Aube (suite à "Les Bains")

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Suite des "Bains" nos 2 compagnons se découvrent un peu plus.
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Un corps se trouvait près de moi ; dos à lui, je sentais irradier sa chaleur qui acheva de me réveiller. Nous étions au cœur de l'été, et les nuits étaient presque aussi étouffantes que le jour. Pourtant, plutôt que de m'éloigner de ce corps, je me rapprochai ; un bras m'enlaça et je senti le désir d'Astère se presser plus étroitement contre moi. Son souffle contre ma nuque me donna la chair de poule et sa main me caressa le ventre, d'une manière qui eut pu être innocente s'il n'y avait pas eu son sexe dressé au creux de mon dos pour me rappeler ses intentions.

Dans la lumière grise du matin qui précédait l'aube, je souris. Insatiable. Astère était devenu insatiable, depuis la première fois où nous nous étions donnés l'un à l'autre, et encore plus depuis que j'étais revenu de mon long voyage. Le jour, il s'efforçait de se concentrer sur son entrainement ; il passait généralement la journée à l'autre bout de terrain d'exercice, à s'entraîner avec ses camarades d'armes. Habituellement, j'aurais été son partenaire ; mais il se trouvait j'étais devenu, moi aussi, incapable de me concentrer lorsque nous nous retrouvions ensemble ; comme l'eau qui frémissait, mon désir pour lui ne s'éteignait jamais vraiment ; et, le soir venu, il bouillait dans mes veines, exigeant que je le soulage. Avec Astère, ou seul.

Je me rappelai le lendemain de mon retour, quelques jours auparavant ; une journée sèche et poussiéreuse, accablante par sa chaleur qui nous étouffait tous. Lorsque le soleil avait enfin décliné dans le ciel, nous étions tous fourbus, fatigués et déconcentrés ; j'avais alors entendu des éclats de rire, et une lointaine commotion ; j'avais alors tourné le regard vers l'autre extrémité du terrain d'entrainement et entrevu Astère qui luttait avec un autre homme. Ils avaient abandonné leurs armes et se battaient à main nues, et le maître d'arme avait décidé de les laisser faire ; il s'agissait d'une chamaillerie amicale entre soldats. Ce genre de chose était bon pour créer de la cohésion entre les hommes.

Je n'avais pas encore eu l'occasion de revoir Astère seul à seul et, malgré moi, je m'étais approché, un léger sourire planant sur mes lèvres ; les autres hommes encourageaient tour à tour Astère et l'homme que je reconnu comme Gavril ; un imposant guerrier, bien plus grand et large qu'Astère. Malgré tout, il se débrouillait plutôt bien ; tout aussi diverti que les autres, j'observai leurs mouvements, le choc entre leurs corps, les bras puissants de Gavril qui tentaient de s'emparer d'Astère, les mouvements souples du corps de ce dernier pour échapper à la poigne de son adversaire, leurs cuisses fermes qui se touchaient...Astère avait entraperçu mon visage dans la foule et m'avait souri ; peu de temps après, Gavril le mis à terre, avec un cri de triomphe. Il avait ensuite tendu la main à Astère, qui riait aux éclats, et ils s'étaient salués comme deux guerriers, ravis d'avoir pu partager un combat comme on partage un bon vin.

Ce soir-là, Astère n'avait guère pu me retrouver ; mes pensées avaient alors glissé vers le combat que j'avais eu le plaisir d'observer, et ma main avait rapidement trouvé mon entrejambe humide. En silence, je m'étais caressé, sentant le désir gonfler mon sexe jusqu'à ce qu'il soit dressé sous mes doigts. Je l'avais alors doucement stimulé en convoquant à mon esprit les images des deux hommes luttant et je m'étais surpris à imaginer d'autres tournures à leur lutte amicale ; Astère qui, dans une pirouette, saisissait brusquement le visage de Gavril et l'embrassait ; le guerrier qui le mettait à terre et le prenait ensuite, comme un trophée de guerre ; le sexe de Gavril pulsant à l'intérieur d'Astère, tandis qu'il gémissait de plaisir.

La tête remplie de ces images, j'avais glissé un doigt en moi et poursuivis mes va et vient sur ma petite verge dure ; j'avais tenté de retenir mes soupirs du mieux que je le pouvais, jusqu'à jouir en silence, dans le creux de la nuit.

« Tu m'as manqué, murmura Astère près de mon oreille. Sa main avait cessé ses caresses et reposait sagement sur mon ventre. Je refermai la mienne autour d'elle. Nous étions dans la petite cabane qu'il m'avait montrée la première fois ou nous avions fait l'amour.

-Je sais, fis-je simplement. Je le senti se déplacer légèrement ; il ajusta sa position et cala son sexe en érection entre mes fesses. Lentement, il se mis à onduler contre moi et je soupirai ; lui aussi, m'avais manqué. « La mission a été longue.

J'avais été appelé, quelques semaines auparavant, pour une mission de reconnaissance ; peu dangereuse, elle devait toutefois prendre au moins un mois. Elle en avait pris deux.

« Trop longue, souffla Astère en continuant de se frotter à moi. Je calai bientôt mes mouvements sur les siens et il laissa s'échapper un petit gémissement ; je prenais plaisir à le sentir si fébrile et plein de désir. « Il y a trois jours, je suis allé à la rivière, fit-il dans un chuchotement enflammé, tout en continuant de se frotter à moi. « Je ne savais pas encore que tu rentrerais. Je m'y suis rendu pour me rafraichir un peu ; mais en me déshabillant, j'ai aperçu ton poignard et j'ai pensé à toi. » Il eut un petit rire, et je le senti raisonner dans sa poitrine plaquée contre mon dos. Je lui avais offert l'arme peu avant mon départ, car j'en avais reçu une flambant neuve pour la mission de reconnaissance. Le cadeau m'avait paru de circonstance. « Je me suis étendu, et j'ai fermé les yeux. J'ai passé la journée à me caresser en pensant à toi ; je me suis pénétré en m'imaginant que c'était toi qui me donnais tant de plaisir ; quand j'ai joui, j'ai crié ton nom. »

Il savait très bien l'effet que ce genre de brulante déclaration avait sur moi ; j'étais parvenu à lui résister jusque-là, mais je fis volte-face et je distinguai son sourire dans la grisaille matinale. « Je n'y crois pas, fis-je sur un ton défi, mais l'excitation s'était emparée de moi. Je ne pus me retenir d'afficher un léger sourire en coin.

Astère me rendit mon sourire. « Bien sûr que si, répliqua-t-il en plissant les yeux.

Je me rapprochai de lui et l'embrassai ; ma langue força le passage de ses lèvres et il m'accueilli avec un soupir satisfait ; à l'évidence, c'était la réaction qu'il souhaitait. Nos langues dansèrent ensemble et je lui caressai le torse, avant d'entourer son sexe de ma main. « J'aimerais l'entendre à nouveau, dans ce cas.

-Je suis tout à toi, murmura Astère, et il pivota pour s'allonger sur le dos. Je me redressai et me plaçai entre ses jambes écartées, lui jetant un regard défiant. Il me regarda, les lèvres entrouvertes, l'air presque impatient. Je plongeai pour l'embrasser à nouveau, tandis que ma main droite trouvait l'un de ses mamelons ; je pris le téton entre le pouce et l'index et le pinçai fort, et je senti les hanches d'Astère se soulever sous moi, son gémissement étouffé par notre baiser.

Ma bouche trouva alors son autre mamelon ; je le titillai du bout de la langue, tandis que la respiration d'Astère se faisait plus profonde ; il passa l'une de ses mains dans mes cheveux, comme pour m'encourager à poursuivre.

Je me mis à sucer et à mordiller ; alors, Astère laissa s'échapper de petits « oh !» tandis que je faisais rouler son autre téton sous mes doigts. Il me plaqua contre lui et son sexe frotta contre mon ventre ; je senti le liquide qui en sourdait déjà, et, très satisfait de moi-même, je poursuivis ma lente torture.

-Mmh... » les hanches d'Astère se soulevaient à un rythme régulier ; je décidai de poursuivre mon exploration de son corps et posai un dernier baiser sur son petit téton rouge et dur, meurtri par mes soins ; je descendis lentement en lui embrassant le la poitrine, le ventre, les cuisses, avant de prendre son sexe en main. Je demeurai alors immobile, et il fit quelque vas et vient dans ma main, tout désespéré qu'il était d'être stimulé. Je le regardai.

J'embrassai son épaisse toison bouclée et humai l'odeur qui s'en dégageait ; un mélange de sueur, de sel et de musc qui me fit tourner la tête.

Je le pris en bouche. « Thémis... » ce n'était qu'un murmure, mais je n'en voulais guère plus, pour l'instant. Je goûtai le liquide salé qui s'échappait de lui et passai ma langue dessus, savourant chacune des petites gouttes de son désir. Je tétai goulument son sexe et l'enfonçai ensuite aussi profondément que je le pouvais dans ma gorge.

-Aah ! » ses hanches se soulevèrent brusquement et je l'empêchai de bouger trop ; je voulais décider du rythme de son plaisir. Je ressorti presqu'entièrement sa queue de ma bouche et l'englouti à nouveau ; je recommençai une ou deux fois avant d'installer un rythme lent.

-Mmh...gémit paresseusement Astère, et je répondis par un grognement d'encouragement. Je me délectai de le voir ainsi, jambe écartées, nu, à ma merci. Son plaisir était mon obsession, ma mission. J'entendais sa respiration profonde, je sentais ses mains parcourir ma chevelure bouclée ; tour à tour il me caressait, puis saisissait plusieurs mèches entre ses doigts et tirait gentiment dessus, m'obligeant à me redresser, pour ensuite pousser sur mon crâne afin que je le prenne à nouveau en bouche. Puis, du bout des doigt, il m'effleurait amoureusement la nuque, m'encourageant à poursuivre. Ça me plaisait.

Je le suçai jusqu'à le sentir près de jouir.

Je voulais tant le posséder ! Je me redressai, tandis qu'il me regardait attentivement. J'observai sa verge dressée et ne pus m'empêcher de me caresser devant lui ; il me regarda avec un sourire entendu et attendit patiemment pendant que je le scrutais, prenant même un malin plaisir à saisir son sexe et à l'agiter paresseusement pour moi. « Tu m'excites tellement, finis-je par dire, la bouche sèche.

C'était vrai. La simple vue de son corps nu aurait pu me faire jouir ; la lumière du matin commençait à éclairer notre petite cabane et je le voyais à présent clairement, étendu sous moi, sur une légère couverture de coton. Je scrutai son corps avec une faim non dissimulée ; quelques mèches de ses longs cheveux noirs s'étaient échappées de sa tresse, et son visage était lisse, parfaitement rasé ; seule une cicatrice, gagnée à l'entrainement, déformait légèrement la peau sur sa pommette ; il n'en était que plus beau à mes yeux. Ses yeux sombres étaient encore chargés de sommeil et ses lèvres pleines n'attendaient qu'un baiser de ma part. Il étira son corps musclé, aussi souple qu'un félin, et je vis le plaisir qu'il avait à se donner ainsi en spectacle. Je compris que son combat avec Gavril en avait été un aussi, à la destination de tous.

J'inspirai profondément en le regardant, un sourire aux lèvres. « Tu es vraiment insatiable, fis-je sur un ton faussement chargé de reproches. Il sourit et hocha la tête.

Je me rapprochai brusquement de lui et soulevai son bassin, l'obligeant à lever les jambes, et j'écartai ses fesses, découvrant le petit anneau de chair rose qui palpitait de désir ; il se mordilla les lèvres et je l'embrassai, là, d'abord doucement et je l'entendis retenir son souffle. Puis, du bout de la langue, je le chatouillai je le titillai, je le léchai avec une avidité non feinte. J'entendis son râle de plaisir, tandis que j'enfonçai ma langue en lui.

Je pouvais le sentir se détendre, sous mes caresses du bout de la langue, et ses soupirs devinrent bientôt cris rauques ; il m'encourageait : « Oui, comme ça...Oui, oui ! Oh Thémis ! »

Cela ne me laissa pas indifférent ; je sentais le désir pulser entre mes jambes et dans tout mon corps. D'une main, je me stimulai en regardant son visage, ma langue le besognant toujours. Je vis qu'il alors me fixait lui aussi ; son visage était crispé par la tension et ses yeux se révulsèrent quand j'enfonçai ma langue aussi profondément que je le pouvais en lui. Je le pris ainsi, avec ma bouche, à plusieurs reprises, jusqu'à le sentir s'épanouir comme une fleur.

Je lui laissai alors un instant de répit et me redressai pour me caresser en le regardant ; j'admirai ses cuisses tendues, son ventre plat, son sexe gonflé et dur, son anus ; je voulais l'entendre crier, je voulais le voir se tortiller, sentir l'odeur de sa sueur sur moi, gouter sa semence dans ma bouche.

Je plongeai deux doigts en moi et les ressorti humides et visqueux de mes propres sucs, avant de les glisser en lui. « Mmmh ! » Astère avait les yeux fermés, une main plaquée sur la bouche. Je l'obligeai à l'enlever pour entendre la douce mélodie de ses gémissements, alors que mes doigts recroquevillés l'aiguillonnaient précisément là où le plaisir était le plus intense chez lui.

« Oui, oui, prends-moi, oui, Thémis ! » Je souris en le regardant onduler sous mes caresses ; c'était tout ce que j'avais désiré. J'ajustai ma position et, à l'aide de salive, insérai doucement un troisième doigt en lui. Il soupira et ferma les yeux. Je vis ses mains trouver ses mamelons, qu'il pinça avec plus de force que je ne l'avais jamais fait ; ses hanches se soulevèrent et il se mordit la lèvre.

Je le pénétrai doucement quand soudain je déclarai : « J'ai rêvé que Gavril te prenait, il n'y a pas si longtemps.

Ses yeux se rouvrirent. « Ah bon? fit-il innocemment, presque distraitement. Ses yeux sombres m'observaient, sans que je puisse déterminer ce qu'il pensait de ma déclaration.

- Ça m'a excité ; poursuivis-je, enflammé. J'imaginais son sexe immense t'écarteler... » je sortis mes trois doigts et les enfonçait à nouveau en lui et il gémit, « Sa semence t'emplir...Et je te regardais, fis-je en ne le quittant pas du regard. Je jaugeai sa réaction ; il parut amusé.

- Gavril l n'aime pas les garçons, fit-il en soupirant. « Et son sexe n'est pas aussi gros que tu le crois. Je l'ai vu, aux bains.

-Je sais, fis-je amusé à mon tour.

-Emplis-moi de tes doigts, murmura-t-il en redressant la tête pour me regarder. Ses yeux se plongèrent dans les miens. « Ecartèles-moi comme tu l'as vu dans ton rêve. Prends-moi comme le Gavril de tes fantaisies m'aurait pris, fit-il en m'attirant à lui. Était-ce un défi?

Je l'embrassai fougueusement, bouillonnant d'ardeur. Mes doigts s'enfoncèrent en lui et il ouvrit la bouche, le souffle court, pendant que je lui embrassais la nuque. « Oui...soupira-t-il. Oui, oui... » à mesure que j'allais et venait en lui. Je lui mordillai l'oreille et lui murmurai des encouragements. Si intensément, je désirai son plaisir ! Mes doigts poursuivirent leur travail ; mes lèvres trouvèrent à nouveau les siennes et je lui mordillai la lèvre inférieure, puis l'embrassai à nouveau. Je le couvris de mon amour et de mon désir.

Au bout d'un moment, il grimaça et m'arrêta. Il se redressa et saisit sur l'étagère un petit flacon d'huile qu'il me tendit. Je compris et m'en enduisis les doigts ; je les glissai à nouveau en lui et il gémit, satisfait. A nouveau, ses yeux se fermèrent.

« Oui...murmurai-je en le regardant se détendre. « Tu es si beau, comme ça, Astère, commentai-je et je le vis sourire à cette affirmation. J'aimais la façon qu'il avait de recevoir mes compliments ; jamais timidement, toujours avec une pointe de fierté. Dans un chuchotis, j'ajoutai : « Je te veux tout entier à moi. Je veux que tu te laisses aller, que tu me laisses te pénétrer complètement.

Un frisson le parcouru et il écarta encore davantage les jambes. J'insérai un quatrième doigt. « Oh ! il se tendit, légèrement et fronça les sourcils ; alors je caressai l'intérieur de ses cuisses et y déposai des baisers ; je lui murmurai à quel point je le désirais et je le pris à nouveau en bouche. J'attendis que son visage retrouve son expression de plénitude pour bouger à nouveau. Je délaissai sa verge et lui mordillai les tétons avant de l'embrasser tendrement ; je le senti se détendre et insérai alors mon pouce. Un râle profond lui échappa. « Thémis...murmura-t-il.

J'avais glissé ma main en lui ; la sensation était curieuse, mais plaisante ; son corps m'enserrait, chaud et palpitant. Je reportai mon attention sur le visage d'Astère ; il avait les yeux fermés et respirait profondément, en se mordillant la lèvre. « Tu vas bien? lui demandai-je.

-Mmh...Acquiesça-t-il en rouvrant les yeux à demi. Je tournai légèrement ma main en lui et ses yeux s'arrondirent, tandis qu'un sourire s'épanouit sur son visage. « Continue, fit-il.

Je ne me fis pas prier. Je commençai à tournoyer lentement, plus, au fur et à mesure, je refermai le poing et entamait un timide va et vient. « Oh ! Oui, oui ! » ; encouragé, je continuai ma manœuvre, émerveillé de le voir s'ouvrir ainsi pour moi ; j'observai bientôt mon poing s'enfoncer en lui sans plus de difficulté que si je l'avais plongé dans un sac de grains.

J'accélérai le rythme ; Astère se mis à gémir de plus en plus fort. « Oui Thémis, c'est si bon ! ». Ses orteils se recroquevillèrent et ses yeux se révulsèrent ; il ferma les yeux et je l'embrassai avec toute l'ardeur dont j'étais capable, tout en le besognant plus profondément et plus rapidement, prenant soin de ne toutefois pas faire de mouvements brusques. Mon poignet commençait à me faire mal, mais les cris de plaisir d'Astère me firent persévérer, et j'accélérai encore le rythme quand j'entendis sa respiration se faire plus courte et ses cris se transformer en petit hoquets.

Alors, il se crispa tout entier autour de ma main et je l'entendis brusquement relâcher son souffle, tandis qu'il se contractait au rythme des vagues de plaisir qui le submergeaient. « Aaaaah ! » un cri déchira l'aube, et je lui baisai les lèvres, les joues, le cou, tandis qu'il jouissait bruyamment. Je l'admirai ; son visage épanoui, ses joues rougies par l'effort, ses muscles saillants, tendus par l'intense sensation de plaisir qui le secouait, sa main qui s'agitait fiévreusement le long de son sexe, ses cuisses fermes...Je gravai chaque élément dans ma mémoire.

Puis, je posai ma tête contre sa poitrine pendant qu'il reprenait son souffle, percevant toujours les soubresauts qui agitaient son corps. J'entendis son cœur qui cognait dans sa poitrine, et je savourai le tonnerre que j'avais provoqué en lui. Quand, finalement, il parvint à respirer normalement et que son corps fut calmé, je retirai ma main ; il eut une petite grimace, puis éclata de rire : « C'est un peu étrange ! expliqua-t-il en réponse à mon regard interrogateur.

Je m'essuyai sur la couverture en coton et me penchai sur lui pour l'embrasser ; il m'accueilli avec un enthousiasme embué de sommeil. « T'ai-je fatigué? Alors même que la journée commence? me moquai-je gentiment.

Il sourit. « Non.

-Était-ce comme tu l'imaginais lors de ton après-midi passée près de la rivière?

Ses yeux trouvèrent les miens, puis il fit la moue « Mmh, fit-il, faisant mine de réfléchir. Son visage prit un air malicieux. « C'était presque aussi bon, je dirais.

Je lui assénai une petite tape sur l'épaule et il éclata de rire. Puis il me regarda plus sérieusement et attira mon visage au sien ; il m'embrassa et je senti dans son baiser à quel point je lui avais manqué ; lui aussi, m'avait manqué, et je lui fis savoir par le même moyen.

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1 Commentaires
TamokinkTamokinkil y a 9 mois

Encore un texte magnifiquement bien écrit! Je m’imaginais en Astère et n’avais pas anticipe cette tournure mais c’était tres excitant!

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