Chroniques Du Cheptel - Ch. 10

BÊTA PUBLIQUE

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— « T'es vraiment qu'une grosse salope ! »

Surprise Estelle sursauta, avalant encore un peu de ce foutre abominable. Elle ne connaissait que trop bien cette voix nasillarde. Son diablotin Smordif se tenait sur le canapé à côté d'elle, la bite à la main. Le petit monstre avait dû assister à toute la scène en restant invisible avant de réapparaitre. Manifestement il avait décidé de la tourmenter à son tour.

— « C'est con, j'aurais pas été contre une petite pipe rapide, du coup je me demande ou je vais bien pouvoir fourrer ma queue. T'aurais pas une idée sur le sujet par hasard Estelle-la-pute? » Demanda le diablotin en l'attrapant méchamment par les cheveux pour la forcer à descendre du canapé.

Bientôt Estelle se retrouva baisée à quatre pattes sur le tapis, sa robe relevée largement sur ses hanches. Smordif la défonçait à grand coups de reins, avec sa bite dure comme de la pierre chaude. Les yeux exorbités, elle gémissait sourdement, incapable de garder la bouche fermée, du foutre épais et malodorant s'écoulait sur son menton pour finir dans son cou. Elle tentait en vain de reprendre le contrôle sur ses émotions, mais cette bite démoniaque était bien plus forte qu'elle. Un terrible orgasme montait déjà du creux de ses reins.

— « Ouais c'est ça ma salope ! Je vais te faire couiner comme une grosse truie, espèce de sac-à-foutre ! » Ahana le diablotin fier de lui.

Quelques minutes plus tard, la cramouille en feu, elle jouissait pour la première fois, poussant des cris de plaisir de plus en plus bruyants. Tout le continu de sa bouche s'était répandu sur elle ou sur le tapis. Ce premier orgasme n'était pas terminé, qu'un autre tout aussi puissant arrivait à son tour. Elle se mit à trembler alors que ses bras la lâchèrent. Elle s'écroula sans force, tête la première sur le tapis, hoquetante et gémissante, la bouche grande ouverte...

Smordif baisa la favorite encore de longues minutes avant de se soulager en elle, inondant son vagin de son foutre chaud, presque brulant, la faisant jouir une fois de plus. Il retira sa bite de la cramouille affolée et palpitante de la pute, avant de se servir de sa robe pour l'essuyer.

— « Merci ma belle, pour ce moment inoubliable... » Se moqua le diablotin en lui claquant les fesses.

— « Connard... » Murmura-t-elle, défaite.

Estelle jeta un coup d'œil sur le sablier, il ne restait plus que le quart du temps. Cet intermède avec Smordif, n'avait duré que quelques minutes, mais son pauvre vagin malmené était en feu. Elle ne connaissait que trop bien l'effet qu'avaient la bite d'un diablotin sur elle. Elle glissa une main sur sa chatte pour tenter de l'apaiser, mais cette terrible chaleur ne lui laissait aucun répit. Sans s'en rendre compte, elle enfonça trois doigts en elle, alors qu'un nouvel orgasme se préparait.

— « Tu devrais t'enfoncer la main en entier, peut-être que ça te calmera, grosse pute ! » Affirma le petit démon en bandant son pouvoir de suggestion.

Assis en tailleur sur le tapis à côté d'elle, il remarqua avec satisfaction, la favorite rajouter deux doigts de plus dans sa chatte avant de forcer un peu plus. Bientôt sa main entière disparue avec facilité dans sa cramouille baveuse. Elle fit des petits mouvements de vas et viens en jouissant à nouveau...

Une gifle la réveilla, elle venait de perdre brièvement connaissance après son dernier orgasme. Aussitôt le goût atroce du foutre qu'elle avait eu en bouche la saisit à la gorge, elle toussa. Elle avait toujours sa main enfoncée jusqu'au poignet dans sa chatte brulante, les lèvres de son sexe étaient gonflées, bon sang, elle allait encore jouir. Elle savait par expérience que ce ne serait pas le dernier orgasme de la soirée. Elle gémit plus fort, alors que son vagin se contractait anarchiquement sur sa main.

La vague de plaisir passée, Estelle se concentra sur son vagin, pour tenter d'en reprendre le contrôle et se calmer un peu. Elle retira avec un bruit mouillé sa main enfoncée dans sa chatte, qui resta entrouverte comme une petite bouche, avide de se faire combler à nouveau. Elle gémit, la sensation de vide en elle, était terrible

— « Ton sablier est écoulé, tu dois rejoindre le bal, sinon Sélanor ne sera pas contente et tu seras punie ! » Annonça sournoisement le diablotin.

— « Merde, tu m'as démonté... Mmmmmhhh...» Gémit encore Estelle, réussissant péniblement à se mettre à genou devant le petit monstre, le souffle court, elle avait conscience du spectacle pathétique qu'elle offrait.

Sa main toujours lovée entre ses cuisses, semblait animée d'une volonté propre, ses doigts s'affairaient sur et dans sa chatte brulante. Elle hoqueta une fois de plus en massant son pauvre clitoris gonflé. Se souvenant confusément du dernier ordre de Victor, Estelle changeât de main pour se tripoter. La favorite gémit de nouveau en sanglotant, le brasier entre ses cuisses n'était pas prêt de se calmer.

— « Au fait, maintenant que ta bouche de salope est libre, tu pourrais me sucer la queue... Si tu fais vite, Sélanor ne s'apercevra même pas de ton retard... » Dit le diablotin en se plantant devant elle, la bite à la main. Un grand sourire lubrique lui fendait le visage, d'une oreille à l'autre.

Sans réfléchir, Estelle se pencha en avant pour le prendre en bouche. Smordif bandait dur, le goût épicé de sa queue vint se mélanger au goût acre du foutre épais qu'elle avait eu précédemment en bouche... Elle se dit que c'était une bonne chose, en commençant à le pomper avec toute la fougue dont elle était encore capable.

Douze minutes plus tard, la favorite faisait fièrement son entrée dans le bal. Son arrivée, annoncée par le majordome de service, les regards et les conversations s'étaient brièvement tournés vers elle. Son collier d'esclave sur sa robe dorée attirait immanquablement l'attention sur elle. Quelques rires et moqueries fusèrent. Une vieille notable qu'elle connaissait vaguement, lui dit avec mépris qu'elle était très en beauté ce soir. Elle l'ignora superbement, passant son chemin.

Avant de faire son entrée, Smordif l'avait un peu aidée à se rajuster et à se nettoyer sommairement. Bien sûr il n'avait pas pu s'empêcher de complimenter la putain docile qu'elle était devenue. Sa robe de bal était largement tachée du sperme malodorant qui avait coulé dans son cou et sur ses seins. Cette tache ainsi que d'autres plus petites se voyaient à des kilomètres. Ce n'était pas la première fois qu'elle se baladait avec du foutre sur ses vêtements, mais là c'était différent, toute la haute société de Sinistrevent pouvait la voir comme elle était réellement. Elle s'attendait presque à se faire éjecter de cette soirée prestigieuse, mais elle sentait confusément que quelqu'un avait des projets pour elle et que ça finirait mal.

Les invités picolaient et mangeaient sur les pourtours de la grande salle de bal pendant que d'autres dansaient dans une farandole compliquée plus au centre. Elle vit passer Trycia non loin, la fille du gouverneur était embarquée dans une folle danse, insouciante, la jeune fille avait l'air de bien s'amuser. Dire qu'il y a moins d'une heure son père, le gouverneur, la baisait à couilles rabattues dans son bureau, si la gamine savait ça... pensa la favorite en esquissant un sourire à ce récent souvenir, avant de vaciller légèrement.

Estelle porta instinctivement la main sur son pubis et se retint in-extremis. Elle se mordit les lèvres jusqu'au sang pour contenir une vague de plaisir qui montait de son sexe échauffé, elle sentait son jus fuir de son sexe pour venir souiller ses cuisses, elle mouillait comme une fontaine. Elle reprit péniblement ses esprits, encore un peu, elle se serait masturbée au milieu des gens. Maudit diablotin, elle en avait pour des heures encore à subir ses bouffées de chaleur sexuelle délirantes.

Elle s'était renseignée sur cet étrange pouvoir qu'avaient les diablotins. Jadis, elle s'était moquée de prisonnières violée, incapables de résister à la lubricité de ces petits diables, les traitants de noms d'oiseaux. La vérité c'était qu'elle était une trainée bien pire que toutes ces femmes. Là ou chez les autres, la chaleur se dissipait en moins d'une heure, Estelle était capable de jouir spontanément plusieurs heures après un rapport sexuel avec l'une de ces créatures démoniaque. Il lui suffisait de penser au sexe ou d'être touchée par quelqu'un, même de façon anodine et son corps s'emballait. Elle était pire que la pire des salopes, et encore elle n'était pas certaine qu'il existait un mot pour décrire la chienne en chaleur qu'elle était. La fournaise moite qu'elle ressentait au plus profond de sa chatte, ce besoin qu'elle avait de jouir était une vraie torture. Elle luttait contre l'envie de se masturber... Penser à autre chose... Calmer sa respiration...

Estelle tenta de s'orienter dans la foule, à la recherche de Sélanor et de Victor. Ses jambes flageolantes la portaient à peine. Ses pieds nus glissaient avec hésitation sur le marbre froid du sol. Un esclave passa à côté d'elle, la regardant avec pitié. Il portait un plateau avec des verres de vin blanc. Le vin frais lui fit envie mais elle avait encore la bouche pleine de ce foutre immonde. Heureusement pour elle, il restait suffisamment de sperme dans l'outre pour lui remplir la bouche une dernière fois. Smordif avait même pressé avec zèle la baudruche, pour bien lui donner jusqu'à la dernière goutte de ce soi-disant délicieux breuvage.

Enfin, elle repéra la robe bleue électrique de Sélanor de l'autre côté de la salle. L'elfette, en compagnie de Victor, discutait un verre à la main, avec deux hommes. En se rapprochant elle fit la moue en reconnaissant Savarin et Pauldor. Les deux nécromants du groupe de combat de Sonny, l'avaient déjà sauté, ce n'était pas le problème. Si Savarin pouvait se montrer d'une compagnie agréable, elle était toujours très mal à l'aise en présence du plus âgé des deux : Pauldor surnommé le malsain, lui avait à mainte reprises promis les pires outrages. C'est donc méfiante, qu'elle se rapprocha du quatuor.

— « Tu as trainé, dis-moi ! » Constata Sélanor, la jaugeant du regard.

Gênée, ne pouvant pas parler, Estelle regarda le sol à ses pieds, cherchant à éviter les regards inquisiteurs de ses amis.

— « Et cette tenue, elle s'est roulée dans du sperme ou quoi? » Demanda Pauldor suspicieux.

— « Je crois que tu as raison, elle sent le foutre à plein nez... Elle pue grave la salope ! » Renchérit Savarin, goguenard.

— « Elle a du se faire mettre par une bite pas fraiche, ce ne serait pas la première fois ! » Asséna Victor en analysant les taches sur sa robe. Si la grande tache sombre sur ses seins provenait manifestement d'une coulure venant de la bouche de la pute. D'autres taches plus petites le laissaient perplexe, d'autant plus que celle-ci semblait froissée par endroit.

De plus en plus gênée, Estelle rougit violement, elle ne savait plus où se mettre, pour ne rien arranger, sa chatte brulante refaisait des siennes. Elle se concentra désespérément pour tenter de contrer ce désir démoniaque qui remontait en elle.

— « Tu ne réponds rien à tes amis? » Demanda doucement Sélanor en lui touchant fugacement le menton pour lui faire relever la tête.

Le simple contact de la main douce et ferme de l'elfette sur elle, l'électrisa. Son malaise devenait palpable, ce désir, bon sang, elle avait besoin d'une bite dans sa chatte maintenant, elle avait besoin de jouir, sa main se rapprocha de son entrejambe. Au dernier moment, elle eut le réflexe d'empoigner fermement le tissu de sa robe pour éviter de se toucher en public.

— « Peut-être que cette chienne a la bouche pleine... » Suggéra Victor avec emphase, faisant rire ses amis. « Allez ouvres ta bouche de grosse pute qu'on voit ce que tu caches! » Ordonna-t-il d'un ton sec.

Mortifiée, Estelle ouvrit la bouche, révélant au quatuor, le sperme épais et nauséabond qui baignait dedans. C'était l'humiliation de trop pour elle...

Mon dieu, pas maintenant, pensa-t-elle en sentant venir l'inéluctable.

Les yeux humides, la salope se mit à gémir et à trembler incontrôlablement, elle vacilla tentant d'étouffer en vain un cri. Fauchée par cet orgasme honteux, elle perdit l'équilibre, se raccrochant de justesse à l'épaule de Pauldor-le-malsain. Accroché à cet homme qu'elle détestait, elle enfouit son visage dans son cou, jouissant comme une folle, attirant les regards alentours sur elle.

Accroché à l'épaule de Pauldor, comme une moule à son rocher, concentrée sur son plaisir, la favorite n'entendait plus les commentaires désobligeants de Victor et des autres. Heureusement pour elle, elle avait eu le réflexe involontaire d'avaler le foutre dans sa bouche avant de s'effondrer, sinon elle aurait souillé le veston du nécromant et encourue une sévère punition.

Estelle hoqueta quand elle sentit une main s'insinuer entre ses cuisses, appuyer contre sa chatte en feu. Ce ne pouvait être que Pauldor. Le malsain lui massait grossièrement la cramouille, à travers l'étoffe de sa robe, incrustant le tissu de celle-ci dans les replis de sa vulve bien juteuse. Les doigts rugueux de l'homme lui arrachaient de douloureuses ondes de jouissance. Submergée par un mélange de honte et de plaisir, elle sanglota, pressant instinctivement son pubis contre la main de cet homme qu'elle détestait.

— « S'il te plait... » réussi-t-elle à murmurer avant de jouir à nouveau, contre lui, s'accrochant du plus fort qu'elle pouvait pour ne pas défaillir.

— « De rien grosse pute, la prochaine fois qu'on se verra, je te ferais payer pour toutes les fois où tu m'as allumé comme la dernière des chiennes, avant de t'enculer à sec ... Et si tu m'énerves, je te ferais saillir par un bouc... » Lui promit-il à l'oreille, la faisant frémir d'horreur.

Terriblement gênée, Estelle mit bien trop de temps à son goût pour retrouver un peu de stabilité sur ses jambes. Pendant tout ce temps-là Pauldor la tenait contre lui par la taille comme si elle lui appartenait. Du sperme visqueux avait quand même coulé sur son menton et un peu dans son cou. Savarin lui offrit un mouchoir pour qu'elle puisse s'essuyer convenablement.

Elle avait du mal à se concentrer sur ce que disaient les gens autour d'elle, les paroles de Pauldor tournaient dans sa tête, la plongeant dans un état de confusion supplémentaire. Ce malade était capable de tout !

Une tache sombre de mouille ornait maintenant son entrejambe, là où le malsain l'avait masturbée. Elle faisait écho à la grande tache de foutre sur ses seins. Elle faisait vraiment pitié à voir et cette robe était décidément foutue pensa Estelle, contrariée.

*

*****

*

Taverne du perroquet ivre - quartier du port :

Clotilde se tenait debout sur le bord de l'une des tables de cette maudite taverne. Le brouhaha des gens surexcités autour d'elle, commençait à lui donner la nausée. La main sur la bouche, elle se retenait de ne pas pleurer toutes les larmes de son corps. Autour d'elle s'affairait Tata, une énorme paire de ciseaux à la main. La vieille prostituée taillait très grossièrement dans la jupe de sa robe de bal, raccourcissant cette dernière pour la troisième fois consécutive. Une énorme bande de tissu tomba lourdement sur la table, avant de glisser sur le plancher, rejoignant les autres pièces découpées de la précieuse étoffe.

Son cuir chevelu, lui faisait atrocement mal à l'arrière du crâne. Cette vieille salope l'avait sortie de son évanouissement en lui tirant méchamment les cheveux. Une fois remise sur pied, elle l'avait trainée de force sur cette table, pour la plus grande joie des clients dégénérés du coin. Bien sûr, elle avait dû rendre les godillots qu'elle avait empruntés. Comble de la honte, Tata avait écrit au rouge à lèvre le mot 'VOLEUSE' sur son torse au-dessus de sa poitrine. Enfin elle avait décidé que la robe qu'elle portait était inappropriée pour une serveuse, elle avait entreprit de la relooker, pour qu'elle soit plus conforme à sa nouvelle carrière de prostituée.

Clotilde était anéantie, totalement incapable de réagir, son monde déjà branlant, venait de s'effondrer pour de bon. Elle allait devenir officiellement ce qu'elle craignait le plus : une putain bon marché, une salope que n'importe qui pouvait fourrer pour une misérable pièce d'argent, une bouchée de pain, comme cette truie d'Estelle. Bientôt elle ne serait plus qu'un vagin, dans un bel emballage, tout juste bonne à servir au plaisir des hommes. Et encore, si elle n'avait que des hommes comme clients, elle aurait de la chance. Cette perspective la terrifiait, mais pour être tout à fait honnête, une petite partie d'elle souhaitait que tout cela arrive et était excitée. Et c'était sans doute cela qui lui faisait le plus peur. Elle frissonna à ce que ça impliquait.

Perdue sans Victor pour lui dire quoi faire, elle parcouru du regard la salle, cherchant du réconfort ou une échappatoire... Elle ne vit autour d'elle, que des hommes médiocres et excités, leurs yeux rivés sur son décolleté si scandaleux qu'il ne laissait aucune place à l'imagination. Ces hommes la dévoraient des yeux, ils voulaient tous la baiser. Fuir était impossible !

Elle n'était pas sur n'importe quelle table non plus, c'était celle de Papa et de ses amis. Hilare, le vieux pirate lisait à haute voix, en caricaturant sa voix, des passages de cette maudite lettre. Lettre qu'elle ne se souvenait même pas avoir écrite.

— « ...Je ne pense plus qu'aux hommes et au sexe... à la façon d'en avoir toujours plus. Je suis une salope en manque de bites bien dures, j'en ai besoin ! » Parodia le vieux avant de finir dans un bruyant éclat de rire qui finit par le faire tousser.

— « Ca tu vas en avoir de la bite ma cochonne ! » Annonça un pirate face à elle, dans un concert d'approbation. Un autre porta la main à son entrejambe en un geste équivoque, mimant de la façon la plus vulgaire qui soit, un rapport sexuel.

— « Vous en pensez quoi messieurs? » Demanda la vieille peau à la cantonade en se reculant pour admirer son ouvrage.

Tata avait taillé de façon complètement anarchique dans le tissu, pour remonter selon les endroits un peu au-dessus des genoux de Clotilde. Les commentaires fusèrent, unanimes.

— « Taille encore ! » « On voit rien ! » « Plus court ! » « A poil la voleuse ! »

— « Très bien messieurs, raccourcissons encore... » Déclara-t-elle en faisant une entaille verticale sur une bonne dizaine de centimètres sur le devant, avant de partir sur le côté, en direction des hanches de sa victime.

— « Ouais, faut qu'on puisse la choper par la chatte cette pute ! » Dit l'un des amis de Papa avec une voix fortement alcoolisée.

La vieille coupait de bon cœur, invectivant Clotilde, la traitant de gourdasse et d'autres noms d'oiseau pour qu'elle tourne lentement sur elle-même, l'obligeant à toujours mieux s'offrir à l'infatigable paire de ciseaux. Les unes après les autres, les pièces de tissus tombaient au sol, révélant toujours plus de peau de cette salope. Tata découpait la robe tranche par tranche, pour faire durer le plaisir, augmenter l'inconfort de sa victime, tout ça pour le grand bonheur des clients qui manifestaient bruyamment leur joie autour d'elle. Toute sa vie, Tata avait rêvée de tenir entre ses griffes une fille comme Clotilde, elle n'était pas prête de la laisser partir.

Quand Victor était venu pour lui exposer ce qu'il attendait d'elle et de son patron, elle n'en avait pas cru ses oreilles, c'était comme un rêve devenu réalité. Le mage l'avait payée dix pièces d'or pour ce travail qu'elle était prête à faire gratuitement. Bien sûr, elle savait que Clotilde n'était pas consentante, que Victor la tenait d'une manière ou d'une autre. Quelle femme digne de ce nom se serait livrée volontaire à la prostitution dans des conditions pareilles? Seul un idiot pouvait croire ça. Mais elle s'en fichait, au contraire même, savoir que Clotilde n'était qu'une victime stimulait ses instincts les plus sombres. Elle tenait enfin sa revanche sur ce genre de filles, l'or était un bonus satisfaisant. Cerise sur le gâteau, elle avait cru comprendre que cet or que lui avait offert Victor, provenait des économies de la jeune femme. Cette salope payait donc pour son propre avilissement.

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