Dans les Méandres de l'Ombre 01-02

Informations sur Récit
Un thriller policier noir et violent.
4k mots
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1

Partie 1 de la série de 11 pièces

Actualisé 04/18/2024
Créé 01/03/2024
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Résumé :

Dans les méandres de l'ombre, un thriller haletant, nous plonge dans une chasse à l'homme intense entre deux enquêteurs, Chrystel Louveton et Elias Tabi, et un esprit criminel diabolique surnommé le 'Poursuiveur'.

Le commissaire Durieux a envoyé ses deux enquêteurs à la poursuite d'un violeur et meurtrier qui sévit en France depuis de longues années.

De son côté, le Poursuiveur, après s'être introduit chez une femme et l'avoir violée, est rentré dans son immeuble où, dans son donjon secret, il dresse ses soumises.

Chapitre 2

Dans le sous-sol secret, là où les murs résonnent des échos de mes caprices, je m'approche de la cellule où ma dernière prise, Djamila est enfermée. Elle est là, une femme de 36 ans, d'origine sénégalaise, grande, avec des cheveux rasés, une beauté saisissante même dans sa détresse. Ses yeux, emplis de peur, me fixent alors que je m'approche. Le collier blanc autour de son cou est le dispositif qui maintient son obéissance. Elle se met à me supplier, sa voix tremblante de peur.

- S'il vous plaît, Maitre, implore-t-elle.

Je l'écoute, savourant chaque mot, chaque note de désespoir dans sa voix. C'est une musique pour mes oreilles, un refrain que j'ai entendu tant de fois et qui ne cesse jamais de me satisfaire. Je m'accroupis pour être à son niveau, la fixant droit dans les yeux.

- Djamila, tu dois être obéissante, lui dis-je d'une voix douce mais ferme. Mon ton est celui d'un dresseur patient, éduquant sa chienne récalcitrante. Si tu es sage, tout ira bien. Mais si tu résistes, les choses pourraient devenir... désagréables.

Je me relève et regarde ma soumise nue à mes pieds. Alors que je déboutonne mon pantalon, ma verge se met à gonfler d'un coup. Elle sait qu'elle va avoir sa récompense.

La réaction de la grande black est prévisible, un mélange de peur et d'espoir, un désir désespéré de croire qu'il y a une issue. Mais au fond, elle sait, tout comme je le sais, qu'il n'y a pas d'échappatoire. Elle est à moi maintenant, un pion dans mon jeu tordu. C'est la première fois que je vais la soumettre à des ordres sexuels. Ma patience ces quelques semaines a été récompensées par la docilité que je sens infuser en elle. Mon érection pointe vers sa bouche. Les grands yeux noirs me lancent un regard puis la bouche aux lèvres charnues s'élargie. Elle prend mon sexe dans sa main et la pénètre dans sa bouche. Elle suçote un peu. Chaque victime est un défi, une énigme à résoudre, et Djamila ne fait pas exception. C'est ce qui rend le jeu si exaltant. Le pouvoir, le contrôle absolu sur la vie et le destin d'une autre personne, c'est une sensation enivrante.

Elle s'applique à bien longer ma turgescence en me branlant en même temps. Son expertise m'informe qu'elle est coutumière de la queue. Sa bouche est grande et, profond s'enfonce mon sexe. Pour cette première fois, je la laisse faire. Je ne la baiserai pas, je ne prendrai pas son cul, je ne violerai pas sa gorge, je ne la fouetterai pas. Sa langue plaque ma bite sur son palais et sa succion est agile. Ses mains malaxent mes testicules et branlent ma tige. L'experte sent ma jouissance arriver. A nouveau, elle me porte un regard avec ses grands yeux noirs et accueille mon sperme dans sa bouche. Je sens une légère réticence. Que c'est bon!

- Avale!

Les frissons sur sa peau noire m'excitent. Ma soumise nue régurgite mon jus et demeure à mes pieds comme une bonne chienne. Je la laisse digérer mon plaisir et sa nouvelle condition d'objet sexuel. Je ferme la porte de la cellule derrière moi, laissant Djamila à ses pensées tourmentées. La nuit n'est pas encore terminée, et mon œuvre doit se poursuivre. Je suis le Poursuiveur, et cette nuit, comme toutes les autres, m'appartient.

Je me souviens encore de cette époque où j'étais un simple étudiant, avant que ma vie ne bascule dans l'irréparable. Mes parents, les seules personnes qui avaient de l'importance pour moi, sont morts dans un accident de voiture. La faute à une conductrice ivre. Leur mort m'a laissé un vide immense, mais aussi un héritage conséquent, très. Avec l'argent hérité, j'ai investi dans la construction d'un petit immeuble à Courbevoie. J'étais devenu un propriétaire, louant le premier et le second étage, tout en me réservant le rez-de-chaussée. J'avais aménagé cet espace avec soin, un mélange de confort moderne et de goût raffiné. Ma demeure était le reflet de ma personnalité : élégante et discrète en surface, mais cachant des secrets profonds.

Le plus grand de ces secrets était le sous-sol, un lieu connu de moi seul. Accessible par une entrée cachée dans ma chambre, ce sous-sol était mon sanctuaire, mon donjon. J'y avais construit plusieurs cellules, des chambres froides et austères. Chaque cellule était équipée pour assurer la détention à long terme de mes victimes : un lit étroit, des toilettes basiques, un éclairage faible. Les murs étaient nus, sans décorations, seulement du béton brut.

Hormis ces cellules, il y avait mon petit bureau tapissé d'écrans où je contrôlais mes soumises et je collectionnais les vidéos de mes différents méfaits. Enfin, il y avait le donjon. Une vaste pièce que seuls des tapis épais égayaient les murs en béton et le sol en ciment. Tout était pensé pour de longues séances de soumission et de torture. Des crochets partout sur les murs et le plafond. Plusieurs croix de Saint André, des collections de martinets, de cravaches et de fouets. Dans ce donjon, j'exerçais un contrôle total. Chaque cri, chaque supplication résonnait entre ces murs, amplifiant mon sentiment de puissance. Ici, je n'étais pas juste un homme ayant subi une tragédie, mais un maître, un dieu pour ces pauvres âmes capturées. J'avais transformé ma douleur en pouvoir, et ce pouvoir, je l'exerçais avec une délectation perverse. Personne ne pouvait se douter de l'existence de ce sous-sol. Pour le monde extérieur, j'étais un propriétaire ordinaire, un voisin discret. Mais sous cette façade se cachait la vérité de mon être, le cœur sombre de mon existence. J'étais le Poursuiveur, et mon donjon était le théâtre de mes plus sombres désirs.

***

Dans l'aube naissante, la voiture file à travers le paysage urbain, traversant les rues encore endormies de Paris pour s'engager sur l'autoroute A4 allant vers Strasbourg. À son bord, Chrystel Louveton, déterminée, ses cheveux bruns ondulant au rythme des virages, fixe la route devant elle en tenant solidement le volant. Ses yeux verts trahissent une intensité brûlante, celle d'une enquêtrice qui ne recule devant rien. À ses côtés, Elias Tabi, un roc de sérénité, allie force physique et mentale réfléchie. Ses cheveux châtains courts et ses yeux bleus calmes contrastent avec l'énergie vibrante de Chrystel.

Leur complicité, forgée au fil des enquêtes, est palpable dans l'habitacle confiné de la voiture. Elias, tenant entre ses mains la déposition de Sarah Magari, laisse échapper un soupir lourd. Les mots qu'il lit à voix haute dépeignent un tableau d'horreur, une narration atroce de survie face à la cruauté inimaginable du poursuiveur.

« Après avoir arraché tous mes vêtements, l'homme à la cagoule m'a touché partout. J'ai tenté de me débattre mais rien n'y faisait. Les liens à mes poignets et à mes chevilles me serraient trop. L'homme m'a caressée doucement sur tout mon corps. Je ne sais pas combien de temps il a fait cela, mais c'était long. J'avais de plus en plus peur pour moi. Je savais qu'il allait me violer mais ça n'arrivait pas. C'était tellement horrible que j'attendais avec impatience qu'il le fasse.

Après, il s'est allongé sur moi. C'était enfin le moment. Je fixais ses yeux à travers les trous de sa cagoule et je sentais son excitation malsaine. (Note du brigadier : La plaignante a pleuré et nous fait comprendre que le violeur n'a pas mis de préservatif et qu'il a sodomisé la victime.)... »

Chrystel, luttant contre son impulsion, lui demande d'arrêter, sa voix tremblante de colère et d'effroi. Mais Elias, conscient de la gravité de leur mission, continue :

« Après, il est sorti de la chambre en me laissant seule. J'avais horriblement mal. Ma respiration s'est calmée. J'ai encore essayé de me délivrer. Puis, au bout d'une heure peut-être, l'homme à la cagoule est revenu. Il a mit ses doigts dans mon sexe... (Note du brigadier : la victime déclare à la l'infirmière assistant à la déposition qu'il l'a doigté là où elle a été obligé de jouir. La victime pleure beaucoup. La déposition s'arrête et reprend une demi-heure plus tard.)

L'homme à la cagoule m'a ensuite violé longuement sans préservatif. Puis il est reparti encore. Je l'entendais dans ma cuisine. Cela à recommencer trois ou quatre fois et à chaque fois, il prenait une pause pour revenir me violer.

A force, la corde à mon poignet droit à céder. J'ai réussi à me délivrer et je me suis enfuie par la fenêtre de la chambre. J'ai couru dans la campagne et c'est un agriculteur qui m'a retrouvé dans un champ. »

Chaque phrase est un coup porté à leur humanité, mais nécessaire pour comprendre l'esprit torturé de leur adversaire. La tension monte dans la voiture, un mélange de détermination et de douleur. Chrystel, les poings serrés, se force à écouter, à emmagasiner chaque détail. Leur voyage se poursuit, un chemin pavé de révélations sombres et d'indices cruciaux. Ils savent que chaque moment compte, que chaque indice peut les rapprocher de ce monstre insaisissable. Ensemble, ils avancent, porteurs d'un fardeau qui les unit dans leur quête de justice.

Lorsque les inspecteurs Louveton et Tabi atteignent la demeure isolée de Sarah Magari, un voile de solitude semble envelopper la petite maison nichée dans la campagne près de Strasbourg. Sarah, vêtue d'un hijab noir qui encadre son visage marqué, les accueille avec une réserve teintée de méfiance. Ses yeux noirs, profonds, portent les stigmates d'un passé récent et douloureux.

La conversation s'engage, délicate, presque hésitante. Chrystel, avec sa volonté habituelle, tempérée par une compassion palpable, pose des questions précises. Elias, en observateur silencieux, analyse chaque mot, chaque geste de Sarah, cherchant à comprendre ce qui se cache derrière ses réponses.

- Je sais que vous avez déjà donné une description mais pouvez-vous nous en refaire une? demande doucement Chrystel qui boit son café.

- Il était très fort et très grand. Je n'ai pas vu son visage mais ses yeux étaient bleus. Je crois qu'il portait des lentilles. Il avait un tatouage sur le bras.

- Avait-il d'autres signes distinctifs? insiste l'inspectrice.

- Et bien... je ne sais pas si cela peut vous aider... mais... enfin...

Sarah rajuste son hijab et fixa la brune.

- Son sexe était très long. Pas vraiment gros mais long.

Soudain, la porte s'ouvre brusquement, révélant une jeune femme à la silhouette élancée. Lila Magari, la fille de Sarah, fait irruption avec une énergie contrastante. Ses longs cheveux noirs, encadrés par son hijab, et ses yeux brillants d'une intensité farouche, scrutent les inspecteurs. Sa présence change instantanément l'atmosphère de la pièce.

Lila, protectrice et méfiante, ne cache pas son désaccord avec la présence des inspecteurs.

- Vos collègues ont déjà questionné ma mère. Pourquoi recommencer?

- Nous reprenons l'enquête car il y a eu d'autres victimes, répondit Elias en fixant la jeune femme.

- Rien à faire! Laissez ma mère tranquille.

Elle perçoit leur enquête comme une intrusion, un rappel douloureux de l'horreur que sa mère a vécue. Chrystel et Elias comprennent la nécessité de faire preuve de tact, mais la tension entre le devoir professionnel et le respect de la douleur familiale se fait sentir.

L'interrogatoire est écourté, la résistance de Lila étant un mur que même la détermination de Chrystel ne peut franchir. Les inspecteurs quittent la maison. Leur départ est teinté d'une frustration contenue, un sentiment de ne pas avoir pu atteindre le cœur du mystère qui les entoure.

***

Assis dans ma petite pièce de contrôle, un endroit étroit où chaque centimètre est optimisé, je m'immerge dans mon rôle de surveillant et de voyeur. Les murs, nus et gris, sont recouverts d'écrans, chacun dévoilant une vue différente des cellules de mon sous-sol. Les écrans, tels des yeux froids et impitoyables, me donnent une vue omnisciente sur mon domaine souterrain. Chaque cellule est filmée sous différents angles, ne laissant aucune parcelle d'intimité à mes victimes. Au centre de cette toile technologique, je me sens tout-puissant, le maître incontesté de ce monde caché. Les boutons et les manettes à ma portée me permettent de manipuler l'environnement des cellules à ma guise, de la lumière à la température, renforçant ainsi mon emprise.

Mon attention se porte sur Djamila. Sur l'écran, je la vois, grande et athlétique, ses cheveux rasés qui soulignent la noblesse de ses traits. Elle ne porte qu'un collier assez épais autour du cou et exécute les exercices de sport que j'ai méticuleusement choisis pour elle. Nue comme elle est, j'admire sa silhouette. Je lui ai imposé cette routine quotidienne, sous prétexte de maintenir sa forme physique, mais en réalité, c'est un jeu sadique, une démonstration de mon contrôle absolu sur elle. De plus, je la sculpte à mon désir. Je ne fais que maintenir un cul rond et ferme dont les femmes africaines ont le secret. Sa poitrine aux larges aréoles sera bien maintenue par les séries de pompes. Le ventre un peu rebondi, il y a quelques semaines, est maintenant plat. Le contrôle de son alimentation ajouté aux séances d'abdominaux lui ont sculpté un ventre accueillant.

Je l'observe, fasciné par sa résilience et sa force. Même dans ces conditions, elle conserve une certaine grâce, une détermination qui ne fait qu'attiser mon intérêt. Chaque mouvement qu'elle effectue est un mélange de résistance et de soumission, une danse complexe entre sa volonté de survie et la réalité de sa captivité. Dans cette pièce, je suis à la fois le réalisateur et le spectateur de ce spectacle. Chaque soupir, chaque goutte de sueur de Djamila est un témoignage de ma suprématie. Assis dans l'ombre, je savoure chaque instant de ce pouvoir, chaque seconde où je peux modeler leur destin selon mes désirs les plus sombres.

Je me rappelle ce moment précis, celui où tout a commencé, où j'ai découvert cette partie sombre en moi. C'était après la mort de mes parents, pendant mes années d'étudiant en droit. Il y avait cette fille, Juliette Mentine, 19 ans, toujours impeccablement habillée avec ses jupes portefeuilles et ses vestes élégantes sur des chemisiers blancs. Elle portait de petites lunettes qui accentuaient son air hautain. Elle était la fille d'un député, et elle ne manquait pas une occasion de le faire savoir, snobant tout le monde avec une aisance dédaigneuse. Nous nous croisions de temps en temps sur le parking de la fac. Je sortais de ma petite R5 quand elle arrivait beaucoup trop rapidement dans son cabriolet rouge. Nous nous côtoyions en faculté de droit, mais elle n'avait jamais daigné me prêter attention. Elle se tenait là, souvent seule, emmurée dans sa supériorité et son indifférence. Je sentais en moi monter cette envie, ce désir tordu de lui faire payer son arrogance, de briser cette façade de perfection.

Un jour, l'opportunité s'est présentée. L'amphithéâtre était désert, l'air empli d'une tranquillité trompeuse. Elle était là, absorbée dans ses notes, vulnérable dans son isolement. J'ai senti mon cœur s'emballer, une excitation malsaine parcourant mes veines. C'était le moment parfait. Je me suis approché d'elle, mon esprit embrumé par un mélange de désir et de colère. Je l'ai agressée, laissant libre cours à cette pulsion sombre qui avait pris racine en moi. La peur dans ses yeux, le frisson de son corps sous mes mains, c'était exaltant, un pouvoir que je n'avais jamais ressenti auparavant.

Juliette Mentine ne m'avait pas vu arriver par derrière trop absorbée par les notes de cours qu'elle avait récupéré auprès du professeur après une séance de battement de cils dont elle était coutumière. J'ai plaqué ma main sur sa bouche et je l'ai plaqué au sol. Sans réfléchir, j'ai retroussé sa jupe et baissé sa culotte. A travers ma main sur sa bouche, elle gueulait. Mais toutes les frustrations en moi, les pulsions latentes qui grondaient depuis longtemps émergèrent sans contrôle. Ma bite banda et maladroitement je la sortis de mon pantalon pour essayer de violer Juliette. C'était délirant. Des giclés de testostérones envahissaient mon sang. Ma gorge gonflait. Mes narines se dilataient. Et ma queue trouva la fente et s'enfonça d'un coup paralysant le corps de la jeune étudiante. Je l'ai baisé rapidement et j'ai éjaculé très rapidement. Je n'ai pas attendu et je me suis enfui laissant Juliette sur le ventre, le cul à l'air.

Ce jour-là, j'ai découvert une part de moi-même que je ne soupçonnais pas. Une part que j'ai depuis nourrie et cultivée. Juliette Mentine n'était que la première d'une longue série. Chaque victime depuis a été une étape de plus dans ma quête de domination et de contrôle. C'est dans ces moments-là que je me sens vivant, entier. Le chasseur dans l'ombre, prêt à fondre sur sa proie.

Les jours qui ont suivi ce premier viol, je guettais la présence de la police ou un comportement différent de Juliette. Mais rien! La petite princesse a préféré le silence à la honte publique.

***

À Strasbourg, la nuit tombe sur la ville, drapant ses rues d'un silence presque mélancolique. Les deux enquêteurs, Chrystel Louveton et Elias Tabi, après une journée éprouvante, se retrouvent dans un hôtel discret, chacun absorbé par ses propres pensées. Chrystel, dans sa chambre solitaire, compose le numéro de Philippe, son mari. Le téléphone sonne, une mélodie répétitive qui semble accentuer son isolement. La conversation avec Philippe est brève, distante. Il l'écoute, mais son esprit semble ailleurs, incapable de saisir pleinement l'ampleur de l'angoisse qui consume Chrystel. Elle raccroche, un sentiment d'incompréhension et de solitude pesant sur ses épaules.

Au dîner, dans la salle à manger de l'hôtel, Chrystel se confie à Elias. Sa voix, habituellement ferme, trahit une vulnérabilité rare. Elle évoque les fantômes du passé, les souvenirs douloureux qui ressurgissent à chaque enquête, à chaque affrontement avec la noirceur humaine. Elias, écoutant attentivement, offre un soutien silencieux, comprenant la lourdeur des mots non dits. La brune avoue avoir été touchée dans sa jeunesse pas un oncle. Leur conversation est un moment de partage sincère, un pont entre deux âmes habituées à masquer leurs blessures derrière un masque professionnel. Chrystel se sent légèrement apaisée, la présence d'Elias étant un baume temporaire sur les cicatrices de son esprit. La soirée se termine dans une atmosphère de compréhension mutuelle. Ils regagnent chacun leur chambre, emportant avec eux les échos de leur conversation.

Dans l'intimité de sa chambre, Chrystel s'abandonne enfin à sa masturbation quotidienne, cherchant un refuge éphémère dans le plaisir solitaire. Comme à chaque fois, les images émergent quand elle passe doucement ses doigts sur ses lèvres. La pulpe de son index ne va pas tout de suite sur son clitoris. L'exploration des sensations dans les replis de sa vulve déclenche ses fantasmes les plus secrets qu'elle n'a jamais osé livrer à son époux. Philippe ne peut pas comprendre. Ni elle d'ailleurs! Elle se voit dans une forêt toute nue, attachée contre un arbre à la merci d'ombres inquiétantes qui désirent son corps. C'est à ce moment que Chrystel commence à se masturber sérieusement. Le plaisir monte très vite et les images se brouillent ne tissant plus vraiment une trame d'un récit cohérent. Elle sent son sexe mouiller et le plaisir monte tétanisant son ventre et la pointe de ses petits seins. L'orgasme la submerge.

La lune, suspendue dans le ciel nocturne, baigne le parking de l'hôtel d'une lumière argentée. Chrystel Louveton, incapable de trouver le repos malgré un orgamse d'une rare intensité, erre entre les voitures stationnées, ses pensées tourbillonnant dans un maelström d'émotions. La fraîcheur de la nuit peine à apaiser l'agitation de son esprit.

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