Chroniques Du Cheptel - Ch. 04

Informations sur Récit
Dérapage.
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Récit n'a pas de balises

Partie 4 de la série de 10 pièces

Actualisé 10/05/2023
Créé 11/11/2020
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horpheu
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Avertissement de l'auteur :

Le récit que vous allez lire se situe dans un univers médiéval fantastique issu de Donjons & Dragons. Il relate l'histoire tournant autour d'un personnage maléfique (Sonny) que je joue depuis 1989. Il contient de nombreuses scènes de violences, contrôle mental, d'esclavage, de prostitution, d'humiliations, de perversions, de relations interraciales (gobelins, orcs, autres démons et parfois zoophilie). Si vous n'aimez pas les histoires de contraintes et dominations de jeunes femmes, je vous conseille vivement de ne pas continuer. Tous les personnages de mes histoires ayant une activité sexuelle sont majeurs.

Les dates indiquées dans ce récit appartiennent à la chronologie de ce monde fantastique et n'ont rien à voir avec notre monde moderne. Aussi toute comparaison n'aurait aucun sens.

Je fais à mes heures perdues, un peu d'image de synthèses et vous pourrez trouver des illustrations de mes personnages faites par mes soins dans la section française artwork de literotica.

Enfin pour une lecture plus agréable et une meilleure compréhension de l'intrigue, je vous recommande vivement de commencer par le chapitre 01.

Bonne lecture.

Chroniques du cheptel

Chapitre 04 : Dérapage.

Lundi 05 mars 1519 : Sinistrevent(Jour 03)

Il faisait beau en cette fin de matinée, Estelle se promenait sur les remparts de la Cave-du-Fort. Elle s'arrêta un instant pour admirer la rade de Sinistrevent. Elle observait distraitement le vas et viens des navires, la plupart étaient de petits bateaux de pêche, elle reconnut un navire bétailler arrivant de l'une des îles d'élevage qui approvisionnait Sinistrevent en viande. Dans le port, trois navires pirates s'apprêtaient à prendre la mer.

Ses pensées allaient vers Sonny et les dangers inconnus qui l'attendaient dans cette aventure lointaine. Ce matin Smordif l'avait informée qu'il avait perdu son lien télépathique avec Sonny lorsqu'il avait franchi le portail de téléportation. Estelle ne pouvait s'empêcher d'être inquiète. Un frisson lui parcouru l'échine. Elle décida d'aller voir Théodolinda au palais pour voir si quelqu'un avait des nouvelles de l'expédition.

Estelle traversa le marché de Sinistrevent en direction de la ville, Smordif sur ses talons. Elle portait une tunique longue claire sur un pantalon beige, une jolie paire de botte et un manteau à col de fourrure pour la protéger du froid. Le petit diablotin faisait l'andouille autour d'elle tentant sans succès de capter son attention. Deux guerriers démons l'escortaient à quelques pas derrière elle, Horpheu et Pizarda discutaient ensemble en utilisant leur langue démone aux accents rocailleux.

Sinistrevent était une île toute en longueur, en forme de croissant dont les pointes se rejoignaient presque. Pour se rendre au palais, elle était obligé de passer par le marché. Les rues étaient animées. Certains marchands et villageois la reconnaissaient et lui disaient bonjours. D'un naturel courtois, elle répondait toujours poliment.

— « Belle comme d'habitude dame Estelle! »

Elle retourna la tête en reconnaissant la voix. C'était le fromager derrière son stand, un vieil homme aux cheveux longs à l'apparence toujours soignée. Dans sa jeunesse, il avait dû avoir du succès avec les femmes, il en avait gardé une sorte de gouaille et d'assurance séduisante.

— « C'est gentil monsieur Bontis, mais je ne suis pas une dame... » Répondit en souriant Estelle.

Il l'interrompit en lui tendant un petit morceau de fromage. « Tenez, goutez, je l'ai reçu cette semaine, douze mois d'affinage en cave, vous m'en direz des nouvelles! »

Pendant qu'Estelle goûtait son morceau de fromage, le vieil homme s'adressa à ses clients. « Regardez comme elle est belle! Haaa si j'avais vingt ans de moins... »

La jeune femme rosie légèrement du compliment de monsieur Bontis et pris congé. Pizarda passa derrière elle et s'empara de l'un des fromages du vieux qu'il commença à mâchouiller. Le vieux n'osa pas protester, il était courant que les démons de Sonny se servent sans payer. Le palais lui versait une petite compensation mensuelle.

— « Encore un qui te baiserai bien si tu le laissais faire » Railla le diablotin de sa voix aigüe.

— « Smordif! Surveille ton langage! » Se récria la belle favorite.

— « Rhaaa, si j'avais vingt ans de moins, j'te mettrais bien ma bite dans le cul! » Se moqua le petit diable de sa voix haut perchée. Smordif évita facilement un coup de pied de la jeune femme, alors que les passants se retournaient sur leur petit groupe. Le diablotin se rendit invisible pour éviter le coup de pied suivant. « Ooooh oui, Monsieur Bontiiiis... » Se moqua encore Smordif. Derrière Estelle, Horpheu et Pizarda arboraient de grands sourires moqueurs.

— « Ne l'encouragez pas tous les deux! » Protesta Estelle. Les deux grands démons guerriers se regardèrent et partirent d'un grand éclat de rire qui détendit l'atmosphère.

— « C'est bon, il est juste gentil... » Dit-elle en évitant de marcher sur une crotte fraiche de cochon, la rue principale en était jonchée. Estelle repensa au navire bétailler qu'elle avait vue dans la rade plus tôt dans la matinée.

Elle arriva au palais une bonne vingtaine de minutes plus tard, Smordif marchait de nouveau sur ses talons. Les gardes la saluèrent. Horpheu et Pizarda partirent s'occuper de leur côté. Estelle prit la direction du bureau de Sonny et se fit annoncer auprès d'un esclave qui l'installa dans un salon pour patienter.

*****

Théodolinda était le bras droit de Sonny, elle avait le privilège d'occuper son bureau le temps de son absence. Elle était affairée à vérifier la comptabilité des différents bordels de son patron quand un esclave vint lui glisser un mot à l'oreille. La démone eut un rictus mauvais, elle repoussa les documents qu'elle étudiait et tapota une sonnette en métal. Quelques secondes plus tard se présenta devant elle un diablotin.

— « Stick, va me chercher immédiatement le mage Victor Hastenpoulos, à cette heure, il doit être à la guilde. Dis-lui que son sujet d'étude l'attend au palais. Il comprendra. Quand il arrivera, préviens un garde de le conduire ici! » Commanda la démone.

— « Très bien maîtresse. » Répondit obséquieusement le petit diable qui disparut aussitôt par une toute petite porte dérobée cachée dans une moulure du mur.

Théodolinda se replongeât dans ses dossiers, elle sorti d'un coffret, les rapports des postulantes. Ce nom désignait les filles qui avaient été repérées par les rabatteurs de l'organisation pour achalander le cheptel d'esclaves sexuelles de Sonny et ses bordels. L'une des postulantes marqua son intérêt, elle choisit dans le coffret un cristal aux reflets bleutés étiqueté Sylvia Derichefort. Elle le frotta doucement avant de le poser sur le bureau.

L'image en taille réelle d'une jeune femme apparue devant le bureau de Théodolinda. La fille devait avoir autour de vingt-trois ans, de longs cheveux soyeux blonds clairs, des yeux verts. Théo nota une belle harmonie dans son visage, une bouche finement ciselée aux lèvres pulpeuses, de jolies pommettes. La fille était soignée, elle portait une tenue de cavalière. La scène avait été captée vraisemblablement dans les appartements de la jeune femme. Elle se déshabillait pour prendre un bain. Son corps était souple avec une poitrine bien ronde, avec un joli maintien, sans doute un bonnet C pensa Théo, de belles jambes longues, bien galbées complétaient le tableau. Il se dégageait d'elle une sorte d'innocence qui attisait l'appétit pervers de Théodolinda. La démone se calla dans son fauteuil pour se laisser aller à une rêverie malsaine.

Palais de Sinistrevent : Troisième hypnose.

Estelle se morfondait depuis bien plus d'une heure et demie, elle faisait les cents pas, lorsque Victor entra dans le salon. Il nota distraitement qu'elle était élégante dans sa tunique beige délicatement brodée d'or. Il regretta néanmoins le port d'un pantalon.

— « Bonjour monsieur? » Dit Poliment Estelle, un peu décontenancée par le comportement de cet homme qui la regardait fixement, avec une étrange lueur dans les yeux.

Victor refoula l'envie qu'il avait de la gifler et sorti de sa poche son pendentif. « J'ai un cadeau pour toi, de la part de Sonny! » Déclara Victor avec une joie mauvaise.

Le tutoiement employé par l'homme était incongru, Estelle se sentait mal à l'aise en sa présence mais elle n'eut pas le loisir d'approfondir. Il s'approcha de la jeune femme, la tourmaline en forme de goutte d'eau oscillait devant ses yeux, la gemme captait la lumière environnante et renvoyait des reflets jaunes. Elle était incapable d'en détacher le regard... Elle n'entendait plus que la voix de l'homme qui lui disait qu'elle n'était qu'une salope minable... Il avait raison...

Quelques minutes plus tard, Estelle était couchée nue sur le tapis, elle se masturbait les cuisses largement ouvertes. Victor était confortablement assis sur un fauteuil, il avait une vue imprenable sur la vulve humide de la jeune femme. Estelle lui offrait un spectacle obscène, faisant coulisser lentement deux de ses doigts dans sa fente, tout en massant du pouce son clitoris gonflé.

Pendant l'heure suivante, Victor renforça le conditionnement hypnotique qu'il avait installé. Estelle se masturbait sans pouvoir jouir, récitant d'une voix atone les directives de Victor. Il n'avait pas eu le temps de passer voir Clotilde pour récupérer une fiole de cette drogue orc qu'elle s'était procurée, peu importe, à ce stade, il n'en avait plus besoin. Il se demandait si elle pouvait être efficace sur les elfes, il pensait à la belle Sélanor qu'il voulait mettre dans son lit. Il imagina un instant la belle elfette allongée sur ce tapis à la place d'Estelle. Victor se repris et chassa Sélanor de son esprit pour se concentrer sur Estelle. Il était temps de passer à la phase suivante du conditionnement de cette salope.

*****

— « Allez petite cochonne! On arrête de rêvasser! »

Un coup de pied dans sa botte tira Estelle de sa torpeur. La jeune favorite se secoua, elle était assise dans un fauteuil de la salle d'attente. Théodolinda était debout devant elle, elle lui parlait. A force de l'attendre, elle avait dû s'assoupir, elle se sentit stupide.

Petite cochonne ? Estelle réalisa brutalement que sa main droite était glissée dans son pantalon déboutonné, sous sa culotte et sa culotte était trempée! Non non, non... Paniquée, elle retira précipitamment sa main et bredouilla. « Ce n'est pas ce que... aïe... »

Théodolinda venait de lui saisir le bras droit pour le lui tordre et la forcer à se relever. Une fois debout, le pantalon beige d'Estelle tomba sur ses bottes dénudant ses jambes et limitant par la même occasion ses mouvements. Totalement humiliée, Estelle piqua un fard. Ce fut pire, quand elle réalisa la présence d'un garde du palais derrière elle, un sergent si elle croyait son uniforme. Honteuse, Estelle, n'osait pas affronter le regard bleu perçant de la belle démone.

— « Je... venais prendre des nouvelles de Sonny... de son expédition... » Dit d'une voix faible la jeune favorite. Une douleur lancinante irradiait de son bras que la démone tordait toujours. « ... Tu me fais mal Théo... »

Théodolinda toisa du regard la favorite avant de lui répondre.

— « Le Léviathan a atteint l'île du Seuil il y a quelques heures. Odergoër m'a informé que l'expédition de Sonny a franchi le portail transplanaire comme prévu. Sonny et ses hommes explorent maintenant un monde nouveau. Mais tu n'étais pas vraiment venue pour prendre des nouvelles! N'est-ce pas petite salope? »

La démone accentua la torsion sur le bras d'Estelle qui gémit de douleur. « Regardes moi quand je te parles! »

Estelle releva la tête en grimaçant, Théo la regardait intensément, durement. Ses yeux bleus azur étaient rehaussés par un imposant maquillage noir qui faisait ressortir leur couleur, ils contrastaient avec sa superbe peau rouge satinée. Ses pupilles de chat ressemblaient maintenant à deux fentes cruelles.

Estelle était décontenancée, Théodolinda avait toujours été amicale avec elle. Elles avaient eue ensembles de nombreux moments de complicité et d'intimité en partageant la couche de Sonny depuis trois ans. Mais elle paraissait maintenant hostile.

— « Tu viens me déranger pendant que je travaille, tu oses te présenter devant moi, la main couverte de ta mouille! » Cracha la démone dans un rictus mauvais. La favorite se tassait devant elle.

— « Je t'en prie Théo, je suis désolée, c'était un rêve... » Bredouilla la jeune femme.

— « Tu sens la femelle en chaleur! » Constata la démone en lui reniflant le visage. « Sonny est parti depuis une journée et quoi? Tu as déjà besoin d'une bite! »

— « Arrête, c'était juste un rêve... » Supplia Estelle, les larmes aux yeux.

— « Sonny t'as offert trop de cadeaux et de privilèges, tu as oublié ta place... Esclave! » Déclara la démone sur un ton méprisant, en se détournant de la favorite.

Libérée de la poigne de la belle démone, Estelle massa son avant-bras endolori. Etre traitée d'esclave par Théo l'avait frappée comme une gifle. Elle se croyait importante, n'avait jamais été maltraitée avant ce jour. Elle se considérait comme une sorte de petite amie et être la favorite de Sonny était extrêmement valorisant pour elle. Estelle était fière d'être son amante dévouée quand il rentrait d'aventure, elle était son vide-couille préféré, sa putain docile. Elle était sa favorite, sa putain.

Pendant qu'Estelle caressait mentalement l'idée d'être la putain de Sonny, Théodolinda s'était emparée d'une cravache et revenait vers elle. Le cœur de la jeune femme s'accéléra, sa situation échappait à tout contrôle.

— « Tu vire tes bottes, ton pantalon et cette répugnante culotte trempée. vite! » Le ton de la démone était calme mais sans appel. Estelle lança un petit regard perdu sur le sergent toujours présent, il la dévorait des yeux. Elle se dit qu'avec ses cheveux noir frisé, en d'autres circonstances, elle l'aurait trouvé mignon. Elle se sermonna mentalement pour cette pensée et entrepris d'obéir à Théo.

Quelques instants plus tard Estelle se tenait debout devant Théo juste vêtue de sa tunique longue. La tunique recouvrait ses fesses et préservait sa pudeur. Intimidée, tremblante, Estelle regardait nerveusement ses pieds. Elle n'arrivait pas à comprendre ce qui lui arrivait. Elle sentit le bout de la cravache se poser sous son menton pour relever sa tête.

— « Quand Sonny sera de retour, je lui parlerais de toi. Je lui dirais quelle salope tu es devenue, toujours à vouloir faire la belle et allumer les hommes quand il n'est pas là. Mais en attendant tu mérites une punition pour ton comportement obscène. »

Théodolinda se saisie des pans de la tunique d'Estelle pour les ouvrir brutalement arrachant les boutons au passage. La jeune favorite avait les larmes aux yeux alors que résonnait dans la salle d'attente le tintement des boutons qui rebondissaient sur le sol. La démone lui retira sans ménagement sa tunique et la jeta par terre à côté de ses bottes et du pantalon de la jeune femme.

Estelle était maintenant intégralement nue devant la démone ainsi que le sergent, ce dernier se délectait du spectacle qu'elle leur offrait. Elle renifla et redressa la tête d'un air de défi. La favorite ne cherchait pas à cacher sa nudité, elle était fière de son corps. Il regardait ses seins fermes dressés avec insolence, ils se soulevaient au rythme de sa respiration angoissée, ses mamelons durcis, sa chatte humide parfaitement épilée, son clitoris encore gonflé de sa masturbation récente, ses jambes galbées...

Sur un ordre de Théodolinda, le sergent s'approcha de la jeune beauté, un sourire mauvais aux lèvres. Estelle eut un mouvement de recul. « Non... ne... m'approches pas! » Dit-elle d'une voix moins assurée qu'elle ne l'aurait souhaitée.

— « Ta gueule, pétasse! » Rétorqua le sergent en lui empoigna les cheveux pour la tirer en direction d'une table basse. La jeune femme cria de surprise et de douleur en se laissant entrainer. Il l'obligea à grimper à quatre pattes sur la table. Il lui plaqua sans ménagement la tête contre le bois de la table. Ainsi disposée, elle présentait son cul à Théodolinda.

La belle démone se rapprocha silencieusement de sa proie. Elle avait une vue parfaite sur le sexe glabre de la favorite, ses grandes lèvres délicates étaient déployées, humides de sécrétions intimes. Un peu de cyprine s'écoulait de sa chatte vers ses cuisses. Victor a fait du bon travail, cette pauvre cruche est complétement excitée s'amusa Théodolinda. Elle caressa les fesses de la jeune femme, palpant les joues fermes de son cul en appréciant la texture de sa peau satinée.

— « Tu as toujours eu un beau cul ma petite salope, pas étonnant que Sonny aime t'enculer. » Puis sans prévenir Théodolinda abattis sa cravache.

STACK, « Aiieee... » Une douleur cuisante irradia de la fesse droite d'Estelle, lui arrachant des larmes.

— « Dis-moi petite trainée, dans ton soi-disant rêve, est-ce que tu te faisais enculer? » demanda d'une voix doucereuse la démone.

— « Non » répondit rapidement Estelle. Elle cherchait à contrôler sa respiration, elle voulait rester digne malgré les circonstances.

STAACK, « Aiiee... » Estelle encaissa un second coup, un peu plus fort sur la même fesse.

— « Ne me ment pas! Esclave! »

Estelle se traita mentalement d'idiote, mentir ne servait à rien face à Théo. La démone la connaissait trop bien et il y avait le risque qu'elle lise dans ses pensées. Elle ignorait si Théo en était réellement capable, mais elle savait qu'elle était extrêmement douée pour deviner les intentions des gens. Leurs mensonges aussi. Estelle savait qu'elle n'était pas de taille face à elle et mieux valait ne pas la mettre en colère. Elle réalisa qu'elle s'en sortirait mieux si elle se soumettait et disait la vérité.

— « Pardon Théo, j'ai menti... je... me faisais prendre par derrière... »

STACK, « Aiie... » STAACK, « Aaiiee... » STACKK, « Aaaarghhh... » Thédolinda abattit rapidement les trois coups suivants laissant de cuisantes marques rouges vif sur le cul d'Estelle lui arrachant des sanglots. La favorite pleurait maintenant à chaude larmes et son corps était parcouru de petits soubresauts.

— « Dorénavant, je t'interdis de m'appeler par mon diminutif, tu as perdu ce privilège. » Repris d'une voix douce la démone. « Par égard à ton rang de favorite, ce sera juste Théodolinda, Mais si tu me contrarie encore ce sera maîtresse Théodolinda. Est-ce bien compris esclave? »

— « D'accord Théodolinda, j'ai compris la leçon... » Renifla Estelle.

— « Parfait! Et pendant qu'on y est, terminé le tutoiement, tu devras désormais me vouvoyer! »

STACK « Aaiie... » Le sixième coup de cravache pris par surprise Estelle qui tressailli sous l'impact.

— « Raconte-moi ce rêve qui a fait que tu t'es comportée comme une trainée dans ma salle d'attente. » Demanda la démone qui faisait courir la lanière de cuir de sa cravache le long des traces qu'elle avait infligée à la jeune femme. Le sang commençait à perler sur certaines. Elle se délectait toujours de la souffrance qu'elle pouvait infliger aux humains. Et tenir Estelle entre ses griffes était un plaisir trop longtemps espéré.

— « Je... j'étais sur un bateau pirate... s'il vous plait... ne me frappez plus... » Supplia la jeune femme.

STAACK « Aaaiiiieee... ». Estelle se tortilla pour échapper à la morsure de la cravache, mais le sergent qui la retenait était bien plus fort qu'elle. Toute résistance était vaine.

Stick apparu dans la pièce derrière Estelle, le diablotin portait en bandoulière un coffret en bois. Théo lui fit signe de ne pas faire de bruit. Le petit diable hocha la tête. Il arborait un grand sourire en matant le cul rougis d'Estelle.

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