte de moi avec un sourire coquin. Je comprends pourquoi quand elle ouvre son manteau.

Elle n'avait tout simplement pas mis de haut, seul son soutien-gorge, semi-transparent. Il consiste en une armature noire, avec un bandeau noir couvrant les tétons. En conséquence, la partie basse de sa poitrine est visible entre le bandeau et l'armature. Cela n'a l'air de rien, mais c'est très sensuel.

Mes yeux la dévorent.

- Ferme la bouche Alex, tu vas attraper des mouches, me taquine-t-elle.

- Tu es splendide Coraline, j'adore te voir comme cela.

On se rapproche, nos peaux se frôlent. Nos bouches se rencontrent et nos langues s'entremêlent. Je peux voir à son visage que le plaisir commence à naître en elle.

L'excitation m'envahit quand je quitte sa bouche pour l'embrasser dans le cou et descendre sur sa poitrine. Ses tétons deviennent tendus et frissonnants à l'approche de mes baisers.

Mes bras quittent son dos, et j'attrape ses deux fesses avec mes mains. De manière ferme, je les englobe et les presse contre moi. J'en profite pour défaire sa jupe qui tombe à ses pieds.

Elle est maintenant en string et soutien-gorge. Savoir que des gens pourraient nous voir ne semble pas la perturber. Je continue de descendre ma bouche sur son ventre et mes mains en caressant ses fesses, m'immisçant toujours plus bas dans son entrejambe. Je peux sentir que son sexe est très humide et avide de contact.

D'une poigne ferme, je la soulève et la place sur la chaise du pilote du bateau. Je décale son string, et approche ma bouche de son sexe.

- Caresse-toi les seins, dis-je d'un air qui se voulait dominateur.

Je m'occupe du bas. J'écarte ses jambes d'un geste brusque et je commence à écarter tes grandes lèvres avec ma langue, découvrant son coquillage sacré. Le premier contact l'électrise, son sexe est trempé reflétant une terriblement excitation de sa part. Elle sort ses seins de son soutien-gorge pour les malaxer avec force et passion. Elle en arrive même à tirer un peu sur ses tétons, provoquant des tremblements dans tout son corps. Elle essaye de caler ces pincements avec mes coups de langue précis ou mes aspirations de son clitoris. Je deviens fou en voyant cela, et je t'aspire encore plus goulument.

Je la vois pencher sa tête en arrière dans un grand râle, c'est à ce moment que nous entendons un autre bateau qui semble se rapprocher à grande vitesse.

Elle tente de remettre son manteau à la hâte, mais je l'empêche de se relever et je ne m'arrête pas. Je maintiens fermement ses cuisses et je continue à la lécher avidement. Elle ne peut retenir un râle de plaisir en levant les yeux au ciel. Elle tente de reprendre le contrôle, mais je l'en empêche. Le bateau est maintenant à moins de 30 mètres du nôtre, elle croise le regard du pilote. Je l'entends la saluer en retour. Tout ce qu'elle parvient à articuler est un : Hummm, Bonjouuuuur... !

Je m'amuse de la situation, cette petite situation forcée me procure un grand plaisir.

Le bateau continue finalement son chemin, je ne sais pas ce qu'il a vu, mais je relâche mon étreinte sur ses jambes et je la regarde.

- T'es un grand malade, on n'était pas loin de se faire prendre ! dit-elle un peu inquiète.

- Moi j'ai adoré ! À ton service, Coraline. Je t'aime et je veux que tu prennes autant de plaisir que tu arrives à m'en procurer et ce n'est pas chose aisée !

Je la soulève du siège, j'en profite pour faire glisser son string trempé le long de ses jambes. Je baisse mon short et je libère enfin mon sexe si compressé. Il sort tel un fauve de sa cage, bien droite. Je m'installe sur le siège et je l'invite à s'asseoir sur moi, dos à moi.

Mon sexe ne met pas longtemps à trouver son antre palpitante. La zone est tellement humide que je glisse sans problème. Mes mains sur ses hanches, je la fais descendre sur ma verge érigée très lentement. Comme d'habitude, je ressens chaque centimètre lors de la pénétration. Elle est restée si étroite au fil des ans, ça a été le seul bon côté de la césarienne.

Je ne me lasserais jamais de cette sensation si unique, ce plaisir indescriptible de la première pénétration. Je n'ai aucun problème pour rentrer en elle, je la soulève un peu et je recommence mon intromission. C'est tellement très bon, j'aimerais que cela dure une éternité.

Je lui laisse maintenant gérer le rythme, l'angle et la profondeur de la pénétration avec son bassin. Je n'aime pas lui laisser le contrôle, car c'est beaucoup plus dur pour moi de me retenir de jouir. Il n'y a plus de pause ! Mais qu'importe, j'en profite pour allumer le moteur. J'ai envie de conduire tout en lui faisant l'amour !

Les vibrations la surprennent, s'en amuse, et continue de plus belle sa chevauchée. Ses cris et son rythme s'accélérant me confirment qu'elle n'est plus très loin de jouir. Les tremblements du moteur participent à faire monter le plaisir d'un cran.

Chaque pénétration me rapproche d'un orgasme que je pressens puissant. Je sais qu'elle espère que je vais tenir... Puis d'un coup, elle écarte plus largement ses cuisses et s'empale au plus profond sur mon sexe. Se soulève et recommence juste avant que le gland ne sorte.

On file maintenant sur l'eau à 50 km/h, les secousses du bateau combinées aux vas-et-viens me propulse dans un état de transe. Le plaisir parcourt tout son corps, et d'un coup elle se cambre et lâche un cri rauque. Je la sens de lourdes contractions sur ma verge emprisonnée. Et je l'accompagne dans sa jouissance. Un orgasme puissant, enivrant, complet.

Je sens la vague de jouissance déferler en elle, ses muscles se crispent, elle frissonne de partout. Après quelques instants, elle semble retrouver ses esprits, elle se retourne, puis me regarde droit dans les yeux.

- Je t'aime Alex. Dit-elle la larme à l'œil.

- Je t'aime aussi Coraline.

J'arrête le bateau, on se câline, on se cajole, et on se rhabille.

Le retour au port se fait sans encombre, en profitant de la chaleur du soleil et de la beauté du lac.

Retour à l'hôtel.

Sur le trajet du retour, tout en conduisant, je la regarde de temps en temps. Je la vois perdue dans ses pensées. J'espère secrètement que cela lui rappellera les deux semaines très particulières que nous avons vécues il y a 2 ans. Elle était dans un état d'excitation permanent, suite à un repas fait au secret square. Nous avions été si complices, et si coquins pendant quelques semaines...

Durant le retour, mon esprit vagabonde et je me remémore les moments de sexe que nous avons pu vivre. Contre le mur de mon bureau, les nombreuses fellations qu'elle a pu me faire, sur un bateau, dans des voitures, dans la nature... Cela n'a l'air de rien, mais nous avons tenté bien des choses. Je m'en amuse.

Elle pose sa main sur ma cuisse, mais la circulation est dense, ne nous permettant pas d'aller plus loin.

Une fois à l'hôtel et nous prenons une douche, on se prélasse l'un contre l'autre en parlant de tout et de rien en regardant le paysage par la fenêtre de l'hôtel.

L'après-midi touche à sa fin, elle s'éclipse dans la salle de bain pour se préparer pour le dîner. Pour ma part, je me détends sur le lit en lisant mon livre le cycle de la fondation. Après vingt minutes, je l'entends dire :

- J'arrive Alex !

Quand je la vois sortir, je reste bouche bée. Elle a en effet mis sa robe rouge qui me rend fou.

Normalement cette robe était réservée pour nos soirées coquines, chez nous, mais cette fois, elle compte la porter en public ! Son maquillage, bien que discret, renforce sa beauté naturelle et souligne son envie de séduire. Pour compléter le tableau, elle se dresse sur des talons hauts assortis à la robe. Sa cambrure met en exergue ses fesses faisant d'elle, la femme la plus sexy et attirante que j'ai pu voir par mes propres yeux.

Je me rapproche d'elle, et je l'enlace tendrement. Je la sers fort contre moi. Je cherche ses lèvres avec les miennes, et l'embrasse. Je délaisse ensuite sa bouche pour glisser mille baisers dans son cou.

Elle profite de cet instant pour me susurrer à l'oreille :

- Je n'ai pas de sous-vêtement Alex...

Je reste sans voix en entendant cette phrase. J'adore la voir ainsi.

- Chrome, je vais te faire l'amour ce soir, oh oui ! murmuré-je.

- Fais gaffe, tu penses vachement fort ! dit-elle en rigolant.

Pour confirmer ses dires, mes mains parcourent son dos et glissent jusqu'à ses fesses, sans rencontrer la moindre présence de culotte ou de string. Ma verge commence déjà à se gonfler rien qu'en y pensant. Elle doit sentir l'excitation qu'elle me procure et s'échappe de mes bras.

- Allez, je meurs de faim, allons-y. Je mangerai ton sexe plus tard !

- Mamamia, ma coquine à moi. Tu ne perds rien pour attendre. J'enfile mon costume et je suis à toi !

Une rencontre inattendue

Le restaurant est situé dans l'hôtel, l'ambiance est tamisée, les tables espacées, avec plusieurs recoins. Je m'installe non pas en face, mais à sa gauche, cela permet plus de contact.

Il y a un peu de monde, le serveur nous propose une petite alcôve. Bien que discret, je le vois déshabiller ma femme du regard, je ne suis pas le seul à apprécier cette robe.

Je parcours la carte avec Coraline, et notre choix se porte sur une fondue savoyarde accompagnée d'un petit vin blanc. Le serveur prend notre commande tout en lançant des regards furtifs dans son décolleté pour mon plus grand plaisir. J'aime cela, cela me conforte que je suis avec une belle femme que d'autres envient.

Quelques minutes plus tard, un autre couple est installé à la table d'à côté. Ils attirent mon regard, il y a quelque chose de particulier avec eux. J'ai l'impression qu'ils nous ressemblent, ou du moins qu'ils sont dans le même état d'esprit que nous.

Nos regards se croisent, un mètre sépare nos tables. Le couple est dans la même tranche d'âge que nous, l'homme est bien habillé et semble prendre soin de lui. Il est rasé de près, cheveux courts, bruns. Chemise cintrée noire et jean slim. La femme qui l'accompagne est assez petite, brune, cheveux mi-longs, et doit avoir dans les 35 ans. Son maquillage sombre met en valeur ses yeux marrons foncés et me propose un regard montrant une bonne confiance en elle. Elle porte une robe noire très séduisante avec une ouverture sur son ventre laissant voir un ventre bronzé et assez musclé. Son décolleté, bien que discret, semble cacher une généreuse poitrine. Elle a également un petit collier en tissu, très à la mode en ce moment. Je ne parviens pas à expliquer pourquoi ce simple accessoire provoque chez les hommes tant d'émoi. Peut-être y voit-on un signe de désirabilité, ou de soumission, je ne sais pas trop.

Cela nous amuse, car nous découvrons que nous ne sommes pas tout seuls à se faire plaisir ce soir. La fille passe la main dans ses cheveux, et les fait retomber dans son dos, dégageant sa nuque sous mon regard. On se sourit mutuellement, conscients d'être complices d'un jeu sensuel discret.

L'homme nous salue de la main et tire la chaise pour faire asseoir sa dame.

- Quel gentleman ! me murmure Coraline.

- Eh, je te le fais aussi ! dis-je sur la défensive.

Je mets ma main sur sa cuisse, le contact est doux et chaud. Que j'ai envie d'elle. Après toutes ces années, je ne me lasse pas. Je la regarde avec gourmandise et je ne peux m'empêcher de l'embrasser avec passion, tant pis pour la bienséance. Ma main remonte un peu plus haut, se rapprochant inexorablement de son intimité.

Elle écarte légèrement ses cuisses comme un signe d'encouragement. Nos lèvres sont toujours en contact et nos langues se mélangent fougueusement. La chaleur de son sexe parvient à ma main toute proche.

Tout en continuant mon investigation discrète, je jette un coup d'œil à nos voisins. Ils nous regardent comme s'ils cherchaient à deviner ce que je faisais, et cela attise le feu en moi. J'ai toujours eu un penchant un peu exhibitionniste sans jamais avoir pu le mettre en pratique.

12