CFNM à l'université Chapitre 16

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Toujours deux filles autour d'Arno nu.
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Partie 17 de la série de 27 pièces

Actualisé 06/08/2023
Créé 03/05/2018
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Chapitre 16

Récit d'Arno.

Enfin dehors!

Quelle journée, mais quelle journée, je n'en peux plus, je vais exploser! Stéphanie le fait exprès, et les autres font semblant de rien. Et pourtant, c'était génial, j'aimerais tant recommencer. Toute cette journée avec Sandrine, je commence à m'habituer, mais depuis son retour, Stéphanie me fait promener nu dans l'appartement, et en tout cas devant chaque fois une autre fille.

C'est excitant, juste au moment où je commençais à m'habituer.

Je souffle un peu et arrivé devant ma porte, je suis stoppé. Anne-Sophie vient de sortir de sa chambre et elle arrive sur moi.

— Arno, encore tout nu dans les couloirs.

Elle vient contre moi et me coince contre le mur.

— Alors, tu te promènes tout nu?

— Euh. Je rentrais.

— Et où étais-tu?

— Ici.

— Pas il y a deux minutes, tu étais au salon?

— Oui, fais-je confus et gêné.

— Bien. Tu te balades tout nu. Qu'as-tu fait? Le dîner?

— Oui, j'ai fait au bout d'un moment.

— Qu'as-tu préparé de bon?

— Des lasagnes.

— Tes lasagnes spéciales?

— Oui, celles que tu aimes tant.

— Génial Arno, tu es un amour.

Elle se serre contre moi et m'embrasse.

— Depuis quand es-tu nu?

— Je ne sais pas.

— Allons tu as bien une idée. Tu as passé la journée tout nu?

— Oui.

— Donc depuis hier. C'est très intéressant, tu aimes donc te balader nu ici. Tu sais, je t'ai regardé faire du sport ce matin, j'ai adoré, et j'ai adoré le fait que tu as tout préparé en restant nu, je voulais venir te voir, mais je t'ai laissé.

— Tu aurais pu, avec toi, je suis un peu habitué.

— Quoi? Tu aurais bien aimé?

Merde, me dis-je, je parle toujours trop vite.

— Euh, enfin, ce que je veux dire, c'est que c'est arrivé très souvent. Il y a eu beaucoup d'histoires entre nous.

— Et il y en aura toujours beaucoup, Arno chéri. Tu n'auras jamais intérêt à disparaitre. Donc, tu aurais aimé que je vienne. Pourquoi? Pour faire comme en novembre?

— Je ne sais pas, je suis confus, réponds-je en perdant les pédales. Je ne sais plus où j'en suis.

— Il faut donc que tu acceptes un autre moment avec moi, comme en novembre. Dis-moi oui, et j'ai une nouvelle tenue, je l'ai achetée spécialement aujourd'hui pour toi.

Je n'en peux plus, je suis trop excité, trop tourmenté, Anne-Sophie est contre moi, elle caresse mon corps, embrasse mon visage, je sens sa poitrine, ses cheveux caressent mon torse, elle presse son pubis contre moi.

— D'accord, finis-je par dire, oui, faisons-le.

— Très bien. Maintenant, mets-toi à genoux devant moi.

Je tremble, mais je sens que je me laisse tomber par terre, comme s'il y avait un autre cerveau qui commandait à mes gestes. Sans doute le cerveau primaire, celui des réflexes, celui qui me fait respirer et battre mon cœur. Je dois être conditionné à obéir à Stéphanie et maintenant Anne-Sophie. Je brûle de désir, mon sexe devient aussi douloureux qu'hier, il ne faudrait pas grand-chose pour que quelque chose sorte.

Je regarde vers le haut, je me rends compte que je suis sur mes deux genoux. Anne-Sophie, magnifique, altière, se penche doucement en souriant.

— Tu es trop sexy. Demande-moi de te surveiller pendant que tu travailles tout nu.

— Hein?

— Tu as bien entendu, je veux que tu me le demandes.

— Mais j'ai dit oui.

— Je veux que tu me le demandes.

— Peux-tu me surveiller pendant que je travaille tout nu? Demandé-je d'un coup rapide.

— Bien sûr.

Et pour sceller le tout, Virginie sort de sa chambre, et me voit à genoux devant Anne-Sophie.

— Encore, me dit-elle. Il n'y a que moi qui n'en bénéficie pas.

— Que se passe-t-il? Demande Anne-Sophie.

— Il doit me faire un massage des pieds. Cette fois, il n'y coupera pas.

— C'est vrai cela? reprend Anne-Sophie de son ton le plus sévère. Tu promets et ne le fais pas. Allez!

Elle me pousse, je tombe sur le dos, les jambes pliées.

— Debout! Crie-t-elle presque.

Je me relève, j'ai peur, il faut que j'aille dans ma chambre, mais je suis subjugué. En deux secondes, je suis pris en sandwich par les deux filles.

— Viens dans ma chambre, ordonne Virginie d'une voix et d'un ton que je ne lui connaissais pas.

— Allez, fait Anne-Sophie sur le même ton en frappant mes fesses assez fort. Obéis!

Elle me pousse et je me retrouve dans la chambre de Virginie.

Celle-ci s'assied sur son lit.

— Tu sais ce que tu es venu faire, me dit Virginie. Vas-y!

— A genoux! M'ordonne Anne-Sophie en frappant encore mes fesses.

Je me mets à genoux devant ma belle amie blonde, que je croyais si douce. C'est devenu trop excitant finalement. J'ai envie de leur dire que j'adore ce qui se passe. Je deviens fou, comment puis-je adorer cela, et comment puis-je continuer à vivre cela? Je retire doucement les escarpins de Virginie et commence à lui masser les pieds. Anne-Sophie vient s'asseoir à côté d'elle.

— Il jouait le difficile?

— Oui. Je lui ai demandé un massage il y a plusieurs heures. Il n'était pas dans sa chambre ni la salle de bains. Tu sais ce qu'il m'a dit? Que cela ne m'aidait pas. Il voulait bien m'aider, mais un massage ne m'aidait pas.

— Tu as eu raison de te fâcher. Il promet, et puis ne fait rien.

Je n'ose regarder en l'air, les deux filles parlent de moi et moi j'adore me retrouver nu à leurs pieds. Je m'applique sur les beaux pieds de mon amie.

— Il ne comprend pas. Il a un bon fond, de bons sentiments, mais il croit que nous aider c'est uniquement faire un travail sur ordinateur, mais ce qui aide vraiment c'est ce que nous voulons qu'il fasse.

— Oui, comme s'occuper de la cuisine, ranger et nettoyer, cela nous permet d'avoir plus de temps libre et de nous détendre.

— Les garçons sont à éduquer...

Elles me regardent masser les pieds pendant un moment.

— J'adore, gémit Virginie. Cela fait du bien.

— Oui, je sais.

— Tiens, dit Virginie, tu es au courant du travail de Marie-Dominique?

— Oui, celui sur le gouvernement féminin?

— Oui. C'est génial je trouve. Les femmes au pouvoir, les hommes obéissent.

— Absolument. Il faudrait faire un essai ici, un gouvernement de l'appartement, avec les femmes au pouvoir, tu ne trouves pas Arno?

— Oui, Réponds-je distraitement.

— Il me semblait bien. Tu es déjà comme ça avec Stéphanie, cela pourrait devenir notre mode de vie.

Je ne sais pas de quoi elles parlent.

— En tout cas, il s'applique bien, c'est dommage qu'il ait fallu tant de temps pour le faire, poursuit Anne-Sophie.

— Et en plus il est tout nu, mentionne Virginie.

— Oui, c'est agréable.

Je me sens encore plus confus et gêné, elles n'arrêtent pas de parler de cela. En tout cas, c'est la première fois qu'elles mentionnent le fait que je sois tout nu. Virginie en tout cas, Stéphanie et Anne-Sophie n'arrêtent pas. Cela me fait comme un choc, me rappelle comment je suis depuis si longtemps. Et je constate que cela m'excite encore plus.

— C'est vraiment agréable, commente Virginie, franchement, cela me fait très plaisir, tu fais enfin ce que j'attends de toi, tu remplis enfin tes promesses.

— Tu veux qu'il te fasse cela souvent?

— Oh oui. Il ne se rend pas compte, c'est parfois éprouvant de porter des escarpins toute la journée.

— Tu vois, me dit Anne-Sophie, tu rends de grands services.

— Et en plus, il est tout nu, j'adore. Depuis que je le prends en photos, j'adore. J'ai un nouveau projet.

— Génial, tu as besoin d'une assistante?

— Bien sûr. Je pourrai commencer ici. Et aussi en pleine nature.

— Tu entends Arno? Tu devras t'entrainer.

— C'est bon, me dit Virginie au bout d'un long moment. Merci, tu es sensationnel.

— A mon tour, dit tout de suite Anne-Sophie. Applique-toi bien.

On frappe à la porte. Je panique et veux me relever. Anne-Sophie me gifle tout de suite.

— Et alors? Continue.

— Mais Anne-Sophie, il y a quelqu'un qui...

— Continue, m'ordonne-t-elle pendant que Virginie se lève et va à la porte.

Je suis comme un automate. Quelqu'un va entrer et me surprendre aux pieds d'Anne-Sophie, tout nu! Quelle honte!

Virginie ouvre la porte, mais que de quelques centimètres pour ne pas que la visiteuse puisse me voir.

— Virginie, demande Sandrine, nous allons bientôt manger, Arno nous a préparé un bon repas.

— J'arrive. Je meurs de faim.

Journal de Stéphanie

Il ne le savait pas, mais Virginie avait ouvert la porte et nous étions toutes dans le couloir, occupées à admirer Arno tout nu aux pieds d'Anne-Sophie. Virginie est retournée s'asseoir à ses côtés et elle a posé ses pieds sur le dos d'Arno. C'était vraiment excitant. Nous devions faire attention à ne pas faire de bruit et nous soupirions de désir. Au bout d'un long moment, elle l'a fait arrêter.

— C'est bon, nous allons manger, mais avant tout, je veux te faire comprendre que tu ne dois plus jamais me désobéir.

Virginie et Anne-Sophie se sont levées, Arno était toujours à leurs pieds. Il ne savait que faire.

Nous sommes vite retournées au living.

Nous étions vraiment toutes les quatre excitées.

— C'est génial, a commenté Annick.

— Excitant, a tranché Sandrine. Vraiment.

Nous mangions en parlant de la suite. Elles avaient trop de fun et voulaient le rendre fou le plus tard possible ce soir. Emmené nu d'un endroit à un autre.

— Vous l'aviez vraiment excité hier, il était fou, et j'ai poursuivi. Il voulait me faire l'amour, mais je lui ai dit qu'il ne tiendrait pas. Je l'ai forcé à me satisfaire avec sa langue. Vous savez, c'est presque frustrant, j'aurais aimé qu'il me le fasse des heures, mais je ne tiens plus, la journée avait été torride. Et en plus, il est savant en la matière.

— Et tu l'as laissé sans faire l'amour? A ri Marie-Dominique.

— Non, ensuite, je lui ai offert une récompense manuelle. Deux secondes je crois, je l'ai touché et il a explosé.

— Il faudra donc faire attention, Annick a dit, il faut encore lui passer de la lotion.

Nous avons ri.

— Et vendredi?

— Nous rentrons à Bruxelles.

— Je vais plaquer JC, a dit Marie-Dominique. Tu sais quoi, je vais emmener Arno avec moi, habillé évidemment, comme une gravure de mode, et je le laisserai pas loin, on ne sait jamais, s'il devient méchant, il pourra me défendre.

— Tu lui rends sa force, je lui ai dit.

— Pas pour longtemps. C'est très facile, quelques paroles bien choisies et on le met nu. Il redevient docile.

— Il devient fou, je leur dis. Il adore, mais n'ose pas encore le dire. Enfin, il me l'a dit. Il doit fantasmer à fond sur nous.

— Après deux journées comme celle- ci. Il est toujours nu.

— C'est devenu son rêve. Depuis que j'ai commencé avec lui, il ne fait que cela à Bruxelles. Il se met nu tout le temps, je ne dois pas le lui demander et il me sert.

— Cela viendra bientôt.

— Oui, parce que ce que j'aime c'est qu'il soit intimidé, et il a tellement l'habitude avec moi que c'est devenu naturel.

— Et c'est quoi cette histoire avec Anne-Sophie? A demandé Marie-Dominique.

— Tu te souviens en novembre?

Je leur ai raconté le rêve et la journée.

— Et Anne-Sophie va l'avoir pour elle toute seule dimanche?

— Oui. Mais il est habitué à elle, ce sera plus facile, et ensuite, au soir nous arrivons toutes une à une, et il nous aide.

— C'est déjà ça. La semaine prochaine, nous y allons encore plus fort.

— Oui, j'ai approuvé, quelques moments assez forts avec deux d'entre nous, mais un moment où nous sommes toutes les six, mais très douces.

— J'aimerais voir sa tête dans ce cas.

— Et il faudrait des accords secrets, chacune d'entre nous lui propose un truc comme avec Anne-Sophie, mais en privé.

— Il va exploser, a ri Marie-Dominique.

— Je vais le faire venir à Waterloo, a proposé Sandrine, j'ai mon appartement privé dans la maison de mes parents. Il pourra ranger tout nu.

— Excellente idée, j'ai approuvé.

— Et cette histoire de gouvernement féminin, ça avance? A demandé Annick.

— Il le veut, a dit Marie-Dominique. Il est pour. C'est utopique, mais nous allons le faire ici. Un endroit où uniquement les femmes ont un mot à dire, l'inverse de l'histoire. Il sera le seul mâle, il devra obéissance.

— Notre fantasme de retraite, a repris Virginie.

— Oui, nous pouvons le réaliser avec quelqu'un de grandiose.

Elles étaient presque amoureuses. Je le savais, autant elles avaient détesté l'Arno avant l'université, autant elles l'adoraient maintenant, tant pour son physique que pour son caractère. Non, elles adoraient son caractère et son comportement, mais étaient dingue de ce bonus de corps superbe. Un jour, Sandrine lui avait dit qu'il se comportait comme un gros laid avec moi, avec elles. Pourquoi en faisait-il autant?

Nous avons terminé de manger, il fallait laisser la place à Anne-Sophie et Virginie qui allaient bientôt arriver avec Arno.

Récit d'Arno.

Je suis encore nu aux pieds des deux filles.

— C'est bon, me dit Anne-Sophie au bout d'un long moment, tu fais cela très bien. J'ai toujours apprécié tes massages. Remets nos chaussures maintenant.

J'obéis. Dès qu'elles sont chaussées, elles se lèvent toutes les deux et me dominent, me regardent de hauts.

— Et bien voilà, me dit Virginie, je ne vois pas pourquoi tu ne voulais pas le faire.

— Mais...

— C'était très bien, il ne fallait pas avoir peur.

Je suis confus et reste au sol.

— Allons viens, ne reste pas là.

Je me relève, et nous sortons de la chambre. Je croyais pouvoir aller dans la mienne, mais elles me bloquent.

— Où vas-tu?

— Dans ma chambre. Tu m'avais dit que...

— Viens avec nous, tu m'as dit avoir préparé le dîner, allons goûter tes bons petits plats.

— Mais...

J'ai peur. Elles me prennent et me poussent vers le salon. Ça y est, je vais me retrouver tout nu devant toutes les filles. Cette fois c'est Virginie qui me fesse pour que j'avance. Une dizaine de fois, mais pas trop fort. Anne-Sophie ouvre la porte du salon et Virginie me pousse. Mais il n'y a personne.

— Je vois que les autres ont déjà profité.

— Ce n'est pas grave, lui répond Anne-Sophie, nous mangerons toutes les deux.

Elles vont s'asseoir.

— Débarrasse d'abord, et ensuite sers nous, m'ordonne Anne-Sophie.

Je m'exécute. Puis je leur sers la nourriture.

— Arno, commence Virginie, j'accepte que tu restes nu, je dirais même que je t'encourage vivement à le faire, j'accepte que tu veuilles me servir à table, mais dans ce cas, mets-toi à genoux, je n'ai pas envie d'avoir ton sexe sous mon nez. J'aime beaucoup, tu as un très beau sexe, mais pas près de ma nourriture quand je mange.

Quel affront! Confus! Je deviens tout rouge, je sue de honte. Anne-Sophie m'avait déjà dit la même chose.

— Je te l'avais déjà dit, confirme Anne-Sophie. Et tu persistes?

— Excuse-moi, bredouillé-je.

— En plus, il le savait? S'exclame la jolie blonde.

Je me mets à genoux en tremblant et sers dans les assiettes. Elles continuent de parler ensemble pendant que je fais la vaisselle et range ce qui traine au salon. Elles me redemandent du vin et terminent de manger.

— Je vais me coucher, dit Anne-Sophie en jetant sa serviette et en se levant.

Elle embrasse Virginie et vient vers moi. A nouveau elle se colle contre moi et m'embrasse.

— Merci pour ce bon repas et ce massage. Tu es autorisé à encore le faire.

Et elle ajoute.

— Surtout tout nu. Je sais maintenant que tu as envie d'être tout nu avec nous.

Je panique et me défends bêtement.

— Pas vrai.

Elle rit.

— Tu ne me fais pas d'illusion tu sais. Allez, à demain.

Je reste seul en face de Virginie qui me regarde pendant que je termine de ranger.

— Tu fais cela si bien, tu vois que tu peux le faire.

— Faire quoi?

— Et bien, nous aider en faisant quelque chose qui nous agrée.

— Mais je ne veux faire que cela, moi.

— Je suis ravie de l'entendre, et dans ce cas, je vais en profiter, j'adore tes massages de pieds. Et j'adore que tu sois tout nu, je ne sais pas ce qui t'a pris, mais depuis jeudi passé, tu es tout le temps nu, et avant, je te voyais souvent dans le couloir, mais maintenant, c'est partout.

Elle se lève pour me rejoindre quand la porte s'ouvre et Marie-Dominique entre dans la pièce.

— Où étiez-vous passées? S'arrête Virginie.

— Dans ma chambre.

— Tu as bien mangé? Arno prépare bien, hein? J'adore ses lasagnes spéciales.

— Oui, excellent.

Elle arrive près de moi et caresse mes fesses.

— Un vrai cordon bleu.

Marie-Dominique vient aussi près de nous.

— En tout cas, merci pour tes conseils.

— Quels conseils, lui demande Virginie.

— Je vais plaquer JC. Et il m'a donné plein d'idées pour mon texte

— Tu veux encore faire un texte?

— Oui, il faut qu'il sache pourquoi je le plaque et pourquoi il est con. Arno a raison, une femme doit être une déesse et adorée par un garçon. Il doit la servir, lui faire tout ce qu'elle veut.

— C'est vrai, c'est ce que je pense, mais les mecs ne sont pas comme ça, trop machos.

— Sers nous une tisane, me demande Marie-Dominique en allant s'asseoir au salon.

Je prépare et les sers, à genoux comme demandé un peu avant alors qu'elles poursuivent leur conversation sur les mecs qui ne font pas ce qu'il faut. Elles sont très critiques, j'ai de la chance finalement d'avoir eu une belle tête et de m'être entrainé pour avoir un tel corps.

Avant l'université, j'étais dingue amoureux de Stéphanie, et parfois, je l'entendais parler et critiquer les mecs qu'elles voyaient ou connaissaient. Je me rappelle qu'elles se moquaient d'un type qui passait et qui avait trop de poils, voire un qui avait des poils sur les orteils. Je n'avais jamais été fort poilu, encourant d'ailleurs parfois quelques moqueries mettant en doute ma virilité, mais dès le début de notre relation, Stéphanie avait exigé que je sois totalement épilé, et depuis lors, c'était comme ça, je n'avais absolument aucun poil sur le corps et après une bonne dizaine d'épilations, ils ne repoussaient même plus.

— Quelle délicate attention, me complimente Marie-Dominique.

Elle me caresse le torse.

— Tu es formidable, tu me fais toujours sentir une vraie femme.

— Et ton projet de gouvernement féminin, tu avances? Reprend Virginie.

— Oui, très bien. Et Arno est totalement pour. Tiens est-ce que tu trouves que dans un monde dirigé par des femmes, les hommes devraient avoir leur mot à dire?

— Je ne sais pas, réponds-je.

— Tu ne trouverais pas bien que seules les femmes votent et décident pour tout?

— C'est ce qui se passait avant pour les femmes, et elles ont manifesté pour pouvoir voter.

— Oui, mais ici, ce serait un monde de femmes. Les femmes décideraient de tout.

— Pourquoi pas? Réponds-je pour lui plaire et ne pas discuter d'un tel sujet en étant nu.

— Es-tu pour?

Je lui réponds oui. De toute façon, cela ne porte pas à conséquence.

— C'est pour un essai, mais c'est vrai, il faudrait que le pouvoir des femmes soit total, toutes les décisions sont prises par des femmes et sont finales.

— Et la justice?

— Rien que des femmes, lui répond Marie-Dominique.

— Police, justice, cour, gouvernement, tout.

— Et les hommes feraient quoi?

— Les tâches subalternes, ils veilleront à ce que les femmes soient heureuses et ne fassent rien.

— Oui, c'est un bon monde.

— Tu aimerais un tel monde Arno?

— Je ne sais pas. Je ne connais pas et cela n'existe pas.

— Pourquoi?

— Toutes les sociétés et les pays sont dirigés par des hommes. Tout est patriarcal partout. Il n'y a aucun endroit dirigé exclusivement par des femmes.

— Sans doute, mais toi tu veux travailler dans la société de Stéphanie, où il n'y aura que des femmes. Et tu seras assistant!

— C'est un fantasme de Stéphanie.

— Et tu ne le feras pas?

— Si Stéphanie le veut, je serai son assistant, son domestique, n'importe quoi. Je ferai tout pour elle. Mais il faut bien se rendre à l'évidence, cela n'arrivera jamais.

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