Anne au Congo

BÊTA PUBLIQUE

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Jipai
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Il la caressa encore sous les quolibets qui pleuvaient, il n'en avait cure et semblait seul avec Anne qui subjuguée, le regardait sans cesse. Il lui chuchota à l'oreille des mots d'amour " Tu es ma belle, ma femme, mon amour, je vais te faire l'amour doucement sans violence, n'aies pas peur, je serai doux avec toi tu verras ce sera bien "

Il bascula sur elle et elle gémit par avance sachant qu'il ne pourrait pas la prendre. Il s'appuya sur ses coudes, évitant de l'écraser de son poids et de ses reins, il lui caressa le bas ventre. Anne sentit la chaleur douce de son sexe contre son pelvis et tout à coup elle eut moins peur sentant même le désir monter en elle. Il glissa un peu, son sexe vint contre le sexe d'Anne et il le frotta longuement contre la fente malmenée de la jaune femme. Anne ferma les yeux à nouveau, elle se sentait tremblante, le désir venait en elle comme un baume sur une plaie, c'était doux et agréable. Elle se laissa emporter par la vague.

Quand le gland du grand noir ouvrit ses lèvres intimes elle gémit mais n'eut aucune appréhension, elle était attentive à ses propres réactions et laissa son amant mener la manœuvre.

Insensibles aux vociférations tout autour, les amants ne vivaient que pour l'instant. Le membre surdimensionné pénétrait lentement, petit à petit, sous l'impulsion de secousses calibrées qui rendait l'intromission indolore. Anne les cuisses largement ouvertes recevait cette queue d'âne avec délectation, depuis bien longtemps, un sourire apparu sur ses lèvres et sa tête partit en arrière dans une extase sereine. Bientôt le gland disparut dans le vagin écartelé de la petite blanche qui soupirait sous le grand corps noir et musclé. Petit à petit, ce sexe de la taille et de l'aspect d'une bonne andouille pénétra en elle, envahissant ses chairs, écartelant ses muscles vaginaux qui semblaient ne plus pouvoir répondre tant ils étaient distendus.

Il entra la moitié de son sexe avant de butter sur l'utérus, il le sentit et arrêta sa pression. Anne qui n'osait plus bouger sous peine de se déchirer, ouvrit les yeux et leurs regards se rencontrèrent. Il lui souriait et elle lui rendit son sourire. " Tu vois que je suis entré " lui souffla t il à l'oreille, " Je suis sur que tu apprécies maintenant "

Elle fit oui vaguement de la tête et ne bougea plus attendant la suite.

Il resta en elle sans bouger un long instant, le temps que les organes de sa partenaire acceptent cette masse soudaine. De temps en temps un spasme venait enserrer la bite monstrueuse, les muscles se détendaient, s'étiraient à l'infini pour l'accueillir confortablement. Anne écoutait son corps se mettre au diapason de son partenaire, elle se détendait et petit à petit il lui sembla que son désir l'appelait. Ce fut elle qui sollicita ses coups de reins, elle donna deux ou trois coups timides, juste pour voir et n'ayant pas sentit de douleurs, elle recommença à mouvoir ses hanches autour du pieu où elle était empalée.

Il grogna, sentant sa partenaire prête, ses reins à leur tour esquissèrent un mouvement. Anne grimaça un peu, se demandant si elle n'avait pas eu tort de bouger. Mais il était attentif, il avait vu la crispation de son visage et il alla lentement, d'abord il recula de quelques millimètres. Anne était tendue, suspendue à ses mouvements, elle suivait le recul de ce monstre de chair qui écartelait tout son bas ventre. Il inversa le sens du mouvement et la pénétra de nouveau, elle eut un autre rictus mais serra les dents. Arrivé au fond, il fit le mouvement inverse et son membre recula de moins d'un centimètre, cette fois il ne perçut qu'un léger gémissement et il recula encore un peu, ressortant de près d'un centimètre et demi. Puis il replongea lentement gagnant millimètre après millimètre. Il semblait que le vagin d'Anne allait accepter ce phénomène de la nature, le membre reculait à nouveau, un peu plus cette fois, peut être deux centimètres? Anne sembla le retenir, son souffle saccadé jusqu'à la suffocation. L'homme toujours précautionneux arrêta le mouvement et replongea doucement en elle lui amenant un râle de gorge qui fut salué par des cris plus forts encore de la part des spectateurs.

Le mouvement de piston continua lentement, précautionneusement, le mandingue était attentif à ses moindres gestes, mais il arriva à trouver une sorte de rythme comme un ralenti de cinéma, et cela dura longtemps, longtemps.

Anne perdit toute notion de temps, trop occupée à écouter les réactions de son corps, à sentir son vagin se distendre sous la poussée monstrueuse imposée par son partenaire. Il lui semblait que l'instant qu'elle vivait était l'aboutissement de toute sa vie et qu'elle pourrait mourir après une telle séance amoureuse.

Elle grogna comme une bête quand les allées et venues devinrent réguliers, quand son sexe vaincu accepta enfin cette montagne de chair gorgée de sang qui fouillait ses entrailles. Elle cria son plaisir de se sentir si prise, si femelle. Elle hurla quand les reins qui rythmaient le piston accélérèrent le mouvement, battant furieusement son utérus rendu insensible d'avoir été si martelé depuis deux jours. Ses yeux exorbités disaient sa fureur sexuelle, son plaisir indicible d'être prise par un male d'une force aussi exceptionnelle. Elle était un animal tout entier porté par le sexe, jouissant à cris continus au point d'impressionner la horde qui les regardaient et qui soudain c'étaient tus.

Le noir allait et venait dans son ventre à un rythme volontairement lent mais régulier, il était concentré sur le mouvement de ses reins qui ondulaient souplement au dessus du ventre d'Anne, ses yeux grands ouverts fixaient sa partenaire, attentifs à chaque bribe de plaisir qui émanait de son corps.

Quand il fut sur le point de jouir, il n'en laissa rien paraître, son regard fut juste plus intense, les yeux plus brillants et son intérêt pour Anne plus visible. Son corps couvert de sueur frémit tout entier et se raidit avant qu'une sorte de décharge électrique ne le parcoure des pieds à la tête. Ses yeux se révulsèrent et des spasmes violents secouèrent tout le bas de son corps en une sorte de tremblement de terre dont les secousses se succédaient sans sembler vouloir finir. Il expulsa de lui une quantité de semence inimaginable qui gicla au plus profond du ventre tendu d'Anne. Le sperme emprisonné au fond de son vagin bouillonnait et cherchait une issue, le noir le sentit et recula un peu la bite pour laisser une cavité suffisante au torrent qui inondait la femme sous lui.

Enfin il se calma et il reprit ses esprits. Il approcha sa tête de l'oreille d'Anne qui n'avait pas bougé durant toute la jouissance de son partenaire, trop impressionnée pour jouir elle-même, elle avait assisté à se déferlement, subjuguée et offerte.

" Ne bougez pas " lui murmura t il à l'oreille, " je vais vous ramener à votre cellule "

Les sens d'Anne revinrent au galop, la notion de danger réapparut et ses yeux affolés reprirent conscience de l'environnement où elle se trouvait.

Le noir entreprit de se retirer, sa jouissance n'avait que peu réduit la taille de son sexe et il reculait avec toutes les précautions dont il était capable. Il guettait les signes de souffrance sur la face de sa partenaire et son sexe énorme reculait millimètre après millimètre. Anne subissait cette nouvelle épreuve en serrant les dents, de temps en temps un tressaillement prévenait le mandingue de douleur qu'il provoquait.

Enfin il fut hors d'elle et elle soupira douloureusement comme si elle eut accouché. Autour, les soudards se battaient déjà pour savoir lequel prendrait la place du grand mandingue. Mais celui ci se releva et les fit taire de sa voix forte. Il les regarda avec défit et son attitude peu amène rafraîchit les ardeurs de ses compagnons.

Le grand noir se pencha et se saisit d'Anne avec la même facilité que s'il se fut agi d'un sac de voyage. Il la tint dans ses bras et de sa voix forte, il harangua encore ses compagnons qui les entouraient. Il y eut des murmures tout autour mais personne n'osa vraiment s'opposer.

Alors le grand noir fendit la foule et sortit de la chapelle avec Anne dans ses bras. Sans rien dire, il suivit les couloirs et il la ramena devant une porte où un garde dormait sur une chaise. Le mandingue donna un coup de pied dans la chaise réveillant en sursaut le garde. Celui-ci rectifia la position dans une précipitation comique et roula des yeux devant cet attelage surprenant.

Sans un mot le mandingue remit Anne à terre et demanda à l'autre d'ouvrir la porte, ce qu'il fit dans la précipitation. Anne retrouva sa prison et ses compagnes de cellule. Le seau d'eau avait été renouvelé et Anne se précipita pour se laver le visage et faire une toilette intime sommaire, c'est la qu'elle se rendit compte que ses cuisses étaient couvertes de sperme et que le liquide gras avait coulé jusqu'aux mollets.

Quand elle eut fini, elle se tourna vers ses compagnes d'infortune qu'elle finit par distinguer dans la pénombre. Les deux autres femmes étaient là, prostrées et recroquevillées l'une sur l'autre. Anne les rejoint péniblement, son bas ventre lançait des sourdes pointes qui vrillaient ses chairs.

Elle s'abattit près d'elles en les examinant dans l'ombre de la pièce. Les deux femmes étaient aussi mal en point qu'elle. La plus âgée des deux, l'américaine, reposait sur son flanc et gémissait doucement dans la nuit, Anne remarqua encore le sang le long de ses cuisses et interrogea Michelle du regard. Celle-ci se pencha vers Anne et lui dit qu'une fois encore cette femme avait subit les pires des traitements, des geôliers étaient venu la chercher et lui avaient fait subir les pires sévices avant de la ramener. Ils lui avaient déchiré l'anus à force de la prendre par derrière et la pauvre femme ne pouvait plus se tenir sur son séant.

Michelle raconta qu'à son tour elle avait été " interrogée " de façon brutale et livrée à des tortionnaires qui l'avaient violés de nombreuses fois. Elle raconta qu'ils étaient tous très jeunes, des gamins échappés de leurs bidonvilles, trop heureux de se payer en retour sur les blanches qu'ils voyaient si souvent passer dans leurs belles voitures. Ils s'étaient acharné sur elle et chacun d'eux l'avaient prises au moins deux fois. Michelle était épuisée, son ventre lui faisait mal aussi ainsi que tout le reste de son corps.Anne raconta à son tour ses mésaventures sans trop s'appesantir car elle avait encore dans ses entrailles le souvenir cuisant du membre hors norme qui l'avait prise.

Michelle lui révéla que les sœurs missionnaires qui tenaient l'établissement étaient elles aussi prisonnières, réunies dans une autre pièce elles servaient presque exclusivement d'esclaves sexuelles à des soudards qui leur rendaient visite à chaque instant. Parfois, une file d'attente prenait forme devant le réfectoire où elles avaient été regroupées et des cris et des plaintes montaient de la pièce de façon quasiment permanente.

Quand les chefs avaient besoin de renseignements, ils faisaient venir la supérieure pour qu'elle les informe, c'est ainsi que Michelle avait pu croiser cette femme qui lui avait brièvement parlé, la conjurant de faire savoir qu'elle et ses compagnes vivaient le pire des cauchemars. Elle était soutenue par deux hommes, car visiblement affaiblie, elle tenait mal sur ses jambes, les noirs lui avaient gardé sa robe de bure et le vêtement sacerdotal semblait beaucoup les exciter. Elle put encore dire à Michelle que depuis près d'une semaine elles subissaient des supplices qui ne leur laissaient aucun repos. La plupart des sœurs épuisées ne réagissaient plus et la supérieure était très inquiète sur la santé mentale de ses coreligionnaires.

Michelle frémit en pensant à ces femmes abandonnées de tous dans cet enfer, mais au fond leur sort était très semblable à celui des sœurs.

Dans la nuit il y eut des chuchotements dehors, la porte fut ouverte et des ombres pénétrèrent dans la pièce, Anne fut réveillée en sursaut, déjà effrayée de ce qui arrivait. Des hommes s'étaient introduits dans leur prison et ils commencèrent à les violer à nouveau. Un grand noir se laissa tomber sur Anne, son haleine sentait l'alcool. Brutalement, il lui ouvrit les cuisses et poussa son membre en elle, se mettant aussitôt à ahaner sur son ventre. Anne gémit de douleur en sentant son sexe à nouveau sollicité mais ses chairs déjà bien écartelées admirent plus facilement son tourmenteur. Il jouit vite dans une espèce de cri de joie qui emplit la nuit. A coté, Michelle était écrasée sous un gros corps sombre qui martelait de ses reins le ventre blanc qui se détachait dans la nuit. L'américaine gémissait en continu tandis que son corps couvert d'un jeune garçon était secoué dans tous les sens.

Anne sentit un autre homme la couvrir et ferma les yeux. Il avait une haleine semblable au précédent, et comme son prédécesseur il se libéra vite, vidant ses couilles au fond de son vagin débordant de sperme.

Puis se fut un autre, encore un autre et Anne renonça à compter les corps qui vinrent la couvrir cette nuit là.

Ses compagnes subissaient un sort semblable au sien, mais sans doute infiniment plus douloureux pour la pauvre femme américaine qui ne semblait plus avoir maintenant la moindre réaction.

Le manège dura plus de deux heures et jusqu'au petit matin, elle furent violées par des hommes qui se succédaient dans la pièce gloussant et rigolards.

Quand ils furent partis, Michelle et Anne se rapprochèrent de l'américaine qui gisait sans vie. Elles l'examinèrent et avec ce qui restait de chiffon, elles lui baignèrent le visage et le corps, la lavant et la caressant au mieux pour lui redonner un souffle de vie. La femme revint à elle lentement mais il devint vite clair qu'elle perdait la raison. Les deux femmes firent de leur mieux pour la réconforter mais elles ne lui tirèrent que de sanglots.

Cette ambiance finit par détruire ce qui les accrochait encore à la vie, l'une et l'autre se regardèrent et ne elles ne virent que le désespoir sur le visage qui leur faisait face. Quand elles entendirent à nouveau la serrure s'ouvrir, elles se rapprochèrent instinctivement et se serrèrent ensemble. Un homme déposa un nouveau seau plein d'eau et un peu de nourriture douteuse avant de se retirer. Les deux femmes considérèrent craintivement l'écuelle pleine d'un brouet de mil et s'en approchèrent avec circonspection. Anne y mit un doigt et goûta la pâtée. Ce n'était pas si mauvais et l'instinct de survie faisant le reste elle mangea ce qui lui était proposé. Michelle suivit son exemple, après quoi les deux femmes essayèrent de faire manger l'américaine mais celle-ci refusa toute nourriture et se recoucha les yeux clos. Cette femme attendait la mort.

La journée fut chaude, pour la première fois depuis bien des jours le ciel s'était dégagé, les nuages cédant la place à un soleil de feu qui brûlait les hommes et les animaux. Dans la torpeur des heures, Anne et Michelle trouvèrent un semblant de repos dans une somnolence pas vraiment réparatrice. Sans arrêt sur leurs gardes, elles sursautaient au moindre bruit dans le couloir où des hommes pourtant allaient et venaient sans discontinuer.

Plus tard dans l'après midi, il y eut davantage d'éclats de voix juste derrière la porte, les femmes retinrent leur souffle. Une clé tourna dans la serrure, elles se tinrent l'une dans les bras de l'autre et tremblantes, elles attendirent.

Ce fut le grand mandingue qui apparut, son teint cuivré luisait dans l'ombre dorée de la fin d'après midi. Il entra et sourit à Anne en se penchant vers elle.

" Ce soir, j'ai l'opportunité de vous sortir de là " dit il dans un souffle.

Les femmes ouvrirent de grands yeux, elles n'en croyaient pas ce grand type à la face luisante de sueur penché vers elles.

" Tenez vous prêtes, je dois conduire un convoi en ville, il y aura deux camions, je commande l'un d'entre eux, je ferai mettre des bâches dedans, vous vous cacherez dessous? En ville les camions prendront des itinéraires différents, je vous conduirai en lieu sur. "

Il se releva rapidement et sortit en leur lançant " A ce soir ".

Anne et Michelle ne réagirent pas immédiatement, elles se regardèrent sans trop comprendre et puis petit à petit l'espoir distilla sa douce chaleur en elles. Elles s'embrassèrent et pleurèrent dans les bras l'une de l'autre, longtemps et intensément. Puis elles s'ébrouèrent et regardèrent du coté de l'américaine toujours prostrée dans son coin. Elles s'approchèrent, lui touchèrent l'épaule et devant son manque de réaction elles se penchèrent dans la pénombre de leur geôle. La femme était inerte, elles comprirent vite qu'elle était morte. Les deux femmes se regardèrent avec effroi et furent prises de tremblements.

Se fut Michelle qui émergea d'abord de cet instant de panique, avec sang froid elle analysa la situation. Si les soldats se rendaient compte de cette mort, leurs plans pourraient être remis en question. Il ne fallait pas qu'ils se rendent compte du décès de l'américaine.

Surmontant leur répulsion elles placèrent le corps de leur compagne dans une position qui pouvait simuler le sommeil, la couvrant de restes de vêtements, elles prièrent pour que subterfuge ne soit pas découvert avant l'heure de leur fuite.

Par chance, personne ne vint les opportuner ce soir là, la chaleur du jour avait ensuquer tout ce beau monde et les hommes pensaient plus à prendre du repos qu'à violer les femmes à leur disposition.

Anne et Michelle haletaient dans la fournaise de leur prison en guettant le moindre des indices qui aurait donné le signal de leur départ.

Elles attendirent longtemps, en tout cas le temps leur paru infiniment long. Enfin vers le milieu de la nuit, on vint toquer à la fenêtre entravée de leur cellule. Elles entendirent des pieds de biche à l'œuvre sur le bois et des craquements discrets leurs dirent que leur délivrance était proche. Enfin une main cuivrée finit d'ouvrir le panneau et le mandingue passa sa tête à l'intérieur. Aussitôt Anne et Michelle se précipitèrent, l'homme les saisit l'une après l'autre et les reposa sur l'herbe. L'air libre de la nuit leur fit du bien, l'homme sans rien dire les poussa rapidement devant lui et sans bruit, ils coururent vers des masses sombres garées sous les arbres au fond du jardin. Sans plus réfléchir, avec l'aide du mandingue elles furent poussées et hissées dans le camion pendant qu'une bâche s'abattait sur elles.

Sans plus attendre, le camion démarra et les soubresauts de la piste bercèrent délicieusement le voyage.

Sous leur bâche, les femmes jubilaient, serrées l'une contre l'autre, n'osant encore se réjouir ouvertement, elles ne se posaient pas de question sur leur destination. Pour l'instant elles fuyaient un lieu de torture où elles avaient subi trop de souffrance.

Le camion s'arrêta et sous la bâche on n'entendit plus que le crissement des insectes de nuit tout autour. Il y eut des pas et une main sombre souleva la toile lourde qui recouvrait les femmes. Le mandingue prit la main d'Anne et la souleva à sa hauteur. Il la prit dans ses bras et il l'embrassa avec fougue.

" Ton voyage touche à sa fin " dit il.

" Merci " répondit elle simplement. L'homme la regardait intensément.

" Je sais que ton mari est à l'ambassade, mais si tu veux.... Enfin ....oui si tu veux, nous pourrions.....dans la foret....une dernière fois......le veux tu? "

Anne hocha la tête verticalement, sans réfléchir. Rien autour ne comptait plus, ni les hommes en armes ni Michelle sa compagne des mauvais moments.

Prestement l'homme sauta du camion en l'entraînant à sa suite et la nuit et la forêt les happèrent ensemble. Tenant la main d'Anne, le mandingue l'entraîna loin de la piste dans une espèce de clairière où il la posa sur l'herbe. Il vint près d'elle et tendrement il la caressa. Elle frissonna de sentir ses mains sur elle et le désir monta dans tout son corps. Il n'eut aucun mal pour la défaire de ses aillons et tout deux roulèrent sur le sol frais qui les accueillit.

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