Chroniques Du Cheptel - Ch. 05

Informations sur Récit
Pertes de mémoire.
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Partie 5 de la série de 10 pièces

Actualisé 10/05/2023
Créé 11/11/2020
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Avertissement de l'auteur :

Le récit que vous allez lire se situe dans un univers médiéval fantastique issu de Donjons & Dragons. Il relate l'histoire tournant autour d'un personnage maléfique (Sonny) que je joue depuis 1989. Il contient de nombreuses scènes de violences, de contrôle mental, d'esclavage, de prostitution, d'humiliations, de perversions, de relations interraciales (gobelins, orcs, autres démons et parfois zoophilie). Si vous n'aimez pas les histoires de contraintes et dominations de jeunes femmes, je vous conseille vivement de ne pas continuer. Tous les personnages de mes histoires ayant une activité sexuelle sont majeurs.

Les dates indiquées dans ce récit appartiennent à la chronologie de ce monde fantastique et n'ont rien à voir avec notre monde moderne. Aussi toute comparaison n'aurait aucun sens.

Je fais à mes heures perdues, un peu d'image de synthèses et vous pourrez trouver des illustrations de mes personnages faites par mes soins dans la sectionfrançaise artwork de literotica.

Enfin pour une lecture plus agréable et une meilleure compréhension de l'intrigue et des personnages, je vous recommande vivement de commencer par le chapitre 01. Le chapitre 06 arrivera d'ici 2 à 3 mois.

Bonne lecture.

Chroniques du cheptel

Chapitre 05 : Pertes de mémoire.

Mardi 06 mars 1519 : Grand Temple de Kormios de Sinistrevent.(Jour 04)

Ce matin-là le grand prêtre était dans son bureau à discuter avec la chef de la garde orque du temple. C'était une guerrière orc à la musculature puissante avec des dreadlocks noires. Elle portait l'armure de cuir cloutée noire typique des clercs de Kormios avec une masse cylindrique ornée de pointes à la taille. Son nom orc était difficile à prononcer pour les humains, du coup, tout le monde l'appelait Pierrette.

Odergoër écoutait distraitement Pierrette, savourant la fellation que lui faisait l'esclave sous son bureau. Amandine, l'ancienne esclave personnelle de Sonny avait été déchue par la favorite, elle était arrivée au temple de Kormios il y a trois semaines. Elle n'était autorisée à porter qu'une paire de sandale, une grossière tunique marron sans rien dessous et un collier d'esclave en métal bruni.

Mise à l'isolement pendant une semaine dans une chambre de méditation au pain sec et à l'eau. Un prêtre était venu la voir tous les jours, pour lui enseigner les préceptes de Kormios. De son coté, Pierrette avait fait l'éducation de la nouvelle à coup de brimades et de punitions corporelles. A la fin de la semaine, le grand prêtre en personne était venu la voir en confession. Odergoër était un homme impressionnant, le crâne chauve, tatoué, des yeux inquisiteurs, il était la définition même du charisme. Elle avait dû lui raconter sa vie d'avant puis celle d'esclave auprès de Sonny, sans rien lui cacher. A la fin de son récit, elle lui avait dit que même si les preuves l'incriminaient, elle n'était pour rien dans la tentative d'empoisonnement d'Estelle. Quelqu'un l'avait piégée. Il l'avait cru.

Le grand prêtre lui avait alors décrit ce que serait sa vie au temple. Les basses taches étaient effectuées par les novices de Kormios, elle n'aurait jamais à frotter le sol. Son travail consistait désormais à satisfaire les besoins charnels des prêtres et des clercs de Kormios lorsqu'ils en éprouveraient le besoin. La jolie blonde avala péniblement sa salive, certains des prêtres de Kormios étaient des orcs. Il attendait d'elle une obéissance et une dévotion absolue envers le temple et Kormios. Amandine avait hoché affirmativement la tête, la boule au ventre. Elle avait conscience que toute autre réponse de sa part aurait eue des conséquences désastreuses pour elle.

Le grand prêtre Odergoër avait écarté les pans de sa robe noire pour montrer son pénis érection. Amandine s'était agenouillée devant lui pour le prendre en bouche et lui montrer son premier signe de dévotion. Pendant qu'elle le pompait il lui avait dit que s'il était satisfait de ses services, il ferait d'elle une novice de Kormios d'ici une dizaine d'années. Dans le cas contraire... mieux valait ne pas y penser.

Amandine était la seule esclave de plaisir du temple, elle avait été logée de la même manière que les novices du culte, dans une petite chambre propre mais rudimentaire. Elle pouvait circuler librement à l'intérieur du temple. Depuis son arrivée, elle avait fait la connaissance intime d'une bonne quinzaine de prêtres et de clerc de Kormios. Finalement coucher avec des orcs s'était révélé moins pénible que prévu. Seul Pierrette la dégoutait. Amandine n'était pas lesbienne, elle avait dû se forcer. Heureusement pour elle, l'orquesse lui fichait la paix la plupart du temps.

Odergoër lui avait assigné une autre tâche. Si elle était la seule esclave de plaisir du temple, elle n'était pas la seule esclave. Florandre vivait recluse dans une cellule dans le sous-sol du temple. La jeune femme était le plus souvent prostrée, apathique. Elle ne parlait pas beaucoup et faisait des cauchemars la nuit. Amandine ignorait quelles horreurs avait subies cette esclave. Elle s'occupait de lui apporter de la nourriture, de lui faire sa toilette, de la coiffer et lui tenir un peu compagnie. Florandre avait de beaux cheveux blonds, des mains soignées, une peau délicate, de magnifiques seins un peu lourds. Elle était manifestement de bonne naissance. Tout à fait le genre de fille qui plaisait à Sonny pensait Amandine. Odergoër espérait que la présence d'Amandine pourrait améliorer l'état mental de la jeune femme.

Mais surtout, Florandre était enceinte. Ça commençait à ce voir, et ses nausées matinales la trahissaient. Odergoër lui confirma plus tard que la jeune esclave était enceinte d'environ trois mois.

Amandine était perplexe, les esclaves sexuelles de Sonny bénéficiaient toutes d'un rituel de régénération corporelle pour préserver leur santé et leur beauté. Mais ce rituel avait pour effet secondaire d'entrainer la stérilité des filles, ce qui empêchait les bordels de Sonny de se transformer en pouponnières.

Amandine comme toutes les autres était devenue stérile mais pas Florandre. De plus, elle n'avait jamais entendue parler de cette esclave avant, c'était étrange, mais après tout ça ne la regardait pas.

Plus tard, Odergoër lui apprit que la décision d'Estelle de la bannir avait fortement déplu à Sonny. Les jours d'Estelle comme favorite étaient désormais comptés, Sonny ayant ordonné son dressage. Amandine accueillit cette nouvelle avec joie. Odergoër lui donna quelques détails et Amandine se proposa d'aider à la déchéance de la favorite.

L'annonce de la prochaine chute d'Estelle avait redonné du baume au cœur d'Amandine. A sa manière Odergoër la traitait plutôt bien. Elle lui en était reconnaissante, c'est comme ça qu'elle s'était retrouvée sous le bureau du grand prêtre à le pomper avec ardeur. Elle avala sa semence et se redressa en essuyant un peu de sperme sur sa bouche.

— « En début d'après-midi, le mage Victor Hastenpoulos amènera la favorite au temple, elle sera hypnotisée. J'ai cru comprendre qu'il y a eu une histoire entre ce mage et toi. Voici ce que j'attends de toi... »

Amandine l'écouta avec attention et répondit. « Bien maître, je ferais selon votre bon plaisir. »

*****

Un choc dans l'épaule fit tituber Estelle manquant de la faire tomber.

— « Regarde où tu marches, espèce d'idiote sans cervelle! »

La jeune femme cligna des yeux plusieurs fois, reprenant péniblement ses esprits. L'homme corpulent qui l'avait bousculée s'éloignait en maugréant contre elle. Elle avait froid, un vent glacé s'insinuait entre ses vêtements. Elle referma les pans de son manteau en frissonnant. Elle massa ses seins endoloris à travers son manteau. Son vagin et son anus lui faisait mal comme s'ils avaient... beaucoup servis. Elle avait les cheveux humides. Pourquoi avait-elle les cheveux humides ? Un début de panique s'empara d'Estelle, elle regarda autour d'elle en frissonnant.

Elle se trouvait dans une ruelle étroite typique d'un quartier derrière le port. Sur un toit au-dessus d'elle, deux mouettes se disputaient bruyamment. Au loin, elle entendait le bruit charactéristique d'une masse frappant une enclume. Elle frissonna encore à cause du froid, elle prit la ruelle de gauche et accéléra le pas pour se réchauffer un peu. Les passants étaient rares, le quartier était mal famé. Elle enfonça sa tête dans le col de son manteau et pressa encore le pas, faisant claquer les talons de ses bottes sur le pavé.

Elle croisa trois prostituées défraichies qui discutaient avec un client avant d'arriver dans une rue un peu plus large et plus fréquentée qui menait vers le marché. Estelle regarda le ciel pour estimer l'heure. Elle localisa le soleil derrière de lourds nuages qui obscurcissaient l'horizon. Un dragon planait en cercle loin au-dessus de l'île. L'après-midi touchait à sa fin. Une angoisse sourde lui étreignit le cœur, son dernier souvenir remontait au matin.

Ce matin, elle s'était réveillée de bonne humeur et après un brin de toilette, elle avait chahuté avec Smordif. Elle se souvenait qu'elle voulait être jolie ce matin, aussi elle avait opté pour une jupe longue assortie d'un bustier lacé qui laissait son nombril apparent ainsi qu'un joli corsage.

Ensuite, elle avait croisée Hynys en descendant se restaurer dans la taverne. Elles ne s'étaient pas adressé la parole puis elle avait été dans le petit jardin privé de l'établissement pour s'occuper de sa roulotte elfique. Elle voulait la ranger un peu avant de refaire les peintures. Sélanor l'y avait rejointe, elles avaient pris le thé et discuté de choses et d'autres pendant plus d'une heure. Puis son amie elfe était repartie, Estelle avait alors continué son rangement. Elle fronça les sourcils, elle ne souvenait de rien d'autre. Des larmes coulèrent de ses beaux yeux noisette, elle n'avait aucun souvenir des cinq ou six dernières heures.

Elle réfléchissait maintenant à toute vitesse. Seul un mage ou un sorcier avait pu lui faire ça. Mais elle était protégée par sa bague qui la préservait contre toutes les influences magiques. Un démon alors ? Estelle repoussa l'idée. Aucun démon ne trahirait Sonny en s'attaquant à sa favorite. Alors qui ? Une rivale ? Hynys ? Mestélys ? Clotilde ?

Les pensées se bousculaient dans la tête d'Estelle. Une drogue, ça ne pouvait être qu'une drogue. Le thé ! Ce devait être le thé. Sélanor en avait bu, mon dieu, peut-être qu'elle aussi... Elle devait savoir. Estelle sécha ses larmes d'un revers de la main. Elle avait traversé le marché et elle arrivait en vue de la Cave-du-Fort. La favorite se rendit directement chez son amie.

Sélanor s'amusa en remarquant qu'Estelle était nerveuse et agitée, la coiffure défaite, elle avait l'air fatiguée. Victor était venu la chercher un peu avant midi dans sa roulotte, il l'avait mise sous hypnose pour la conduire au temple. Sélanor ricana intérieurement en imaginant la favorite offerte au cours d'une orgie aux acolytes du temple. Elle se demandait s'il y avait des orcs parmi eux, elle l'espérait en fait. Mais pour l'heure elle devait encore jouer les amies attentionnée le temps que Victor achève la transformation d'Estelle en putain docile.

— « Tu as une sale mine ma chérie et tu as les yeux rouges. » Observa Sélanor en débarrassant Estelle de son manteau.

— « Tu aurais de l'eau s'il te plait? » demanda Estelle, sa gorge était sèche et elle avait un goût étrange en bouche. Sélanor lui servit son verre d'eau.

— « Tu étais passé où cette après-midi? On devait déjeuner ensemble. » Questionna avec un léger ton de reproche l'elfette.

Estelle se rendait compte qu'il n'était rien arrivé à son amie, ce qui la rassura... En même temps, elle réalisa qu'elle ne pouvait rien lui dire. Si quelqu'un apprenait qu'elle s'était faite violée, elle perdrait l'amour de Sonny et elle serait répudiée dès son retour. Elle perdrait son statut de favorite, sa chambre, ses biens, pour devenir quoi? Elle avait peur de la réponse.

— « Je... je suis désolé... j'ai eu un coup de déprime. Sonny me manque... J'ai pris l'air sur les falaises pour contempler la mer. » Menti-t-elle.

— « Oh ma chérie... » Répondit Sélanor en la prenant dans ses bras pour l'étreindre. « ...Tu mens très mal. » Lui dit-elle à l'oreille. Estelle repoussa Sélanor en lui lançant un regard interrogateur.

— « Tu serais restée, six heures sur les falaises dans le vent et le froid à déprimer? Tu me prends pour une idiote? Racontes moi la vérité... Tu as un amant? »

— « Non!!! » S'indigna Estelle.

— « Si tu as un amant, je ne le dirais à personne, tu sais que tu peux me faire confiance. » Répondit Sélanor d'une voix qu'elle voulait rassurante.

— « Je n'ai pas d'amant... » Répéta la favorite avant de craquer. « La vérité c'est que je ne sais pas ce que j'ai fait cet après-midi. J'ai repris mes esprits alors que je marchais dans la rue. Je ne me souviens de rien. » Dit-elle d'une voix faible, les larmes aux yeux.

*****

Au même moment, Clotilde était en ville. Elle se préparait à sortir de l'atelier de couture après avoir passé l'après-midi avec le maître tailleur. Un garde l'attendait à la sortie pour l'escorter chez elle.

Si Clotilde avait une formation de danseuse, elle était également douée pour la couture. Avant de devenir l'esclave personnelle de Sony, elle passait une partie importante de son temps à créer et coudre ses costumes de danseuse.

Une partie de son travail auprès de Sonny, consistait à choisir et vérifier la qualité des étoffes pour l'ensemble du cheptel d'esclave. Sous la supervision du maître tailleur, elle concevait également les patrons des vêtements pour les esclaves qui étaient prostituées sur Sinistrevent. Une fois créés, une douzaine de couturières travaillaient sans relâche pour fabriquer les nouveaux modèles et réparer les anciens. Les vêtements des prostituées étaient conçus pour être enlevés facilement, mais ils étaient souvent soumis à rude épreuves, déchirés, craqués, griffés. Il fallait les remplacer régulièrement.

Clotilde était de particulièrement bonne humeur. La jeune femme allait offrir un élégant pourpoint sur mesures pour Sonny qu'elle payait une petite fortune sur ses deniers. Et surtout, le dressage d'Estelle avançait bien. Très bientôt sa rivale allait comprendre où était sa place.

Clotilde rejoignit son chaperon. Il s'agissait d'un soldat de la garde noire, l'élite des gardes de Sonny. En sortant, Clotilde constata qu'un vent froid s'était levé. Elle connaissait par leur prénoms tous les gardes qui assurait sa protection et elle aimait papoter chemin faisant. Ils passèrent sans y prêter attention devant un groupe de gamins qui jouaient aux osselets à côté de l'atelier. L'un d'entre eux se leva et commença à les suivre discrètement jusqu'à la Cave-du-Fort.

*****

Sélanor avait passé du temps pour réconforter Estelle. Elles avaient bu une bouteille de vin blanc. Estelle enchainait les verres, fatiguée, l'alcool commençait à avoir prise sur elle. Sélanor lui avait proposé hypocritement de venir voir Odergoër au grand temple de Kormios. Mais la favorite ne voulait en parler à personne. L'hypothèse qu'elle pouvait être somnambule fut avancée sans conviction.

Sélanor avait profité de la détresse morale d'Estelle pour l'entrainer sur son lit et l'embrasser. La jeune femme interdite ne repoussa pas sa belle amie elfe. Après quelques baisers langoureux, la favorite finie par s'endormir dans les bras de Sélanor.

Quelques minutes plus tard, Victor toqua à sa porte. Sélanor le fit rentrer dans sa chambre en faisant « chut ». Le mage découvrit avec plaisir Estelle endormie sur le lit de Sélanor.

— « Vas voir Hynys, dis-lui qu'Estelle est fatiguée et qu'elle ne chantera pas ce soir. Je vais lui faire sa quatrième séance. » Chuchota Victor. Sélanor répondit par un clin d'œil enjoué et s'éclipsa prestement.

Victor se mit à l'aise, il regarda Estelle dormir paisiblement, attendant le retour de la belle elfette. Sélanor revint en compagnie de Clotilde au bout de dix bonnes minutes.

— « J'ai informé Hynys qu'Estelle était fatiguée et lui faisait faux bond ce soir. Elle n'était pas très contente. » Dit Sélanor en chuchotant pour ne pas réveiller la belle endormie. « En remontant j'ai croisé Clotilde, du coup je l'ai ramenée. » Cru-t-elle bon de rajouter.

Clotilde se contenta de faire un petit geste amical en direction de Victor en enlevant son manteau.

— « Comment ça s'est passé au temple cet après-midi? » Demanda Clotilde, ses yeux brillaient d'excitation.

— « Sélanor m'avait fait rentrer dans le jardin, je l'ai hypnotisée dans sa roulotte et conduite au temple. » Victor parlait à voix basse pour ne pas réveiller Estelle. « Amandine nous a conduit dans une antichambre... »

— « Tu as vu Amandine? Elle va bien? » Coupa Clotilde en levant la voix de surprise.

— « Oui, elle va bien, je te raconterais plus tard. » Répondit Victor en souriant.

— « On s'en fout d'Amandine, raconte la suite. » Demanda Sélanor.

— « Toujours sous hypnose, j'ai ordonné à Estelle de se mettre nue et d'enfiler un simple pagne de jute que venait de ramener Amandine. Et je peux vous dire que ce pagne ne cachait pas grand-chose de ses charmes. » Victor marqua une pause avant de continuer son récit.

— « Odergoër est venu nous voir, j'ai tiré cette salope de son hypnose pour la mettre sous inhibition. Le grand prêtre c'est fait pomper avant de la conduire dans une salle où l'attendaient sept acolytes nouvellement intronisés. Elle a dû leur faire une pipe à chacun avant de se faire prendre. Et je peux vous dire qu'elle s'est montrée très cochonne. »

— « Et tu es resté tout ce temps-là à regarder? » Demanda Clotilde.

— « Non effectivement, le grand prêtre m'a emmené dans une chambre ou m'attendais Amandine. On a fait l'amour, je suis resté avec elle pendant trois heures, on a discuté. Quand je suis revenu voir où en était Estelle, cette pute avait une bite dans chacun de ses orifices. Elle s'est fait tirer pendant encore un bon moment. Je pense que les acolytes étaient dopés pour tenir aussi longtemps. A la fin, Amandine est revenue pour la baigner, la rhabiller et la larguer dans la rue. » Conclu Victor.

Sélanor rompit le silence et raconta sa conversation avec Estelle puis elle se proposa de la réveiller pour sa quatrième séance. Victor acquiesça, il était prêt.

La quatrième hypnose d'Estelle :

Estelle s'étira sous les baisers et les caresses de Sélanor, elle ouvrit les yeux pour lui sourire. L'esprit engourdit par la fatigue et l'alcool, elle ne comprenait pas ce faisait Clotilde penchée sur elle à côté de son amie. Il y avait aussi quelqu'un d'autre. Elle n'eut pas le temps d'approfondir cette question. La voix calme et monocorde de Victor capta son attention. Incapable de détourner les yeux du pendule aux beaux reflets jaune qui oscillait devant ses yeux.

— « Et voilà, je la tient. » Annonça Victor.

Comme à son habitude, il renforça les séances précédentes. Il constata que ses premières directives avaient encore considérablement modifiées la personnalité de la favorite. Il continua à systématiquement ruiner l'estime qu'Estelle pouvait avoir d'elle-même. La pratique ferait le reste du travail. Puis il se concentra sur ses dernières directives, en particulier le renforcement de son exhibition naturelle.

Tout cela lui prit une petite heure, pendant laquelle les filles buvaient du vin, papotaient et chuchotaient en imaginant ce qu'elles allaient pouvoir lui faire subir. Victor prit une petite pause pour discuter avec elles.

Pendant ce temps-là Estelle jouait avec son clitoris gonflé, la jupe troussée et récitait comme un mantra « hum... Je suis une allumeuse, une... pute au rabais... Oooh... une vulgaire salope... ooh... j'aime être baisée... dominée... Ooohhh... violée... je mérite de me faire violer... Oohh... Oooh... » Estelle était au bord de l'orgasme, mais Victor lui avait interdit de jouir.

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