Alain, Sylvio, Camille et Moi

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Deux gars, une fille et un crossdresser...
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Alain et moi avions fait connaissance sur Internet dix ans auparavant. Au fil de nos échanges, des affinités communes s'étaient révélées, ce qui nous avait conduits naturellement à nous rencontrer "dans la vraie vie", malgré l'éloignement.

Ce printemps-là, j'avais accepté son invitation et j'avais fait les huit cent kilomètres qui nous séparaient pour aller passer quelques jours chez lui. J'avais alors fait la connaissance de Béatrice, son épouse. Elle était au courant de nos rencontres et savait qu'elles nous permettaient de "jouer" avec nos cuirs réciproques.

Depuis un an, Alain s'était trouvé un autre correspondant sur le Web. Il s'appelait Sylvio et avait exactement les mêmes fantasmes que lui.

Si nous étions tous trois ce qu'on appelle communément des fétichistes, nous divergions toutefois légèrement sur la mise en œuvre et la finalité : en portant une jupe ou un pantalon en cuir, je cherchais à faire éclater ma part de féminité, c'est d'ailleurs pourquoi je complétais systématiquement mon travestissement avec des bottes à hauts talons. Alain et Sylvio, eux, utilisaient la douceur et la sensualité des cuirs pour trouver une jouissance physique plus immédiate; ils étaient tous deux adeptes du "humping", cette pratique qui consiste à rembourrer artificiellement le vêtement, à s'allonger nu dessus et à le chevaucher en se frottant contre la peausserie jusqu'à l'éjaculation.

Bien qu'habitant la même région, ils ne s'étaient rencontrés que trois fois. Sylvio avait eu beaucoup de mal à franchir le pas, il avait même à deux reprises annulé leur premier rendez-vous au dernier moment. Ce jour-là, il avait eu besoin de parler longuement de sa situation conjugale avant de se lâcher. Sa femme n'était pas totalement au courant de son fétichisme, par contre, elle adorait le cuir et les tenues sexy, ce qui lui permettait de l'assouvir en cachette. Ce qui avait d'ailleurs le plus marqué mon ami lors de cette première fois était la "visite" de la penderie de la belle Camille! L'autre particularité du couple était qu'elle "l'abandonnait", à peu près une fois par mois, pour aller passer l'après-midi avec un, voire des, couples. Ces jours-là, Sylvio "se consolait" en se masturbant avec les cuirs de l'infidèle...

Leur dernière rencontre remontait à quinze jours et avait enthousiasmé mon ami : Sylvio s'autorisait désormais à se faire plaisir et ils avaient pu ensemble "profiter à fond" du contenu de la penderie. À la fin de la journée, Alain lui avait dit que je devais venir bientôt, que j'avais très envie de faire sa connaissance, mais que j'avais émis le souhait que l'on se voie à quatre, incluant sa femme dans notre rencontre. D'abord réticent, il avait fini par accepter, "sous réserve qu'elle accepte le deal, bien sûr".

J'étais arrivé chez Alain dans ma tenue de prédilection : bottes à hauts talons et lingerie sous mon pantalon en agneau. Il me demanda si j'avais fait bon voyage et entra aussitôt dans le vif du sujet :

- Ah... Alors c'est ça, le nouveau pantalon en cuir que tu t'es offert?

- Oui, c'est celui que j'ai acheté le mois dernier. Comme je te l'ai dit par mail, j'avais déchiré l'autre au niveau de la couture sur le genou quand j'étais tombé.

- Il est très beau, j'adore déjà! Et toi, Béa, comment tu le trouves?

- C'est vrai qu'il a l'air très souple. Il doit être super agréable à porter!

- Oui, très...

"Sachant qu'elle savait", je n'eus aucune gêne à ajouter après avoir marqué un léger temps d'arrêt :

- Autant que ta robe, je parie...

Alain lui avait en effet demandé le matin même de mettre cette robe en cuir que j'avais découvert et qu'il avait offert à ma gourmandise lors de notre dernière rencontre, six mois plus tôt. Elle m'avait fait tellement d'effet qu'entre 17 heures (nos retrouvailles) et minuit (heure à laquelle nous avions éteint les lumières de notre chambre d'hôtel), je m'étais masturbé trois fois avec!

Elle sourit gentiment et me répondit :

- Décidément, avec Alain, vous allez bien ensemble! Dès qu'il est question de cuir, on peut dire que vous allez droit au but!!!

- Excuse-moi... Je t'ai choquée?

- Choquée, non; surprise, oui, un peu!

- Pardon. Mais c'est plus fort que moi : dès que je vois un beau cuir, ça me met dans un état second.

- Bon, on ne va pas rester à discuter dehors. Sam, prends tes bagages, je vais te montrer ta chambre et on va se prendre une bonne bière. Ça vous dit?

Béatrice et moi hochâmes la tête de concert. J'ouvris la portière de ma voiture et saisis sur le siège passager le petit blouson en cuir gris souris tout en m'adressant à Alain.

- Celui-là, tu le reconnais aussi, non?

- Ah oui, c'est le blouson que t'as offert Anna, c'est ça?

- Exact!

Béatrice ouvrit des yeux ronds.

- Tu as des copines qui t'achètent des blousons de nana, toi?

- Non! Anna est une amie à qui j'avais un jour demandé si elle accepterait de me prêter son blouson pour que je puisse l'essayer tranquillement quelques jours...

- L'essayer quelques jours??? Tu lui as demandé de "l'essayer quelques jours"?

- Oui, je lui ai demandé comme ça.

- Et elle a accepté?

- Oui, elle a accepté. Et puis, je lui ai redemandé une ou deux fois, plus tard, et elle a encore accepté. À tel point que, finalement, quand elle a déménagé, elle m'en a fait cadeau!

Elle secoua la tête en riant.

- T'es un drôle de loulou, toi!

- Tu vas apprendre à le connaitre, ma chérie, mais je peux déjà te dire que, pour ça, oui, Sam est vraiment un drôle de loulou!!!

Je pris mes deux sacs de voyage dans le coffre. Alain en saisit un et me guida jusqu'à ma chambre. Il s'effaça pour me laisser passer.

- Fais comme chez toi, mon ami. Je te laisse poser tes affaires. Rejoins-nous au salon quand tu veux, j'ouvre les bières...

Le soir même, Alain appela Sylvio et rendez-vous fut pris pour le lendemain après-midi...

Pour m'habiller le matin, j'avais choisi de mettre un string, mon pantalon en cuir, un caraco en satin noir assorti, le blouson d'Anna et mes bottes.

La première réaction de Sylvio en me voyant fut un "Ah oui..." qui me sembla teinté d'admiration. Lui n'aurait manifestement pas osé sortir de chez lui dans une tenue aussi visiblement féminine. Pendant qu'il refermait le portail, Camille nous invita à entrer; elle portait une paire de bottes à talons aiguilles d'une dizaine de centimètres par-dessus un pantalon bi-matière en peau et cuir fauve, ainsi qu'un long manteau, ouvert, en cuir également, sous lequel sa poitrine était nue. Tout en faisant un pas en arrière pendant qu'Alain lui faisait la bise, je ne pus réprimer un "Waôw" qui traduisait l'effet qu'elle me faisait. C'est avec un sourire flatté qu'à son tour, elle m'embrassa et nous souhaita la bienvenue à tous les deux. Tandis qu'Alain pénétrait dans le salon, elle posa sa main sur mon avant-bras.

- Ça veut dire quoi, ce Waôw?

- Ça veut dire que tu me laisses sans voix; je trouve ta tenue magnifique!

- Match nul, alors. Moi aussi, j'adore comment tu es sapé. Je trouve ça... extrêmement intéressant. ... Prometteur, même!

Pendant que nous restions elle et moi immobiles, les yeux de l'un plantés dans les yeux de l'autre, Sylvio ouvrit le grand sac de sport contenant les cuirs de Béatrice et commença à se déshabiller sans ambages. Alain l'imita.

Sans détacher mon regard du sien, je plaquai mon bassin contre celui de Camille et posai les mains sur ses épaules encuirées.

- Vraiment, j'adore. Tout y est, fourrure sur le col, cuir, il manque juste du satin. J'adore sentir le contact de ces matières contre ma peau... contre toute ma peau!

Prouvant alors à quel point elle n'était pas farouche, elle me répondit :

- Et bien, ne te gêne pas, on est là pour se faire plaisir! Quant au satin, je le savais pas, mais là, c'est la faute de Sylvio : j'avais mis un top en satin et il me l'a fait enlever pour que, selon ses propres mots, "ça vous excite de voir mes nichons d'entrée de jeu"...

Je me collai dans son dos et fis courir mes mains partout sur le manteau, caressant sa poitrine, ses cuisses, sa vulve et enfouissant ma tête dans ses cheveux. Elle glissa sa main en arrière pour atteindre ma braguette et en sortit ma bite raide comme la justice.

Pendant que je me branlais dans son entrejambe encuirée, les deux hommes finissaient de s'habiller, Alain avec la fameuse robe de Béatrice et Sylvio avec un manteau et une jupe que mon ami l'avait aidé à fermer. Ne voulant surtout pas "venir trop vite", je ne tardai pas à leur proposer de "prendre Camille en sandwich" pour faire un peu retomber ma pression.

Alain me félicita pour mon idée et se colla aussitôt dans son dos. Elle tendit ses bras en arrière et caressa ses cuisses et ses fesses à travers la robe.

Tout en me déshabillant, je constatai qu'après avoir passé quelques minutes à lécher le cuir qui moulait la vulve de sa femme, Sylvio s'était relevé et avait collé ses fesses et non sa queue contre le ventre de son épouse. Elle s'adressa à Alain pour lui demander dans un souffle "Retrousse ta robe et frotte ta bite contre moi comme Sam l'a fait tout à l'heure. Pendant ce temps, je vais m'occuper de mon homme...". Il s'exécuta, à ceci près qu'au lieu d'aller et venir entre ses cuisses, il fit coulisser doucement sa verge contre ses fesses afin de profiter au maximum de la douceur du cuir. Pendant ce temps, elle retroussa la jupe de Sylvio pour en dégager son chibre et se mit à le branler à travers les pans du manteau qu'il portait.

De mon côté, j'avais fini de me dénuder et ne portais plus que mes gants opéra, mes bottes et mes Dim-up. Je les laissai profiter des attentions particulières que leur portait Camille, tout en me caressant avec ses cuirs (que Sylvio avait étalés à côté des nôtres), les uns après les autres.

Je me dirigeai ensuite vers la chambre à coucher et découvris une nuisette négligemment jetée en travers du lit. Je me dis que j'avais sans doute trouvé là le top en satin dont Sylvio m'avait privé sans le savoir. Je maudis le fait que son épouse fasse une taille de moins que moi, mais réussis néanmoins à me glisser dedans. Elle était très courte et ne couvrait même pas mes couilles. Le satin dont elle était faite était d'une douceur extrême qui provoquait en moi des tremblements d'excitation que je n'arrivais pas à maitriser.

Je revins dans le salon ainsi vêtu et remarquai la lueur qui s'alluma dans les yeux de la jeune femme au moment où je rentrai dans la pièce.

- Alors comme ça, tu as pu rentrer dedans? ... Oh putain, tu l'as pas déchirée au moins, hein?

- Non, non, je te promets. C'est vrai qu'elle est un peu juste pour moi, mais je ne te l'ai pas abimée, promis.

- T'as intérêt!!! Non, parce que lui, là, un jour, il a voulu mettre une nuisette à moi et résultat, il l'a craquée. C'est comme ça d'ailleurs que j'ai découvert qu'il profitait de mes absences pour se travestir. Je connaissais son fétichisme pour les cuirs féminins, mais je pensais que c'était juste un truc pour augmenter son excitation quand on baisait, je savais pas que ça allait pour lui jusqu'à les porter et se branler avec dès que je le laissais seul...

Elle se dégagea de l'emprise des deux mâles et s'approcha de moi.

- Alors, comme ça, toi aussi, tu aimes te travestir? J'me disais bien aussi quand je t'ai vu arriver... En tous cas, on peut dire que vous vous êtes bien trouvés tous les trois!

- Est-ce que ça te surprendra vraiment si je te dis que ça va même plus loin que "me travestir"... que c'est carrément "me sentir femme".

- C'est marrant pourtant, vu comment tu m'as caressée tout à l'heure, j'aurais pas cru que t'étais homo...

- Je suis pas homo. Peut-être que plus ça va, plus j'ai tendance à devenir bi, mais au départ, j'adore, ... je préfère les femmes! Surtout quand elles sont gaulées et sapées comme toi!

- Si je comprends bien, en fait, tu serais plutôt... une lesbienne!

- On peut dire ça. Ça me va!!!

Elle éclata de rire et se lova contre moi. Sylvio sortit alors de la pièce, laissant son compagnon de jeu en plan comme une vieille chaussette. Alain se mit à nous mater encore plus, tout en se caressant alternativement avec mon pantalon, mon blouson et l'une des minijupes de Camille, une jolie mini en agneau plongé noire. De mon côté, je kiffais le contact du cuir et du satin sur mon bas-ventre et mes cuisses nues. Je cherchais à glisser ma main sur ses fesses mais son pantalon la moulait tellement que je dus en défaire le bouton et baisser la fermeture éclair avant de pouvoir sentir sous mes doigts sa petite culotte. Ma main gauche caressa le satin tandis que la droite courait dans son dos sur le cuir de son manteau. Au bout de quelques instants, j'insinuai mes doigts sous sa lingerie et commençai à titiller doucement son anus. Elle enfouit sa langue dans ma bouche, ce que je pris pour une marque d'encouragement.

Sylvio revint peu après, tenant dans une main une paire de cuissardes rouges et dans l'autre un tanga de la même couleur. Il tendit les bottes à Alain :

- Tiens, c'est celles dont je t'ai parlé la semaine dernière... Vu que c'est du 37, je pense qu'à part Cam', aucun d'entre nous ne pourra les mettre, même pas Sam! Mais on peut quand même se faire plaisir avec!

Il s'en saisit avec avidité et commença à se branler avec. Il faut dire qu'elles constituaient un pur appel au sexe, surtout pour des fétichistes comme nous. Elles avaient un bout effilé, accentué par la hauteur des talons aiguilles et la compensation d'environ cinq centimètres sous le pied; un zip très fin courait sur toute la hauteur de la tige et j'estimai que celle-ci devait monter au trois-quarts de la cuisse!

- Oh putain Sylvio, tu m'avais pas menti! Qu'est-ce qu'elles sont douces... Et souples aussi!!! Oh, c'est trop bon...

Voyant Sylvio porter le tanga à son visage et en renifler l'entrejambe, je fis le pari que cette pièce de lingerie était celle que sa femme avait dû porter la veille si ce n'était le matin même. Puis il s'astiqua le manche avec, avant de finalement l'enfiler, provoquant une réaction immédiate de sa compagne :

- Eh! Tu la gardes pas trop longtemps, hein! Sans ça, tu vas me la détendre...

- Ça va, ça va! Je te fais remarquer que t'as rien dit à Sam pour ta nuisette.

- C'est vrai, mais lui, il est beaucoup plus mince que toi!

Je m'agenouillai alors et fis descendre un tout petit peu son pantalon d'agneau sur ses hanches. Je découvris alors que le boxer short qu'elle portait dessous constituait un ensemble avec la nuisette que je lui avais "empruntée".

- Hummm! C'est un ensemble!!!

- Pardon?

- Ta culotte et ma nuisette, c'est un ensemble!

- Oui, c'est vrai. Et alors?

- Alors, je trouve ça particulièrement... excitant qu'on porte chacun une pièce du même ensemble!

Je baissai encore un peu plus le pantalon et commençai à lécher son mont de vénus à travers le satin. Moins d'une minute après, c'est elle-même qui fit glisser le cuir jusqu'à mi-cuisses afin de pouvoir mieux écarter les jambes. J'insinuai alors ma langue par l'entrejambe sous la lingerie et agaçai son clitoris. Quelques instants plus tard, mon majeur s'insinua entre ses grandes lèvres. Les soupirs et les râles qu'elle exhala n'étaient pas feints, je pus le constater en sentant sur mes papilles le goût de sa cyprine. Je me relevai et me collai dans son dos. Là, je pliai un peu les genoux afin de pouvoir insérer ma verge entre ses cuisses. En effet, ses bottes noires avaient beau être dotées de (magnifiques) stilettos en métal argenté, déjà sans talons, j'étais plus grand qu'elle. De plus, ma queue était aussi raide qu'un bout de bois. Du coup, ma verge exerçait une pression très forte sur son sexe, nous arrachant à tous les deux des gémissements de plaisir.

Elle avait tendu le bras en arrière et caressait mes cheveux. Je plaquai ma main droite sur son bas-ventre et la masturbai à travers le satin jusqu'à ce qu'elle jouisse. En atteignant l'orgasme, elle poussa un grand cri et enfonça ses ongles dans ma nuque.

Pendant qu'elle reprenait doucement ses esprits, Alain se souvint de l'un des clips que je lui avais fait parvenir lors de nos nombreux échanges de mails et se mit en tête de le rejouer : il enfila son chibre dans la manche du blouson d'Anna et se masturba consciencieusement, pendant que Sylvio, à genoux sur le canapé, s'adonnait à un humping survolté avec mon pantalon de cuir dans lequel il avait glissé l'un des coussins.

Je demandai à la maitresse des lieux :

- Ça te dirait de finir d'enlever ton pantalon et qu'on passe dans la chambre?

- Pourquoi pas... Attends, ne bouge pas...

Elle appuya sa main gauche sur ma tête et dézippa sa botte droite.

- Tu veux pas que je t'aide?

- Si tu veux...

Je lui ôtai donc l'une après l'autre ses bottes et fis glisser le plus lentement possible --histoire de prolonger son excitation- la doublure en soie sur toute la longueur de ses jambes. Le front appuyé sur son mont de vénus, je descendis ensuite le boxer short jusqu'à ce que je puisse lécher les marques physiques (et odorantes) du plaisir qu'elle venait de prendre. Tout aussi lentement, je lui enlevai sa petite culotte en embrassant son sexe moite. Pendant que je me redressais, tout comme Sylvio l'avait fait quelques minutes auparavant, je reniflai la lingerie dont je venais de la délester. Sans lui demander son avis, mais en la regardant crânement dans les yeux, je l'enfilai alors et frottai doucement ma main sur mon pubis.

- Eh! Qu'est-ce que tu fais?

- Je t'ai dit tout à l'heure, dès que je commence à être vraiment excité, j'ai envie de me sentir femme! Alors, là, je sais pas comment dire ça, c'est... Je m'imprègne de ton plaisir. Voilà, c'est ça, je m'imprègne. Maintenant, j'ai l'odeur de ta mouille entre mes jambes à moi. Je me sens femme, et je sens comme une femme!!!

- Waôw! T'es grave, toi! ... Vraiment grave! ... T'es grave, mais j'adore ça!!!

Elle marqua une pause et ajouta :

- Alors... tu viens? On va dans la chambre?

- On y va! Mais avant, je voudrais enfiler ton pantalon. Et puis...

- Oui???

- Je voudrais bien que tu remettes tes bottes et la minijupe avec ... Celle avec laquelle Alain se branlait avait tout à l'heure... Tu veux bien?

Avant qu'elle ait le temps de répondre, Alain s'approcha de nous et lui tendit les cuissardes.

- Tu voudrais pas plutôt mettre celles-là?

Sylvio intervint dans la discussion :

- Laisse tomber, Alain! On va l'habiller nous-mêmes. Crois-moi, c'est même pas la peine de lui demander si elle a envie de s'habiller en pute!

- Bon, bin si vous vous liguez tous les trois contre moi... OK, vous m'habillez comme vous voulez! De toute façon, on sait bien toi et moi pourquoi tu as fait venir tes copains. Au final, la seule chose qui compte, c'est que vous me fassiez jouir!!!

Deux minutes plus tard, nous pénétrâmes tous les quatre dans la chambre à coucher au milieu de laquelle trônait un grand lit en 160 de large. J'avais pu me glisser dans le pantalon de Camille, mais je n'avais pas pu en attacher la ceinture et n'avait pu remonter le zip de la braguette que sur la moitié de sa longueur. Une lueur de gourmandise brillait dans les yeux de la jeune femme quand elle fixa nos trois bites au garde-à-vous sous nos atours féminins.

- Sam, est-ce que tu te voudrais te sentir encore un peu plus femme?

- Question stupide, ma belle! Bien sûr. Tu penses à quoi?

- Essaye de mettre un de mes soutifs.

- J'aimerais bien, mais j'ai peur qu'il soit trop petit... hélas!

- Ah merde, c'est vrai que ça risque de coincer! A moins que...

Elle alla ouvrir un tiroir de la penderie et se pencha en avant pour fouiller dedans. Son mari se plaqua alors dans son dos et, profitant de ce qu'elle ne portait plus de sous-vêtements, il écarta le manteau et la prit en levrette sans autre préliminaires.

- Putain! T'es trempée! J'y crois pas!!! Comment tu mouilles, ma salope...

Il commença aussitôt à la limer.

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