Après la pluie

BÊTA PUBLIQUE

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Chapitre 5 : l'après

Les jumeaux Mike et Fred, toujours levés les premiers, étaient surpris de constater qu'Edward n'était pas, comme là son habitude, en train de dormir dans le canapé. Ils vinrent prévenir Wendy de cette anormalité. Ils toquèrent une fois, sans réponse. Ils retentèrent encore une fois, toujours sans réponse. Avant d'entrer ils frappèrent une dernière et bruyante fois sur la porte en chêne avant d'entendre du remous. La voix de la jeune femme se fit entendre : « Attendez! J'arrive! » Naturellement impatients, ils ouvrirent la porte.

Ses cheveux blonds en bataille, le visage cerné, Wendy se tenait assise sur le lit, masquant tant bien que mal sa nudité avec un morceau de couette qui pourtant, et assez curieusement, recouvrait toute une autre partie du lit. Les garçons furent d'abord frappé par le spectacle de la jeune femme au réveil ; ils ne l'avaient jamais vu aussi peu vêtue. Mais ils n'oublièrent pas le motif de leur visite ; la disparition de leur mentor. Elle bafouilla qu'il était sûrement allé poser des collets près du verger, et les deux enfants, satisfaits de la réponse, coururent jusqu'au jardin.

Ayant à peine eu le temps de se remettre de son réveil brutal, Wendy sursauta quand Edward, après un déplacement furtif, l'attrapa par derrière et lui embrassa le cou. Alors les souvenirs de la nuit passée affluèrent dans son esprit, et la colère, la culpabilité et un sentiment d'appréhension l'envahirent.

Les jumeaux ne le trouvèrent pas dans le jardin, mais bien en revenant, sur la table du salon, une main sur l'épaule de Wendy qui avait le regard fuyant.

Les « petits gars » avaient remarqué une tension étrange entre les deux grands. C'est pourquoi Ed les emmena prudemment dans le cours d'eau non loin de la maison, avec l'intention de pêcher. Malgré son habileté, même Edward ne pêcha rien, ce qui pouvait paraître tout à fait prédictible sans canne à pêche -- il avait néanmoins prétendu ne pouvoir pêcher qu'avec une mouche, une bûche pour assommer le poisson, et beaucoup de patience. Ils étaient donc rentrés penauds, et quand Wendy, qui était restée seule toute la matinée, les vit rentrer, elle était aussi contente de revoir les enfants qu'anxieuse de croiser le regard d'Edward. Elle aurait aimé ne jamais l'avoir invité dans cette maison. Ed continua de jouer avec les enfants durant l'après-midi, et quand vint l'heure du dîner -- composé des deux dernières conserves -- Wendy ne prononça pas un mot. Ed avait promis de ramener le lendemain de la nourriture ainsi qu'une canne à pêche.

Thomas ne dormait pas bien. Au milieu de la nuit, il fut réveillé par un mauvais rêve. Il essaya de se rendormir comme il le faisait souvent, mais un bruit capta son attention. En se concentrant, il remarqua que le son était récurrent et venait d'en haut de la maison. Il avait un peu peur du noir, mais les bruits étaient intrigants et il n'arrivait pas à retrouver le sommeil. Silencieusement, il sortit de son lit, passa devant les différentes chambres du bas et se rapprocha de l'escalier. Il entendait maintenant plus distinctement le bruit répétitif, qu'il reconnaissait comme celui de la voix de Wendy, essoufflée et émettant des sons brefs. Comme il s'inquiétait pour elle, et qu'il ne voulait pas manquer une occasion de l'impressionner ou de la secourir, il grimpa dans le noir l'escalier en marbre.

Toutefois, l'entrée était fermée, et Thomas ne distinguait qu'une lumière tamisée qui s'échappait de l'espace entre le bas de porte et le sol. Il s'empressa de toquer. Le son de la voix de Wendy cessa immédiatement. Thomas voulut ouvrir, mais cette fois ci, la porte en bois était fermée à clef. À sa grande surprise, c'est Ed qui vint ouvrir la porte.

« Wendy... elle est malade » affirma le jeune homme torse nu.

Devant la mine soudain blême du garçon, il s'empressa de corriger : « Mais non, pas La maladie! » - il appuya sur le « la ». « Non, non sûrement juste une migraine... Regarde sa peau est intacte ». Thomas s'approcha quelque peu ; il remarqua que si le corps de la jeune femme était luisant de sueur et quelque peu rougi, il ne présentait en effet aucun signe distinctifs du fameux mal. Le garçon poussa un soupir de soulagement ; c'eût été un coup fatal que de savoir Wendy atteinte. Il était même très reconnaissant envers son mentor Ed. Il partit se coucher, non sans avoir remarqué une fois dans son lit que les cris légers avaient recommencé.

Chapitre 6 : une valise mauve

À son réveil, Thomas ne savait plus s'il avait rêvé ou non, et choisit de ne plus y penser. Ed n'était en effet plus dans aucun lit puisqu'il était parti chercher des vivres. Il revint à midi avec deux sacs remplis et une canne à pêche verte, de trois mètres de long au moins. Pendant le repas, Ed et les enfants riaient tellement en se racontant des broutilles devant un plat chaud de raviolis, que Wendy ne put étouffer elle aussi un rire joyeux. Ce jour là, après avoir retenté la pêche à la ligne -- qui s'était encore révélée un échec -- Edward coucha les garçons curieusement tôt.

Il n'avait en réalité pas ramené que des vivres pendant la matinée. Il alla chercher la valise violette qu'il avait caché avant d'entrer dans la maison. Devant les yeux ébahis de Wendy, il en sortit d'abord un bracelet d'or rose, serti de petites pierres blanches. Depuis le fameux soir, elle pensait qu'il ne la considérait que comme un objet, une conquête prise de force à user et à abuser... Le bracelet autour du poignet elle s'empressa d'aller remercier le jeune homme, mais celui-ci l'embrassa avant qu'elle n'ait pu prononcer une phrase. À la fin du baiser, elle rougit. Alors Edward ouvrit le reste de la valise, dont le contenu était moins galant. Wendy vit de la lingerie, des chaussures et une bouteille de cognac, mais ce qui lui sauta aux yeux, c'était les multiples objets de couleurs vives aux formes plus ou moins phalliques. Il avait ramené une dizaine de jouets sexuels. Avant toute protestation, il saisit la lingerie et les escarpins : « tu les essayes? » Elle ne savait pas s'il s'agissait d'une question ou bien d'un ordre.

Au goulot, elle but plusieurs gorgées du liquide orangé. Stupéfaite, elle se regarda ensuite enfiler pour ce garçon - de trois ans son cadet - une tenue tout à fait indécente ; en guêpière, le porte-jarretelles soutenant des bas résilles sous un corset noir, et le tout perché sur des escarpins à plateau, elle se trouvait des allures de prostituée. Pour pousser le vice jusqu'au bout, et parce que ses vêtements, et sans doute aussi le cognac, semblaient lui donner des ailes, elle alla même se maquiller pour parfaire le tableau.

Edward défit la boucle de son pantalon et laissa échapper son pénis tendu, mais resta assis sur le lit. Wendy reprit quelques gorgées. C'est drôle, pensa-t-elle, elle à qui ses parents n'autorisaient de sortir que s'ils avaient méticuleusement examiné l'événement, elle qui devait encore, à 21 ans, se cacher pour boire de l'alcool avec ses amies, elle se retrouvait dans cet accoutrement immoral, en train de boire au goulot du cognac qu'elle trouvait infecte, devant ce garçon prête à se faire prendre.

Wendy approcha, et pour la première fois, ce fut elle qui l'embrassa. Le baiser dura longtemps, et elle se sentait frémir de désir. Alors Ed, qui lui massait la tête lors du baiser, la guida vers son sexe, qui se dressait toujours hors du jean.

Elle s'y prenait mal, mais la vision de du visage de Wendy appliqué à son plaisir, les yeux dans les siens et les marques de rouge à lèvres sur son membre valait tout l'or du monde. Alors il la releva, et fougueusement il la caressa ; ses dents mordillaient les mamelons émergents ; ses deux mains agrippaient les fesses rebondies ; sa langue parcourait des lignes imaginaires sur le corps brûlant de désir.

Après l'avoir déshabillée, il la souleva et la plaqua contre un mur. Elle avait les jambes croisées autour de son dos musclé, et il avait le visage enfoui dans sa poitrine. Il la descendit d'un cran et elle s'empala sur lui. La respiration lourde et ponctuée de gémissements euphoriques, elle ondula son bassin pendant que les bras puissant de son partenaire guidaient son mouvement.

Au milieu de la nuit, ils s'endormirent, enlacés l'un dans l'autre, non sans avoir remarqué qu'ils n'avaient utilisé aucun jouet de la valise.

Chapitre 7 : chemisette et déraison

Cette fois-ci la petite bande retrouva bel et bien Edward dans le lit de Wendy, mais Ed les rassura en leur affirmant que cela faisait partie du pacte de l'avant-veille. Un des garçon remarqua que la tenue de Wendy avait changé ; on pouvait en effet voir que sa chemise de nuit, qui lui arrivait auparavant jusqu'au genou, avait été raccourcie pour remonter au dessus de la mi-cuisse. Avec un sourire complice, elle expliqua que c'était plus pratique ainsi, que cela lui accordait plus de marge de manœuvre pour déambuler.

Alors qu'elle se pencha sur la table pour ouvrir une conserve de poire pour les enfants en face d'elle, Edward, qui se tenait derrière, pouvait voir presque tout son derrière, auquel il avait volontairement retiré la culotte, et qui laissait distinctement apparaître une fente rose. Il se pencha lui aussi comme pour s'intéresser aux poires, et y introduisit deux doigts, ce qui fit sursauter Wendy. Elle renversa un peu de sirop, mais se tut et continua sa besogne en se mordant la lèvre pour ne pas gémir.

Il était incroyable de penser que le même homme qui l'avait abusée quelques jours plus tôt soit une incroyable source de désir pour elle, mais elle se refusait tout raisonnement concernant sa situation actuelle. Il avait éveillé en elle une ardeur longtemps refoulée, et il se présentait comme la figure tutélaire dont elle n'avait, semble-t-il, jamais pu se passer.

Chapitre 8 : un bout de cuir

Il était tard. Seuls un ronronnement et un souffle lourd interrompaient le silence de la maison. La douce Gwendolyn avait les jambes écartées et les bras attachés par un cordage rouge. Un homme était occupé à appliquer une tige en plastique vrombissante sur sa vulve vulnérable. Quelques boules d'un rose pâle, reliées par une ficelle, dépassaient également de son derrière. Cela faisait presque une heure que Wendy, dans cette même position, gémissait et frémissait devant Edward. Les draps étaient trempés. Encore une fois, elle fut prise de convulsions et poussa un cri sourd, les yeux révulsés.

Le jeune homme lui demanda de parler, de décrire ce qui se passait en elle, et après avoir retrouvé la force de parler dans sa gorge sèche, elle se mit à décrire la situation, la façon dont elle était attachés, son sentiment de plénitude. Ed insistait pour qu'elle parle en termes crus, aussi se vit-elle contrainte d'utiliser les termes interdits de « chatte » de « cul » et de clamer son envie de « baise ». À chaque fois qu'elle parlait de sa voix suave et haletante pour se décrire, il la complimentait et lui caressait les jambes, comme une récompense pour un dépassement du tabou.

Wendy se trouvait bizarrement encline à lui obéir, et une certaine satisfaction lorsqu'elle accédait à ses requêtes. Sans doute la jeune femme, traumatisée par la mort et le vide laissé par la mort de son père, avait besoin d'une figure forte pour la guider ; puisqu'elle avait jusque là joué le rôle de l'autorité chez les enfants, elle s'était privé de cette figure qui avait pourtant été omniprésente toute sa vie ; ainsi se laisser dominer avait le goût exquis de la non-responsabilité et de l'abandon.

Alors qu'Ed l'invitait encore à s'exprimer et qu'elle ne trouvait plus rien à décrire, son flot de paroles divaguait et fantasmait ; elle ne semblait plus en avoir la maîtrise, et révélait sans s'en rendre compte les formes de son psyché. Elle s'autorisa enfin une demande :

« J'aimerais... J'aimerais... » elle prononça les derniers mots tout bas « ... être fessée »

Un flash-back limpide la ramena une dizaine d'années plus tôt. Terrorisée après avoir vu s'effondrer, par sa faute, une vitrine de vases en porcelaine, sa mère l'avait emmené sur les genoux de son père. Déculottée, les mains immenses s'étaient abattues quatre fois sur son fessier, et elle avait pleuré à chaudes larmes.

L'effleurement d'un doigt entre ses jambes la ramena dans l'instant présent. Edward l'aida à changer de position car elle était encore attachée.

« Tu en voudrais combien? » Il avait le sourire d'un chercheur d'or qui vient de tomber sur une grosse pépite.

« Quatre » répondit-elle sans hésiter.

Edward sortit de la valise un curieux objet en fer, guère plus grand qu'une main, auquel était attaché une courte lanière de cuir. D'un coup de baguette magique, il sembla lancer l'objet qui se déplia et révéla une cravache rétractile. Une lueur d'appréhension brilla dans les yeux de la jeune femme, mais elle n'émit aucune protestation. Il retira les jouets qui étaient restés en elle et la retourna. Wendy, cambrée et agrippée sur les rebords du lit, voyait se bousculer en elle crainte et excitation ; elle ne pouvait pas voir le bâton terrible derrière elle. Une douce caresse se fit d'abord sentir sur sa fesse gauche. Il pouvait frapper à tout moment. Le cuir se mettait alors à dessiner des motifs invisibles sur sa fesse droite. Une première claque, surprenante de douleur, retentit. Elle laissa échapper un cri vif. Pour ne pas faire trop de bruit et prendre le risque de réveiller un enfant, elle saisit un oreiller et y enfouit sa tête en le mordant. Un deuxième coup, toujours aussi violent, résonna. Elle avait alors les larmes aux yeux et se laissait crier dans le coussin. Dans la foulée, le troisième acheva de la faire pleurer. Comme les trois premiers coups étaient survenus successivement et avec un laps de temps quasi-identique entre les gifles de cuir, Wendy s'attendait à une dernière claque immédiatement après. Mais elle ne venait pas. Finalement, elle distingua la silhouette de l'homme derrière elle entamer un grand mouvement comme pour la frapper de toute ses forces ; elle ferma les yeux par appréhension, mais le mouvement s'arrêta net, et la puissante giffle ne vint pas. Quand elle se rendit compte qu'il n'avait pas frappé, elle souffla de soulagement et ouvrit les yeux. À ce moment, un coup sec et vertical s'abattait sur le fessier écarlate, et elle s'effondra en hurlant dans l'oreiller

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Posant son arme, il alla rejoindre la pauvre Wendy larmoyante et la prit dans ses bras. Ainsi infantilisée, elle se sentait, malgré la vive douleur, en pleine harmonie avec elle-même. « Merci » parvint-elle à dire. Ils s'embrassèrent longuement et passionnément. Puis Edward défit les nœuds rouges qui entravaient ses poignets, et elle se coucha nue, enlacée par le jeune homme.

Chapitre 9 : esseulée

Quand elle se réveilla, il était parti avec les garçons, sans doute à la pêche puisque la canne avait disparue. Avalant un reste de salade de fruits dans la conserve pillée par les garçons, elle déambula dans la maison, peu vêtue. Finalement, elle s'allongea de nouveau sur son lit. Elle pouvait sentir l'odeur des ébats dans les draps, et celle d'Edward sur son oreiller. Elle se saisit du coussin, et inhala à pleins poumons le parfum naturel du jeune homme. Inconsciemment, sa main descendit jusque sur l'entre-jambe et elle se caressait doucement. Alors qu'elle respirait difficilement dans l'oreiller blanc, ses doigts s'agitaient toujours plus. N'y tenant plus, elle se leva et fouilla dans la valise, pour en sortir un objet longiforme en verre. Elle se rallongea sur le lit De sa main droite, elle faisait aller et venir le phallus transparent, tandis que de sa main gauche elle remuait frénétiquement son sexe gorgé. Seule dans la maison, elle gémissait, et se surprit à crier le nom d'Edward. Alors qu'elle sentait un orgasme se bâtir progressivement et que sa respiration se faisait plus forte, elle entendit la porte d'entrée s'ouvrir et la voix des enfants l'appeler.

« Wendy, Wendy! » Ils trépignaient d'excitation « Wendy, regarde ce qu'on a pêché! »

Elle s'était empressée de cacher les objets dans la valise et avait accouru, toujours en chemise de nuit écourtée. On pouvait remarquer une goutte qui coulait le long de sa cuisse.

Theodore, le plus âgé, arborait fièrement un brochet grand comme son bras. Tous les autres tenaient eux aussi un bout du poisson verdâtre, comme pour prouver qu'ils étaient tout autant les chasseurs de ce monstre poisseux.

Quand l'huile versée par les garçons touchait le poisson embroché, un léger crépitement se faisait entendre. Par cette chaude journée, les garçons autour du feu avaient suivi l'exemple d'Ed, qui avait retiré son tee-shirt gris. La vue du dos en sueur du jeune homme en train de tourner la broche émoustillait légèrement la jeune fille déjà humide, qui se tenait assise derrière la baie vitrée. Les garçons étant complètement absorbés par la cuisson de leur trésor de pêche, et Wendy étant quelque peu frustrée par l'interruption de ses caresses intimes, elle s'autorisa un discret massage de l'entre-jambe à travers la chemise de nuit blanche. Elle ferma les yeux. C'était si bon. Elle s'abandonna dans la volupté, et ne sortit de sa torpeur qu'après avoir entendu Edward crier « c'est prêt! ».

Au moment de passer à table, un des garçons fit remarquer que Wendy avait une tâche entre ses jambes sur la chemise. Elle remarqua, pantoise, qu'en effet une bonne partie du bas de son habit blanc était taché par ce qui semblait aux garçons être de l'eau. Un des enfants moqueur déclara en riant qu'elle s'était fait « pipi dessus » ; les autres pouffèrent. En esquissant un sourire gêné, elle sortit de table pour aller se changer.

Elle mettait longtemps à redescendre manger, alors Ed affirma qu'il montait voir si tout allait bien. Les garçons affamés continuaient leur repas en se racontant encore et encore le récit de leur pêche, mais alors qu'ils finissaient, ils entendirent un cri vibrant.

Ils s'empressèrent de monter, mais une fois arrivé dans la chambre conjugale, ils ne virent qu'Ed, jouant avec la boucle de sa ceinture, et Wendy au fond du lit. « Wendy est un peu fatiguée les petits gars, je pense qu'on va la laisser faire une sieste et on lui laissera une part du monstre pour après ». Ils finirent le repas entre hommes, et Ed les fit tous rire en jouant aux marionnettes avec la tête du brochet.

Chapitre 10 ; descente au deuxième cercle

Cela faisait plusieurs jours que l'innocente Gwendolyn n'attendait de ses journées plus que de se faire prendre par les assauts farouches d'Edward. Les enfants avaient constaté chez elle un changement profond : elle leur laissait plus de liberté, et passait plus de temps à s'occuper de son apparence. Elle était moins crispée, et laissait le plus souvent Ed prendre toutes les décisions. Le sentiment maternel à l'égard des garçons ne s'était pas altéré, mais avait plutôt mûri. Edward aussi avait adopté une attitude plus détendue ; il arrivait fréquemment que sa main s'attarde longuement sur les courbes de la jeune femme quand il arrivait pour le petit déjeuner ; on surprenait parfois un baiser volé ou plus long pendant les journées, et quand il arrivait que les enfants les voient ainsi enlacés, s'échangeant leur langue, ils avaient pris l'habitude de lancer la formule goguenarde « oh les amoureux! ». Les plus âgés avaient d'abord ressenti un pincement un peu amer, mais s'étaient résignés.

Une nuit, le petit Roger qui s'était levé pour aller au toilettes aperçut dans la pénombre la silhouette de la jeune femme, à sur les genoux, un serre-tête avec des fausses oreilles en fourrure dessus, et surtout, tenue en laisse par Edward. « qu'est-ce qui se passe? » avait-il demandé avec son zozotement caractéristique. Le couple, surpris, se sut d'abord pas répondre. « on fait un jeu » Ed finit-il par lâcher. « Viens dans mes bras » renchérit Wendy. Malgré une lingerie provocante mais qui ne dévoilait rien, Roger lui fit un long câlin et alla se recoucher, comme si de rien n'était. La situation, d'abord déroutante, se trouvait à posteriori réellement excitante, et ils firent l'amour sur place, à la vue de quiconque sortirait de sa chambre. Wendy rentra à quatre pattes, toujours en laisse et la fente gouttant d'un liquide blanc.