Conquête X-Tis - La Recruteuse

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L'ascension d'une dominatrice en herbe lors d'une invasion.
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On avait accueilli mon cousin dans notre grande ferme délabrée. Disons-le tout net, carrément pourrie. Tellement pourrie qu'on savait pas trop où le caser ce cousin, tant il ne restait pas un endroit salubre où le mettre. Alors mon père l'avait installé sur un matelas de fortune entre ma sœur et moi. Il était pas très malin, ce cousin, pourtant il avait presque mon âge. Mon âge en années terrestres d'avant, d'avant la Grande Régression. Dix-neuf, dix-neuf de ces années pour autant que je fasse l'effort de m'en souvenir. Mais parfois, parfois, je ne savais plus. Mon corps aurait dû avoir dix-neuf ans, pourtant mon esprit, mon mental en comptait combien quand je voyais ma sœur, mon père, ma mère et maintenant mon cousin?

Ce cousin, on aurait dit un mouflet. Pas tant par son physique que je ne savais pas évaluer, mais par son intelligence. Je pense qu'il tenait ça de sa mère, la sœur de la nôtre de mère. Pour ça, il ressemblait un peu à ma sœur cadette, pas très fute-fute, elle non plus, pourtant elle n'avait même pas une année de moins que moi. Lisa, ma sœur, tenait ça de notre mère qui ressemblait à sa sœur, d'où le niveau attardé, probablement. J'avais échappé à cette malédiction, sûrement parce que j'étais manquée, un vrai garçon manqué, tout le mode était d'accord là-dessus. Ce qui ne voulait pas dire que j'étais une fille réussie. Non, je tenais de mon père, et c'était pas un gage de qualité. Mais je voulais montrer que je valais mieux qu'une fille, que je valais mieux qu'un garçon, que je valais mieux que tout le monde dans cette famille en fait. J'étais décidée. Décidée de montrer que je valais mieux que de finir dans une ferme pourrie au milieu d'un nulle part paumé.

Et les X-Tis étaient arrivés, même qu'ils étaient là depuis un bon bout de temps, les extra-terrestres. Quatre ans ou bien était-ce cinq qu'ils étaient là? De toute manière, c'était un anniversaire qu'on ne fêterait pas. Mais alors vraiment pas. La Grande Régression nous avait ramené à l'époque d'avant leur arrivée, c'était pour ça qu'on les voyait pas prétendaient certains.

Et le Jeannot avait peur. Jeannot, c'était le cousin dont on ne savait pas quoi faire, qu'on ne savait pas où caser, mais dont on ne pouvait pas se débarrasser (« c'est le fils de ma sœur, quand même », geignait ma mère). Pourtant on le motivait pour passer la visite médicale, ce qui nous aurait permis de le lourder. Car c'était là le problème : il avait peur de passer la visite médicale obligatoire, alors sa mère l'avait envoyé se cacher chez sa sœur, dans la cambrousse, chez nous.

Moi, cette visite médicale, je l'avais passée. C'était quoi? Vérifier l'état de santé de la patiente (enfin, patiente, faut pas abuser sur le terme, après des heures de poireautage je ne l'étais plus vraiment), quelques investigations intimes un peu plus que douteuses, et enfin recevoir LA piqûre, celle qui devait s'assurer qu'on ne serait pas stérile, parce qu'on soupçonnait les X-Tis de vouloir stériliser la planète en douceur, vu qu'on ne les voyait pas. Ça, c'était la théorie. Puis il y avait les complotistes de tout poil.

À croire les complotistes, c'était un vaccin supposé protéger contre les infections que pourraient transmettre les X-Tis ou que les X-Tis pourraient nous transmettre. Mais on ne les voyait jamais, les X-Tis! Jamais de jamais! D'où la polémique! D'un côté il y avait ceux supposés savoir qui répondaient que certains entraient en contact avec les X-Tis et que, par leur intermédiaire, on pourrait choper ou transmettre des maladies, etc, etc. Bref, faire circuler ces maladies. Et ensuite, du côté opposé, il y avait les autres qui disaient que le vaccin ne servait qu'à asservir la population, à la transformer en zombie pro-X-Tis, et que la visite médicale n'était prétexte qu'à recenser la population pour les envoyer chez les X-Tis (alors que seuls les jeunes étaient soumis à cette visite pour y être vaccinés dans un premier temps). Devant cet argument, les opposants affirmèrent que certains jeunes étaient kidnappés pour servir de nourriture aux X-Tis. À partir de là, tout était parti en planche : les rumeurs les plus folles comme les arguments opposés les plus dingues avaient circulé, enflé et nous avaient éclaté à la gueule. Pour finir par devenir du grand n'importe quoi.

Une bonne partie de la population résistait, mais elle ne savait pas à quoi. Ni de quelle manière. Le plus souvent en se dérobant ou en se planquant. Les X-Tis étaient invisibles, en revanche leurs effets, eux, ne l'étaient pas.

On en était là, lorsque la Grande Régression a fait sentir ses effets. On a perdu la notion d'âge, de physique avec des trous de mémoire sans comprendre ce qui nous arrivait.

***

Jeannot me gonflait. Il n'était là que depuis quelques jours, et il me courrait déjà sur le haricot. En réalité, il était pire que Lisa, ma cadette. Un matin où l'on cherchait les œufs que les poules adorent pondre et dissimuler dans la paille de la grange, et qu'il m'énervait particulièrement à répéter ses histoires abracadabrantes, je ne pus me retenir.

— T'es même pas une fillette, t'es moins qu'une fillette! lui balançai-je à la figure.

— C'est toi qui veux pas voir l'évidence, osa-t-il me répondre.

— Moi, j'ai passé cette visite, j'ai été piquée. Et je suis toujours la même. Ce que t'as? En vrai, je vais te dire! T'as peur de te défrusquer devant des nanas, de montrer ton petit tuyau à des femmes. Quand il s'agit de parler, tu fais le beau, mais pour agir, y'a plus personne! Comme tous les mecs, t'es qu'une mauviette.

Là, le Jeannot me surprit. Il défit la boucle de son futal et dans un seul mouvement l'abaissa et son slip avec, jusque sur ses chevilles. Puis, se relevant les bras croisés sur sa poitrine, il adopta une allure de matamore.

— Et maintenant? dit-il avec un air de défi.

— Eh bien maintenant, je dirai que t'as la zigounette à l'air, mais que t'es pas à poil.

J'étais consciente d'exagérer, mais il était hors de question de perdre. Je voulais avoir le dernier mot. Il sembla hésiter. Son coup de sang était passé. D'autre côté, il était allé trop loin pour s'arrêter. Il fit passer son tee-shirt par-dessus ses épaules et se débarrassa de son fute et de son slip.

— Ah, fit-il d'un air satisfait. Et là?

— Tes groles, insistai-je.

Il se courba pour défaire les lacets, j'en profitai pour passer discrètement derrière lui.

— J'ai une belle vue sur ton cul comme ça! m'exclamai-je.

Comme je m'y attendais, il sursauta, et se cassa la figure. J'éclatai de rire.

— Finis d'enlever ta chaussure! exigeai-je.

À mon grand étonnement, il ne protesta pas, il obéit. Il se releva, et se retrouva entièrement nu devant moi. Je commençais à trouver la situation excitante, d'autant que le Jeannot croisait les mains devant son sexe, probablement pour dissimuler son émoi grandissant. Et durcissant. Ce qui me fit sourire. Je ramassai ses affaires et les éloignai de lui.

— Ben, alors, si tu arrives à te mettre nu devant moi, pourquoi tu...

Il ne me laissa pas finir ma phrase.

— C'est pas pareil. Tu es ma cousine! Et puis...

Je le sentis hésiter, comme s'il n'osait pas s'engager dans une voie périlleuse, s'il devait faire un choix. Soudain, son esprit bifurqua, il avait pris sa décision.

— J'ai peur de ces inconnus, de ce qu'ils peuvent me faire. T'as pas entendu ce qui se raconte!

— Mais moi, je...

— Oui, mais depuis ça a bien changé, je t'assure!

— Est-ce que tu connais quelqu'un qui y est allé et en revenu et qui raconte ce que tu me dis?

— Heu, non, pas moi, bégaya-t-il.

— Bon. Alors, ne crois que ceux qui y sont allés et revenus.

— Je sais pas, je sais pas.

Il soulignait son indécision de grands moulinets de ses mains, oubliant qu'il laissait son sexe tout raide à découvert, lorsque ma sœur apparut à l'entrée de la grange. Je vis qu'elle était hypnotisée par la bite de Jeannot. Bon. Y avait de quoi. Je l'avais traité de fillette à tort. Le Jeannot bandait, et sa bistouquette était fièrement tendue à l'horizontale.

— Pourquoi il est tout nu, le Jeannot? fit Lisa entre surprise et un début d'émerveillement.

Elle approchait tout en ne décollant pas son regard de l'engin de Jeannot.

À sa réaction étonnée, je devinais que son cousin était probablement le premier garçon que ma sœur revoyait nu en chair et en os (elle avait probablement oublié ceux, peu nombreux vu notre isolement campagnard, qui avaient précédé Jeannot). Enfin quand je dis en os, seule la raideur de sa bite pouvait justifier ce terme, car le Jeannot était bien en chair sans être gras. Enfin, trop gras.

— Maman vous cherche, se décida à prononcer la bouche de Lisa sans que ses yeux ni son esprit ne se décident à libérer son cousin.

Celui-ci semblait appréciait l'intérêt que lui portait sa cousine, il restait les bras ballants le long du corps, laissant sa biroute tendue et pointée dans la direction de ma sœur à présent qu'il avait pivoté dans sa direction.

— Ben, voilà aut' chose!

Ma mère suivait ma sœur de peu. Et comme de bien entendu, elle ne pouvait rater la totale nudité de son neveu.

— Qu'est-ce que tu fous à poil dans la grange? jeta-t-elle sans ménagement.

— Il m'énervait tant qu'on a fait un pari, et il a perdu, improvisai-je rapidement et en désespoir de cause.

Mon esprit turbinait pour inventer un pari plausible qui aurait déshabillé intégralement le Jeannot. Puis l'éclair survint. De génie, ce n'est pas dit.

— À chaque œuf que je trouvais avant lui, il devait perdre un vêtement. Il a vite fini tout nu!

Jeannot n'osa pas me contredire. J'en profitais, un brin salope.

— Et il doit rester nu jusqu'au coucher! ajoutai-je en vérifiant discrètement que j'avais bien dissimulé ses habits sous la paille.

— T'es un peu bizarre, ma fille! Mais enfin, ce sont vos jeux...

Je ne fus pas étonnée par la réaction de ma mère, mais l'explication viendra plus tard. Je vis le visage de ma sœur s'illuminer. Celui de Jeannot ne trahissait aucune désapprobation. Je commençais à comprendre que je le ramenais sur le chemin qu'il avait hésité à prendre quelques instants auparavant.

Je lui collai le panier d'œufs dans les bras, après tout il avait perdu donc il devait exécuter mes ordres, et nous nous dirigeâmes vers la partie habitation de la ferme.

Jeannot traversa la cour nu avec le panier en osier serré contre sa poitrine. Il faisait frais, mais surtout la terre était encore boueuse d'une pluie récente et ses pieds s'enfonçaient dans la gadoue. J'eus envie de lui faire un croche-pied pour le faire tomber et qu'il se couvre de fange. Je me retins en pensant aux œufs. Je trouvais la situation de plus en plus excitante.

Ma mère lui ordonna de se laver les pieds au robinet extérieur avant de pénétrer dans la maison. Ma sœur et moi le surveillions attentivement, en moquant un peu ses bourrelets

Mon père grommela. Il n'aimait voir un mâle nu, en état d'infériorité et potentiellement dominé par des femelles, même si le mâle en question était ce petit con de Jeannot. Mais j'étais sa fille, qui lui ressemblait, celle qui était intelligente et qui donnait l'explication, comme souvent. Il admit que ça se justifiait. Après tout, le gosse n'avait pas l'air de s'en porter plus mal. Et même plutôt bien à en juger par l'état de sa biroute. Obéir et être humilié par des femelles lui apprendrait à vivre et à mieux se comporter.

Après le repas, ma mère lui ordonna de débarrasser la table, puis de faire la vaisselle. Mon père avait quitté la cuisine, mais ma mère, ma sœur et moi l'observions et moquions ses grosses fesses qui s'agitaient au même rythme que ses bras.

— Au moins, il économise le tablier!

— Il se lave en même temps qu'il lave les plats.

Ma mère et ma sœur ne se montrèrent pas tendres envers Jeannot. Lorsqu'il eut fini, ma mère lui tendit un balai.

— Passe le balai sur le sol, puis tu donneras un coup de serpillière, lui commanda-t-elle.

Le gamin obéit sans moufter.

— Je crois qu'on vient de lui trouver une utilité, marmonna ma mère en regardant le Jeannot s'affairer.

***

Jeannot dormait dans la même pièce que nous. Mon père avait confectionné un matelas rudimentaire par un assemblage de vieilles couvertures enveloppé dans un drap usé. Le tout posé à même le sol entre le lit de Lisa et mien. Je décidai que le gage de Jeannot se prolongerait, de toute façon son slip était encore dissimulé sous la paille dans la grange. Il n'avait rien à se mettre sur le dos, ni ailleurs. Il ne protesta pas. Ma sœur m'étonna. D'habitude pour passer notre chemise de nuit, par pudeur, nous nous déshabillions dans le cagibi qui renfermait un lavabo. Mais ce soir-là, elle se mit nue devant Jeannot. Le garçon n'en revenait pas, ses yeux sortaient de ses orbites. Ma sœur malgré les effets de la Grande Régression avait déjà mis des seins impressionnants. De vrais gros nichons de bonne femme, elle tenait ça de notre mère. J'étais jalouse, car, bien que plus âgée, les miens n'étaient pas aussi volumineux et bien moins formés. Les siens tenaient tout seuls, comme des porte-manteaux, ils ressemblaient un peu à la virgule de Nike.

La tête de Jeannot, c'était quelque chose, mais ce n'était rien comparé à sa bite! Il bandait d'importance, et comme il était nu, il ne pouvait pas le cacher. D'ailleurs, il n'y songeait même pas. Et ma sœur se pâmait de l'effet qu'elle lui faisait. Elle avait un sourire fripon aux lèvres. Enfin, satisfaite de son effet, elle décida d'enfiler sa chemise de nuit, dominant le pauvre Jeannot avec sa raideur entre les cuisses reposant sur son matelas de fortune. Lisa jeta un regard aussi insistant qu'ironique à ce braquemart rigide.

— Tu veux que je te montre des BDs? demanda-t-elle à Jeannot sur un ton à la perversité juvénile.

Le Jeannot aurait accepté n'importe quoi pour prolonger cet instant.

— Oh, oui! s'enthousiasma le benêt.

Je savais pertinemment de quoi il s'agissait. Ma sœur tenait ça de sa mère, encore une fois. C'était une petite idiote , mais une idiote perverse.

Avant de rencontrer notre père, notre mère lisait des bouquins et des BDs... érotiques et parfois un peu plus. Elle en avait une belle collection. Mon père n'avait que peu apprécié son style de lecture et lui avait demandé de se défaire de ses bouquins. Ma mère avait opiné, mais s'était contentée de planquer sa collection. Collection que ma sœur avait retrouvée et dévorée. Il y avait de tout, mais beaucoup de Domination et de Sado-Masochisme. Dans les BDs, des Amazones et des Walkyries armées de fouets et autres instruments punitifs en usaient à qui-mieux-mieux sur des corps dénudés d'esclaves mâles et femelles confondus, avant d'enchainer leurs victimes dans des endroits lugubres pour en abuser sexuellement à qui-mieux-mieux et à longueur de pages.

Lisa rejoignit Jeannot sur sa couche de fortune et s'allongea près du garçon. Elle colla son corps contre celui du jeune mâle, puis ouvrit une BD sous le nez de Jeannot et commença à la feuilleter lentement. Le gamin bandait toujours comme un âne. Ses lèvres étaient à demi ouvertes comme pour aspirer plus d'air. La rondeur de ses yeux laissait croire que le Jeannot ne croyait pas ce qu'il voyait. Lisa pressa sa poitrine contre le flanc de Jeannot. Celui-ci n'en pouvait plus, il était plus rouge qu'un coquelicot.

— T'as vu comment elles leur font les Walkyries? demanda Lisa lorsqu'elle sentit Jeannot sur le point d'exploser.

— Ça doit leur faire mal, aux esclaves! répondit-il en geignant.

— Oui, mais après, elles les font jouir, et ils éjaculent comme des geysers! Ça te plairait pas?

— Si, mais c'est quoi des geysers?

— C'est comme des volcans, mais qui crachent de l'eau chaude, intervins-je ulcérée d'assister impuissante à cette démonstration.

Ma sœur avait saisi la bite de Jeannot et le gamin s'était mis sur le dos, avait fermé les yeux et se laissait faire. Lisa me jeta un regard complice, un air de dire : « je vais me le faire! » Je n'en revenais pas.

À travers sa chemise de nuit, Lisa caressait la poitrine du Jeannot du bout de ses seins. Elle continuait à le branler doucement, mais je voyais bien qu'elle serrait la hampe avec fermeté. Elle assurait son emprise sur le garçon.

— Ça te plairait pas que je sois ta Walkyrie... et toi, mon esclave?

— Si, si, continue! ahana le garçon.

Lisa avait le garçon en main à tous points de vue. Il était entièrement sous sa coupe.

— Tu m'obéiras alors!

Elle accélérait sa masturbation.

— Oui, oui. Tout ce que tu voudras.

Elle tira si fort sur la queue de Jeannot qu'il se souleva du matelas.

— Dis oui, Maitresse, esclave!

— Oui, Maitresse. Oui, Maitresse! Tout ce que tu voudras!

Je devenais folle. J'avais juste feuilleté quelques-uns de ces bouquins pour me faire une idée du contenu, mais Lisa, elle, s'en était imprégnée. Elle avait appris tout un comportement qu'elle reproduisait à présent sur le jeune Jeannot. Et ça marchait! Je ne comprenais ni pourquoi ni comment, mais ma sœur avait révélé la mentalité d'esclave de cet idiot. Ma mère et ma sœur l'avaient directement détectée ; et moi, je l'avais effleurée et encore, seulement par hasard.

Jeannot éjacula. Une longue rasade de sperme qui faillit arroser Lisa, mais retomba sur le ventre du garçon. Lisa relâcha la verge encore tendue.

— Bien, dit ma sœur. On va dormir maintenant.

Elle prononça les derniers mots comme si rien ne s'était passé. Elle se tourna vers moi, un air triomphant illuminait son visage.

Le lendemain matin, notre père fit une réflexion acerbe.

— Il est toujours à poil, lui?

— Oui, répondis-je aussitôt. Il avait pas de vêtements. Et Lisa et moi, on trouve que ça lui va bien d'être nu. Pas vrai, esclave, que t'aimes être nu?

Mon père leva un sourcil, mais ne dit rien.

— ...

— Pas vrai? insistai-je.

— Euh, oui, fit Jeannot penaud.

— Bien.

J'avais voulu reprendre l'initiative par rapport à ma sœur. J'étais consciente que ce n'était pas brillant, mais j'avais au moins encore l'avantage sur elle en ce qui concernait mon père : elle n'aurait pas réussi ce que je venais de réussir, c'est-à-dire lui faire accepter le nouveau statut de Jeannot. Mais je devais admettre le fait que Jeannot avait une mentalité d'esclave, et qu'il était celui de Lisa.

Et j'en crevais d'envie et de jalousie.

***

J'étais morte de jalousie, comme lorsque ma sœur avait mis des nichons et que mon père avait commencé à lui tourner autour. Il ne ratait pas une occasion de la mater. Sous la douche était la plus fréquente, la porte de notre salle de bains ne fermait même pas. Il ne se privait pas de pousser négligemment la porte, et il restait là, sur le pas, à la zyeuter. Et l'autre bécasse, qui se tortillait dans tous les sens, pour bien se montrer sous toutes les coutures. Ah! Elle était heureuse que le père s'intéresse enfin à elle. Enfin! Elle n'avait pas trop de fesses, son cul était encore un peu plat, mais ses nibards, alors oui! Eux, ils poussaient comme des champignons à la fin de l'été lorsqu'une bonne averse est remplacée par une chaleur moite et ensoleillée. On aurait dit que chaque jour ils prenaient du volume. Elle en était fière, la petite salope, elle hésitait pas à les montrer, à les exhiber, ses beaux nichons! C'est comme ça que j'étais au courant.

Le soir, elle se foutait à poil devant moi, et elle me demandait s'ils ne grossissaient pas trop ou trop vite, si elle allait pouvoir porter tout ce poids... en se les prenant à deux mains et les faisant sauter sur ses paumes, comme si j'étais un mec. J'avais envie de lui coller des torgnoles, mais c'est ce qu'elle cherchait, me faire rager.

Elle me racontait que Papa les lui caressait et la flattait pour sa belle poitrine ferme de femme en train de mûrir. Petite salope. Salope de vie. Saloperie de Grande Régression. Évidemment, elle prenait sa revanche sur moi : elle avait si souvent entendu notre père vanter mon intelligence et ignorer son existence sans même lui adresser un mot. Au bout d'un temps, comme elle voyait que je ne réagissais pas, elle passa à la vitesse supérieure. Elle affirma que notre Père lui avait montré son sexe pour lui prouver à quel point elle devenait une vraie jeune femme : elle le faisait bander. Je n'en crus pas un mot. Je ne voulus pas en croire un mot. Jusqu'à ce qu'un soir au cours d'un repas Lisa adresse une proposition directe à notre Père devant ma mère et moi.

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