Derrière La Porte

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Un flirt qui dérape.
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A l'instant où je passe la porte il la verrouille derrière moi et me bloque contre elle. Je ne peux pas me défaire de sa prise, tant physique que mentale, sur moi. J'aurais dû m'en douter, il ne veut pas du tout régler cette histoire de selfies entre nous. Depuis plusieurs semaines il a réussi à me convaincre de lui envoyer des photos compromettantes, nourrissant ses fantasmes dominateurs : assis sur une chaise, je révèle la courbure de mon dos, mes fesses arquées, les jambes écartées, le regard en feu, je m'offre à la caméra, et ainsi de suite. Jusqu'à ce que la honte me rattrape, que je me rappelle que je ne dois pas, que je ne peux pas. L'invitation à la soirée se voulait une offre de paix : « Je comprends, bien sûr, on réglera ça tranquillement, ne t'en fais pas ».

Et me voilà plaqué contre une porte. J'aurais dû m'en douter. De l'autre côté la musique électronique est à fond, j'entends ses amis se resservir à boire, rire, s'amuser. Je pourrais crier, bien sûr, taper sur le bois. Je le sens, derrière moi, suspendu à ce que je vais faire. Mais il me connaît trop bien : même maintenant, je reste silencieux. Après un instant à retenir son souffle, il se détend et se fait souple et dur contre moi. Je sens son excitation, à travers mon pantalon et le sien. Il glisse sa main sur ma cuisse, son haleine me réchauffe la nuque. Il m'embrasse doucement la nuque en se collant à moi, sa barbe me chatouille un peu : « Tu n'es pas obligé de rester, » il murmure, « tu as toujours été libre ». C'est l'alternative que j'ai depuis le début : me plier à son choix, m'humilier, ou me priver de sa présence intoxicante, de son mesmérisme, de l'électricité dans le bas de mon dos quand il me regarde... Il sait déjà que je ne partirai pas. Je sens son sourire derrière ma nuque, juste avant que ses lèvres se reposent sur mon cou.

Il a déjà une main sur mon entrejambe. J'entends un ricanement satisfait quand il sent qu'il n'est pas le seul à être dur, et maudis intérieurement mon corps de réagir aussi facilement à ses provocations. Il n'ignore pas l'effet qu'il a sur moi, et je lui ai raconté suffisamment en détail les nuits brûlantes que ses messages m'ont values pour qu'il sache en détail ce à quoi je pense dans l'intimité de ma chambre. Ses doigts font sauter le bouton de mon pantalon, qui tombe sur mes chevilles avant que j'aie complètement compris ce qui m'arrive. Sa main se pose, très naturellement, sur mon cul, sans douceur. Il n'aime pas la douceur. « Je baise toujours le cerveau de quelqu'un avant de le baiser pour de vrai, » m'a-t-il dit un jour, « quand je te prends enfin je t'ai déjà sauté des dizaines de fois, dans ta tête. Je veux que tu le saches ». Je l'avais encouragé, idiot sans cervelle que je suis. Il me caresse les fesses, l'intérieur des cuisses, puis glisse la main sous mon sexe, attrape mes bourses, mon pénis, pendant que le sien vient se loger contre mon cul, dur comme le roc. Sa main glisse sur mon sexe, me fait pousser un gémissement, moitié de réprobation, moitié d'excitation. Il ne s'arrête pas, continue de me caresser, tout en me murmurant des horreurs à l'oreille. Il me dit tout ce qu'il veut me faire, comment voir son sexe entrer entre mes lèvres, comment il va prendre ma virginité, comment il veut me retourner, me remplir, me forcer à le chevaucher, me rendre accro à sa bite. « Je vais te retourner comme une crêpe », m'avait-il écrit pendant une session de sexting, « tu n'oseras même pas penser à ce que tu auras fait avec moi, tu auras trop peur de rougir en public ».

J'entends le volume de la musique monter dans la pièce d'à côté, alors que je suis trop excité, et commence à agiter les hanches, sous l'effet de ses doigts. Involontairement, je commence à branler son sexe avec mon cul, l'encourageant à me caresser avec davantage de perversité, ce qu'il fait. Je sens sa bite au travers de son jean tracer un sillon entre mes fesses, épousant parfaitement la fente entre celles-ci. Je me gifle mentalement de l'étrange sentiment de fierté que je ressens à le sentir aussi dur. Je ne devrais pas penser ça, je ne devrais pas me sentir aussi excité, ni m'agiter avec autant de lascivité contre lui. J'étais venu tout arrêter, pas aller plus loin. Ses caresses se font plus lentes, je peux reprendre un peu mes esprits. Il s'arrête.

« Tourne-toi », dit-il. Ce n'est pas une requête. Comme « Envoie-moi une photo de ton cul », comme « Dis-moi comment tu réagirais à une fessée inattendue ». Comme tous ses ordres, il prononce la phrase sur un ton qui ne souffre aucune réplique. Comme à tous ses ordres, j'obéis, en baissant les yeux. D'un geste, il me fait mettre à genoux. Il continue de sourire : « Tu en as tellement parlé, tu sais quoi faire... ». La suite se passe comme dans un rêve. Mauvais ou non, je ne sais pas, mais la transition entre mon entrée dans la pièce, déterminé à mettre fin à une relation, et la sensation étouffante de son pénis sur ma langue, entre mes lèvres, me semble totalement incompréhensible. Il glisse ses doigts dans mes cheveux, m'encourage doucement, me félicite. Je le regarde par en bas, pour me retrouver face à un téléphone. « Il me faudra bien un ou deux petits souvenirs », glousse-t-il, immortalisant son gland sur ma langue tendue. Il décide très vite de passer à autre chose, alors que ma tête tourne encore de mon incapacité à comprendre ce qu'il se passe. Il me fait aller vers le fond de la pièce, où nous entendons moins bien la musique. Fermement, il m'allonge sur le lit, enlève mon boxer et fait glisser mon t-shirt par-dessus mes épaules. Je me laisse faire, sans broncher. Ca ne sert à rien de se mentir, me dis-je en me sentant moi-même rougir. Son regard se pose, appréciateur, sur moi. Sur mes hanches, sur mon sexe, sur mon cul. Il m'attrape par les cuisses, et me tire à lui.

J'ai les cuisses largement écartées pour encadrer sa stature musculeuse, sa bite est posée, longue et nue, sur mon bas-ventre. Il savoure sa future victoire comme un conquérant, ses épaules musclées roulent pendant qu'il caresse mon ventre, mes bras, mes jambes. Il se penche, attrape un flacon de lubrifiant sur la tablette derrière moi, je sens ses doigts, froids et glissants, glisser sur moi. Puis, en moi. Je geins. Il rit. « Ne t'en fais pas, je sais que c'est nouveau pour toi », dit-il, en glissant un doigt de plus. J'attrape le drap, serre la main. Il me travaille au corps, entrant ses doigts en moi, les sortant, les lubrifiant. J'ai l'impression d'être un bloc de glaise qu'il veut travailler pour lui donner la bonne consistance, un outil entre ses mains, dont je sens la chaleur me modeler de l'intérieur pendant que je retiens mes cris. Puis il s'arrête, me laisse à peine un instant de répit, et entre en moi, en terrain conquis, mais pas sans douleur. Je me crispe. J'ai mal.

D'une main ferme, il redresse mon menton et fiche son regard dans le mien, sans reculer les hanches, sévère. Il ne dit rien, pas besoin. Il me subjugue et je le laisse me pénétrer complètement. Je pousse un premier gémissement bruyant, couvert de toute façon par la musique dans la pièce voisine. Il est satisfait, et très vite, accélère, suit le rythme envoutant de la basse. Je n'ose même pas me le dire, il m'encule sur de la house, et je le laisse faire. Il me prend en missionnaire, ses yeux fichés dans mon regard honteux et soumis, me retourne en levrette, ses cuisses claquant contre mon cul, sa main glissant dans mes cheveux (il adore les garçons aux cheveux longs et bouclés), tandis que l'autre guide mes hanches. Et je prends. Je prends comme il a promis que je prendrais, avec honte et avidité, entièrement subjugué par sa bite qui me traverse, par ses coups de reins, par l'excitation incroyable qui monte entre mes hanches. Il m'avait dit qu'il me rendrait accro...

Je ne sais pas quand je jouis la première fois, couvert de sueur, les cheveux en bataille sur l'oreiller, sa main me poussant vigoureusement la tête dans les coussins, l'autre me fessant sans ménagement pendant qu'il me fait cambrer le cul pour mieux l'accueillir. Je suis trop perdu pour sentir la vague qui m'emporte, me fait éjaculer sous moi, me crisper, perdre mon souffle. Il ricane, « Ca y est, tu commences à comprendre, c'est bien. Tu vois que tu en veux plus », me souffle-t-il à l'oreille en s'allongeant sur le lit et en m'attirant sur lui, « Allez, viens, montre-moi un peu ta souplesse ». Je le chevauche, je n'entends même plus la musique, je ne sens plus que sa verge en moi, que son désir, que son plaisir qui monte, que sa satisfaction de m'avoir domestiqué. J'agite la croupe pour lui, rien que pour lui, haletant sous l'effort, vaillant petit pédé prêt à donner du sien. Jusqu'à ce qu'il m'attrape, me serre, me remplisse en une ou deux crispations, me libère. Je roule sur le côté, sentant son sperme couler de moi sur le lit.

Etonnamment, il m'enlace, m'embrasse l'épaule, me complimente, me félicite. Je me sens fier. Il reste là quelques instants, puis se lève, me balance mon boxer, nous nous rhabillons en silence, ressortons. La fête a continué comme si de rien n'était, elle est en train de commencer à mourir. On me donne une bière fraîche, je suis un peu déphasé, mais je fais semblant.

Plus tard, les derniers convives s'en vont. On me propose de rentrer en voiture, il ne dit rien. Un instant, j'hésite. Je m'entends dire, comme si quelqu'un d'autre parlait, que je vais rester dormir ici, pour aller au plus simple, trouver des excuses bidon à mes amis vivant près de chez moi. Ils comprennent à demi-mot, s'éclipsent. Il me regarde. Sourit. M'embrasse. Il va s'asseoir dans son canapé, sans un mot.

Je sens encore son sperme couler dans mon boxer quand je recommence à le sucer.

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