Anne au Congo

BÊTA PUBLIQUE

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Pour finir, un homme ayant des galons sur l'épaule de son semblant d'uniforme vint mettre bon ordre aux conciliabules, il sortit de sa poche une liasse de billets qui semblaient être des dollars et la tendit au chef de la bande de la villa. Celui-ci prit les billets avec réticence mais n'opposa plus de résistance à ses visiteurs.

Des hommes en armes remontèrent dans le camion qui s'ébranla enfin.

Ils suivirent un itinéraire improbable, passant dans toutes sortes de quartiers, des plus pauvres aux plus huppés. Dans les quartiers riches, les villas étaient toutes pillées, certaines en flammes, dans les rues on voyait toute sorte de choses éparpillées, cassés, abandonnés là par des bandes en fuites.

Les cahots de la routes jetaient Anne à droite et à gauche contre ses compagnons de voyage qui loin de la repousser l'accueillaient dans leurs bras tous en pelotant copieusement ses seins ou ses fesses selon les circonstances. Ils riaient forts en faisant des commentaires égrillards sur son anatomie.

Le voyage dura longtemps, ils s'arrêtèrent deux fois en cours de route, le chef de l'expédition rencontrant d'autres hommes et discutant ferme avec eux. A la première halte, ils récupérèrent un couple de blancs dont l'homme d'une quarantaine d'années avait le visage tuméfié, couvert de sang et un œil quasiment fermé. Son épouse suivait apeurée, tenant son mari, elle avait les vêtements en lambeaux, elle aussi avait subit des coups et son visage était en sang. Elle pleurait beaucoup tandis que son homme baissait la tête sans réaction. Tout le monde se poussa pour leur faire place et ils s'abattirent sur la banquette de bois.

Anne les observa du coin de l'œil sans trop oser montrer un intérêt excessif. Elle finit par conclure qu'ils étaient américains et qu'ils avaient subi un traitement particulier. Le regard hagard de la femme en disait long sur les sévices qu'ils avaient endurés, quand à l'homme son absence de réaction était des plus inquiétante.

Au second arrêt ce fut une autre femme qui monta elle devait avoir une trentaine d'années Anne lui donna environ son age. Elle était hystérique et hurlait en se débattant. Les hommes l'empoignèrent sans ménagement et la jetèrent sur le plateau de bois du camion. Elle aussi portait des traces de violence, elle s'était débattue et son corps était strié de coups qui devaient avoir été donné par un fouet ou un ceinturon. Ses poignets étaient en sang également, preuve qu'elle avait été entravée. Anne frissonna en la voyant pantelante sur le plancher rugueux.

Difficilement elle se mit à genoux, mais un homme d'un coup de pied l'envoya à terre. Elle rampa pour lui échapper et se remit à genoux avant de s'asseoir sur le banc non loin d'Anne.

Anne la regarda s'asseoir, la femme grimaça quand elle posa ses fesses sur le bois dur mais elle serra les dents et se maintint assise comme elle le pu. Anne vit les traces profondes qui marquaient sa chair, elle vit aussi à travers les lambeaux de vêtement les traces de sang sur ses cuisses qu'elle maintenait ouvertes et qui semblaient la faire souffrir.

Et l'interminable voyage se poursuivi dans la nuit noire, Anne n'avait plus aucune notion de lieu, elle était complètement perdue et son inquiétude grandissait à chaque tour des roues.

Enfin, à l'aube le camion franchit un portail et ils se retrouvèrent dans la cour d'un bâtiment qui paru isolé à Anne, en pleine nature. Au fronton de l'édifice Anne put lire " Institution du Sacré Cœur "

*

Ils étaient dans une mission, un semblant d'espoir lui revint, peut être seraient ils accueillis par les sœurs, qu'ils auraient des soins, des vêtements, à boire, à manger?

Les hommes sautèrent du camion et les firent descendre sans aucun ménagement et les poussèrent dans l'édifice spacieux, de style résolument colonial. Ils furent accueillis par des cris que l'on entendait venant de nulle part et qui glacèrent leur sang instantanément. On entendait aussi le bruit des cravaches sur les chairs et les plaintes des prisonniers. On entendait des suppliques déchirantes, des pleurs de gosses et autres horreurs.

Anne se sentit défaillir, ses jambes tremblaient et la portaient à peine. Le souffle court, la gorge desséchée elle jeta un regard à ses compagnons d'infortune et lut la terreur dans leurs yeux. Il n'y avait donc pas d'issue.

Ils furent poussés en avant et introduits dans une pièce sombre dont la porte se referma bruyamment derrière eux.

Les trois femmes et l'homme se laissèrent tomber à terre, anéantis de fatigue et de peur. Ils restèrent là des heures prostrés, sans bouger. La soif et la faim n'étaient qu'un petit inconvénient face à l'angoisse qui les étreignait.

De leur lieu de détention ils pouvaient clairement entendre les cris des suppliciés, de longues plaintes montaient dans le noir de leur prison et leur faisaient naître des frissons et la chair de poule sur toute la surface de leur peau.

Après un long temps passé dans le noir, la porte s'ouvrit avec fracas et un grand type leur apporta un seau d'eau qu'il laissa au milieu de la pièce. Il referma la porte et ils restèrent un long moment sans oser s'approcher du seau.

Anne s'ébroua enfin et avança prudemment vers le seau, elle le huma, y mit timidement un doigt qu'elle porta à son nez et qu'elle sentit. Rien ne lui parut suspect, elle y mit la main et se mouilla le visage, l'eau lui fit du bien. Elle recommença l'opération, lavant son visage à l'eau tiède avant de boire un peu du breuvage. Elle fit signe à ses compagnons d'infortune qui vinrent tour à tour faire un semblant de toilette et se rafraîchir dans le seau.

Anne se rapprocha de la jeune femme qui semblait avoir son age, et lui demanda ce qui s'était passé chez elle. La femme s'appelait Michelle, elle était belge. Un soir les soldats ont fait irruption dans la villa qu'elle occupait avec son mari. Ils ont tout cassé, emporté le reste. Ils ont battu son mari et l'ont emmené elle ne sait où et puis ils l'ont trouvé elle, qui se cachait et les rustres l'ont dé habillée et violée toute la nuit. Elle s'était débattue, ils l'avaient attachée au lit, arrachés ses vêtements et l'un après l'autre ils avaient abusé d'elle la nuit durant. Ils avaient trouvé des alcools dans la maison, ils les avaient bus, ils étaient tous ivres d'alcool autant que de fureur sexuelle qui ne s'éteignit qu'avec leur épuisement. Plusieurs fois elle avait perdu connaissance tant elle souffrait et sous l'effet de la peur aussi, son corps avait préféré ignorer les sévices qu'il subissait.

Au matin, d'autres hommes étaient arrivés. Il y avait eu une grande palabre et des cris de fureur. Visiblement, des gradés n'appréciaient pas le comportement de leurs soudards et elle avait été délivrée de ses liens, autorisée à se laver, mais elle restait leur prisonnière.

Les gradés repartis, les hommes ont repris leurs exactions, elle fut encore prises par plusieurs d'entres eux mais ils semblèrent se lasser d'elle et finalement ils la laissèrent en paix. Mais elle était dans un état hystérique épouvantable proche de la folie et qui glaça le sang d'Anne.

Les deux américains étaient blottis l'un contre l'autre, difficile de les approcher et de perturber leur intimité qui résonnait comme un adieu qu'ils se faisaient. Sans illusion sur leur sort apparemment. Ils se parlaient à l'oreille, parfois ils esquissaient un sourire à l'évocation d'un souvenir mais tout cela sentait l'adieu définitif et ils voulaient profiter seconde après seconde du temps qui leur restait à être ensemble et à vivre.

Les deux autres femmes respectèrent cette intimité jusqu'à ce que la porte s'ouvrit violemment et que deux hommes vinssent prendre brutalement l'homme par les bras et l'emmène vers son destin. L'américaine poussa une longue plainte et se mit à sangloter sans fin tandis que Michelle et Anne s'approchaient d'elle pour la réconforter.

Elles ne revirent pas l'homme de la journée qui leur sembla interminable. Le seau était vide depuis longtemps et la soif les tenaillait.

A la nuit tombée la porte fut à nouveau ouverte et deux hommes vinrent se saisir d'Anne et l'emmenèrent. Ils la tenaient chacun par un bras fermement au point de lui faire mal, mais elle se garda de leur faire la moindre remarque. Ils la poussaient devant eux dans le dédale des couloirs avant de s'arrêter devant une porte. Un des hommes frappa et l'on entendit un grognement de l'autre coté. Le garde ouvrit et poussa brutalement Anne en avant, elle faillit tomber et se retint au bureau qui faisait face à l'entrée. Les gardes fermèrent le porte et restèrent derrière elle tandis qu'elle faisait face à un homme assis au bureau lisant une quelconque paperasse. Il ne leva pas la tête, continuant sa lecture. Anne nota qu'il était complètement chauve, assez âgé, sans doute la cinquantaine et assez corpulent aussi.

L'atmosphère était lourde, un ventilateur tournait au dessus de leurs têtes apportant un semblant de fraîcheur qu'Anne apprécia à sa juste valeur.

Enfin le gradé eut un soupir, il releva les yeux de sa lecture et considéra Anne de ses petits yeux perçants. Il la jaugea en une seconde avant de lui adresser la parole.

" Dit moi ton nom "

" Anne, .....Anne Bullet "

Nouveau grognement du dogue.

" ....et que faites vous ici? "

" Je....j'accompagne mon mari qui... "

" Ah! Un mari qui? "

" Qui....qui travaille pour ABC Petroleum "

Le dogue se leva de son siège et fit le tour du bureau pour se planter devant Anne les mains derrière le dos.

" Des blancs venus sucer le sang de l'Afrique, comme des vampires! "

Anne baissa la tête sans rien dire, mais elle sentit soudain sous son menton une badine qui l'obligeait à relever la tête.

" Regarde moi quand je te parle, femelle de blanc! "

Anne s'efforça de soutenir son regard dur et méprisant.

" Non, je vous jure que....que nous ne faisons que....travailler "

" Tu travailles toi aussi? "

" Oui je m'occupe d'apprendre à lire à des femmes du quartier je... "

" Tu répands ta merde occidentale dans nos vies, nos femmes n'ont pas besoin de toi! "

En même temps qu'il apostrophait Anne d'une voix hargneuse, la badine singla sur le postérieur de sa prisonnière.

Anne tressaillit sous le trait de feu qui zébra son flanc et resta silencieuse attendant la suite. Le dogue s'avança si près d'elle qu'elle sentit son souffle chargé d'alcool, il sentait aussi la sueur et la crasse accumulée. Son visage haineux à trois centimètre du sien il la fixa avec mépris.

" Crois tu que l'Afrique ait besoin de toi et de ton mari "

Il avait prononcé " mari " avec un mépris particulier. Anne resta silencieuse, essayant d'éviter à la fois son souffle fétide et son regard de mépris.

" Réponds "

La badine singla de nouveau arrachant une plainte à Anne.

" Je...je.....je suis venue ici avec de bonnes intentions, je.... "

" Ah ah!! De bonnes intentions! Entendez vous ça! Des blancs ayant de bonnes intentions!! "

Il singla encore sa badine contre les fesses d'Anne et il semblait y prendre un soudain plaisir.

" Je vous jure....je pensais apporter quelques chose à.... "

" N'insulte pas mon peuple! Vous n'avez rien à nous apporter!! "

Le dogue était hystérique, il hurlait aux oreilles d'Anne et la badine se mit siffler dans l'air lourd de la pièce avant de s'abattre sur le postérieur déjà endolori de la jeune femme qui gémissait à chaque coup porté.

" Et ton mari où est il? "

" A...à l'ambassade "

Le dogue éructa.

" Ah, ah, quel homme! Il t'a abandonnée toute seule dans cette ville, voila ce qu'il a fait! "

Anne se mordit les lèvres, au bord des larmes.

" La lâcheté des blancs! "

" Je....je connais mon mari il n'a pas pu.... "

La baguette singla une fois encore, tirant une plainte à Anne qui se raidit sous la décharge de feu.

" N'insulte pas mon intelligence!! Je te dis qu'il a fuit! Il t'a abandonnée entre nos mains pour que tu sois notre esclave! Pour que tu serves à nos plaisirs! Que tu sois une fille à soldats! "

Anne faillit s'écrouler de tout son long. Elle vacilla tandis qu'elle entendait glousser les deux autres dans son dos.

" En attendant j'ai besoin de toi, tu vas me dire où il travaillait exactement "

" Je...je ne sais pas "

Le sifflement venimeux de la badine se fit entendre suivit du claquement sec sur la peau claire.

" Emmenez là à coté! "

Aussitôt les deux sbires se saisirent d'Anne et la poussèrent dans une pièce contiguë, plus petite et plus sombre. Sans ménagement, ils lui arrachèrent les derniers lambeaux de robe qui la couvraient encore et lui lièrent les mains devant elle. Puis ils lui écartèrent les jambes, nouant chaque cheville à un anneau scellé dans le sol. Ensuite, ils passèrent une corde entre ses poignets liés et par l'intermédiaire d'une poulie, ils hissèrent la corde remontant ainsi les deux bras liés de la prisonnière au dessus de sa tête jusqu'à lui tendre les bras bien haut. La poulie n'étant pas juste au dessus de son corps mais un peu en avant d'elle, Anne du se cambrer pour suivre le mouvement ascendant de la corde. La position était éminemment inconfortable et terrorisait plus encore la jeune femme, sa peau se couvrit d'une pellicule de sueur luisante et elle frissonna de tout son être.

Le dogue réapparu et vint se planter devant elle, il la regarda de la tête aux pieds et ricana. Il passa sa badine le long de son corps et entre ses cuisses, insistant sur son sexe tout en la regardant d'un air ironique.

" Alors, tu ne sais toujours pas où il travaille ton homme? "

" N....non " répondit elle en baissant la tête, déjà très éprouvée par la position qui la fatiguait énormément.

Le coup de fouet la fit tressaillir et la surpris par sa soudaineté, tout son corps regimba sous la morsure de feu.

" Je répète, où travaillait ton mari?! "

" Je vous assure que..... "

Le feu du fouet embrasa les fesses d'Anne et elle eut une première défaillance, ses jambes refusant de la supporter. Le dogue dit deux mots à ses sbires qui sortirent de la pièce et revinrent avec un seau d'eau qu'ils balancèrent sur Anne. Celle ci eut un hoquet et poussa un cri revenant à elle. Les soudards l'aidèrent à se redresser non sans se priver de lui palper les seins au passage.

L'interrogatoire se poursuivit sans que Anne ne puisse en dire davantage. Les coups pleuvaient lui meurtrissant les reins. Plusieurs fois elle tomba, à chaque fois un seau d'eau la réveillait brutalement ensuite les mains des soldats sur elle et on recommençait.

Le jeu cruel dura environ une heure au bout de laquelle le dogue lâcha prise, mais Anne n'était au bout de son calvaire. Il fit redescendre un peu ses bras de façon à lui donner plus d'équilibre et la regarda, satisfait. Il grogna et avança sa main entre ses cuisses lui palpant durement le sexe, introduisant ses doigts boudinés dans l'entre intime et fouillant ses entrailles. Il lui palpa les fesses aussi, comme on flatte la croupe d'un cheval, évalua son corps et passant derrière elle, il défit sa braguette, sortit son sexe et le guida entre les cuisses de la jeune suppliciée. En trois mouvements de son bas ventre il s'introduisit en elle avec un soupir satisfait, il la besogna de coups de reins puissants qui la propulsait en avant et faisait dodeliner sa tête en mesure. Anne, incapable de la moindre défense abandonnait son corps à son sort, toute concentrée sur sa survie.

La saillie du chef ne dura pas longtemps, trois minutes à peine et il se répandit en elle en grognements hargneux et satisfait.

" Te voila baptisée au jus de nègre la blonde! Je vais te laisser à mes hommes maintenant! "

Et dans un éclat de rire hystérique, il s'en alla laissant Anne aux mains des deux soudards.

*

Les deux hommes firent descendre la corde et libérèrent ses mains, ils savaient bien qu'à ce stade il n'y aurait plus de rébellion de la part de leur victime. Ils libérèrent aussi ses pieds tout en palpant son entrejambe et en fouillant son sexe encore dégoulinant du sperme de l'autre dogue. Ils riaient et échangeaient des propos obscènes dans leur langue qui laissaient Anne dans la plus grande indifférence. Elle ne pensait qu'à se protéger le plus possible, et comment le faire sinon en étant le plus docile possible. Elle savait bien que de toute façon ils arriveraient à leurs fins, autant éviter tout ce qui pourrait les fâcher, elle en avait fait la cruelle expérience, ses fesses la brûlaient encore et la moindre rébellion pouvait se révéler catastrophique pour elle. Aussi se résigna t elle à les suivre. Ils la conduisirent dans une sorte de casernement où des hommes assis par terre discutaient en buvant et en mangeant. A leur entrée les têtes se tournèrent vers eux et il y eut un bref silence suivi d'une espèce ovation qui résonna sous le haut plafond de la chapelle, car c'était bien une chapelle dont il s'agissait. Les hommes se levèrent et se pressèrent contre les arrivants, chacun voulant toucher la blonde, mille mains se tendirent vers les seins d'Anne, vers ses cuisses ses fesses et son sexe. Anne serra les dents, fermant les yeux pour s'extraire en pensée de ce magma hurlant qui la pressait de toute part. Elle eut mal partout, ses fesses à vif la faisaient atrocement souffrir et les mains qui la palpaient avivaient ses plaies. Se seins furent pressés de toute part, des doigts lui tiraient les tétons les pinçaient à lui faire mal, Anne gémissait sous toutes ces violences simultanées, essayant d'esquiver, mais comment échapper à une armée de frelons.

Il y eut des cris encore, ils en vinrent aux mains, se battirent pour la blanche, certains la menacèrent même de leur arme pour faire du chantage à leurs compagnons. Le pugila dura de longues minutes pendant lesquelles Anne fut ballottée de mains en mains, avant qu'un noir immense n'intervienne et écarte de ses mains en battoir la plupart des protagonistes. Ils reculèrent avec respect et laissèrent passer le grand mandingue qui fendit la foule pour arriver devant Anne.

Il avait la peau plus cuivrée que ses congénères, ses traits étaient moins négroïdes, Anne admira furtivement sa musculature naturelle qui ne devait rien aux salles de gym. Il la toisait de ses deux mètres de haut, d'un regard surpris et étonné, semblant lui demander muettement " Que viens tu faire dans cette chambrée? "

Anne eut le courage d'affronter son regard, elle le trouva moins hostile que tous les regards qu'elle avait affrontés depuis plus de deux jours. L'homme s'approcha en souriant et la prit par le bras sans rien dire, l'entraînant jusqu'à une couche dans un coin de la pièce. Il l'invita à s'allonger dessus, ce qu'elle fit sans réticence. Depuis le sol, il était encore plus impressionnant, elle voyait sa tête hilare tout la haut, presque au ciel et elle ferma les yeux sur cette idée de ciel, imaginant un ciel bleu dans un petit matin limpide.

L'homme défit son pantalon devant ses collègues excités et braillards, quand son membre apparut il y eut des cris et des youyous comme les femmes arabes en poussent pour signifier la liesse. Il s'agenouilla au dessus du corps d'Anne et caressa lentement ses seins et son ventre de ses mains brunes. Anne ouvrit les yeux en sentant ses mains sur elle et découvrit le sexe du mandingue. Elle sursauta et se s'assit sur la couche, jetant des regards désespérés autour d'elle. Les hommes avaient surpris son geste et riaient de plus belle, encourageant leur copain à poursuivre. Il sourit à Anne, il était extrêmement doux, de ses mains il la repoussa, la forçant à se rallonger, puis il s'allongea près d'elle et la caressa encore. Sa main allait de ses seins à son sexe et à ses cuisses puis revenaient, chaudes et douces, elles rassuraient et allumaient un peu de désir chez la jeune femme. Il prit la main d'Anne et la posa doucement sur son sexe, Anne sursauta en sentant la masse du membre qu'il lui offrait et n'osa en faire le tour de ses doigts. C'est lui qui referma sa main sur la bite énorme, elle s'aperçut alors qu'elle n'en faisait pas le tour et un frisson la parcourut sans qu'elle puisse dire si c'était du désir ou de la crainte.

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