Changements de vie pour Jessica 17

BÊTA PUBLIQUE

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Matt est trop heureux de se dépêcher de me le dire :

- Ça s'appelle « le rouge à lèvres osé ». C'est assez facile à comprendre, même pour toi. Chaque fois que tu rencontreras l'un de nous dans la journée, tu devras laisser la marque de ton rouge à lèvres.

Je dois avoir l'air complètement idiote et perplexe, car je ne comprends pas ce que ce défi implique.

- Je suppose que tu n'es pas seulement habillée comme un stupide animal de bureau. Tu es lente à comprendre non? Me dit Matt en me montrant une fois de plus son comportement de salaud.

- Qu'est-ce que vous en pensez? Pourquoi ne pas lui montrer comment faire ici et maintenant! Suggère-t-il.

Non! Je secoue furieusement la tête en réponse. Il ne peut pas être sérieux? Pas après que nous avons failli nous faire prendre dans la salle de conférence hier. Bien sûr, Justin et Taylor sont d'accord avec lui et adore l'idée. Alors Daniel donne sa bénédiction.

- Je ne peux pas faire le défi ici! Pas avec les collègues tout autour! Bégayé-je paniquée.

- Comme tu es trop lente à comprendre il faut que nous te montrions! C'est de ta faute et non de la nôtre si tu as besoin d'un exemple, Miss BRATZ. D'ailleurs, n'avons-nous pas réglé le sujet hier? Ce n'est pas à toi de dire où et quand. Rétorque Matt, pas du tout décontenancé.

Puis il continue à se moquer de moi :

- Je pensais que tu avais déjà compris ton rôle poupée! Mais je crois que tu n'es encore qu'une bimbo en herbe.

Nerveusement je regarde Daniel. Il ne peut laisser faire ça! C'est mon homme après tout. C'est lui qui commande. Toutefois, le jeune latino se contente de se pencher sur a chaise et il semble apprécier que je me débatte sous les ordres de l'autre stagiaire. Ça le divertit.

- Dis-nous que tu es désolé d'être trop stupide, salope! Dit Matt.

- Je... Je...

Devant me dégrader ainsi est si humiliant que je bégaie.

- Je suis désolé d'être une idiote. Je suis trop bête pour comprendre. Je ne peux apprendre que par l'exemple Monsieur. S'il vous plaît, montrez-moi!

Le fait de me traiter moi-même ainsi me rabaisse encore plus. C'est complètement différent que d'être simplement traite de salope. Je suis une directrice d'entreprise avec de l'instruction et loin d'être stupide après tout!

- Bon, Comment pouvons-nous être en colère contre une garce si bête! Dit Justin, rajoutant du sel dans la plaie.

- Vas-y salope, sois un bon animal de bureau et fais ce qu'on te dit. Ferme ta veste et sors ton rouge à lèvres. Nous sommes tous là, il est donc temps de passer le test. Dit finalement Daniel.

Clairement, Daniel aime l'idée de cette épreuve. Il ne va pas les laisser devenir incontrôlable n'est-ce pas? De toute façon je ne peux pas lui demander. Honnêtement, je me sens mieux lorsque c'est lui qui prend les choses en main plutôt que d'être spectateur.

Je reboutonne rapidement mon chemisier en satin noir et j'attache ma veste en cuir bordeaux. Heureusement, aucun de mes collègues n'est passé. Ça me soulage.

- Il est temps de mettre le rouge à lèvres. Arrange tes lèvres de salope! Me dit Matt.

- Pas comme ça idiote! M'arrête-t-il quand je prends le rouge à lèvre dans ma main droite et je le lève vers mon visage.

Il me réprimande alors :

- Tu ne sais pas comment une stupide poupée de bureau applique du rouge à lèvres? Tu as déjà remonté tes nichons jusqu'au menton alors utilise-les! Enfonce ton rouge à lèvres dans ton décolleté et mets-en sur tes lèvres sans utiliser tes mains.

Je gémis de désespoir quand je réalise ce qu'il veut que je fasse. C'est vraiment stupide et dégradant. Et puis ça ne va pas marcher, mon visage va ressembler à un formidable gâchis.

Merde! Je ne céderai pas aux intimidations de ce dominateur. Je ne vais pas lui montrer à quel point ses moqueries me font mal. J'effectuerai le défi avec la tête haute!

Lentement je tourne le tube pour faire apparaître le rouge à lèvres foncé. Comme mes seins sont serrés dans la veste en cuir et poussés en haut par le corset, ils sont fermement pressés ensemble et bombés sur le dessus. Je place le rouge à lèvres dans mon décolleté. Il se tient droit et fier. Je baisse la tête autant que je peux pour essayer d'atteindre la pointe du tube.

Ça ne marche pas! Je ne peux pas descendre assez bas! Gémissante de frustration, je tente de nouveau. Mais une fois encore je n'arrive pas à atteindre le rouge à lèvres.

Bon sang! Je dois vraiment avoir l'air stupide de ne pas pouvoir appliquer ce rouge à lèvres. C'est une tâche quotidienne si facile d'habitude. Et pourtant, Matt a réussi à en faire une épreuve dégradante.

J'essaie alors une nouvelle approche. Je pousse mes bras de chaque côté de ma poitrine pour faire gonfler mes seins encore plus. Ça doit être une image vraiment obscène avec mes seins pressés à l'extrême.

En baissant la tête, je réussis finalement à toucher le tube avec mes lèvres. Mais ça ne suffit pas. J'essaie pourtant de déplacer mes lèvres le long du rouge pour l'appliquer.

- Pas assez Miss BRATZ! Me dit Matt.

Alors je sers mes bras ensemble jusqu'à ce que mes coudes se touchent sous ma poitrine. Mes nichons se soulèvent encore plus si bien que j'ai l'impression que ma poitrine va éclater. Cependant je peux appuyer complètement mes lèvres sur le rouge à lèvres. Je les frotte dessus jusqu'à ce que j'aie l'impression que le rouge est bien appliqué.

Quand je lève les yeux, je vois les gars qui ne peuvent pas s'arrêter de rire en me voyant. Je dois avoir mis du rouge à lèvres partout et je dois avoir vraiment l'air ridicule.

Finalement Daniel se lève de son siège et se dirige vers moi. Il pointe simplement le sol et je me mets à genoux sans hésitation. Oui, prends la direction des évènements! Je suis tellement contente que ce soit mon homme qui me commande.

- Vous savez pourquoi j'ai choisi ces bijoux? Laissez-moi vous montrer! Dit-il aux autres gars.

Il se penche et saisit mon bras droit.

CLIC! CLIC!

Mes yeux s'écarquillent quand j'entends le déclic. En regardant par-dessus mon épaule, je vois Daniel utiliser les attaches pour accrocher le bracelet droit à ma cheville droite.

Quoi? Ces bijoux fonctionnent comme des mousquetons! Ce ne sont pas de simples bijoux! Et merde! Ces bracelets de poignets et de chevilles ne sont pas aussi flashy que les autres accessoires que Daniel m'a montré, mais ils sont tout aussi vicieux.

En faisant de même du côté gauche, le latino attache mes bras et mes jambes ensemble. Je suis à genoux sur le sol, les poignets attachés à mes chevilles derrière mon dos, mon tube de rouge à lèvres toujours coincé dans mon décolleté. Daniel m'a mise en position de soumission. Je ne peux plus du tout bouger mes bras, ils sont coincés derrière mon dos.

- Il est temps de laisser ton rouge à lèvres sur ton homme! Annonce Daniel.

Puis il ajoute :

- Il va falloir travailler Missy! Commence par embrasser mes chaussures! Compris?

Non! Je n'ai pas compris, je suis complètement perplexe. Oui, je veux qu'il me commande. Mais non, je ne veux pas faire ça. Il veut que j'embrasse ses chaussures dans le bureau des stagiaires avec la chance qu'un collègue nous tombe dessus.

- Qu'est-ce que tu attends, salope! Gronde Daniel.

Même si je tressaille sur le ton de sa voix, je comprends que je dois obéir. Je ne veux pas qu'il élève davantage la voix. Je ne veux pas qu'il attire l'attention de mes collègues. Sa domination me submerge et me fait me pencher en avant comme si une main invisible appuyait sur ma tête.

Son changement de comportement étouffe toute sorte d'opposition de ma part. Je veux montrer à ce latino macho que je connais mon rôle et que je suis prête à accomplir toute tâche liée. Je ne veux pas l'embarrasser devant ses amis stagiaires, et surtout pas devant Matt.

Avec mes poignets attachés à mes chevilles, mes mouvements sont limités. Quand je me penche en avant, je relève automatiquement mes jambes. Je suis à genoux, les bras derrière le dos, les pieds levés. Quelle position malsaine!

Bien sûr, je perds l'équilibre et je tombe. Ma tête heurte la chaussure de Daniel, ce qui fait rire aux éclats les stagiaires. Le jeune latino attrape mes cheveux châtains et me fait lever les yeux vers lui.

- Recommence jusqu'à ce que tu y arrives, petite chatte. Montre-moi que tu es digne de porter ces bijoux.

Quand il me lâche les cheveux, je me mets à ma tâche sans rien dire. Je veux vraiment lui montrer que je peux bouger gracieusement dans mes entraves. Encore une fois, je me penche en soulevant mes pieds du sol et en restant en équilibre sur mes genoux. Je tiens la position pendant plusieurs secondes, tout mon corps tremblant sauvagement sous l'effort.

Cependant, quand je recommence à baisser ma tête vers les chaussures de Daniel, je perds à nouveau l'équilibre et je tombe par terre. Gémissant autant de désespoir que d'humiliation, je me remets maladroitement sur mes genoux.

- Combien va-t-il falloir d'essai à cette salope? Qu'est-ce que vous en pensez? Demande Justin aux autres stagiaires.

- Dix essais je pense. Elle est trop stupide pour apprendre plus vite que ça! Répond Matt avec provocation.

Même si je fais de mon mieux pour ignorer les moqueries de ce salaud, ça me stimule. Et je fais de mon mieux. Une fois de plus, je tombe sur le visage. Puis finalement je trouve l'astuce.

Écarter mes jambes me permet de garder l'équilibre sur mes genoux et de pouvoir me baisser pour embrasser les chaussures du latino. Mais ça fait également remonter ma jupe en cuir serrée et expose ma chatte rasée.

Pour l'instant, la tâche dégradante de devoir embrasser les chaussures d'un homme n'a plus d'importance. Ce qui est crucial pour moi, c'est de remplir cette tâche avant que Matt continue de se moquer de moi et de me traiter de salope stupide. Je suis tellement essoufflée quand je réussis finalement à presser mes lèvres recouvertes de rouge à lèvres sur le cuir que je n'y fais pas attention.

En me relevant je vois une trace rouge sur les chaussures de Daniel. Elle n'a pas la forme de mes lèvres, car seule la lèvre inférieure a laissé une empreinte. Mais c'est mieux que rien.

- Hum, ça va pour un début, Missy. Tu devrais t'améliorer avec plus d'entraînement cependant. Maintenant, tourne ton cul et salue mes collègues correctement. Me dit Daniel.

C'est alors que je réalise que je dois embrasser les chaussures de tous les stagiaires. J'étais tellement occupée à plaire à Daniel que cette idée ne m'est pas venue à l'esprit auparavant. Et ce n'est pas un acte qui me plaît. Tout en essayant de m'équilibrer sur les genoux, j'avais oublié à quel point cet acte est dégradant. Mais maintenant, tout l'ampleur de cette perversité me frappe.

Néanmoins je commence à ramper vers Taylor. Avec mes poignets attachés à mes chevilles ce n'est pas facile et j'ai vraiment l'air d'être maladroite. J'essaie de coordonner mes jambes et mes bras en rampant vers les bureaux des autres stagiaires. C'est un miracle qu'aucun des autres employés ne soit encore passé, me laissant encore un peu d'espoir que mon secret reste intact.

Quand j'atteins le stagiaire noir, il s'est tourné sur sa chaise et a placé ses chaussures en cuir noir juste devant moi. Regarder ses chaussures me donne un haut le cœur. Je n'avais pas détaillé les chaussures de Daniel avec autant d'attention, ce qui était une bonne idée. Les chaussures de Taylor ne sont pas très sales, mais je remarque des tâches boueuses. Après tout, il se promène dans la rue avec.

Essayant de ne pas y penser, je me penche en avant et je baisse la tête. Maintenant, je suis habile pour m'équilibrer sur mes genoux. Ma bouche plane un moment sur le cuir noir. Puis j'écarte ma répulsion avant de froncer les lèvres et faire un baiser aux deux chaussures. Ça va si vite que j'ai à peine l'impression de toucher le cuir. Mais ça suffit pour laisser une trace de rouge à lèvres. Dès que j'ai fini, je jette un coup d'œil par-dessus mon épaule vers le couloir, mais personne ne m'a vu.

A la hâte, je rampe vers Justin qui porte une paire de chaussures de ville marron. Il y a de la terre sèche qui y est collée. Elles ont l'air moins propres que celles de Taylor. Il ne les a sûrement pas lavées et cirées depuis plusieurs jours. L'envie de me plaindre vient et me fait grimacer. Remarquant ma répulsion, les quatre stagiaires commencent à rire de moi.

- Qu'est-ce qui se passe salope? Mes chaussures ne sont pas assez bonnes pour toi? Dit Justin qui semble devenir de plus en plus agressif à chaque seconde.

- Tu crois que ta tenue et tous tes bijoux font que tu es supérieure? Tu prends tes grands airs, n'est-ce pas?

Ma nouvelle fierté d'être l'animal de compagnie de Daniel ne me permet pas de laisser cette raillerie sans réponse. Alors je me penche et j'embrasse la chaussure droite de l'étudiant en commerce. Je lui donne trois longs baisers persistants sur le dessus. Puis je me tourne vers la chaussure gauche et je l'embrasse aussi largement. Pendant tout ce temps, j'essaie de supprimer de mes pensées toutes les tâches présentes sur les chaussures. Mon besoin de rendre fier Daniel l'emporte sur mon dégoût.

- Aujourd'hui nous avons plein de conférences téléphoniques. Quel temps perdu!

- Ouais, ça ne sert à rien!

Soudain, j'entends deux collègues qui discutent et semble se diriger vers la salle de pause café. Qu'est-ce qu'ils foutent ici? Ils viennent d'arriver sûrement. Leurs voix sont si fortes qu'ils doivent être très proches. Je pousse un petit cri de panique et je regarde par-dessus mon épaule. Ils ne sont pas encore là! Mais il ne leur faut que quelques pas de plus pour qu'ils me voient.

Merde! Merde! Bon Dieu! Pris de panique, je bouge frénétiquement, ce qui n'est pas très rapide avec mes bars et mes jambes attachés ensemble. A la hâte, je rampe derrière une demi-cloison d'un bureau libre. Bien sûr, liée comme je le suis, je tombe sur le visage pendant le chemin, ce qui fait rire les garçons. Le spectacle d'une directrice de société attachée, rampant sur ses genoux pour se cacher et tombant sur la figure doit être vraiment comique.

- Hé hé, elle couine comme un cochon! Ricane Matt.

Bien sûr, mes collègues ont entendu le bruit et entrent dans le bureau des stagiaires pour voir.

- Hé? Qu'est-ce qui se passe ici? Vous ne devriez pas être occupés à travailler? Demande un des hommes aux stagiaires.

Je reconnais la voix. Il s'agit de CLARK, l'un des plus anciens employés du cabinet de conseil et un membre de l'équipe d'ORTEGA. Je ne peux pas le supporter, car il me fait l'impression d'être un vieux crétin vicieux.

- Oh nous sommes désolés, nous essayons juste de mélanger plaisir et travail M. CLARK. En fait je prépare une présentation et je cherche des photos pour l'étoffer. Répond Matt.

- Et qu'est-ce qui est drôle là-dedans? Demande le deuxième homme.

C'est LAMBERT, Un autre consultant de l'équipe d'ORTEGA, qui travaille dans l'entreprise depuis plus longtemps que moi et qui a encore du mal à m'accepter comme sa supérieure.

- Oh, pendant ma recherche, j'ai trouvé des images amusantes et je les ai partagées avec les autres.

LAMBERT ne semble pas convaincu. Il rétorque :

- Bien, d'accord. Mais vous feriez mieux de ne pas vous laisser distraire.

Puis il continue :

- Permettez-moi de jeter un œil à cette présentation. Je rencontre le client demain, donc il ne reste pas beaucoup de temps pour finir.

L'entendre me fait sursauter. Il ne pourrait pas être occupé par autre chose. Pourquoi je n'ai pas de chance cette fois-ci?

Blottie derrière la cloison du bureau, je fais de mon mieux pour retenir ma respiration. J'entends des pas se rapprocher. Puis tout devient silencieux. Mais la curiosité reprend le dessus et je jette discrètement un coup d'œil. Je vois une paire de jambes à côté du bureau de Matt, juste à côté de la cloison derrière laquelle je me cache. Si l'homme regarde par-dessus, il me verra. Il est trop près.

Avec mon champ de vision limité, je ne peux pas voir CLARK. Je suppose qu'il n'a pas accompagné son collègue, mais qu'il a dû se rendre dans la salle de pause café. De toute façon, je ne veux en aucun cas alerter LAMBERT, alors j'essaie de ne pas faire de bruits du tout. Mon cœur bat très fort dans ma poitrine et je me dis qu'il va l'entendre. Lorsque Matt commence à lui montrer la présentation, le consultant fait un autre pas dans le bureau. Il vient encore plus près. Et il pose son bras sur la demi-cloison, juste au-dessus de ma tête.

Tandis que Matt et LAMBERT discutent sur la présentation, je me prépare mentalement à être découverte et passe dans ma tête toutes les excuses possibles. Mais je n'arrive pas à trouver une seule explication cohérente. La situation est trop absurde. Comment puis-je expliquer que je suis à genoux dans le bureau des stagiaires? Et comment puis-je expliquer que mes bras et mes jambes sont liés ensemble. Il n'y a qu'une explication : Je suis le jouet de luxe des stagiaires.

- Daniel m'a montré une photo qui pourrait être mieux adaptée au sujet. Dit soudainement Matt alors que LAMBERT n'est pas satisfait d'une image.

- Hé Danny, peux-tu montrer la photo à M. LAMBERT? Demande-t-il directement au latino.

- Euhhhh... Bien sûr... Attendez une seconde! Balbutie Daniel en réponse.

Je ne peux pas voir ce qui se passe ensuite. Mais la réaction surprise du latino me fait comprendre qu'il ne s'attendait pas à ça. Je pleure presque en me rappelant les photos qu'il avait trouvées et affichées sur son PC. Il n'avait pas fermé les sites sur lesquels il m'avait montré les bimbos glamours. Les cliquetis frénétiques de la souris ne font que confirmer mes soupçons. De toute évidence, le jeune latino ferme à la hâte les fenêtres de son navigateur.

- Vous avez beaucoup d'onglets ouverts Daniel! Vous êtes supposé vous concentrer sur vos taches! Réprimande LAMBERT en l'approchant.

Puis il ajoute étonné :

- C'était quoi ça? On aurait dit une photo de femme.

- Oh ça devait être une publicité. Vous savez comment fonctionnent ces moteurs de recherche. Dit Daniel en essayant de trouver des excuses.

- La prochaine fois que je viendrai ici, je contrôlerai votre navigateur Daniel. Vous feriez mieux de ne pas aller sur des sites non nécessaires à votre travail. Avertit LAMBERT.

Puis il continue à réprimander Daniel :

- Considérez ça comme un dernier avertissement. Votre travail n'est pas convaincant non plus. Prenez exemple sur Justin et Matt. Leur travail est bien meilleur. Et je ne veux pas entendre d'excuses. Travaillez mieux!

Il ne laisse pas le latino se défendre et ajoute :

- Mais j'aime cette photo pour la présentation. Envoyez-la à Matt.

Puis il se tourne vers Matt et dit avant de sortir du bureau :

- Je suis de retour dans environ deux heures. Terminez cette présentation d'ici là.

Même en ne l'entendant plus, je n'ose pas bouger. Il doit sûrement rejoindre CLARK à la salle café. Alors je décide d'attendre qu'ils soient partis avec leurs cafés. Mais Matt n'est pas d'accord. Il passe dans le bureau où je me cache et attrape mes cheveux châtains pour me forcer à ramper.

- Tu ferais mieux de finir d'embrasser mes chaussures avant qu'ils ne sortent de la salle de pause, salope! Me dit-il.

Frénétiquement j'essaie de ramper jusqu'à son bureau, mais je ne suis pas assez rapide à son goût. Alors il me traîne pratiquement sur mes genoux avec mes poignets toujours attachés à mes chevilles. Au moins, il est assis à l'autre bout de la pièce, donc les cloisons bloquent la vue depuis le couloir.

Quand j'arrive vers lui, Matt me fait lever les yeux vers lui en tirant sur ma chevelure. Un sourire cruel se dessine sur ses lèvres. Pendant un instant, ma colère contre ce salaud dominateur gronde et je le regarde en le poignardant des yeux.

Je ne sais pas pourquoi, mais quelques secondes plus tard, je baisse les yeux. Je ne peux plus tenir son regard. J'ai l'impression que je n'avais pas le droit. Même si j'accepte seulement Daniel comme mon Maître, je suis toujours soumise aux autres stagiaires. En plus de laisser tomber mon regard, je baisse la tête, pleinement consciente de la signification de ce geste.