Découvertes - 01 (Féminité Retrouvée)

Informations sur Récit
Le carnaval de Venise fait retrouver sa féminité à Marion.
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Partie 1 de la série de 2 pièces

Actualisé 05/19/2024
Créé 05/09/2024
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Découvertes - 1 (féminité retrouvée)

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Ce texte étant une fiction, les scènes décrites sont le fruit de l'imagination. Toute ressemblance avec des personnes existantes serait purement fortuite. Les personnages présentés sont tous majeurs.

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Marion se sent désemparée? C'est comme si son monde venait de s'écrouler. Ses deux grands enfants, faux jumeaux, Léo et Eva, viennent de partir l'un aux États-Unis et l'autre en Australie, non pas pour du tourisme mais pour y faire carrière. Ils ont 18 ans, mais pour Marion ce sont toujours ses petits. Marion et son mari, Julien, viennent de passer Noël avec eux. C'était aussi l'anniversaire de Marion qui fêtait ses 37 ans ce même jour.

Devant une glace, Marion se regarde sans complaisance. Elle a pris du poids, se dit-elle. Ce n'est rien car cette belle brune a toujours un ventre plat. Les courbes de ses hanches se sont légèrement épaissies et sa poitrine a pris un peu de volume. Un homme trouverait certainement qu'elle n'en est que plus excitante, mais, pour Marion, tout n'est que négatif. Elle a vieilli, se dit-elle, et les petites rides au coin des yeux le lui confirment. Elle a bien lu dans un journal féminin qu'en majorité les hommes trouvent que les femme sont les plus belles entre 35 et 40 ans, mais elle n'en est pas convaincue.

Est-elle encore désirable? Son mari n'est pas très attentif. Il est vrai qu'elle a quelques responsabilités dans ce domaine, pense-t-elle. Après leur mariage, tous deux si jeunes, ils faisaient l'amour avec un certain plaisir, même si l'orgasme n'était pas pour elle toujours au rendez-vous. Et puis, il y a eu très vite cette grossesse difficile avec des jumeaux. Après l'accouchement, Marion avait dû faire face à des conditions épuisantes pour une mère, avec un mari très occupé professionnellement et pas très efficace dans les tâches domestiques. Élever des jumeaux, c'était un travail bien plus que multiplié par deux.

Marion avait consacré sa vie à ses deux enfants. Elle s'en rend maintenant bien compte en voyant le vide qu'ils viennent de laisser dans ses journées. Peut-être devrait-elle chercher un travail pour s'occuper? Après tant d'années, ce n'est pas chose facile.

Marion se dit qu'elle a été plus mère qu'épouse. Elle ne s'est jamais refusée à son mari, mais c'était sans grand plaisir, presque une sorte de corvée, et leurs relations sexuelles s'étaient de plus en plus espacées. Elle s'était bien rendue compte que son mari, qu'elle savait amoureux d'elle et fidèle, trouvait quelques plaisirs sur Internet en regardant des vidéos pornographiques ou en lisant des nouvelles érotiques. Elle l'avait plusieurs fois surpris se masturbant devant son écran, mais elle s'était toujours retirée discrètement pour ne pas ajouter une humiliation à la privation de rapports sexuels dont elle se savait responsable.

Julien a bien remarqué la détresse de sa femme, craignant même un début de dépression.

Quelques jours plus tard, Julien donne à sa femme une grande enveloppe que, surprise, elle ouvre devant lui. Il s'agit d'un séjour à Venise pour deux au moment du carnaval, avec la réservation d'un bel hôtel proche de la place Saint Marc, des billets d'avion pour l'aller et de train-couchette pour le retour. Marion remercie Julien par un baiser passionné comme il n'en avait plus reçu depuis des années.

Marion ne veut pas se contenter de jouer les touristes mais bien de participer. Il leur faut des costumes, sans toutefois vouloir rivaliser avec les somptueux et inabordables déguisements des gens du lieu. En chinant dans des brocantes, elle finit par trouver un petit tricorne et un joli masque Vénitien qui cachera le haut du visage. Elle achète une belle pièce d'étoffe d'un bleu nuit imprimé de petites arabesques dorées et se lance dans la réalisation d'un grande cape qui la couvrira jusqu'aux pieds. Julien se contente de louer un costume de marquis ainsi que masque et couvre-chef assez simples.

Marion a aussi envie d'offrir du plaisir à son mari si gentil. Cependant elle a toujours la sensation de se forcer lors de leurs rares rapports sexuels. Serait-elle devenue frigide? Elle va chercher des réponses sur Internet dans des sites spécialisés en sexologie. Les différentes raisons d'une frigidité, comme des traumatismes sexuels, ne correspondent pas à son cas. Sa recherche sur une simple baisse de la libido la conduit à une possibilité liée à la prise de la pilule contraceptive. Cela semble être le cas pour un tout petit nombre de femmes. Marion se dit qu'elle peut toujours essayer, aussi arrête-t-elle de prendre la pilule et se fait-elle prescrire un diaphragme. Elle en informe son mari en travestissant les raisons :

« J'ai arrêté la pilule que j'ai prise pendant vraiment trop longtemps. J'ai maintenant un diaphragme que je ne mettrai que dans les moments les plus dangereux, car ce n'est vraiment pas très plaisant. Je pense aussi qu'avec l'âge la fertilité doit bien baisser, mais tu feras tout de même attention. »

Julien, pensant à la santé de sa femme, n'y voit pas d'objection.

La première journée à Venise permet de visiter la ville et de s'émerveiller des costumes magnifiques.

Tout à coup, une main attrape Marion par le bras et l'entraîne dans une farandole endiablée. Julien n'a pu suivre, trop occupé à prendre des photos. Avant de se décider à la rejoindre, il prend même, comme un réflexe, un cliché de sa femme déjà loin de lui. Il veut se lancer à sa poursuite, mais il est vite happé par un autre groupe. Les farandoles se croisent et il aperçoit par moments Marion qui semble heureuse d'être à pareille fête. Puis son groupe s'arrête, faisant cercle autour des participants de la première farandole qui dansent maintenant. Quelle n'est pas sa surprise de voir que Marion est au centre, entourée des danseurs qui la font tourner et se la repassent de l'un à l'autre? Julien voudrait s'approcher d'elle, mais sortir du cercle que forme son groupe lui paraît mal venu, aussi s'abstient-il, se contentant de regarder sa femme. Maintenant, chaque passe d'une danse l'envoie dans les bras d'un autre homme, qui, avant le prochain mouvement, pose un baiser rapide sur les lèvres de Marion, qui rentre dans le jeu, y prenant visiblement du plaisir.

La jalousie taraude Julien. Un baiser sur la joue aurait été acceptable, mais là, sur la bouche? Il se demande pourquoi il laisse faire. Sa réponse est qu'il ne peut perturber ce qui ressemble à un spectacle. La danse se termine et c'est Marion qui se jette alors sur lui, en disant :

« Oh ! Je me suis bien amusée ! »

« J'ai vu ça, ma chérie », répond son mari, qui se rend compte alors que son sexe est un peu à l'étroit dans son déguisement.

Julien s'étonne de ce qui lui arrive. Est-ce ce qu'il a vu pendant la danse de sa femme qui en est à l'origine? Non, ce doit plutôt être l'effet du retour de Marion, qui vient de se jeter dans ses bras, conclut-il.

Après une journée pleine de découvertes magnifiques et une petite collation dans un café de la place Saint Marc, le couple décide de continuer leur visite à la nuit tombée. C'est un soir de pleine lune et l'éclairage rendra les photos encore plus belles. Ils s'arrêtent face au pont des soupirs. Julien remarque qu'il y a comme un petit quai le long du canal qui passe sous ce pont. Quelques marches permettent d'y descendre. Julien convint sa femme d'aller s'y placer. Adossée au mur sous ce pont mythique, Marion, dans son déguisement sombre, paraît mystérieuse. Serait-elle là pour un quelconque complot ou pour attendre la venue d'un amant? Ces idées trottent dans la tête de Julien, qui mitraille avec son appareil.

Tout à coup, apparaît une gondole, qui vient accoster tout près de Marion. Pour Julien, c'est une aubaine. La photo sera d'une étonnante réalité. Un homme, habillé d'un somptueux déguisement, monte sur le quai et, sans un mot, vient se placer à côté de Marion, tout contre elle, passant un bras autour de ses épaules. Là encore, Julien ne s'insurge pas de cette situation anormale. Il est tout au cadrage de cette photo qui sera criante de vérité. Lorsque l'homme se tourne vers Marion, se serre contre elle et l'embrasse sur la bouche, Julien n'a pas plus de réaction. Ce n'est rien de plus qu'un des baisers pendant la danse, se dit-il, et il enchaîne les déclenchements. Cependant, le baiser s'éternise. Marion est à demi cachée par son partenaire. Julien n'a pas la meilleure vue, mais, de toutes façons, il ne peut savoir que sa femme répond au baiser de cet inconnu, mêlant sa langue à la sienne, échangeant leurs salives. Elle est trop heureuse de se sentir désirée pour refuser un tel baiser.

Julien, perturbé, continue de prendre machinalement des photos. Il s'aperçoit que son sexe bande à en faire mal. Que lui arrive-t-il? Il n'a pas la réponse. Mais tout s'accélère lorsque l'homme descend dans la gondole, sans lâcher la main de Marion, qu'il essaie d'entraîner avec lui. Julien se précipite dans l'escalier et courre vers sa femme qu'il retient d'une main, alors qu'elle avait déjà mis un pied dans l'embarcation. Il s'écrie :

« Mais c'est ma femme ! »

L'homme, avec un accent italien chantant, lui dit alors :

« Aujourd'hui, tout est permis aux dames. »

« Pas par moi ! », s'insurge Julien.

« C'est dommage », dit alors l'inconnu, « Je vous aurais invité tous les deux à une soirée privée dans un palais où l'on va danser toute la nuit. »

Après le départ de la gondole, Julien et Marion prennent le chemin de leur hôtel. Pendant leur marche, pas un mot n'est échangé. Chacun est perdu dans ses pensées.

Marion se demande si elle est vraiment encore si désirable. Pendant la danse, tous les hommes l'ont embrassée furtivement, mais était-ce du désir? Non, c'était plutôt une sorte de jeu, se dit-elle. Évidemment, avec l'homme sous le pont des soupirs, c'était différent. Il avait envie d'elle, c'est certain, mais il n'avait pas pu voir ses petites rides cachées par son masque, alors? Il y avait eu tromperie sur la marchandise, pense-t-elle.

Julien s'étonne de son manque de réaction lorsque l'inconnu a embrassé longuement sa femme sous le pont des soupirs. Pourquoi voir sa femme dans cette situation l'a-t-il fait bander? C'est incompréhensible. Pourquoi n'a-t-il pas accepté la proposition de l'inconnu de les inviter à cette soirée privée? Il ne s'agissait pas de laisser sa femme y aller seule. Lui présent, il aurait eu le contrôle de la situation et ils auraient passé une soirée d'exception. Il se souvient alors avoir lu dans un guide que ces soirées privées, au carnaval de Venise, sont réputées comme des lieux de totale débauche. Oui, il a bien fait de refuser. Sinon, qu'aurait risqué de subir sa femme? Cette simple pensée suffit à le faire bander de nouveau. Rien ne va vraiment bien, ce soir, se dit Julien.

Arrivée dans la chambre d'hôtel, Marion se déshabille et reste nue pour se coucher. Elle se sent si chaude, ce soir, après cette journée mouvementée. Julien se couche, nu également, à côté d'elle. Marion pose de petits baisers sur la bouche de son mari et lui dit :

« Merci, mon chéri, pour cette merveilleuse journée. »

« Tu as été magnifique, mon amour », lui répond Julien, qui attrape alors son appareil pour en faire défiler les photos.

« Regarde-toi », lui dit-il.

Défilent devant les yeux de Marion toutes les photos de la farandole et des danses qui ont suivi, puis les premières prises sous le pont des soupirs.

« Et il y a aussi celle-là ! », ajoute Julien en lui montrant celle du long baiser avec l'inconnu de la gondole.

Marion pose alors sa main sur le sexe de son mari qui lui paraît très dur et questionne :

« C'est cette photo qui t'excite tant, mon chéri? »

« Euh ... non ... c'est ... c'est toi ... avec ta nudité, à côté de moi », répond Julien qui n'a trouvé que ça pour se disculper.

« C'est gentil, ça », lui dit Marion, « Reste comme ça, je vais bien m'occuper de toi. »

Alors, elle se place au-dessus de son mari et s'empale sur le sexe tendu, qui s'enfonce complètement en elle, tant sa chatte est déjà bien humide. Julien lui caresse doucement les seins. Ils ont envie de profiter de l'instant, de faire l'amour tout en douceur. Pour l'exciter, Marion rappelle à son mari qu'elle n'a pas emporté son diaphragme. Elle ajoute cependant qu'elle est au tout début de son cycle et qu'il pourra jouir en elle sans trop de risque.

Leurs pensées sont toutes centrées sur cette journée exceptionnelle qu'ils viennent de vivre. Ils ont envie d'en reparler, aussi Julien, alors que Marion coulisse lentement sur son sexe tendu, lance-t-il un échange à ce sujet :

Julien : « Tu étais si belle en dansant, passant d'un homme à l'autre. Et puis il y avait ces baisers sur ta bouche. »

Marion : « C'était juste un jeu. »

Julien : « Mais, sous le pont de soupirs, c'était plus que ça. Ton baiser était très long ! »

Marion : « Oui, je me suis laissée allée, mais ... je n'ai pas répondu à son baiser. J'ai gardé les lèvres bien fermées », comme un pieux mensonge pour ne pas inquiéter son mari.

Julien : « Ah, bon? J'avais cru ... », sur un ton qui pourrait laisser penser à une déception.

Marion : « Aurais-tu préféré ... autrement? », regrettant presque de ne pas lui avoir dit la vérité.

Julien : « Oh, non, bien sûr ! »

Après quelques instants de silence que Marion accompagne de mouvements sur le sexe de son mari :

Julien : « Lorsqu'il t'a attirée sur la gondole, te serais-tu laissée entraîner ... sans moi?»

Marion : « Je ne sais pas. C'est toujours attirant, pour une femme, de se sentir désirée ... mais j'ai été heureuse que tu sois venu me sauver. »

Julien : « Il a fini par nous inviter tous les deux à cette soirée dansante privée. Nous aurions pu y aller. Aurais-tu aimé? »

Marion : « Si c'était pour ne danser qu'avec toi ... peut-être pas? Aurais-tu accepté de me voir dans les bras d'autres hommes? »

Julien : « Peut-être ... j'aurais aimé te regarder danser. »

Marion : « Tu aurais été mon chaperon, c'est ça? »

Julien : « En quelque sorte. »

Marion ne s'est jamais sentie si excitée. Elle monte et descend sur le sexe de son mari avec toujours la même lenteur, pour ne pas le faire jouir trop tôt, mais elle en augmente l'amplitude pour bien sentir le gland presser fortement sur le col de son utérus. Elle fait alors un mouvement tournant pendant quelques secondes avant de remonter. Son excitation est telle qu'elle ose dire ce qui lui paraissait impossible il y a quelques instants :

Marion : « Certains, en dansant, auraient peut-être eu les mains un peu ... baladeuses. »

Julien : « Oui, sur ta taille. »

Marion : « Ou ... un peu plus bas. »

Julien : « Oui, sur tes fesses. »

Marion : « Et si ... ils m'avaient ouvertement caressé les seins? »

Julien : « Oh, oui, oui ! »

Marion : « Et si certains m'avaient embrassée, comme sous le pont des soupirs ... non, mieux que ça ... en me fouillant avec la langue ... et ... si j'avais fait de même ... n'aurais-tu pas été jaloux? »

Julien : « Bien sûr, j'aurais été très jaloux ... mais aussi ... très excité. »

Marion : « Serions-nous restés toute la nuit alors que je n'aurais plus dansé du tout avec toi? »

Julien : « Je ... je ne crois pas. Tu sais, il paraît que ces nuits privées se terminent en orgie. »

Marion : « M'aurais-tu ... regardée ... et même photographiée ... me faisant prendre par tous les hommes? »

Julien : « Oh, non ! Ça serait trop ! »

La dernière phrase de Julien est alors contredite par son éjaculation dans le vagin de sa femme dont l'orgasme arrive à peine après le sien.

Après un moment de récupération, Marion cherche à tirer les conséquences de ce qu'ils viennent de vivre ensemble :

Marion : « Je sais maintenant ce qui t'excite, mon amour.»

Julien : « Oui ... tant que ça reste un fantasme ... »

Marion : « On recommencera à s'exciter comme ça, dans un jeu de rôles, quand nous ferons l'amour. »

Julien : « Oh, oui ! », trop heureux de retrouver une sexualité épanouie avec sa femme.

Marion : « Et je resterai ta femme fidèle, n'est-ce pas? »

Julien : « Euh ... oui », d'un ton qui ne paraît pas très convaincant.

Après une seconde journée à visiter la ville, allant au Lido puis dans les îles voisines, Il est bientôt l'heure de repartir par le train de nuit. Dans leur wagon, ils trouvent vite leur compartiment de quatre couchettes qui paraît incroyablement surchauffé. Marion s'en inquiète et Julien essaie de mieux régler le thermostat.

« Il faudra faire avec, ma chérie. Le bouton tourne dans le vide », dit-il.

Marion commence à préparer sa couchette du bas, à gauche. Julien veut s'installer dans la couchette supérieure, car il n'aime pas avoir quelqu'un au-dessus de lui. Il s'aperçoit qu'elle est barrée d'une ru-balise pour en interdire l'accès, le système de blocage paraissant complètement détraqué. Il devra s'installer en face sur la couchette de droite, en haut.

« Il n'y a vraiment rien qui marche, ici », fait remarquer Marion.

Du fait de la chaleur, Julien ne garde qu'un tee-shirt et son boxer et s'installe sur sa couchette. Marion, qui avait apporté dans son sac un pyjama d'hiver, craignant le froid, doit changer d'idée. Comme aucun autre passager ne s'est encore présenté, elle se déshabille rapidement, ne gardant que ses sous-vêtements, avant de se coucher sous un simple drap. Julien a bien vu qu'elle portait l'ensemble en dentelles assez sexy qu'il lui a offert récemment. Le slip est minimaliste et le soutien-gorge remonte bien les seins et en cache à peine les pointes. Lorsqu'il le lui avait donné, Marion avait bien vu que son mari avait choisi des bonnets B, ce qui était sa taille initiale, mais, depuis plusieurs années, elle avait dû passer à la taille C. Elle n'avait pas voulu le faire remarquer à Julien, de peur de le froisser en critiquant son cadeau. Elle l'avait donc porté en se disant que, si c'était trop sexy, la vue n'en serait réservée qu'à son mari.

Quelques minutes avant le départ du train, un homme d'une cinquantaine d'années entre dans le compartiment. Il leur donne le bonsoir et se présente. Il installe rapidement un drap dans la couchette libre du bas, face à celle de Marion. L'homme, qui a bien senti la chaleur anormale du compartiment et constaté, comme Julien, qu'il ne peut rien y faire, se déshabille sans se cacher pour ne garder que son boxer. Marion l'a trouvé bel homme avec ses cheveux gris et sa musculature apparente.

Marion prend un livre et allume la veilleuse de sa couchette, puis s'adresse à son voisin :

« J'ai mis de la lumière pour lire un peu avant de dormir. J'espère que cela ne vous gêne pas, Monsieur. »

« Pas du tout, Madame. Je vais faire de même. »

Julien, lui, n'a pas allumé sa veilleuse et s'est tourné sur le côté gauche, espérant dormir tout de suite, mais, avec toutes les images de ces deux jours qui tournent dans sa tête, le sommeil ne vient pas. Ainsi placé et couché près du bord de la couchette, il a une belle vue sur sa femme et il s'en réjouit.

Après une demi-heure de lecture, le voisin de Marion éteint sa veilleuse, ce qui fait dire à celle-ci :

« Voulez-vous que j'éteigne moi, aussi? »

« Mais non ! Je ne vais pas dormir tout de suite », répond l'homme en se tournant vers elle sur sa couchette, avant d'ajouter, dans un murmure :

« En plus, j'ai une si belle vue ... »

Au-dessus de lui, Julien croit avoir mal entendu, mais il n'en reste que plus attentif à la réaction de sa femme.

Marion n'a pas été choquée par cette remarque mais plutôt flattée. Elle se dit que l'homme aurait certainement une encore plus belle vue, si il voyait ce qu'elle cache sous le drap. Elle fait alors glisser légèrement le drap, découvrant une épaule nue, puis la naissance d'un sein à la limite du soutien-gorge. Marion s'est même tournée un peu sur le flanc droit pour faire face à son voisin dont le regard montre qu'il apprécie la vue. Son livre est tombé au sol et Marion n'a donc plus le prétexte de sa lecture pour laisser sa veilleuse allumée. Dans sa nouvelle position, la lumière est un peu derrière son dos et la vue intéressante est dans l'ombre. C'est certainement pour cela que son voisin rallume sa veilleuse. Sa petite exhibition fait déjà mouiller la chatte de Marion. Pourrait-elle aller plus loin? Son mari est là, au bord de la couchette du haut, tourné vers elle. Peut-être s'est-il endormi? Elle a du mal à le voir dans la pénombre du haut. En le fixant longuement, elle a l'impression que ses yeux sont fermés. Peut-être va-t-elle pouvoir aller plus loin ... juste un peu plus loin?

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