Chère Marquise Ch. 01

Informations sur Récit
Respectfully inscribed to Mrs Jocelyne S.
1.6k mots
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18k
1
Récit n'a pas de balises

Partie 2 de la série de 3 pièces

Actualisé 03/17/2021
Créé 05/17/2005
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Chère Marquise au corps troublant – et troublé...

Allons donc, puisque tel est ton désir, visiter les souterrains, allons nous égarer dans le dédale des couloirs obscurs, dans la pénombre des salles voûtées...

Avant de descendre dans cet endroit, géhenne où la violence unie au plaisir suinte des murs, permets-moi de te préparer. Car il faut être préparé pour y entrer, au-delà de ces lourdes portes s'ouvre un monde différent, un monde auquel le commun des mortels n'a pas accès. Déshabille-toi, quitte ces vêtements de tous les jours. Laisse moi t'admirer un instant... Comme tu es tentante, voluptueuse, désirable.... Mais le moment n'est pas encore venu... Je te guide vers une salle de bains de marbre, où t'attendent un bain parfumé, mousseux, une serviette tiède et douce, une coiffeuse où tu vas te maquiller, farder tes paupières, rendre tes lèvres pulpeuses et brillantes. Viens, j'ai préparé ces parures pour toi. Laisse moi serrer fort, très fort ce corset noir qui comprime ta taille, qui fait saillir ta fière poitrine, tes hanches à la courbe si douce. Laisse moi chausser tes pieds si mignons d'escarpins vernis, dont les talons vertigineux te cambrent délicieusement. Voilà, tu es presque prête. Il ne manque que ces bracelets de cuir froid, ornés d'un anneau, que je glisse à tes poignets, à tes chevilles fines.... Une dernière lanière, autour de ton cou, à laquelle pend une laisse.... Tu n'es plus la même, tu n'es plus la marquise d'avant, tu es devenue une créature fragile, un objet de désir... Comment, tu as honte? Mais bien sûr, créature de la nuit, cet habillage est fait pour cela, pour t'humilier, te rendre impudique, offerte à la convoitise de tous. Tout le monde peut te voir, admirer tes charmes, contempler tes seins, tes fesses, tu ne t'appartiens plus à présent, tu es à tous ceux qui te voudront.

Le ruban bleu que tu as choisi est bien accroché à ton bras. Tu es prête, le voyage peut commencer.

J'ouvre la lourde porte cloutée qui mène aux souterrains. Je te tiens en laisse, tirant sur ton cou pour te faire avancer, trop vite à ton gré. Tes talons hauts te font trébucher sur les marches humides. Le froid qui règne te fait frissonner. Arrivés en bas de l'escalier, je te bande les yeux. Tu es isolée du reste du monde, seule dans le noir. Tu ne verras pas le visage de ceux qui te toucheront, qui te prendront. Ma voix seule sera ton guide, ton seul lien avec l'extérieur.

Le bruit de tes talons pointus se réverbère sous les voûtes obscures du couloir qui te mène vers la chambre des plaisirs. Enfin, nous nous arrêtons, d'une pression sur ton épaule je t'agenouille sur les dalles froides. Quelques coups légers de badine sur tes cuisses t'obligent à les écarter, légèrement, encore, encore, voilà, ton intimité à peine ombrée est visible, offerte. Je ramène tes bras dans ton dos, rassemblant tes poignets par les bracelets qui les ornent. Je m'éloigne de quelques pas, et c'est le silence. Un silence qui s'installe, qui t'inquiète plus que la douleur, plus que la violence, un silence qui dure...

Une main t'empoigne par les cheveux, et soudain tu sens un sexe dur, puissant, se coller avec force contre ta bouche. Tu voudrais résister, mais la pression est trop forte, tu entr'ouvres les lèvres, et il entre, long, brûlant, il envahit ta bouche, tu le goûtes, sa saveur vigoureuse te chavire. Ses puissants mouvements de va et vient le font entrer à chaque poussée plus loin dans ta gorge, tu suffoques, tu voudrais te dégager, mais tu es prise au piège. Tu sens s'émousser ta résistance, tu t'abandonnes, tu laisses cette queue inconnue pénétrer ta bouche. Et il continue, impassible, avec une régularité mécanique, inhumaine, pendant de longues minutes.... Aussi soudainement qu'il t'a prise, il se retire de ta bouche, tu es à nouveau seule. Et ma voix, douce, caressante, près de ton oreille, mes doigts, frais sur tes joues brûlantes....

-" Douce et soumise Marquise, tu as aimé? C'était bon, n'est ce pas? Cette force, et puis ton abandon.... Tu verras, le jeu ne fait que commencer... relève-toi, laisse moi te guider..."

Avec des gestes très doux, je te relève, détache tes bras, te fais avancer de quelques pas. Tu te retrouves, les bras tendus au-dessus de ta tête, les jambes maintenues écartées par une barre de fer passée entre les anneaux des bracelets de tes chevilles.

"Tendre Marquise, comme tu es belle, offerte ainsi, chienne impudique....", te dis-je en un murmure, tandis que je caresse tes seins, frôlant tes tétons durcis par l'excitation, la peur et le froid. "Comme tu es belle, tes seins, ton ventre nu, tes hanches.... Tentation diabolique, perverse créature..." Mes mains glissent le long de tes hanches, effleurant tes fesses, s'attardant, l'espace d'un instant, sur ta toison bouclée.

Mais je disparais à nouveau, te laissant seule dans la nuit. Les minutes s'égrènent, rythmées par les battements de ton cœur affolé par l'attente....

La surprise plus que la douleur te fait sursauter. Comme un éclair, la badine s'est abattue sur tes reins. Tu cries, tu te débats, mais sans effet. Avec une précision de métronome, les coups cinglent ta peau fragile, de petits coups secs et précis qui laissent derrière eux de fines rayures rouges. Te sentant désemparée, au bord des larmes –douleur, plaisir, honte? – je me rapproche de toi, te cajole, te caressant. Ton corps est écartelé entre la mortification qui frappe tes fesses et mes doigts, légers, doux, qui explorent ta fente humide, et ma voix, insidieuse, qui dans un souffle te murmure des horreurs:

"Tu aimes ça, petite chienne, tu aimes te montrer, aguicher les hommes, n'est ce pas, arrogante Marquise... Te voilà punie, les fesses rouges, humiliée, nue, offerte à des inconnus qui jouent avec ton corps de petite putain..."

Aussi brusquement qu'ils ont commencé, les coups cessent, nous nous retrouvons seuls, l'espace d'un instant, je te tiens dans mes bras, tremblante de désir, du dos de la main je caresse ton derrière brûlant. Tu crois ton calvaire terminé lorsque je détache tes bras, lorsque je te libère de tes entraves. Un instant, en te sentant blottie contre moi, ta peau délicate frottant le tissu de mon costume, je me sens fléchir...

Mais ta nuit n'est pas terminée, je veux t'entraîner encore plus loin... Je te tire à nouveau par ta laisse, juste pour le plaisir de te voir marcher, juchée sur tes talons aiguilles qui te cambrent, la poitrine soutenue par les demi-bonnets de ton corset, je te fais faire le tour de la pièce... Quel ravissant spectacle...

Je t'arrête devant un chevalet bas recouvert de cuir fauve, te saisissant à la nuque je t'allonge, ton ventre s'appuie sur le rembourrage. Tes poignets, tes chevilles sont maintenus attachés aux montants.

"Tu verras, ton attente sera très vite récompensée, petite vicieuse...", te dis-je juste avant de te laisser seule, pour la troisième fois.

"Ne pars par, j'ai peur, ne me laisse pas..." Mais seul l'écho de ta voix te répond...

Venus de nulle part, des doigts inquisiteurs fouillent ton ventre, s'attardent sur ton bouton gonflé par l'attente et l'excitation. Ils s'immiscent dans les replis de ta fente, explorent tes parois intimes.... Partagée entre l'envie et l'ignominie, tu te sens faiblir, aux larmes ont succédé des soupirs de bonheur... Les doigts sont à présent remplacés par un sexe dur, brûlant, qui laboure ton ventre. Solidement agrippé à tes hanches, il va et vient, comme une barre de fer rouge qui tisonnerait ton sexe. Tu gémis de plus en plus, jusqu'à ce qu'un autre homme vienne planter sa queue dans ta bouche entrouverte. Il est plus gros que le précédent, il t'envahit, tu gémis, les lèvres écartelées, mais inflexible il continue à s'enfoncer dans ta bouche. Prise de toutes parts , tu te laisses aller... Les mouvements de l'homme qui te baise te poussent à chaque fois plus en avant, à la rencontre du sexe qui force tes lèvres... à la limite de l'étouffement, tu te recule pour lui échapper, t'empalant ainsi encore plus sur le pieu qui s'enfonce dans ton ventre... Une main brutale malaxe tes seins, pince tes tétons, des claques s'abattent sur tes fesses encore endolories... D'autres doigts caressent ton bouton, le titillent, l'excitent. Tu perds la notion du temps, de l'espace, seuls comptent ces caresses, et ces sexes virils qui te prennent, qui te baisent, réguliers et puissants.... Tu t'abandonnes au plaisir qui monte en toi....

Et le rythme s'accélère, tu entends l'homme au-dessus de toi grogner, soupirer, une dernière poussée, et il jouit dans ta bouche, de longs jets puissants de liqueur âcre et épaisse que tu ne peux avaler entièrement, qui t'étouffent, qui coulent sur tes joues... Il se recule, et les dernières gouttes de sa semence s'abattent sur ton visage, tes cheveux.

L'homme derrière toi sent lui aussi sa résistance s'amoindrir. Son rythme s'accélère, il halète, à l'unisson avec toi... Au moment où tu vas jouir, le dos tendu, les sens affolés par tant de stimulations, l'homme s'abat sur ton corps, vaincu par le plaisir que tu sens pulser dans ton ventre, longues coulées de lave brûlante qui noient ton sexe trempé, qui coulent sur le haut de tes cuisses. C'est le signal, des orteils à la racine des cheveux, du bout de tes doigts à la pointe de tes seins, tu sens le plaisir t'emporter, des éclairs jaillissent de ton clitoris enflammé, tu jouis, tu jouis à perdre haleine, le ravissement t'emporte au loin, tu entends la voix des étoiles....

Lentement, tu reprends ton souffle, le tourbillon qui agite tes sens s'apaise. Avec des gestes tendres, je te détache, t'aide à te relever. Tu tiens à peine debout, vaincue par la jouissance. Je retire ton bandeau. Je couvre de tendres baisers ton visage souillé et radieux. Nous sommes seuls, nos complices d'une soirée ont disparu, emportés dans les mystères des caves du château. Mais ont-ils réellement existé?

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  • COMMENTAIRES
Anonymous
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2 Commentaires
simulacresimulacreil y a plus de 18 ans
Surprise agréable

C'est agréable de tomber sur une bonne plume dans la section française de Lit. Elle sont rares malheureusement mais la vôtre en fait partie.

AnonymousAnonymeil y a presque 19 ans
Captivée

C'est tellement délicieuse! Hélas, que le Chevalier et ses souterrains (de son château et de son esprit) sont à sept fuseaux horaires de moi. J'ai au moins ses mots salés et sensuels à lire ici quand ça me plaît. ~Diana

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