Chroniques Du Cheptel - Ch. 08

BÊTA PUBLIQUE

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— « Salut Anton ! » Lança sur un ton joyeux un soldat au crâne rasé. L'homme dans la quarantaine, portait un uniforme de la garde noire. Il avait une petite cicatrice en forme d'étoile sur le menton, souvenir d'un tesson de bouteille pendant une bagarre de taverne alors qu'il était jeune.

— « Salut Riton. » Répondit le sergent en attrapant virilement l'avant-bras de son ami en signe de bienvenue.

— « Quel temps de merde, c'est toujours comme ça ici? » Demanda le prénommé Riton, faisant éclater de rire le sergent Gusmer.

— « C'est vrai qu'on a pas le climat doux et chaleureux de ton ancienne affectation, mais tu finiras par t'habituer ! » Répondit ironiquement Anton.

— « Mouais, aller ! on va se mettre à l'abri, avant que le ciel nous tombe sur la tête ! Putain de vent ! »

Quelques instants plus tard, les deux compères avaient trouvé refuge Chez Georges, une gargote tenue par un ancien de la milice à deux pas du fort de la pointe. L'établissement servait principalement de cantine pour les soldats et les quelques paysans travaillant dans les maraichers des alentours.

Une dame bien en chair aux cheveux frisés décolorés, les accueillis pour les installer à une grande table occupée par des miliciens. Elle était un peu trop maquillée, sans doute pour cacher son âge déjà avancé et portait des colliers clinquants, qui lui donnaient une apparence franchement vulgaire. Elle agita ses doigts boudinés, couverts de bagues bon marché, pour annoncer que le plat du jour était du ragout de mouton.

La dame surnommée Georgette revint rapidement avec des assiettes creuses remplies du ragout fumant. Anton s'empara d'un litron de vin rouge pour remplir deux godets en bois et trinqua avec Riton. Les deux hommes grimacèrent un peu en goûtant la piquette, heureusement le ragout était mangeable. La conversation était plutôt banale, Riton était content de son affectation sur Sinistrevent et ne regrettait pas son ancienne sur Carriéra.

— « J'ai été à la Cave-du-fort hier après-midi, Tu avais raison, les filles sont plutôt bien foutues. » Commença Riton.

— « Tu as vu qui là-bas? » Demanda Anton en ingurgitant un morceau de ragout.

— « L'elfette au comptoir est vraiment très jolie... Une petite blonde, les yeux clairs... »

— « Oui Irissia... Beaucoup de charme et pas prise de tête. » Acquiesça Anton.

— « Il y avait une autre bonnasse dans la salle, une elfe, carrément bandante. Alors elle, je la prends quand elle veut ! » Affirma Riton, avec une étincelle grivoise dans les yeux.

— « Blonde ou brune? » S'informa Anton en jetant un coup d'œil à ses voisins de tables, des miliciens qui écoutaient l'air de rien leur conversation.

— « Une blonde, aux cheveux lisses mi-longs avec des yeux gris en amande. »

— « Ah je vois ! C'est Sélanor, elle s'occupe des putains de la Cave. Si tu as un souci avec une fille ou des demandes particulières, c'est elle qu'il faut voir. »

— « Elle fait des passes aussi? »

— « Non. » Répondit Anton, avant de rajouter. « En plus, elle a un petit ami. Un type qui bosse pour le patron. De toute façon, je te déconseille de t'intéresser à elle, elle va te bouffer tout cru. »

— « Dommage... » Dit Riton, manifestement déçu par la réponse de son ami. « Sinon, il y avait aussi la favorite du patron. A la base, j'y suis allé avec des potes, pour voir si on pouvait l'apercevoir. »

— « Alors tu en pense quoi? » Demanda Anton, curieux.

— « Je sais pas... Elle faisait sa belle avec un chapeau qu'elle venait apparemment d'acheter, mais elle fait un peu pute non? »

— « Sans blague ! » Confirma Anton avec un grand sourire.

— « Elle portait une robe fendue sur les côtés avec un large décolleté ovale plongeant. Tous les clients de la taverne louchaient sur ses seins. Après c'est vrai que c'est une belle femme... Très belle même. Mais je m'attendais à un peu plus de classe de la part de la favorite du patron. Là, elle me faisait penser à une prostituée qui se la pète, une poule de luxe... »

— « Tu parles d'une poule de luxe ! J'ai entendu dire qu'elle prenait une pièce d'argent pour une passe ! » Affirma le milicien à côté d'eux, en s'immisçant dans leur conversation.

— « D'où tu tiens çà l'ami? » Demanda, un peu trop vivement, Anton au milicien.

— « C'est ce qu'on m'a dit ! Tout le monde ici ne parle que de ça ! » Précisa le milicien.

— « Ouais, il parait que cette salope a le feu au cul dès que le patron a le dos tourné ! Elle me dégoûte ! » Renchérit un vieux milicien, indigné.

— « Hey Jack ! Raconte à ces messieurs ce que tu as vu hier soir à la Cave ! » Cria le premier milicien à un collègue plus loin.

Un homme malingre se leva deux tables plus loin et se rapprocha d'Anton avec un godet à la main. « Si vous me remplissez mon gobelet, je vous racontes tout. » Dit-il avec le regard brillant d'un alcoolique en manque. Anton fit signe à Georgette de servir l'homme.

— « Et voilà monseigneur ! » Dit obséquieusement la tenancière en remplissant le godet du milicien avec son pichet de bière. « S'il vous faut autre chose... » Dit-elle en décochant un sourire qui se voulait enjôleur à Anton.

L'homme prit une grande lampée de bière, se racla la gorge et prit la parole.

— « Donc, j'étais à la Cave hier soir à boire tranquille ma bière en reluquant la fille au comptoir, vous savez la blonde ! Et pis, y'a eu comme un attroupement autour d'une table dans la salle. Alors, curieux comme une fouine, j'me suis rapproché pour voir. Oh purée, c'était la favorite du patron ! Elle était sur les genoux d'un gros démon, celui avec les épines dans l'dos. Elle s'faisait tripoter. J'voyais ces grosses paluches jouer avec ses nichons à travers sa robe en dentelle. Vous auriez dû voir comment, elle aimait ça, la salope. Elle gémissait devant tout le monde. J'vous jure ! Elle en redemandait ! Et puis là, l'gros démon, il s'est mis à la doigter avec ces gros doigts. Sans déconner, il a une main énorme ! Elle s'est mise à pousser des petits cris de plaisir. Elle a dit qu'elle était une pute et elle l'a répété ! J'vous jure, elle l'a dit ! J'avais une putain de trique ! Et là elle a jouit devant tout le monde. Elle a gueulé tellement fort que toute la taverne l'a entendue. Parole, j'avais jamais vu ça ! Si vous me payez un autre verre, j'vous raconte la suite. » Dit l'homme en finissant son godet d'un trait.

Anton fit de nouveau signe à la patronne de venir servir l'homme, ce qu'elle fit avec empressement.

— « Un peu après, elle est monté sur scène, elle avait plus de culotte, tout l'monde a vu sa chatte. Elle s'est faite traiter de pute et d'autres noms par certains, elle s'en fichait. Et puis j'ai entendu les rumeurs que comme quoi, elle taillait des pipes dans la réserve de la taverne et qu'elle prenait une pièce d'argent pour se faire sauter. Que ça durait depuis un bon bout d'temps et qu'elle adorait ça ! » Affirma l'homme qui commençait à être franchement éméché.

— « Moi j'y crois pas ! » Dit un homme agacé non loin. « Si elle était si salope, je vois pas pourquoi le patron la garderait ! Et puis une pièce d'argent la passe, c'est n'importe quoi ! Si elle fait ce tarif, j'y vais tout de suite ! »

— « Si elle fait ce prix-là, on y va tous ! » Se marra un autre homme.

— « Remarque, en y repensant, hier après-midi, je l'ai vue quitter la taverne au bras d'un garde. Vu comment elle tortillait du cul, je m'étais demandé s'ils ne partaient pas pour baiser quelque part. » Dit Riton songeur.

— « Moi j'y crois ! » Dit Georgette dans un geste théâtral en agitant ses bagues. « J'ai entendu à peu près la même histoire du gars qui m'a livré mon bois ce matin. Et puis, ça ne me déplait pas de penser que cette pimbêche finisse par se prostituer ! Toujours à péter plus haut que son cul, celle-là ! »

— « Ouais, j'ai entendu dire qu'à force qu'elle chante dans un bordel, ça lui aurait chamboulé l'ciboulot à la favorite. Si vous voyez ce que je veux dire... »

— « Et si je vous disais que j'ai dans la poche de ma gabardine, la preuve que la favorite est une trainée ! » Annonça Anton, fier de son effet.

— « Et comment vous auriez ça sergent? Sans vous manquer de respect. » Demanda un homme dans la salle.

— « Il se trouve que je bosse pour Théodolinda, je sais que le patron c'est lassé des infidélités de sa favorite. Je collecte des preuves pour qu'il puisse la destituer à son retour et la remplacer par une autre. » Dit Anton en sortant un cristal bleuté de sa poche pour le montrer à la cantonade.

Flairant une bonne affaire, Georgette se rapprocha d'Anton pour lui glisser à l'oreille d'un air fébrile. « Si vous voulez diffuser ce cristal dans mon établissement, ce sera quatre pièces de cuivre par tête de pipe, trois pour moi, une pour vous ! Nous avons un accord? » Demanda-t-elle le regard rendu fiévreux par l'appât du gain.

Surpris, Anton hésita à négocier, mais l'argent n'était pas un problème, il accepta l'offre en hochant affirmativement de la tête.

Georgette se retourna tout sourire vers ses clients et annonça. « Messieurs, dans quelques minutes, notre ami ici présent, va diffuser un cristal proposant les exploits érotiques de la favorite nymphomane. Un spectacle qui ravira, j'en suis certaine, des gentlemen comme vous. Il ne vous en coûtera que quatre misérables pièces de cuivre pour y assister. Je vais passer parmi vous pour collecter la monnaie. Merci pour votre générosité ! »

Quelques minutes plus tard, Georgette avait extorquée de l'argent à seize clients et avait empochée une recette de soixante-quatre pièces de cuivre dont quarante-huit lui revenait. Ravi de ce gain inespéré, elle mit à la porte les rares clients trop radins pour payer et fit venir son mari en salle pour qu'il profite lui aussi du spectacle.

Une fois tout le monde installé, Anton frotta le cristal en le pointant au centre de la salle. La favorite apparue, souriante, dans une jolie petite robe blanche. Elle se faisait tripoter, dans ce qui semblait être une chambre bon marché, par un homme corpulent collé contre elle. Le crâne dégarni, dans la cinquantaine, l'homme avait l'âge d'être son père, il la pelotait sans vergogne.

— « Mon dieu, c'est vraiment elle ! » S'exclama un homme dans la salle.

— Elle prend vraiment n'importe qui ! » Renchérit un autre.

Estelle repoussa l'homme pour faire rapidement voler sa robe puis sa culotte pour apparaitre nue devant lui. Il l'embrassa sur la bouche. Quelques minutes plus tard, la favorite se faisait prendre en levrette par le type sur un matelas miteux de ce qui ressemblait à une chambre de passe. Elle gémissait comme une salope et encourageait l'homme à la baiser, alors que ses seins ballotaient sous elle. On entendait distinctement le pubis de l'homme claquer en rythme contre les fesses de la belle.

— « Non mais quelle chienne ! » Tonna un homme, à la fois choqué et excité par ce qu'il voyait.

— « Vous avez vu les loches qu'elle a ! » Commenta un milicien, admiratif.

— « Oh, mais elle prend son pied, la cochonne ! » Rigola un autre, les yeux rivés sur le spectacle.

L'homme était endurant mais après quelques minutes de ce traitement, il commença à souffler comme un bœuf, sans doute à cause de son embonpoint. Proche de la jouissance, il sorti du con luisant de mouille pour venir s'engouffrer dans la bouche ouverte de la favorite. Il jouit dans son gosier en jurant. Son plaisir prit, l'homme se rhabilla. L'image s'arrêta sur Estelle, la fille prenait une pause alanguie dans le lit aux draps douteux, un petit sourire aux lèvres. L'enregistrement était terminé.

— « Ah la vache ! J'ai la gaule ! » Déclara un milicien.

— « J'aurais jamais cru ça d'elle. » Dit un homme sidéré par ce qu'il venait de voir.

— « Putain, je crois que je vais lui donner une pièce. Je veux pareil ! » Dit un autre.

— « Moi, si je la vois, je lui crache à gueule ! » Affirma le vieux milicien à l'air aigrit.

— « Moi, je la baise ! »

— « Toi, tu baiserais une chèvre ! »

— « Moi aussi je veux la baiser ! Non mais quelle pute ! »

*****

— « Je ne suis pas une pute ! » Protesta Estelle en reniflant.

— « Mais si tu en es une ma chérie... » Lui répondit Sélanor avec un sourire désarmant, avant de l'embrasser sur la bouche.

La favorite venait de tout lui raconter. Après le départ des diablotins, la jeune femme était venue la voir dans sa chambre ; très agitée, les yeux humides. Sélanor l'avait attirée dans son grand lit sous le prétexte d'être plus à l'aise pour parler. Estelle lui avait confessé que Clotilde avait des preuves de ses infidélités, qu'elle la tenait et l'avait punie, cravaché comme une esclave ; que après ça Victor et Vasseur l'avait baisée dans son lit et que, comme si ça ne suffisait pas, Mord-fesses et Smordif l'avait baisée ensuite. Le récit d'Estelle était chaotique mais éloquent.

— « Je croyais que tu étais amoureuse de Sonny. Pourquoi as-tu couché avec tous ses hommes? » Demanda Sélanor en caressant le visage de la favorite.

Estelle avait envie de lui crier que Victor l'avait hypnotisée pour la forcer à faire toutes ces choses dégoutantes. Mais les mots ne voulaient pas sortir, le contrôle du mage sur elle était trop fort. Tout ce qu'elle trouva à dire c'était : « Je ne sais pas, j'en avais envie... »

Prise au piège, la sensation d'impuissance qu'elle ressentait était horrible, elle se mit à sangloter dans les bras protecteurs de celle qu'elle prenait pour son amie. Enfouissant sa tête dans la chevelure dorée de la belle elfe.

— « Tu comptes faire quoi maintenant? » Demanda l'elfette en redressant le visage de la jeune femme.

— « Je n'ai pas le choix, elle me tient, je vais lui obéir. » Répondit la favorite entre deux sanglots.

— « Je pense que tu as raison. Tu n'as pas le choix, Clotilde veut te voir chuter et t'humilier, mais si tu résiste, ce sera encore pire pour toi. Donne lui ce qu'elle veut, on trouvera bien un moyen de l'amadouer, plus tard. » Plus tard, il sera bien trop tard pour toi, pensa avec amusement Sélanor.

— « Tu vas m'aider? » Demanda Estelle en reniflant, une lueur d'espoir dans le regard.

— « Bien sur ma chérie que je vais t'aider. » Répondit avec emphase l'elfette en lui caressant le visage. Oui je vais t'aider à devenir une brave pute bien docile, ma chérie.

— « Merci. Oh merci ! » Estelle couvrit de petits baisers reconnaissants le visage de l'elfette.

— « Avec combien d'hommes as-tu couché? » Demanda Sélanor avait une légère pointe de sarcasme dans la voix, mais la favorite, tout à son malheur, n'y prêtait pas attention. L'espoir éphémère qu'avait suscité son amie venait de s'évanouir.

— « Je... je ne sais pas... » Répondit piteusement Estelle, en reniflant bruyamment.

— « Tu vois bien que tu es une pute ma chérie. » Affirma Sélanor d'une voix toujours aussi douce.

— « C'est faux. » Répondit la favorite en se tassant sur place. Sa voix qui manquait totalement de conviction, consciente du fait qu'elle passait pour la pire des salopes.

— « Ce n'est pas grave tu sais... » Dit Sélanor prenant le temps de calmer la favorite en lui murmurant quelques paroles réconfortantes à l'oreille. Estelle ne pouvait pas le voir, mais l'elfette souriait. Puis Sélanor reprit un air sérieux, repoussa gentiment la jeune femme pour sécher ses larmes avec un mouchoir brodé.

— « Tu m'as dit que tu as couché avec Victor et Vasseur en même temps. Raconte ! » Ordonna l'elfette, glissant vicieusement sa main sous la robe de la jeune femme, pour lui masser le sexe, la faisait gémir doucement. « Je vois que c'est encore sensible... »

Sélanor connaissait parfaitement les effets que pouvaient avoir une bite de diablotin sur une humaine et elle était bien décidée à mettre à profit cet avantage. La fièvre que devait encore ressentir Estelle, au plus profond de son intimité, ne demandait qu'un peu de stimulation pour être ravivée. Certaines filles pouvaient ressentir cette chaleur démoniaque en elles, pendant deux ou trois heures après un rapport sexuel avec l'un de ces petits diables. Pendant celle période, il parait que les plus dépravées étaient même capable d'avoir des orgasmes sans que personne ne les touchent.

Estelle hocha affirmativement la tête, savourant la caresse de sa belle amie. Elle soupira puis commença son récit : « Victor était allongé sur le dos, dans mon lit... il bandait dur. Je me suis mise à califourchon sur lui, en lui faisant face... Oooh... » Sélanor venait d'enfoncer deux doigts dans le sexe humide d'Estelle.

— « Tu étais excitée, comme tu l'es maintenant? » Demanda l'elfette qui commençait à être émoustillée par la situation.

— « Huum oui... je ne sais pas pourquoi, mais j'étais excitée... » Confirma la favorite, honteuse.

— « Enlève ta robe, je veux te voir nue ! » Ordonna Sélanor.

Avec un nouveau soupir, Estelle fit hâtivement passer sa robe par-dessus sa tête, pendant que Sélanor dénouait la ceinture de son pantalon, pour le rejeter fébrilement au loin. Une fois les deux jeunes femmes nues. La belle elfe happa la bouche d'Estelle pour l'embrasser fougueusement. La favorite avait de petits papillons dans le ventre. Elle répondait aux baisers de Sélanor, mêlant avec abandon sa langue à la sienne, cherchant une forme d'oubli. Mais Sélanor rompit l'étreinte.

— « Qu'est-ce que tu as fait une fois sur Victor? » Questionna Sélanor en empaumant à nouveau le mont de vénus de la favorite.

— « Je... Je l'ai guidé en moi. » Avoua Estelle en rougissant imperceptiblement.

— « Comme ça? » Demanda l'elfette en insérant profondément trois doigts dans le vagin de la fille.

— « Ouch... » Grimaça Estelle, devant l'intrusion un peu brutale des doigts de son amie dans sa chatte. Elle sentait Sélanor fouiller durement les parois de son vagin faisant renaitre la sensation de chaleur épicée qu'elle avait ressentie avec les diablotins.

— « Et après, il s'est passé quoi? » Demanda l'elfette en doigtant vicieusement la chatte de la favorite.

— « Oh mon dieu, tu me rends folle... Ooh... Vasseur est arrivé derrière moi... huum... j'étais en parfaite position pour qu'il me prenne par derrière... Oui, Oooh... n'arrête pas ! »

— « Il t'as enculé? » Demanda Sélanor en variant l'angle et l'intensité de sa pénétration.

— « Oui... Oh oui... »

— « Tu as aimé qu'ils te prennent ensemble? »

— « Oui, c'était bon... Oooh... Je suis brûlante... continue... »

— « Tu as pris du plaisir avec ces hommes? » Insista Sélanor en introduisant un quatrième doigt dans la chatte d'Estelle.

— « Huum... Oui... »

— « Tu es vraiment une petite pute ! »

— « Oui... » Avoua sans réfléchir Estelle.

— « Replis tes jambes vers ta tête, je veux un meilleur accès à ton trou de petite salope ! » Ordonna l'elfette.

Estelle adopta la position demandée et bloqua ses jambes de part et d'autre de sa tête avec ses bras, offrant à Sélanor un espace dégagé autour de son sexe. Ainsi exposée, elle savait qu'elle offrait à son amie, une vue obscène sur sa chatte trempée par toutes ces manipulations perverses. Son clitoris gonflé de désir, dardait en dehors de son capuchon, réclamait de l'attention.

— « Décrit moi leur bites, ma petite trainée ! » Ordonna Sélanor en fouillant consciencieusement le vagin de la favorite.

— « Victor en a une longue et fine... Celle de... Oooh... de Vasseur est plus... courte... et épaisse... Oh merde... Huun... »

Sélanor venait de rentrer sans effort son pouce puis toute sa main dans la chatte brûlante d'Estelle. L'elfette regardait fascinée sa main s'enfoncer jusqu'au poignet dans le sexe offert de la salope. Elle replia ses doigts à l'intérieur de la fille, formant un poing, élargissant encore un peu les parois de son vagin.

— « Laquelle des deux bites préfère-tu? » Demanda Sélanor en projetant son poing en avant, creusant plus profondément dans l'intimité de la favorite. Elle se mit à pistonner la jeune femme de plus en plus vite, faisant parfois tourner son poing dans le vagin de la salope pour bien la dilater.