Déchéance d'Un Homme Trop Joueur...

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Un quadra est soumis à un africain avec l'aide de son amie.
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RoxyJJ80
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Théo, 40 ans depuis trois semaines, bon cœur mais incurable rêveur et incorrigible romantique, ne faisait plus rien de sa vie. Rien de rien, incapable de se fixer ou de fixer son attention, archi largué depuis qu'il avait été licencié du travail depuis que ses petits délires sexuels avaient été découverts par ses supérieurs, non sans une complicité intérieure qui avait aspiré à prendre ses fonctions.

Il avait dû affronter l'infamant, notamment des fichiers révélés anonymement sur ses fétiches : il était exhibitionniste mais discret : il aimait rester le soir tard après la fermeture, aimant se balader dans les couloirs, nu, ou à se masturber en imaginant ses jolies collègues le découvrir...

Le soir où tout avait basculé fut le soir où il avait décidé de jouer à un autre jeu, ou plutôt à un défi proposé par sa collègue et amie Anna, seule dans la confidence : se travestir, faire le tour de l'étage et revenir pour finir par se masturber. Anna adorait entendre toutes ces histoires, mais elle devait sécuriser son emploi et sa vie personnelle en n'y participant pas : elle se contentait d'agir dans l'ombre...

Néanmoins, elle aimait voir son collègue progressivement franchir des étapes, et l'amener à mieux assumer une forme d'homosexualité latente qu'elle avait bien détectée chez lui !

Mais ce soir là, Théo avait été surpris par l'un des hommes de ménage, un ghanéen de 50 ans, qui avait crié des mots qu'il ne comprenait pas mais dont il devinait la teneur. En fuyant, Théo s'était réfugié dans un bureau de la direction comptable, ignorant qu'il y avait un système de surveillance vidéo fonctionnel.

Sa chute fut rapide : convoqué par son employeur, il fut immédiatement licencié. La vidéo fit le tour de la société et arriva entre les mains de ses amis et de sa famille qui le renièrent aussitôt. Il dût également quitter le foyer familial et squatter à droite et à gauche en attendant des lendemains meilleurs.

Anna, déçue pour son ami mais terriblement excitée par ce qu'elle avait vu sur le film, eut l'occasion de discuter un soir avec le ghanéen qui l'avait surpris, et la discussion fut riche d'enseignements : le ghanéen, rigoriste musulman, expliqua que dans sa culture, l'homosexualité était interdite et sévèrement punie. Anna lui répondit qu'un homme déguisé en femme n'était pas nécessairement homosexuel, mais elle décida d'abonder dans son sens pour la punition : s'il s'avérait qu'il était homosexuel, il devrait souffrir les pires punitions ! Néanmoins, pour le moment, il était sans emploi et ne méritait peut être pas son sort et il fallait régler cela avant toute chose.

Le ghanéen admira la sagesse d'Anna et proposa de l'aider à trouver un emploi dans le bâtiment, avec des proches à lui. Et de le tester.

Anna contacta son ami pour lui annoncer, non sans une certaine perfidie, la « bonne nouvelle »...

A l'aube du lendemain matin, Théo se rendit au chantier du nouveau méga centre commercial sur le chemin de son ancien travail et le panneau « Recherche manœuvres de chantier -- CDD -- Embauche sur le site » cloué sur la porte du bungalow à l'entrée du terrain. Arrivé là et trouvant la porte ouverte, il passa la tête. Un vieil africain la barbe blanche en tenue de chantier lui demanda :

« Qu'est ce que tu cherches toi? »

« Du travail. Anna, une amie... »

« Ah oui, c'est toi le garçon-fille ! » s'esclaffa l'africain avec un rire typique. Il reprit : « Qu'est ce que tu sais faire sur un chantier? »

« Rien, mais... »

Le vieux le coupa : « Restes la, je vais voir si c'est possible... »

Et le vieux sortit sans que Théo ne perçoive la lueur qui venait de s'allumer dans les yeux du vieux black. Théo n'avait pas le profil du travailleur de force, né dans le 16e arrondissement de Paris et ayant vécu de façon assez bourgeoise. Il n'aurait pas du être là. Et, sans le savoir, un piège vicieux se refermait sur lui...

Le vieux revint. Miracle! C'était d'accord. Il pouvait commencer tout de suite. On pouvait même le loger temporairement au foyer des ouvriers le soir après le travail, le ghanéen lui ayant trouvé une place, avec l'aide d'Anna qui avait fait jouer ses contacts professionnels tout en ayant rappelé au gérant du foyer qu'elle le surveillait sur différents dossiers de suspicion de fraude...

Le message fut suffisamment clair et le gérant y vit une opportunité de tranquillité afin de gérer ses petites affaires, et il saurait tirer partie de la présence de ce « petit blanc bec ».

On donna à Théo un casque, des gants et chaussures de sécurité et il fut affecté aux mouvements des éléments d'échafaudages.

Rapidement bien sûr, Théo s'épuisa. Il dut s'arrêter à répétition pour souffler un peu et s'asseoir. Tous ses muscles lui faisaient mal. Jamais il ne remarqua toutefois l'observation vigilante, dont il était à distance l'objet de la part du même vieux du bungalow, ni le signe que celui-ci fit à un jeune et grand ouvrier noir pour venir à lui, ni enfin les ordres que le vieux lui donna en indiquant Théo.

Epuisé, Théo ne remarqua rien du tout. Ni qu'il était apparemment le seul blanc au milieu d'ouvriers et de contremaîtres tous africains, ni que personne ne semblait se soucier de sa faible efficacité. En tous cas, aucun reproche ne lui fut fait. Il eut seulement la bonne surprise de voir un gars, à peu près de son age mais plus grand et fort, et venu dit-il rapporter une planche, s'arrêter pour lui parler un peu. Très amical et bientôt même il commença à l'aider à charrier planches et piliers... Ils engagèrent la conversation et Théo eut le sentiment de se faire un ami de N'Djili, dont il était admiratif du corps puissant et svelte, des gestes souples et d'un visage harmonieux, avec des pommettes marquées.

La journée passa ainsi et, à la sirène marquant la fin de journée, N'Djili amena Théo aux douches avant le départ vers le foyer. Il choisit l'une des cabines et y poussa Théo avec lui. Assez spacieuse mais vide avec seulement des crochets pour les vêtements un peu à l'écart des jets. La porte verrouillée, N'Djili se déshabilla intégralement et Théo admira intérieurement ce corps parfait, à la musculature puissante et harmonieuse sous une peau sombre et magnifique, qu'il jalousait un peu. N'Djili s'amusa à le pousser sous les jets d'eau chaude avant de le frictionner de gel douche, massant avec science ses muscles endoloris.

Cette forme d'intimité avec un homme était une 1ère pour Théo, un peu inattendue et déstabilisante, mais le fait qu'une personne lui montre un peu d'intérêt, d'amitié voire d'affection, était rassurant en ces jours sombres pour Théo.

Sans compter que la chaleur de l'eau, le bien-être du massage, eurent sur lui un effet puissant et il eut rapidement une belle érection.

N'Djili sembla trouver cela tout à fait amusant et il commença à masturber doucement ce membre qui lui semblait bien petit au regard des standards de son pays, lui massant alternativement la nuque et les seins de son autre main libre. Les deux corps se frottaient de plus en plus intimement et Théo, surpris de se laisser ainsi faire par un homme, timidement, s'essaya à rendre les caresses savantes par lesquelles N'Djili enflammait ses sens.

S'il avait eu encore un peu de lucidité, il se serait sûrement étonné du regard fixe et lointain de N'Djili pendant que celui-ci déployait un art consommé à exciter l'homme blanc, européen. Pas un baiser non plus. Mais lové contre ce corps puissant qui le dominait d'une tête, le nez dans le torse musclé de celui qui le protégeait depuis le matin, Théo s'abandonnait complètement à la fièvre de l'instant, désormais chauffé à blanc et les testicules lourds d'un désir qu'il n'avait plus eu depuis un bon moment.

A son tour en érection, N'Djili fit allonger Théo sur le dos sur le sol, lui écarta les cuisses et commença à lui masser délicatement l'anus avec une noix de gel douche. Un doigt, puis un deuxième, délicatement, prirent place dans son conduit anal.

« Tu veux? » demanda le black.

« ... » Théo ne sut que dire, pris entre la peur de l'inconnu et son désir désormais brûlant.

N'Djili prit cela pour une acceptation, retira ses doigts et commença à appuyer la tête de son sexe circoncis sur l'anneau brun de l'anus vierge. La pénétration fut lente. Une poussée impérieuse mais très progressive, accommodante pour Théo, à la fois impressionné et effrayé par la taille du serpent d'ébène. Allongé sur le dos, les genoux ramenés sur les épaules, Théo s'offrait comme une femme à ce magnifique étalon noir.

D'Njili gardait la tête haute. Il regardait droit devant lui, au loin, pendant que les sphincters de Théo s'ouvraient et lui laissaient l'accès à ses entrailles. Théo ne remarqua pas cette absence de son « amant » : il mangeait des yeux le corps superbe et chaud auquel il s'abandonnait désormais complètement, vivant enfin dans sa chair quelque chose de bien au delà de ses fantasmes les plus inavouables : la soumission homosexuelle était excitante à imaginer, mais jamais il n'avait réellement envisagé un jour passer à l'acte.

Plus il sentait ce barreau de chair noire élargir son anus, plus le pouls de Théo s'accélérait. Apparemment infatigable, le pieu de chair allait et venait maintenant et chaque enfoncement ouvrait Théo un peu plus. Ouvrait physiquement son cul certes mais aussi ouvrait son esprit a cette évidence : il était voué à devenir la femelle de cet étalon d'ébène... du moins, c'est ce que lui faisaient croire ses sens perturbés par cet acte fou.

Sous l'effort, la sueur perlait sur le torse puissant de N'Djili et tombait en gouttes sur Théo. Puis il sentit le corps musclé qui l'envahissait se tétaniser en un bloc durci enfoncé en lui au maximum. Le sperme chaud qui frappa ses intestins fut comme une brûlure bienfaisante et il laissa son amant injecter son flot de sperme au plus profond de lui, le marquant à vie.

La vue des muscles puissants de N'Djili jouant sous le satin de la peau noire pendant qu'il se faisait défoncer, la sensation rêche des poils pubiens venant frotter contre son intimité à chaque enfoncement, la chaleur du foutre à l'intérieur de lui, à l'intérieur de sa « chatte », tout cela emporta instantanément la jouissance de Théo. Son anus fut pris de spasmes forts, massant la queue enfouie en lui, et il cracha à son tour son sperme en longs jets épais qui retombèrent sur son ventre et jusque sur sa poitrine.

Théo était au ciel... ce qu'il venait de vivre était aussi inattendu qu'unique, le troublant complètement : était-ce un penchant enfoui en lui que l'africain venait de révéler? Ou bien avait-il cédé à sa fragilité actuelle, se laissant aller entre les mains d'une personne capable de l'aider à reprendre sa vie en mains? Sûrement un peu des 2, mais pour le moment, Théo était trop perdu pour trouver un sens à tout cela...

Toujours sans un mot, N'Djili se retira et, du cul ouvert de Théo, un trop-plein de sperme commença à s'écouler en un gras filet blanchâtre. Le black s'avança et présenta son mandrin de chair encore semi-rigide devant la bouche de Théo.

« Nettoies-moi! Suces et que ce soit propre! »

Théo ouvrit la bouche et, encore emporté par l'exaltation et malgré une forme de répulsion primitive, il lécha et suça jusqu'à la satisfaction de son amant. Sans relever le ton devenu dur et impérieux de la voix de son nouvel « ami », bien moins bienveillant qu'auparavant...

Théo suivit N'Djili dans la camionnette qui ramenait les ouvriers vers le foyer. Loin, hors de ville, les champs, un passage à droite après un bois, encore quelques kilomètres d'un mauvais chemin de terre et voici le foyer. Théo fut surpris en ne voyant devant lui qu'un groupe d'une douzaine de bungalows dans une clairière et des fils de fer pour sécher le linge après les lessives. Lui, il avait envisagé cela un peu comme une sorte de résidence universitaire... Alors que là, Théo ne pouvait même pas dire où il se trouvait... Mais il était si fatigué qu'il ne discuta rien et suivit son « homme » dans l'une des baraques. N'Djili lui indiqua le matelas où ils allaient dormir ensemble... « dormir ensemble » songea Théo... « comme un couple? » s'interrogea t-il, mi excité mi effrayé. Il se demanda quelle route il venait de prendre...

La nuit, Théo la passa dans les bras de son « homme » dans sa chaleur, nu contre lui. Bien. Heureux. Il était apparu en lui le besoin d'appartenir à son amant, d'être sa « chose », d'être au service de cette masculinité triomphante et de tout lui sacrifier. S'il avait su... tout ceci faisait partie du test mis en place par le Ghanéen, fier d'avoir prouvé l'homosexualité de cet « homme », et qui se prenait un malin plaisir à rapporter chaque détail à Anna, dont la moiteur entre les cuisses s'aggravait à chaque détail raconté.

Au matin N'Djili, réveillé, demanda une fellation à sa conquête, puis une fois bien en érection lui dit :

« Mets-toi à quatre pattes, écartes bien les fesses et donnes moi ta « chatte »! »

La pénétration fut brutale, douloureuse car cette fois non préparée, mais Théo passa outre, emporté dans son rêve de soumission féminine. Le massage interne de sa prostate par le pieu noir, qui le défonçait de nouveau, lui procura une agréable excitation et, s'il ne parvint pas à jouir, il fut heureux de satisfaire son homme. N'Djili ne lui fit pas de cadeau, s'enfonçant à fond en lui des les premiers moments et maintenant cette cadence tout le long. La « machine N'Djili » s'acharna longtemps sur lui, l'assouplissant, le fouillant au plus profond, avant de cracher sa semence dans ses intestins. Pas de préservatif entre eux, tout comme la première fois, et là aussi il fallut que Théo nettoie son amant avec sa boucle une fois la saillie fine. Mais qu'importe. Il le faisait pour son « homme ». Il était heureux d'être la « femelle » d'un aussi bel étalon et Théo savait d'instinct qu'il lui fallait tout accepter pour espérer le garder pour lui, pour lui plaire et l'exciter toujours et se l'attacher comme protecteur. Même si une autre partie de lui, issue de son ancienne vie, hétérosexuelle, amoureux des femmes, tentait de le rappeler à la raison. En vain, car il avait besoin d'être rassuré et pris en charge, même si cela signifiait une douce servitude entre les bras d'un homme...

C'est exactement ce type de sentiment que le marabout, qui gardait l'entrée du chantier, avait voulu voir se développer dans l'esprit de ce jeune blanc en déroute, dont il avait vu passer la tête dans la porte du bungalow d'embauche hier matin. Venu de loin, très fin connaisseur des hommes, il avait compris immédiatement le parti à tirer de ce cadeau du ciel. Pour l'attraper, pour le piéger, il avait donné l'ordre à N'Djili de faire le nécessaire. De se sacrifier en fait. Un bon musulman, ce N'Djili, chez qui l'obéissance aux ordres du marabout s'impose malgré son dégoût pour les homosexuels, conformément aux bonnes règles de l'Islam.

Il le fallait pour le bien être de cette communauté d'une trentaine de Maliens, vivant si loin désormais de Bamako au fond de ce pays si froid. Sans femme depuis des années. Sans papiers et donc obligés de vivre à l'écart, sans contact, avec au ventre la peur de l'arrestation et de l'expulsion. Victimes du racisme. Travaillant pour des salaires de misère et dont la plus grande partie partait de plus vers les familles du pays natal. Le marabout savait qu'il fallait un moyen, un canal, ou pourrait s'échapper le feu de cette frustration sociale et sexuelle qui menaçait sa petite communauté. Théo était la solution : ce jeune blanc serait, par sa bouche et son cul, ce canal...

Théo avait compris dès lendemain de son arrivée ici qu'il avait été piégé : quand on lui a pris ses papiers et son téléphone portable, quand il s'est vu enfermé pendant la journée dans une des caves du camp sous la garde des ouvriers de repos (plus jamais de travail au chantier pour lui, le premier jour avait été une mascarade), et enfin quand N'Djili lui a fait comprendre sans douceur que sa bouche devait aussi s'ouvrir sur les queues de certains des autres ouvriers. Et avaler leur semence grasse et salée. Puis quelques jours, plus tard sur celles de tous les autres ouvriers, le vieux marabout compris. Puis quelques semaines plus tard, c'est sa « chatte » que Théo a fini par mettre à la disposition de tous.

Il aurait dû tenter de fuir, dans un éclair de lucidité, mais Anna s'était assurée du contraire : un jour, elle est passée lui rendre visite, sous l'œil affamé de tous ces mâles intrigués par l'élégance et la beauté de la jeune femme. Il s'était confié à elle, et elle l'avait invité à lui raconter tous les détails de chacune de ses « rencontres »... et à mesure qu'il osait les décrire, Anna se délectait de chaque mot... pour finir par le rassurer et lui dire qu'elle allait l'aider afin de le sortir de là.

Toutefois, elle avait ajouté qu'en attendant, il devait continuer à jouer le jeu pour éviter tout risque pour sa propre vie... et pour qu'Anna puisse faire franchir un cap à son plan...

Très étrangement, toute cette conversation avec Anna avait été rassurante, engageante... excitante ! Elle lui avait dit de clairement tenter de prendre son pied autant que possible... imaginer que son amie veuille qu'il se soumette à des hommes lui faisait un effet bœuf !

Cette discussion avait été faite pour enflammer son fantasme de soumission féminine à ces hommes qui le dominaient physiquement. Il portait désormais en permanence et uniquement string noir, bas noirs, nuisette noire en soie et talons hauts, le tout gracieusement offert par Anna afin de supporter au mieux son nouveau rôle au sein de cette communauté, et on s'adressait à lui exclusivement au féminin (« Roxy » « Suces plus profond ma chérie! » « Tu es bonne... » « Tu es belle Roxy. Laisses toi doigter la chatte », etc...). Une vieille africaine était venue au camp lui tatouer le contour des yeux et les sourcils. Un peu grossier peut être, mais féminin et surtout, ce qu'il ignorait alors: indélébile ! On lui avait tressé les cheveux en nattes, des nattes ramenées en un court chignon au dessus de sa tête. Deux larges boucles d'oreille dorées et du rouge à lèvres complétaient l'illusion.

Le marabout le « chargeait » aussi. Il connaissait les produits traditionnels. Il s'en servait sans mesure sur Théo, dont en quelques mois la personnalité masculine s'était un peu effacée. L'idée qu'il était là pour servir, pour s'offrir, que c'était là son but et sa récompense dans la vie lui avait été imposée. Une sorte de lavage cerveau d'autant plus facile qu'il dormait peu toutes les nuits. Et pour cause... Les produits traditionnels servaient aussi à entretenir son envie sexuelle. Et plus Théo était « chaude », plus les hommes étaient contents. Aussi le marabout ne se gênait pas beaucoup sur les doses.

Il était devenu inutile pour Anna d'intervenir encore : Théo était devenu naturellement soumis à son destin... et elle s'amuserait à en faire part au travail à ses anciens collègues qu'elle dirigeait d'ailleurs à sa place depuis son licenciement : sa vie était un vrai délice agrémenté de petits plaisir accessoires, comme Théo lui en offrait depuis un certain temps, à son insu !

Le marabout lui faisait enfin prendre des hormones féminines. Médecine occidentale cette fois. Massivement. Sa voix était devenue plus aiguë, ses fesses plus rondes, ses hanches plus larges et ses seins, bien que toujours trop modestes au goût des hommes, avaient notablement grossi. Et ils étaient devenus furieusement sensibles des extrémités. Ainsi, sa position favorite était devenue la « levrette » quand son amant utilisait ses mains libres pour tirer sur les bouts maintenant très allongés de ses seins. Théo jouissait alors littéralement sur commande et dans la seconde, comme avec un interrupteur. Malheureusement, cela n'arrivait pas tout le temps, car les africains préféraient la prendre par devant, « à la missionnaire », une position qui renforçait leur illusion de faire l'amour à une femme, d'autant que son pénis, même avant la prise d'hormones, ressemblait plus à un gros clitoris qu'à un pénis viril.

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