Chroniques Du Cheptel - Ch. 07

BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici

-- « Un de ceux qu'on trouve à la boutique de magie? Les petites fioles en verre fumé? » S'informa Théodolinda.

-- « Oui, elles ne sont pas donnés, mais ça vaut le coup si on a prévu une longue soirée. Pas de chance pour elle, c'est juste après qu'elle m'a énervé... »

-- « Qu'est-ce qu'elle a fait? » Demanda Razel, curieux.

-- « Elle m'a dit qu'il fallait que je lui rende le cristal, qu'elle ne pouvait pas se permettre de le laisser dans la nature. »

-- « Et donc, tu l'a punie? »

-- « On peut dire ça... Je l'ai prise à la gorge pour la plaquer dans le lit. J'ai commencé à serrer, elle avait du mal à respirer. Je lui ai dit à l'oreille que c'était moi qui dictait les règles. Je lui ai dit aussi que si jamais elle essayait de récupérer ce cristal, ça allait mal se passer pour elle. Elle m'a fait signe de la tête qu'elle avait compris. »

Le sergent marqua encore une courte pause avant de poursuivre.

-- « Je bandais de plus en plus, de mon autre main, j'ai frotté ma bite contre sa vulve, de bas en haut, plusieurs fois. Elle était mouillée, je veux dire vraiment mouillée... Elle tressaillait à chaque fois que mon gland venait agacer son clitoris. J'ai desserré mon étreinte sur sa gorge pour lui permettre de respirer mieux. Elle a murmuré non plusieurs fois et je l'ai pénétrée. Elle a émis un drôle de gémissement au fur et à mesure que je m'enfonçais en elle. J'ai commencé à la limer sans lâcher son cou, je faisais attention à ne pas serrer trop fort. Je l'ai baisée comme un lapin avec des petits coups de hanches rapides, la traitant de salope et de sale pute. Quoiqu'elle en dise, elle en avait envie... Elle gémissait et pleurait en même temps qu'elle y prenait du plaisir. Elle a joui avant moi. J'ai senti les parois de son vagin se contracter anarchiquement sur ma bite pendant qu'elle hoquetait. J'avais l'impression que son con en entier massait mon sexe. Je n'ai pas pu résister, elle était trop bonne, j'ai joui à mon tour. Vous auriez dû voir sa tête, elle était défaite... »

-- « C'est malin, je bande maintenant ! » Dit le diablotin de sa voix aigüe. Mais personne ne faisait attention à lui.

-- « Après ça, je l'ai retournée pour la prendre en levrette sur sa couche. Elle s'est laissée faire, n'a pas protesté, ni rien. J'ai essayé deux ou trois autres positions avec elle. A la fin, on était tous les deux en sueur, j'ai perdu le compte de nos orgasmes respectifs. J'ai dû rester environ deux heures avec elle. Après quoi, j'ai sorti un cigare pour le fumer à côté d'elle. Elle n'osait pas me regarder dans les yeux, elle était sans doute pressée de me voir partir. J'ai soufflé ma fumée dans son visage. Hynys avait raison de dire qu'elle était une trainée, vu le plaisir qu'elle venait de prendre avec moi. Elle ne disait plus rien, mais elle s'est dérobée quand j'ai voulu lui caresser les cheveux. A ce moment-là j'ai écrasé mon cigare sur son téton gauche, elle a glapit. Je lui ai dit que c'était pour avoir chicaner quand je lui ai ordonné de laisser tomber sa robe dans le jardin. Je lui ferai du mal à chaque fois qu'elle me contrariera. »

-- « Je pense qu'après ça, elle ne devrait plus poser de problèmes. » Affirma Stick avec un bel aplomb.

-- « On verra bien, en attendant, je bandais encore, alors je lui ai demandé poliment si elle voulait bien me sucer une dernière fois. Ce qu'elle a fait sans discuter mais sans passion non plus. Une fois notre affaire faite, je me suis rhabillé et je l'ai laissée nue dans ses draps. Sa robe et sa veste étaient toujours dans l'herbe du jardin, je suppose qu'elle les a récupérés plus tard. Ensuite j'ai pris une douche et je suis venu à notre rendez-vous nocturne. »

-- « Et bien bravo, notre Estelle vient officiellement de tromper Sonny. » Déclara Razel avec emphase.

-- « Oui. » Dit le sergent Gusmer en sortant un long cristal bleuté de l'une de ses poches. « Smordif m'accompagnait, il a tout consigné sur ce cristal. »

-- « Merci sergent, vous avez fait du bon travail. » Déclara Théodolinda en récupérant le cristal. « Je le regarderai plus tard, il se fait tard, il est temps que je vous rende votre liberté. »

-- « C'est moi qui vous remercie Théo, c'est un plaisir de travailler pour vous. » Dit le sergent en se levant. « Une dernière chose, Smordif m'avait informé de son intention d'utiliser le mot de passe pour abuser de cette salope après mon départ. »

-- « Qu'il ne le fasse pas, aurait été étonnant, les diablotins sont tous d'adorables pervers. » Répondit la démone en se levant pour raccompagner le sergent.

-- « Laissez-là mijoter quelques jours avant de la revoir et restez à ma disposition, j'ai des projets pour vous. » Conclu Théodolinda.

La démone revint dans le salon d'un pas léger et s'étira devant Razel. « Toute cette histoire m'a bien émoustillée. » Dit-elle en se dénudant sensuellement devant l'incube. Les reflets du feu de bois se reflétaient sur sa peau rouge satinée. Peau qui commença à prendre une teinte plus pale de rose alors que la forme de son corps changeait. Ses seins devinrent un peu plus petits tout en gardant une belle forme harmonieuse. Ses yeux bleu saphir virèrent au gris anthracite et les traits de son visage adoptèrent un contour plus doux avec une bouche légèrement boudeuse. Sa chevelure rouge sombre vira au brun et raccourcit pour devenir ondulés.

-- « Je te plait comme ça? » Demanda-t-elle d'une voix envoutante en pivotant sur elle-même pour lui montrer toutes les facettes de sa nouvelle apparence.

-- « Est-ce que Sonny est au courant que tu prends l'apparence de sa femme pour séduire tes amants? » Questionna l'incube en enlaçant la démone.

-- « C'est la première fois que je le fait et de toute façon on s'en fiche. Arkiannis ne viens pratiquement jamais sur Sinistrevent. » Répondit d'une voix enjouée Théodolinda en commençant à déshabiller Razel.

-- « Heureusement, tu es sacrément plus sexy que cette pisse-froid. » Dit Razel, en renversant la démone sur le tapis devant la grande cheminée. Ses mains partaient à la découverte de ce nouveau corps offert à sa convoitise.

-- « Toutes mes apparences sont plus sexy qu'elle. » Renchérit Théodolinda en mordant l'oreille de l'incube, lui arrachant un petit cri de protestation.

Quelques instants plus tard Théodolinda chevauchait Razel en ondulant sur sa queue profondément enfoncée dans son vagin. Leur étreinte était sauvage, animale, stimulée par l'apparence qu'avait choisie la démone. La musculature de Razel était devenue saillante alors qu'il besognait la forme humaine de son amante d'une nuit. Leurs grognements rythmés par les crépitements du feu de bois résonnaient dans la pièce. Après quelques minutes de ce traitement, Théodolinda se tendit et feula comme une tigresse alors que Razel jouissait à son tour. Théodolinda repoussa légèrement son amant pour venir s'allonger contre lui. Sa peau d'humaine reprenait une belle teinte de rouge et Arkiannis céda la place à Théodolinda.

Stick leur tournait le dos en boudant, il fixait le feu de cheminée et dit : « Si ça intéresse quelqu'un, j'ai moi aussi des choses à dire sur la salope favorite. »

-- « Je t'écoutes mon petit trublion. » Dit la démone d'une voix détendue en jouant avec ses doigts sur le torse de son amant.

Le petit diable se retourna, il était manifestement content de pouvoir enfin en placer une. « Bon alors, elle est passée au palais mardi dernier, elle voulait une audience avec vous, maîtresse. Elle a été très déçue d'apprendre que vous étiez en déplacement. Elle souhaiterait vous voir à votre retour. »

Théodolinda fit un vague signe de la main, incitant le diablotin à poursuivre.

-- « Grace à Hasten, Sélanor l'a de mieux en mieux en main. Elle a été la première à la dominer sexuellement et leurs ébats amoureux se limitent maintenant à Estelle qui fait des cunnis à Sélanor ou à se faire doigter par elle souvent dans des endroits inopportuns... Avec Clotilde, Estelle cherche toujours son pardon et son approbation... En parlant de Clotilde, elle a attendu votre retour avant de déclencher la phase suivante du dressage de la favorite. Elle a pensé que vous préféreriez être là pour assister au spectacle. Ah oui, les relations entre Estelle et Hynys sont au plus bas. Apparemment elles se sont encore engueulées... »

-- « C'est attentionné de la part de Clotilde, tu iras la voir pour lui dire que c'est d'accord pour la suite. » Déclara la démone en se levant. Une esclave vint lui apporter un peignoir en soie qu'elle enfila négligemment.

-- « Le mot de passe a été déclenché régulièrement ses trois derniers jours pour la faire baiser avec les gardes de la Cave-du-fort ou des villageois. Sélanor l'a ramenée deux fois à l'auberge du perroquet ivre pour qu'elle couche avec le tavernier et son frère. La favorite du patron pense toujours que ses absences de mémoire sont causées par des crises d'une forme rare de somnambulisme. »

-- « Je me demande encore comment on a pu lui faire avaler ça... » Se moqua Razel en admirant Théodolinda qui rajustait ses cheveux.

-- « Si elle était intelligente, ça se saurait ! » Surenchéri la démone d'un ton amusé. « Comment ça se passe avec les gardes de la Cave? »

-- « Bien, Clotilde a fini par les mettre au parfum de ce qu'il se passe réellement. Elle s'est mise dans la poche Vasseur et quelques autres. Tant qu'ils jouent le jeu, ils peuvent se taper Estelle en utilisant le mot de commande. Ils doivent jouer le jeu en dehors de ces moments-là. »

-- « Les gardes connaissent le mot de commande? » S'étonna Razel.

-- « En fait non, c'est toujours Clotilde ou Sélanor qui le murmure à l'oreille de la salope avant de l'envoyer se faire sauter par les gardes. » Rectifia le diablotin.

-- « Ca me parait en effet plus pertinent comme ça. » Acquiesça la démone.

-- A oui ! J'ai failli oublier de parler des quatre jeunes ferronniers que Sélanor fréquente. Elle les encourage à entreprendre Estelle de façon plus directe. Le plus vieux commence à s'enhardir, mais sans résultats. Ils sont trop gentils, du coup Estelle les rembarre. »

-- « Je suppose que Sélanor va leur donner un coup de pouce puisqu'elle ne semble pas vouloir utiliser le mot de commande avec eux. »

-- « Certainement Maitresse. Pour finir, Pizarda l'a baisée sous inhibition tous les soirs depuis dimanche. Avec cette nuit, ça fait quatre fois. Il ne l'a pas encore enculée, il attend qu'elle puisse s'en souvenir pour je cite lui péter la rondelle. Quand il a terminé, Mathilda, une esclave loyale envers Clotilde, vient pour la nettoyer et changer les draps si besoin. »

-- « C'est bien mais je crois que tu ne m'as pas tout dit mon petit Stickounet... » Susurra la démone.

-- « Euh, non je crois bien que j'ai tout dit... euh... l'audience, Sélanor, Clotilde, Pizarda... » Réfléchit le diablotin.

-- « Tu as été la culbuter combien de fois avec le mot de commande? » Demanda Théodolinda.

-- « Ah oui, une fois, je me suis dégorger le poireau, avec les copains. » Affirma Stick en souriant.

-- « Une fois, tu as des trous de mémoire toi aussi? » Dit la démone sur un ton franchement sarcastique.

-- « Deux fois, oui c'est vrai j'en avais oublié une. » Répondit avec le même aplomb le diablotin. Devant l'air septique de sa maîtresse, sa belle confiance en soi fondit comme neige au soleil et il lâcha enfin. « quatre fois, j'y suis allé quatre fois avec Smordif et Mord-fesses. On y a été deux fois la nuit avant le passage de Pizarda et deux fois en journée, le matin à son réveil, histoire de se mettre en jambe. »

-- « Et bien voilà, c'était pas dur à avouer mon petit fripon. » Dit Théodolinda en grattant le crane de son diablotin. « J'ai une petite idée pour la suite, Razel je vais avoir besoin de toi. » Rajouta la démone en regardant l'incube d'un air inspiré.

*****

jeudi 15 mars 1519 (13ème jour après la première hypnose de la favorite.)

Estelle trainait sur les remparts de la Cave-du-fort. Ce matin-là elle portait une robe longue à col haut, dans des tons de beige. La robe aurait pu être sage, si elle n'avait pas été outrancièrement décolletée au travers d'une large ouverture de forme ovale, laissant plus qu'entrevoir son avenante poitrine. Pour couronner le tout, elle était fendue sur les côtés jusqu'à mi-cuisse, laissant apercevoir l'élégant galbe de ses jambes. Estelle avait négligemment jetée sur ses épaules un châle en fourrure pour se protéger du vent et du froid, Une paire de bottines complétait sa tenue.

Après sa dernière rencontre avec le sergent, elle avait besoin de réfléchir. Les yeux perdus dans le lointain, elle regardait sans la voir la ligne d'horizon, là où la mer se confondait avec le ciel. Elle revivait les événements de la soirée dernière, cet enfoiré de sergent l'avait violée dans sa roulotte. Elle se souvenait comment il l'avait traitée. Ce connard avait même écrasé son cigare sur son sein gauche. Heureusement qu'elle n'en gardait aucune trace, sa régénération avait réparé les dégâts dans la nuit, mais elle se souvenait de la douleur fulgurante sur son téton et de l'impuissance qu'elle avait ressentie et surtout de sa lâcheté.

Elle devrait le faire écorcher, mais elle se souvenait aussi comment il l'avait baisée et du plaisir qu'elle y avait pris bien malgré elle. Son amant avait été méprisant mais aussi fougueux, endurant et vicieux. Si une partie d'elle voulait se révolter, une autre partie avait adoré tout ce qu'il lui avait fait. Cette autre partie en voulait plus et voulait se soumettre. Cette perspective lui donnait le vertige. Elle aimait Sonny, son seul devoir en tant que favorite était de lui rester fidèle. Avoir couché avec le sergent même si elle avait été forcée signifiait la disgrâce et la destitution pour elle. Un faux pas que l'une de ses rivales guettait avec impatience.

Ce souvenir faisait naitre en elle une chaleur familière dans son bas ventre. Troublée, elle serrait et desserrait fébrilement les cuisses l'une contre l'autre, savourant les sensations agréables qui l'envahissaient. Elle avait envie de se donner du plaisir, là maintenant en repensant à cet infatigable sergent. Qu'est-ce qui ne tournait pas rond chez elle?

Un peu plus loin sur les remparts, deux gardes discutaient en la regardant. Estelle était à peu près certaine qu'ils parlaient d'elle. Instinctivement, elle joua avec l'une de ses mèches de cheveux et se mit en valeur devant eux. Elle avait besoin de plaire, de sentir le regard des hommes sur elle. Elle sourit quand elle se rendit compte qu'elle avait effectivement capté leur attention. L'un des gardes allait lui dire quelque chose quand Sélanor fit son apparition sur les remparts.

La jolie blonde se rapprocha rapidement de la favorite pour l'enlacer et l'embrasser sur la bouche. Estelle se laissa aller, laissant la langue de l'elfette jouer avec la sienne. Si Sonny lui interdisait d'avoir un amant, il encourageait les relations saphiques. Sélanor s'était montrée une amie précieuse ces derniers jours. A son retour, il sera ravi de voir à quel point les relations entre les deux jeunes femmes avaient évoluées.

Elle se demanda l'espace d'un instant ce que ferait Sonny d'elle s'il découvrait son infidélité. Une fois répudiée, elle doutait qu'il lui permette de rester à la Cave-du-fort. Elle finirait sans doute comme putain dans l'un de ses bordels à pirate. Estelle caressa pensivement le visage de l'elfette. Elle la trouvait tellement jolie, elle ferait une très belle favorite pour Sonny. Elle ou une autre, n'importe quelle autre fille ferait une bien meilleure favorite qu'elle, pensa-telle avec une pointe de regrets.

Estelle s'était adossée au rempart, Sélanor collée contre elle. L'elfette lui caressait la hanche, la détaillant avec son air mutin.

-- « J'adore tes seins, ils rendraient fou n'importe quel homme. » Dit la blonde en passant sa main sur l'un d'entre eux, pour le palper. Les mamelons de la favorite étaient gonflés et ses tétons pointaient de plus en plus sous les caresses de Sélanor qui s'amusait à les agacer.

-- « Pas ici, les gardes nous regardent ! » Dit dans un souffle Estelle, en désignant les deux gardes du menton.

-- « Depuis quand ça te dérange d'être regardée petite salope? » Répondit sarcastiquement Sélanor en plongeant son regard gris acier dans celui d'Estelle. L'elfette profitait sans vergogne de l'ascendant qu'elle avait sur la favorite pour lui triturer, lui pincer le téton au travers du tissu de sa robe. Le tout sous l'œil goguenard et lubrique des deux gardes.

-- « Je suis sure que tu es excitée... » Affirma Sélanor en abandonnant le sein de la favorite pour descendre le long de sa hanche. Sa main se faufila adroitement dans l'ouverture latérale de la robe pour venir remonter en direction du pubis glabre de la jeune femme. Estelle ferma les yeux et écarta légèrement les jambes pour lui faciliter l'accès à son sexe. La main de Sélanor empauma son mont de vénus. Estelle lâcha un soupir quand les doigts de son amie frottèrent sa vulve bien trop humide pour cacher son trouble.

-- « Je le savais ! » Triompha la blonde en plongeant deux doigts dans la chatte trempée d'Estelle qui gémit, savourant l'intrusion dans son vagin. « Dis-moi ce que tu es? » Lui susurra-t-elle à l'oreille en écrasant son pouce sur le clitoris de la belle.

-- « Je suis ta salope... Oooh. » Gémit la favorite, parfaitement bien conditionnée.

-- « Pas que la mienne apparemment. » Rétorqua l'elfette en la doigtant vicieusement. « Tu t'es vraiment mal comportée avec ce marchand, toute la taverne n'a parlé que de ça hier soir. Qu'avait-il de spécial? »

La tête embrumée par le désir, Estelle réalisa que cet idiot de marchand avait dû se vanter de s'être fait pompé dans la réserve.

-- « Il n'a rien de spécial, je lui ait montré des bouteilles de vin dans la réserve. On a juste discuté. » Menti-t-elle en réalisant qu'elle ne connaissait même pas le nom de cet homme. Décidément ça devenait une habitude.

Bien évidement Sélanor savait ce qu'il c'était réellement passé dans cette réserve. Razel la tenait au courant de ses succès. Déçue par le mensonge d'Estelle, l'elfette retira ses doigts de la chatte de la favorite qui grogna de dépit.

-- « On se voit plus tard ma chérie, j'ai à faire. » Dit Sélanor en l'abandonnant sur place, laissant une Estelle frustrée au bord du plaisir.

*****

-- « Tu es sure que tu veux la jouer comme ça? » Demanda pensivement Sélanor à son amie Clotilde.

-- « Certaine, je veux qu'elle sache que c'est moi qui la fait tomber de son piédestal. Je veux voir souffrir cette salope. Je veux la voir m'implorer pendant que sa vie partira en lambeaux. » Rétorqua Clotilde d'une voie sombre, tout en jouant avec le cuir rouge et ancien de la cravache que venait de lui remettre Stick.

Le diablotin de Théodolinda venait de les prévenir qu'elles pouvaient passer au dressage de la favorite. La démone prêtait même à Clotilde sa cravache de dressage. Ce cadeau était accompagné d'un manuscrit intitulé Petit manuel de dressage illustré. Les cadeaux de Théodolinda étaient rares, en recevoir était une grande marque de confiance de sa part.

-- « Tu sais comment ça fonctionne? » Demanda le petit diable avec un petit sourire. Un bref moment, le diablotin trouva Clotilde incroyablement sexy avec son air méchant. Il l'imagina nue, au bout de sa bite.

-- « Oui, j'ai déjà vu Sonny s'en servir. Les dix premiers coups font horriblement mal. Les dix suivants attaquent les nerfs ou quelque-chose comme ça, pour finir par provoquer un orgasme chez la victime. Je sais aussi que ce type de cravache ne laisse aucune marque. » Dit Clotilde en plissant le front.

-- « C'est l'idée, la cravache envoi à chaque coup des ondes de choc électrique au contact de la peau. Après le dixième coup, il y a toujours de la souffrance, mais avec une dose de plaisir qui ira crescendo jusqu'à l'orgasme au vingtième coup. Si tu l'utilise trop souvent, tu risques de faire naitre chez la victime des pulsions masochistes. » Rajouta Stick en se pourléchant les babines d'un air gourmand, les yeux rivés sur le corsage de Clotilde.

123456...9