A Travers Le Brouillard 2/2

Informations sur Récit
Sarah va aider la jeune comtesse à retrouver la mémoire.
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1

Partie 2 de la série de 2 pièces

Actualisé 06/11/2023
Créé 12/27/2022
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En arrivant dans la salle à manger, Jade ne fut pas étonnée en constatant que son mari plaçait son fauteuil roulant au même endroit que la veille. Elle se retrouvait à coté de son beau-père sauf que cette fois, elle était complètement nue.

- J'espère que ce petit jeûne t'a ouvert l'appétit, ironisa Henri en regardant son épouse.

La jeune femme préféra ne pas répondre pour éviter tout conflit. Elle eut un petit sursaut lorsque son beau-père lui posa sa main sur sa jambe. C'était la deuxième fois en peu de temps qu'il la touchait sauf que cette fois elle ne réagit pas. Le vieil homme qui s'attendait à une remarque de sa belle-fille, fut étonné par sa passivité et il se mit à lui caresser lentement l'intérieur de sa cuisse comme si cela était normal.

Même s'il ne voyait pas ce que faisait son paternel, Henri s'en doutait en voyant la position du bras de son père ainsi que le visage crispé de sa femme.

Un mari ordinaire aurait été outré en découvrant ça et serait immédiatement intervenu, sauf que Henry n'était pas comme les autres. Il apprécia la scène imaginant ce que sa charmante épouse devait ressentir.

Elle se mordit la lèvre inférieure pour ne pas hurler de colère lorsque les doigts du vieux vinrent caresser son sexe. Elle resta bien droite sur son fauteuil essayant de rester impassible malgré les attouchements de son beau-père.

Lorsque Sylvain pénétra dans la salle à manger en portant une soupière, il ouvrit grand les yeux en découvrant sa maîtresse nue sur son fauteuil. Il l'avait déjà vu déshabillée mais ne s'attendait pas à la voir ainsi à table.

Charles en voyant le repas arriver retira sa main des cuisses de sa bru, la laissant tranquille. Il venait de la tester et son comportement passif était de très bon augure.

Une fois servie, Jade mangea sa soupe sans dire un seul mot. Elle ne savait plus du tout comment agir et surtout ne comprenait toujours pas comment elle en était arrivée là.

En se réveillant de son coma et en apprenant qu'elle était une comtesse, elle avait cru être dans un conte de fées. Maintenant, elle savait que ce n'était pas le cas et ne comprenait pas du tout pourquoi son mari agissait ainsi.

Lorsque le repas fut terminé, Henri la ramena dans la chambre et la jeune femme ne fut pas spécialement surprise de voir que Charles les accompagnait.

Elle ne fit aucun mouvement lorsque l'homme la souleva du fauteuil pour aller l'allonger sur le lit. Elle avait décidé de ne pas se révolter mais ne voulait pas qu'ils croient qu'elle était consentante. Elle décida de fixer le plafond et de ne rien montrer quoi qu'ils fassent.

Cela ne dérangea absolument pas les hommes qui pour s'amuser la positionnèrent les bras et les jambes écartées.

Même si cela était humiliant d'être dans cette posture, Jade ne bougea pas. Elle avait peur mais pourtant elle ressentait une certaine excitation d'être ainsi convoitée. Il n'y aurait eu que son mari, ce jeu aurait pu lui plaire mais la présence de l'homme âgé changeait tout.

Sans se parler, les deux hommes s'assirent de chaque côté du lit de façon à avoir la jeune femme entre eux. Jade ne put s'empêcher de tressaillir lorsque la main de son mari se posa sur une de ses cuisses alors que le vieux lui saisissait un sein. Elle ferma les yeux, ne voulant pas leur montrer qu'elle commençait à apprécier la situation.

- Elle est vraiment canon s'extasia Charles tout en malaxant le mamelon

- C'est ma petite pute

Le père rajouta en rigolant

- pour une petite pute comme ça je n'hésiterais pas à faire un crédit par la baiser à longueur de journée, du moins si j'avais été plus jeune.

- Pour toi papa ce sera gratuit.

Tout en parlant, Henri avait glissé sa main sur la chatte offerte qu'il massait avec douceur.

Jade commençait à avoir chaud et elle s'était mise à gémir sans s'en rendre compte. Elle ne réalisa pas que le beau-père avait lâché son sein pour se déshabiller. Même si elle détestait le fait d'être leur jouet, elle ne comprenait pas pourquoi elle commençait à être excitée. En gardant les yeux fermés, tout était amplifié mais elle n'osait pas les rouvrir de peur de se retrouver en face de la dure réalité.

En sentant un corps venant se placer sur le sien, elle se dit que Henri n'allait tout de même pas la prendre devant son père. Ouvrant finalement les yeux, elle découvrit le visage de son beau-père collé au sien et elle commença à paniquer.

L'homme devait approcher les soixante dix ans mais n'avait rien a envier à beaucoup de jeunes. Avant même que la jeune femme ne se décide à le repousser, un membre dur et long se glissa entre les lèvres de sa chatte. Le cri qu'elle allait pousser fut stopper net par le baiser qu'il lui fit en collant sa bouche à la sienne.

Le vieux était aux anges, il retrouvait un plaisir qu'il n'avait plus connu depuis au moins un an.

- Tu ne peux pas savoir comme j'ai rêvé de ton corps, lui susurra-t-il alors qu'il commençait des lents va-et-vient

Jade, excitée malgré elle, commença à jouir lorsque le vieux se mit à la labourer.

Pourtant, la phrase de son beau-père la fit tiquer mais le plaisir était trop grand et elle oublia rapidement sa remarque

Bras et jambes toujours écartés, elle se faisait prendre telle une poupée, ne cherchant qu'à recevoir sans rien donner en retour.

Malgré son âge, Charles la prit relativement longtemps et elle poussa de longs gémissements en sentant les jets chauds de spermes inonder son vagin.

En reprenant un peu ses esprits elle fut horrifiée en se rendant compte qu'elle venait se faire prendre par son beau-père devant son mari. Mais elle n'eut pas vraiment le temps de s'insurger car des mains la retournèrent, la plaçant sur le ventre.

Toujours aussi amorphe, elle se laissa manipuler sans rien faire.

Cette fois c'était bien son mari qui s'allongea sur son dos mais pour la première fois depuis qu'ils l'avaient ramenée en chambre, elle poussa un cri en sentant le gland se positionner contre son anus

- Non! pas ça, Ca va faire trop mal

- Mais non, tu verras, ton petit cul y est habitué.

Et tout en disant ça il força l'œillet serré lui faisant pousser un cri de douleur. Elle venait de passer un an dans le coma et si elle avait été sodomisée avant son accident, son petit trou s'était resserré depuis.

- Putain qu'elle est étroite, dit l'homme en forçant comme un âne.

Jade s'était mise à pleurer de douleur. Non seulement elle était serrée mais en plus il la prenait à sec, la déchirant presque. Lorsque son anus céda, l'homme la prit telle une brute, la sodomisant avec force. Jade ne prit aucun plaisir à ce viol anal, bien au contraire. Elle se mit à haïr l'homme qu'elle avait épousé et qui, ce soir, la prenait comme une vulgaire pute.

Lorsqu'il éjacula dans son fondement, la jeune femme crut que le martyr était terminé mais c'était sans compter sur l'endurance des deux hommes. Ils allaient s'amuser toute la nuit avec son corps pour son plus grand malheur.

***

Comme Sylvain, Sarah avait ses quartiers au deuxième étage. La plupart des pièces que comportait ce niveau étaient vides et non chauffées. L'homme à tout faire, même s'il était au même étage qu'elle, se trouvait à l'autre bout du manoir.

Les autres habitants du manoir étaient logés au premier étage. La seule exception était Rose qui ne venait que pour préparer les repas habitant le village à quelques kilomètres.

La jeune femme de ménage était plutôt bien logée. En plus d'une chambre assez spacieuse, elle possédait une petite salle de bain privative ce qui était un luxe pour une domestique.

Après avoir mangé vers 20h00 avec Sylvain dans la cuisine elle était montée dans sa chambre, sa journée étant finie. Elle n'arrêtait pas de penser à la jeune comtesse qu'elle trouvait très belle. Dès qu'elle l'avait vu, elle en était tombé amoureuse même si elle savait que c'était un amour impossible.

Pourtant, il y avait des choses qui ne tournaient pas rond dans ce manoir. Pourquoi n'avait-elle découvert l'existence de la comtesse que le jour de sa venue et pourquoi n'y avait-il aucune photo d'elle dans le manoir.

Mais ce qui travaillait le plus Sarah, c'était l'attitude de tous les maîtres de cette demeure.

Elle se dit qu'il y avait un secret autour de la comtesse et qu'elle devait le découvrir. Inconsciemment elle pensait que sa jeune maîtresse était en danger et elle ne pouvait pas rester sans rien faire.

Elle était allongée sur son lit réfléchissant à ce qu'elle pouvait faire lorsqu'une idée lui vint à l'esprit. Sylvain était au service du comte depuis qu'il avait seize ans et devait connaître tous les secrets du manoir. Il était dévoué aux maîtres de ces lieux mais elle pouvait peut-être ruser pour obtenir des informations.

L'homme n'était pas très intelligent et elle savait qu'elle ne le laissait pas indifférent. Même si elle n'aimait pas les garçons, elle pouvait toujours essayer de jouer la comédie.

Se retrouver seule avec Sylvain l'effrayait mais elle se dit qu'il fallait qu'elle le fasse pour sa maîtresse. L'homme avait l'habitude de la voir dans son uniforme de femme de ménage aussi, pour le faire craquer, il fallait qu'elle aille le voir vêtue différemment.

En regardant dans son armoire, elle mit un certain temps pour trouver quoi mettre. Il fallait qu'elle soit sexy tout en étant décontractée, un truc qu'elle serait censée porter après le travail.

Elle se décida pour un legging qui lui moulait bien les fesses et les jambes et un t-shirt au tissu assez fin.

En se regardant dans la glace elle vit que l'on voyait trop sa petite culotte et son soutien-gorge et le rendu n'était pas terrible.

Après avoir retiré ses sous-vêtements elle se regarda de nouveaux et comprit alors pourquoi elle ne les avait jamais portés. Le legging moulait tellement ses formes que l'on pouvait deviner la fente de son sexe alors que pour le t-shirt, on voyait très nettement pointer ses tétons à travers le tissu.

Elle se dit que c'était de la folie d'aller voir l'homme à tout faire dans cette tenue et pourtant elle pensa qu'elle n'avait pas d'autre solution.

Pour aller dans la chambre de Sylvain, il fallait qu'elle traverse tout le manoir mais elle savait qu'elle ne risquait pas de rencontrer quelqu'un. C'était un peu stressée que la jeune femme se dirigea vers les quartiers de Sylvain. Elle avait peur mais si elle voulait en savoir plus sur les secrets de cette bâtisse elle n'avait pas le choix.

En approchant de sa chambre, elle entendit la télé preuve qu'il était chez lui. Elle faillit faire demi-tour avant de se traiter d'idiote. Elle connaissait Sylvain depuis pas mal de mois et savait que malgré son physique imposant il avait bon fond.

Elle frappa à sa porte et attendit très inquiète que cette dernière s'ouvre. Elle faillit partir en courant lorsque dans l'embrasure apparut un Sylvain torse nu, juste vêtu d'un short bleu.

Il était vraiment impressionnant car même avec un ventre imposant et pas mal de gras, il se dégageait de lui une force incroyable. C'est vrai que sa tête de poupon n'était pas du tout en accord avec son corps mais en le regardant bien, on pouvait percevoir dans son regard une certaine douceur.

En apercevant Sarah, il ouvrit grand les yeux.

- Toi ici?

- Oui, je ne te dérange pas.

Sylvain, en se rendant compte qu'il était torse nu devant la fille se mit à devenir tout rouge.

- Heu, non, excuses moi je vais mettre un t-shirt.

- Tu peux rester comme ça, moi aussi je suis venue dans une tenue décontractée. Je peux rentrer?

C'était la première fois, depuis qu'elle travaillait dans le manoir, qu'elle voyait Sylvain paniquer lui qui était toujours calme. Il finit par se reprendre et se poussa pour faire rentrer la jeune femme.

Sarah essayait de paraître calme mais en vérité elle n'en menait pas large. Elle savait que l'homme était dévoué au comte et elle devait jouer très serrée. En rentrant dans la chambre elle fut étonnée de constater que la pièce était relativement bien rangée à par le lit qui était défait. La télévision marchait, le son assez fort et une bouteille d'eau à moitié vide était posée sur le chevet.

Ne sachant pas trop comment se comporter, Sarah vint s'asseoir sur le bord du lit. Elle avait les jambes qui tremblaient car c'était la première fois qu'elle se retrouvait seule avec un garçon.

En y pensant, cela aurait été quelque chose d'impensable pour elle il y avait encore 24 heures de cela

- Pourquoi tu viens me voir?

- Parce qu'il y a plein de choses qui me tracassent et il n'y a qu'avec toi que je pouvais en parler.

Sylvain la regarda étonné. Elle avait toujours été distante avec lui et il ne pensait pas qu'elle ait eu envie de lui parler.

Sans un mot il vint s'asseoir à coté de la fille de plus en plus paniquée. Vu son gabarit, il se retrouva collé à elle mais il fit comme si de rien été.

- Pourquoi veux-tu parler me parler?

- Parce que tu es le seul à qui je peux me confier et que je suis inquiète pour monsieur le comte.

L'homme parut étonné.

- Il n'a jamais été aussi heureux qu'actuellement

- C'est ce qu'il veut nous faire croire mais je vois bien qu'il y a quelque chose qui le tracasse.

Le domestique ne comprenait pas ce que voulait dire la jeune femme. Il était au service du compte depuis quatorze ans et il l'avait vu bien plus mal qu'actuellement.

- Je suis sure, dit la femme que c'est à cause de son épouse

- Je ne vois pas pourquoi, il a fait son deuil depuis longtemps.

Sarah se figea en entendant ça. Comment pouvait-il avoir fait le deuil de Jade?

Sylvain, même s'il n'était pas un génie, se demandait s'il n'avait pas dit quelque chose qu'il n'aurait pas dû. Il avait des consignes concernant ce sujet et son cerveau était en ébullition

Il fixa la jeune fille qui comprit immédiatement ce qui se passait dans la tête du poupon. Elle sentit une tension immédiate dans la pièce et voulut désamorcer la bombe avant qu'elle n'explose.

- En fait, dit-elle, je suis venue pour toi. Monsieur le comte n'était qu'un prétexte.

Sylvain mit un moment pour comprendre.

- Comment ça tu es venue pour moi!

- Disons que tu ne m'es pas indifférent et que je voulais mieux te connaître.

Lorsqu'il comprit ce que la jeune femme voulait dire, un sourire éclaira son visage.

- Tu veux dire que tu m'aimes?

- C'est un peu fort, disons que je voulais faire plus ample connaissance.

Le problème avec Sylvain était que pour lui tout était noir ou blanc. Il n'était pas assez subtil pour comprendre les nuances intermédiaires. Il conclut après les aveux de la jeune femme qu'elle était amoureuse et il en fut fou de joie.

La jeune femme ne comprit pas ce qui lui arrivait lorsqu'une grosse main vint se placer derrière sa tête et que se penchant sur elle il posa sa bouche sur la sienne. Elle aurait bien voulu le repousser mais il était tellement puissant que cela n'aurait servi à rien. Écoeurée, elle se laissa embrasser sans rien dire, le faisant pour la première fois avec un garçon.

Lorsqu'il la relâcha et qu'elle put enfin respirer, elle constata qu'il avait un sourire béa sur son faciès. Malgré son dégoût, elle fut émue en voyant le visage de l'homme mais de peur qu'il recommence elle lui dit.

- Il ne faut pas brûler les étapes, on doit mieux se connaître avant.

- Mais! Ça y est-on se connaît.

La jeune fille rigola

- D'où je viens un garçon doit faire la cour à une fille avant de l'embrasser

- Du coup, je ne suis plus obligé de te faire la cour, on peut baiser.

Sarah le regarda affolée.

- Tu vas vraiment trop vite. Je suis vierge et je tiens à le rester.

- Tu es vierge?

- Eh oui. Je ne veux pas perdre ma virginité dans une chambre de vieux garçon. Si ça devait arriver un jour il faudrait que ce soit grandiose.

En disant cela la jeune femme pensait éloigner le danger. Elle avait préféré ne pas parler de mariage de peur que l'homme lui demande sa main.

Elle s'attendait à tout mais pas à ce que lui répondit le domestique.

- Si tu veux quelque chose de grandiose, on pourrait le faire dans la salle des plaisirs

- La salle des plaisirs?

- Oui, actuellement monsieur le comte ne l'utilise plus et on pourrait en profiter.

Depuis neuf mois qu'elle était dans le manoir, c'était la première fois qu'elle entendait parler de cette salle. Pour ne pas éveiller de soupçons à Sylvain, elle préféra ne pas trop poser de questions sur ce qu'était ce lieu.

Inconsciemment elle se disait que cette pièce était peut-être une des clefs de l'énigme et regardant le domestique, elle lui rétorqua.

- Pourquoi pas. Être dépucelée dans une telle pièce pourrait être grandiose.

Elle se dit qu'elle était folle de dire une telle chose. Elle avait horreur des hommes et proposait sa virginité à cette brute. Mais elle n'arrêtait pas de penser à la jeune comtesse et voulait l'aider à tout prix.

Sylvain se leva et alla ouvrir le tiroir de sa table de nuit. Il en sortit une grande clé métallique qu'il glissa dans la poche de son short.

- On y va.

Sarah paniqua. En proposant de perdre sa virginité elle ne pensait pas qu'il allait l'emmener le soir même dans la chambre des plaisirs.

- j'ai un double des clefs car c'est moi qui nettoie après chaque soirée.

- Mais on n'est pas obligé de le faire ce soir.

- Si, tu as dit que tu voulais qu'on le fasse là-bas.

La jeune femme, malgré la peur qui l'avait envahi, se rendit compte qu'elle ne pouvait plus faire marche arrière. Elle s'était jetée seule dans la gueule du loup et en ne savait plus comment sortir de ce piège. N'ayant pas d'autres choix, elle se leva telle une condamnée.

C'est tremblant qu'elle suivit Sylvain, se demandant où il allait l'emmener. À sa grande surprise l'homme descendit au rez-de-chaussée et se dirigea vers la porte d'entrée.

En voyant qu'ils allaient sortir elle ne put s'empêcher de demander.

- Mais! la chambre n'est pas dans le manoir?

- Bien sûr que si, mais la porte est derrière la bâtisse. Je croyais que tu le savais.

- En fait je ne connais la chambre que de nom, le comte ne m'y a jamais emmené.

- Tu ne serais plus vierge s'il t'avait emmené, répondit-il en riant

Une fois dehors, la jeune femme se rendit compte qu'en neuf mois elle n'avait jamais été derrière le bâtiment. Lorsqu'elle découvrit la porte métallique à moitié rouillée elle eut beaucoup de doutes. Comment une issue aussi pourrie pouvait mener vers une chambre de rêve.

Étrangement, l'excitation de cette découverte avait chassé la peur qui tenaillait la jeune femme. Elle avait envie de savoir ce qui se cachait derrière cette porte même si cela devait être fatale à son hymen.

Une fois déverrouillée, Sarah fut surprise en constatant qu'elle s'ouvrait sans le moindre grincement. Des marches descendaient vers un sous-sol qu'elle n'aurait jamais soupçonné.

L'homme alluma la lumière et emprunta l'escalier, suivie de près par la jeune femme qui n'en menait pas large.

Ils descendirent pas mal de marches avant d'arriver devant une nouvelle porte que l'homme ouvrit avec la même clef.

Dès que Sylvain actionna l'interrupteur, Sarah ouvrit de grands yeux, surprise par ce qu'elle découvrait. Elle s'était imaginé arriver dans une cave et là, elle se trouvait dans une salle faisant au moins 100 mètres carrés au sol et recouverte par des dalles de marbre.

Au centre était positionné un lit rond de 6 mètres de diamètre alors que tout autour, un peu comme dans une boîte de nuit, étaient disposés des tables basses et leurs fauteuils.

Un long en bois qui se trouvait à droite finissait l'ameublement de la pièce mais le plus surprenant était le plafond fait d'une multitude de miroirs hexagonaux.

Jamais elle ne se serait imaginé qu'une telle pièce puisse exister.

C'est alors qu'elle remarqua des dizaines de photos exposées sur le mur du fond et sans rien demander à Sylvain elle se dirigea vers elles. L'homme, même s'il était impatient de baiser ce jeune corps ne voulut pas brusquer les choses et suivit la femme sans un mot.

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