Chroniques Du Cheptel - Ch. 06

Informations sur Récit
Un nouveau monde.
25.3k mots
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Récit n'a pas de balises

Partie 6 de la série de 10 pièces

Actualisé 10/05/2023
Créé 11/11/2020
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Avertissement de l'auteur :

Le récit que vous allez lire se situe dans un univers médiéval fantastique issu de Donjons & Dragons. Il relate l'histoire tournant autour d'un personnage maléfique (Sonny) que je joue depuis 1989. Il contient au fil de ses chapitres de nombreuses scènes de violences, de contrôle mental, d'esclavage, de prostitution, d'humiliations, de perversions, de relations interraciales (gobelins, orcs, autres démons et parfois zoophilie). Si vous n'aimez pas les histoires de contraintes et dominations de femmes, je vous conseille vivement de ne pas continuer. Tous les personnages de mes histoires ayant une activité sexuelle sont majeurs.

Les dates indiquées dans ce récit appartiennent à la chronologie de ce monde fantastique et n'ont rien à voir avec notre monde moderne. Aussi toute comparaison n'aurait aucun sens.

Je fais à mes heures perdues, un peu d'image de synthèses et vous pourrez trouver des illustrations de mes personnages faites par mes soins dans la section française artwork de literotica.

Ce chapitre peut se lire individuellement des autres, mais pour une lecture plus agréable et une meilleure compréhension de l'intrigue et des personnages, je vous recommande vivement de commencer par le chapitre 01.

Cet épisode aborde l'expédition lointaine de Sonny et de ses hommes. Le prochain chapitre reviendra sur Sinistrevent pour la suite des déboires d'Estelle dont la situation va se dégrader inexorablement.

Bonne lecture.

Chroniques du cheptel

Chapitre 06 : Un nouveau monde

Scrat était perché très haut dans sur une branche d'arbre, la forêt s'étendait à perte de vue dans toutes les directions. Les arbres alentours devaient faire au minimum dans les 80 mètres de haut, soutenus par des troncs droits et sombres de 4 à 5 mètres d'envergure. Les premières branches n'apparaissaient qu'après 50 à 60 mètres de hauteur puis s'évasaient largement à la manière d'un parasol formant une canopée de branches d'arbres entremêlées. Peu de lumière passait à travers les feuillages, la forêt semblait toujours baignée dans une sorte de lueur crépusculaire. Les arbres étaient espacés entre eux de plusieurs mètres ce qui rendait la progression dans la forêt particulièrement aisée.

A l'exception de quelques variétés de fougères pales, la végétation était rare au sol. Des champignons géants de toutes tailles, couleurs et formes y prospéraient. Quantité de feuilles mortes tapissaient le sol qui était par endroit devenu élastique. Scrat avait repéré cinq espèces différentes de plantes carnivores, il y en avait sans doute bien plus. S'il en croyait les ossements qu'il avait trouvés autour, elles devaient se nourrir de petits rongeurs qui infestaient les environs.

Une légère brise hérissait sa fourrure carmin tirant sur le roux. Le démon à tête de loup releva sensiblement la tête pour dilater ses narines et humer l'air alentour. Ses sens affutés de prédateur étaient en alerte. Des odeurs d'humus, de lichens et de fougères envahirent ses narines mais il y avait aussi une faible odeur de fumée et de viande cuite. Il retroussa ses babines de joie et sauta de branches en branches pour remonter la piste. Le village qu'ils allaient attaquer n'était plus très loin. En contrebas suivait Sonny. Le patron, en compagnie de ses hommes et de quelques-uns de ses démons, progressait silencieusement à travers le sous-bois.

Perdu dans la contemplation de la forêt, Scrat laissa son esprit vagabonder pour se remémorer comment tout ceci avait commencé. L'expédition de Sonny avait atteint l'île-du-Seuil après une bonne journée de navigation. Les pics rocheux de la petite île semblaient jaillir hors des flots en autant de rochers déchiquetés, menaçants.

Les mages de la guilde pirate avaient découverts un nexus dans le flux magique sur cet îlot rocheux perdu dans l'océan. Scrat ignorait précisément ce qu'était un nexus, il savait juste que ça donnait plus de pouvoir aux jeteurs de sorts. L'île-du-seuil servait pour les cérémonies les plus sombres des prêtres et surtout des nécromanciens. Des sacrifices, invocations et rituels délétères y étaient régulièrement pratiquées.

Les sorciers avaient exécutés un rituel long et excessivement ennuyeux. Après une attente interminable, le portail dimensionnel qui leur avait permis d'atteindre ce monde c'était enfin ouvert.

Le général Decroney avait immédiatement déployée la garde noire pour dégager un périmètre de sécurité et envoyée les éclaireurs orcs explorer les alentours. Les premiers ennuis étaient arrivés à peine deux heures après l'arrivée de l'expédition. Les hommes étaient en train de monter le camp de base lorsqu'un essaim de stirge était passé à l'attaque. Ces sales bêtes de la taille d'une poule étaient une sorte de croisement entre des colibris moches et des moustiques teigneux. Il avait fallu plusieurs heures pour se débarrasser de ces maudits suceurs de sang.

Sonny avait ordonné que l'on cloue aux arbres des alentours leur petits corps pour effrayer leur congénère. Scrat ignorait si ce stratagème pouvait être efficace, mais les sales petites bêtes n'étaient pas revenues.

Un peu plus tard, l'expédition avait eu à faire à un troupeau de scarabée géant bien décidé de traverser le campement détruisant quelques tentes. Heureusement les éclaireurs orcs l'avait vu venir de loin et les dégâts furent finalement minimes.

Visette Decroney et ses hommes travaillaient sans relâche à fortifier le camp de base alors que les éclaireurs orcs allaient de plus en plus loin pour glaner des informations. Cette forêt semblait immense, leur rapport faisait état de très gros loups gris argentés qui chassaient en meute. Si les loups étaient curieux, ils ne semblaient pas s'intéresser aux humains, du moins pour l'instant.

L'événement le plus intriguant avait été quand le général Decroney et son palefroi Macassar était tombé dans une embuscade au cours d'une patrouille de routine, tendue par ce que l'on pourrait décrire comme des hommes-tigres. Mal leur en as pris, ces trois-là n'avaient sans doute jamais vu de leur vie un palefroi, ni affronté un général des armées de Sonny. Le fait qu'elle soit une femme les avaient sans doute enhardis, aucun d'entre eux ne survécu. Macassar avait abattu le premier assaillant d'un coup de sabot en pleine poitrine et Visette avait proprement occis les deux autres avec son épée longue. Ces créatures appartenaient à une communauté nomade repérées par les pisteurs orcs, ils avaient rapidement déguerpis après la mort des leurs.

Le village vers lequel ils se dirigeaient était situé à deux jours de marche du camp de base. C'était en fait plus un hameau d'une quinzaine d'habitations abritant une bonne cinquantaine de villageois, des humains si le rapport des orcs étaient exact.

Quelques heures plus tard, les hommes de Sonny encerclaient le plus discrètement possible le hameau. Tous étaient des combattants expérimentés progressant à couvert des fougères dans les sous-bois.

L'alarme fut donnée dans le village alors que Sonny s'approchait à découvert sur son palefroi. Comme à chaque fois qu'il partait au combat, le patron avait ramassé ses longs cheveux noirs en un catogan, la mâchoire serré, il paraissait concentré mais tranquille. Tyran piaffait d'impatience, montrait les crocs, il avait hâte de goûter le sang des villageois et déchiqueter leurs entrailles. De la fumée sortait des naseaux du cheval démoniaque et des flammes environnaient maintenant ses lourds sabots, grillant le sol a chacun de ses pas.

Scrat observait la scène du haut de sa position. Face à Sonny, une vingtaine de villageois, des hommes mais aussi des femmes, se tenaient en rang serrés armés de lances et de gourdins. D'autres grimpaient dans les arbres armés d'arcs courts. Soudain un guerrier rompit les rangs en hurlant et s'élança en direction de Sonny sa lance levée. Tyran referma ses mâchoires dans un horrible craquement sur la tête du malheureux. Le palefroi broya la tête de l'homme dans un bruit sinistre, son corps sans tête retomba secoué de spasmes. En face, les villageois se regardaient de plus en plus nerveusement en commençant à encercler Sonny et son impressionnante monture démoniaque.

C'est alors que Scrat vit Sonny dégainer son épée et la lever vers le ciel. C'était le signal. Un démon abishaï s'élança d'un arbre situé derrière lui, il déploya rapidement ses ailes noires pour fondre sur le hameau. Quelques secondes plus tard, le démon écailleux percutait l'un des villageois armé et l'emmena dans les airs pour le lâcher trente mètres plus haut. Le corps du malheureux s'écrasa sur le toit en paille de l'une des habitations, le traversant. Deux autres abishaïs suivirent de près le premier, fauchant les villageois dans leur envolée mortelle.

Au sol, les hommes de Sonny traversaient les fougères pour se lancer à l'assaut. Les flèches des villageois sillonnaient maintenant les airs visant les assaillants.

Scrat bondit de branches en branches pour se laisser tomber sur une plateforme en contrebas. Il se redressa de toute sa taille faisant face à trois archers terrorisés. Un coup de griffes grossier déchira la gorge du plus proche qui tomba à genou dans un geyser de sang. L'homme porta ses mains à son cou dans un geste futile pour contenir l'hémorragie avant de s'effondrer face contre terre.

Le second archer sauta de la plateforme pour atterrir sur des escaliers de bois en contrebas et pris ses jambes à son cou. Quant au dernier, il était tombé à la renverse sur ses fesses, avait lâché son arc et regardait Scrat avec des yeux exorbités. Le démon-loup passa devant lui en l'ignorant pour sauter à son tour de la plate-forme et atterrir sur le sol quelques mètres plus bas.

A sa droite, Torbelock, l'un des nécromants du groupe de combat de Sonny était facilement reconnaissable à ses chemises noires et ses favoris bruns fournis qui lui mangeaient la moitié du visage. Pour l'heure, il lançait des projectiles magiques, sur une guerrière aux formes généreuses et aux cheveux grisonnants.

A quelques mètres de là, Scrat vit deux triades de gardes noirs épaulés par Foufour, un autre démon-guerrier, prendre à revers un petit groupe de villageois. Foufour était une masse de muscles poilus, sa charge renversa trois villageois.

Un abishaï plus gros que les autres se posa abruptement sur le rebord du toit de l'une des habitations, faisant voler la paille séchée qui le recouvrait. Ses griffes s'enfoncèrent profondément dans le bois de la toiture, le labourant. Le démon noir tendit son cou vers la canopée et rugit d'une voix puissante provoquant la fuite de quelques villageois.

De l'autre côté, trois gardes noirs et un petit groupe d'hommes avaient rejoint Sonny mettant en déroute les derniers défenseurs du village. Les uns après les autres, les villageois lâchaient leurs armes pour se rendre, la mine décomposée.

Sous les ordres de Sonny, Scrat et d'autres démons commencèrent à rassembler les villageois survivants au centre de leur hameau. Vaincus, ils avaient l'air fataliste et regardaient leurs assaillants avec un mélange de crainte et de résignation. Douze des leurs avait péris, cinquante et un avaient été fait prisonniers dont quatorze enfants. Ces derniers furent rapidement séparés des adultes et enfermés sous bonne garde dans l'une des maisons.

Un pisteur orc informa Sonny que quatre villageois étaient parvenus à s'enfuir, des jeunes. Sonny ordonna au gros abishaï de les retrouver. Le démon écailleux arbora ce qui ressemblait à un large sourire découvrant une dangereuse rangée de crocs blancs acérés, il grogna quelque chose aux autres abishaïs qui prirent leur envol.

Sonny se retourna vers ses prisonniers pour les inspecter un par un. Ils étaient habillés de peaux finement tannées ce qui dénotait une excellente maîtrise du travail du cuir et des peaux. Leurs outils et leurs armes était rudimentaires, à base bois, d'os et de pierre taillés. Les pointes de leurs flèches étaient plus élaborées, taillées dans de la chitine, elles provenant sans doute de carapaces d'insectes géants. Leurs habitations étaient bien construites et bien agencées, mais pas la trace d'un métal quelconque dans leur hameau, ce qui était plutôt singulier. Les prisonniers avaient tous l'air en bonne santé et robustes, leurs dents étaient en bon état ce qui supposait une bonne hygiène de vie. Enfin les femmes du village portaient de jolies tresses dont certaines avaient un étonnant niveau de complexité.

Sonny était accompagné de Naya et de Torbelock. Naya était l'une des succubes les plus en vue dans l'entourage de Sonny. Une experte en tortures, spécialiste du lavage de cerveau et du dressage d'esclaves. Si Naya était une démone imprévisible et cruelle, parfois impitoyable, elle était aussi très joueuse avec un petit grain de folie qui mettait de l'ambiance dans les fêtes. Charismatique comme toutes les succubes, elle aimait séduire comme le rappelait l'armure de cuir noir sexy qu'elle portait très près du corps. Naya était aussi connue pour son goût prononcé pour les canidés et les molosses sataniques en particulier. Elle possédait plusieurs de ces chiens démoniaques à commencer par les deux imposants molosses qu'elle avait sur les talons.

Pour l'heure, elle séparait des prisonniers, les filles qu'elle trouvait digne d'intérêt, c'est-à-dire baisables. Bisexuelle, elle avait une préférence pour les femmes et savourait à l'avance le plaisir qu'elle allait prendre avec les prisonnières qu'elle allait pouvoir tourmenter et soumettre.

Le tri fut interrompu par une vieille femme qui semblait être le porte-parole des villageois, elle s'avança humblement devant Sonny.

-- « Seigneur, je parle au nom de tous ici pour reconnaitre votre victoire et vous proposer nos services, vous pouvez disposer de nous comme bon vous semble. Nous sommes tous prêt à travailler pour vous et vous servir, si vous le souhaitez. »

Du tac-au-tac, Naya répondit en dévisageant la vieille. « Vous ne voyez donc pas d'inconvénient à ce que les femmes de ce village garnissent les couches de nos hommes? »

La vieille allait répondre, mais ce début de conversation fut interrompu par Kiénavéa qui trainait par les cheveux une villageoise, une blonde avec des tresses compliquées. La nécromante jeta la fille aux pieds de Sonny. « Celle-là s'était cachée dans une trappe sous sa maison avec une autre femme plus âgée, sans doute sa mère, j'ai dû la tuer. Elle a l'air importante. » Comme à son habitude, le ton de Kiénavéa était parfaitement neutre, elle ne manifestait jamais ni compassion ni émotion particulière.

-- « Relève-toi ! » Ordonna Sonny en se retournant pour jauger la prisonnière.

La jeune femme se releva de façon hésitante, elle portait une jupe longue blanche de belle qualité. Ses seins menus étaient comprimés par un bustier blanc lacé sur le devant dévoilant son nombril. Porté à même la peau, il offrait un décolleté intéressant. L'un des hommes de Sonny siffla d'admiration alors que les regards se tournaient vers elle.

Elle refoula ses larmes et releva la tête pour regarder Sonny avec un mélange de crainte et de fierté revêche. Elle était jolie, les traits de son visage d'un bel ovale étaient fins et délicats avec une bouche bien dessinée, pulpeuse sans être vulgaire. Ses yeux étaient rougis par les larmes, ils étaient dans les tons de gris et de bleu avec des petites touches de vert près des pupilles.

Sonny lui caressa la joue avec le dos de sa main, appréciant la douceur de la peau de la prisonnière. Mais loin d'accepter ce contact, la blonde détourna la tête avec une moue de dégoût.

-- « Elle s'appelle Miriele, c'est la fille du chef de notre village. » Annonça la vieille femme. « Son père est mort pendant votre attaque Seigneur, votre cheval l'a tué. »

Sonny esquissa un sourire en se souvenant de Tyran mâchouillant la tête de l'infortuné. « Elle a donc perdu ses deux parents aujourd'hui... » Résuma pensivement Sonny alors que Naya faisait le tour de la jeune femme pour l'évaluer.

-- « Elle a un beau visage, un joli cul, ses seins sont un peu petits, mais une fois débourrée, elle fera une bonne esclave de plaisir. » Déclara avec assurance la succube.

Sonny regarda la vieille femme, attendant une réaction de sa part.

-- « Certainement Seigneur ! En tant qu'ainée, il me revient maintenant la tâche de guider notre village. Miriele ne vous posera aucun problème, elle est désormais votre esclave. » Répondit obséquieusement la vielle.

A ses propos, Miriele fusilla du regard la vieille femme qui l'ignora superbement.

-- « Ne crois pas qu'en me donnant une esclave que je possède déjà, tu vas m'amadouer vieille femme. Vous êtes tous et toutes ma propriété. » Annonça froidement Sonny.

-- « Certainement Seigneur... » Répondit la vieille femme sans se départir de son ton obséquieux.

-- « Quel est ton nom vieille femme? » Demanda Sonny.

-- « Larena, Seigneur, pour vous servir. » Répondit la vieille en inclinant exagérément la tête.

-- « Très bien Larena, je pense que Miriele a besoin d'une petite leçon d'humilité. » Annonça Sonny en scrutant le corps de la blonde.

-- « Vous avez parfaitement raison Seigneur. » Rajouta la vieille Larena.

Miriele recula de deux pas en serrant les dents mais fut bloquée dans son dos par Naya qui la repoussa en avant.

-- « Laissez-là tranquille ! » S'éleva une voix provenant des prisonniers.

Un jeune homme rompit les rangs des prisonniers et s'avança l'air menaçant avant de prendre un coup de poing porté dans l'estomac par l'un des gardes noirs de Sonny. Il mordit la poussière en moins de temps qu'il ne fallut pour le dire.

La vieille toucha brièvement le bras de Sonny. « Seigneur, il s'agit de son fiancé, il est jeune et impétueux, soyez clément avec lui... »

Le fiancé fut amené par Kiénavéa et mis à genoux devant Sonny. La nécromante se tenait derrière le jeune homme, une main posée fermement sur sa tête. Empoignant ses cheveux, Kiénavéa tira sa tête en arrière et prononça un mot de pouvoir, l'air autour de sa main se troubla. Les yeux du fiancé s'écarquillèrent alors que ses cheveux se mirent à blanchir rapidement. Il se mit à gémir sourdement alors que la température autour de la nécromante semblait chuter.

-- « Qu'est-ce que vous lui faites ! Laissez-le tranquille ! » Hurla Miriele paniquée. Elle voulut se précipiter vers son fiancé mais Torbelock la retint. La jeune fille se débattait en vain.

Le jeune homme se mit à convulser sous la main de la nécromante alors que la température chutait encore. Des rides commençaient à se former sur son visage comme s'il vieillissait prématurément.

-- « Dois-je mettre fin à sa vie? » Demanda simplement Kiénavéa.

-- « Nooon ! » Hurla Miriele. Après le décès de ses parents, perdre son fiancé lui paraissait une épreuve insurmontable. « Je ferais tout ce que vous voulez mais laissez-le... Je vous en prie, Seigneur... » Supplia en pleurs la blonde. « Je serais votre esclave... » Rajouta-t-elle dans un sanglot.

Sur un signe de Sonny, Kiénavéa relâcha sa prise avec regret. Le jeune homme s'affala sur le sol reprenant péniblement sa respiration. Son visage avait vieillit d'au moins dix ans et ses cheveux avaient blanchis sur tout l'arrière de son crâne. Un garde le traina sans ménagement pour le remettre avec les prisonniers.

Miriele reniflait en regardant le sol, elle voyait ses larmes tomber par terre, son cœur cognait fort dans sa poitrine. Ce matin encore, elle était la fille respectée du chef du village et maintenant... Dans un état second, elle sentit que quelqu'un s'attaquait aux lacets qui retenaient son bustier blanc. C'était Naya, la succube libéra rapidement le buste de la jeune femme de ce carcan qu'elle rejeta au loin, libérant ses seins. La fille du chef portait effectivement son bustier à même la peau. Miriele ne fit aucun geste pour cacher sa poitrine modeste mais joliment bien formée. Elle se soulevait au rythme de sa respiration saccadée. Ses aréoles étaient parfaitement bien dessinées et ses tétons pointaient à cause du froid. Un joli bonnet B pensa la succube pendant que des murmures appréciateurs se firent entendre aussi bien du côté des hommes de Sonny que des prisonniers.

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