A La Recherche De La Disparue 1/2

BÊTA PUBLIQUE

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Le couloir donna sur une immense salle, décorée en rouge et noir, faisant penser à un Buffalo grill. Sur un coté était positionné un bar tout en long où pouvait se tenir plusieurs personnes. Au centre se trouvaient une piste surélevée et tout autour, un peu éparpillé dans toute la salle, des dizaines de tables encadrées par des fauteuils où des banquettes qui paraissaient assez confortables.

C'est à l'autre extrémité de la salle que se trouvait l'accès aux box.

Elsa fut impressionnée par l'ambiance qui s'en dégageait même si le tout paraissait tout de même assez glauque.

Ils traversèrent la salle pour aller vers le couloir des box. Un bureau genre accueil d'hôtel était positionné à l'entrée alors que le long du mur se trouvait une desserte roulante sur laquelle étaient stockés quantité de draps et de produits divers.

- C'est là que se tient John le soir

Il y avait de chaque côté du couloir, 10 portes numérotées qui devaient donner sur les fameux box. L'homme en ouvrit une pour leur montrer l'intérieur. Il y avait juste un lit et un portant pour les vêtements et une chaise.

- Le compteur démarre dès que vous cliquez sur ce bouton à gauche en rentrant et s'arrête dès que vous rouvrez la porte. Si vous rentrez avec plusieurs clients, vous serez payée plus cher.

- plusieurs clients, demanda la rousse.

- Oui, il se peut qu'un couple ou plus vous demande, rassurez-vous c'est rentable pour vous.

Elsa commençait à être de plus en plus stressée. Elle se demanda dans quoi sa sœur avait bien pu se fourrer

L'homme les guida au fond pour leur montrer la salle de bain commune et le tas de serviettes posées à l'entrée.

- Maintenant vous savez tout. On retourne à votre entrée pour votre évaluation.

De retour devant le bureau du patron, l'homme frappa à la porte pour voir si il pouvait faire rentrer les dernières recrues. Une voix demanda de faire venir la première et ce fut la rousse qui s'y colla.

Elsa et l'autre femme attendirent dix bonnes minutes avant que la porte ne se rouvre. La rouquine tenait à la main une médaille bleue avec le numéro 4 gravé dessus. A priori, ils notaient sévère.

La suivante fut la petite jeune à la forte poitrine qui était pale comme la mort en franchissant la porte. Francis emmena la rousse faire son badge laissant Elsa seule devant le bureau.

Elle était de plus en plus paniquée, se demandant ce qu'elle faisait là. Elle se rappela alors sa sœur, et son courage reprit le dessus.

Elle ne se sentait vraiment pas bien lorsque l'autre jeune femme sortit. Cette dernière était toute contente en montrant le numéro 3 sur son badge vert. Elle avait accepté le sexe protégé anal et vaginal et paraissait fière de sa décision.

C'est un peu tremblant qu'Elsa rentra à son tour dans le bureau. Un homme d'une trentaine d'années se tenait assis sur un bord du bureau et, en voyant rentrer la jeune femme, il eut un grand sourire.

- Enfin, une jeune femme intéressante. Dit-il. Déshabille-toi, tu peux poser tes affaires sur le fauteuil.

Elsa était tellement crispée qu'elle ne fut même pas choquée par le tutoiement. Elle essayait de ne pas montrer sa peur aussi, se forçant à sourire, elle retira son top sous le regard intéressé de l'homme. D'une main un peu tremblante, elle fit ensuite de même avec sa jupe, ne restant qu'en petite culotte.

L'homme lui fit un signe, lui faisant comprendre qu'elle devait se mettre nue.

Elle respira lentement puis fit glisser son sous-vêtement le long de ses jambes. Après tout, toutes les filles venant ici étaient censées se mettre nues devant les clients.

Une fois sa culotte enlevée, elle se redressa, se positionnant devant l'homme. Ce dernier admira un instant le corps exposé devant lui, s'attardant sur le sexe complètement épilé qui donnait encore plus de charme à ce corps

- Putain, il y a longtemps que je ne n'ai pas vu un corps comme le tien.

Tout en disant ça, il se releva et fit le tour d'Elsa qui restait figée de peur.

Elle tressaillit lorsque l'homme posa ses mains sur ses fesses.

- j'adore ton cul, et tout le reste aussi.

- Merci monsieur.

L'homme se repositionna en face de la jeune femme et lui tata les seins

- Tu as une poitrine au top. Tu as les seins pas trop gros et bien fermes. Ils sont parfaits.

-

Le fils du patron continua son inspection en la caressant un peu avant de dire.

- Sans hésiter, je t'accorde un 1. J'en mets rarement mais là, tu le mérites.

Étrangement, d'entendre l'homme la classer avec le plus haut niveau la rendit fière d'elle. Elle avait même dépassé sa sœur qui était pourtant une très belle femme.

- Et maintenant, quelle couleur tu choisis. Avec un corps comme le tien je serais déçu si tu te contentes d'un orange.

Elsa essaya de réfléchir rapidement. La seule façon de la retrouver était de suivre le même chemin qu'elle. Aussi, sans hésiter, elle répondit :

- Or, je veux l'or

L'homme était aux anges. Depuis 15 ans que la boîte était ouverte, c'était la deuxième fois qu'une classe 1 choisissait la couleur or.

- C'est génial, j'espère que je pourrais profiter gratuitement de ton corps de temps en temps.

La jeune femme, ne sachant pas trop quoi répondre, se contenta de dire

- Heuu oui, bien sur, vous êtes mon patron

- Non, tu es ta propre patronne mais merci

L'homme alla vers un meuble à tiroirs et ouvrit celui du haut.

- je n'ai qu'une médaille or avec le numéro 1, je vais devoir en refaire une nouvelle.

- Merci, répondit Elsa en prenant le fameux sésame.

- Maintenant tu peux te rhabiller et aller faire ton badge. Tu es une étoile et tu vas faire fureur.

Elsa, remit ses vêtements et sortit après avoir dit au revoir à l'homme. Elle avait réussi à surmonter sa peur et était fière d'elle. Même si elle ne voulait pas le reconnaître, ce numéro 1 qu'il lui avait attribué lui faisait vraiment plaisir.

Derrière la porte, Francis attendait qu'elle sorte. En la voyant, il lui fit signe de le suivre et alla dans une petite pièce en face de la salle ou il leur avait fait le débriefing.

Il y avait juste un bureau sur lequel était posé un ordinateur, un appareil photo, une petite imprimante et deux chaises.

- Mets-toi contre le mur que je te prenne le visage en photo

Elsa s'exécuta alors que l'homme prit plusieurs clichés d'elle. Lorsqu'il eut fini, il brancha son appareil a l'ordinateur et chargea les photos.

- il me faut aussi ton prénom et ton nom.

- Elsa... bâtonnet

La jeune femme ne voulant pas donner son vrai nom, lui dit la première chose qui lui passa par la tête, se trouvant ensuite ridicule. L'homme lui demanda d'aller attendre dans le couloir le temps qu'il lui fasse son badge.

Il ne fallut pas longtemps avant que l'homme ressorte en lui tendant un badge

- Bienvenue dans la famille, maintenant tu pourras venir quand tu veux pour gagner de l'argent. Certaines viennent tous les soirs, d'autres, c'est plus occasionnel.

- Je pourrais venir demain?

- Même ce soir, on ouvre aux clients à 21h00.

Elsa regarda sa montre, il était 20h30. Cela la terrorisait de se montrer nue dans la grande salle mais elle était certaine que le fameux Milou était un client du club.

Elle avait encore un peu de temps avant de prendre sa décision alors que des femmes arrivaient, montrant leurs badges à Francis. Certaines lui sourirent en passant à coté d'elle alors que d'autres, plus hautaines, l'ignorèrent complètement.

Elsa était de plus en plus perdue puis, prenant enfin sa décision, elle se dirigea à son tour vers le vestiaire.

Des femmes discutaient entre elles, certaines étaient encore habillées alors que d'autres étaient déjà à poil. Elles avaient l'air de se connaître et paraissaient enjouées ce qui n'était pas le cas de la rouquine, assise nue dans un coin. Cette dernière avait déjà mis son collier autour du cou et attendait nerveuse l'heure fatidique.

Machinalement, Elsa se dirigea vers elle, prenant un casier juste à côté

- Tu es déjà prête, lui demanda-t-elle

- Prête? non, je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie

- Ne t'inquiètes pas, je suis comme toi

- On ne dirait pas

Elsa décida alors de se déshabiller elle aussi même si les clients n'étaient pas encore là. Elle se dit que c'était le premier pas qui serait le plus dur, et peut être aussi lorsqu'elle devrait aller dans un box.

Lorsqu'elle se dévêtit, les autres femmes présentes dans le vestiaire arrêtèrent de discuter pour la regarder. C'est vrai qu'elle était de loin la plus jolie. Mais lorsqu'elles virent qu'elle mettait la médaille couleur or avec un numéro 1, elles la fusillèrent du regard. Pourtant, ce n'était pas une rivale dans la mesure où seuls les plus riches allaient pouvoir se la payer.

Elsa ainsi que la rouquine, n'entrèrent pas tout de suite lorsqu'il fut 21h00. De toute façon ce n'était que l'ouverture et il ne devait pas y avoir trop de monde. Les deux jeunes femmes se regardèrent alors qu'Elsa demandait à sa copine de fortune.

- tu es comme moi, tu as envie de te sauver.

- Oui répondit la jeune femme en souriant.

- Au fait moi c'est Elsa

- Moi c'est Pauline, tu es vraiment jolie et tu mérites ton numéro

- Merci

Petit à petit, d'autres femmes arrivèrent dans le vestiaire et toute eurent le même regard tueur en voyant le collier d'Elsa. Cette dernière se décida alors et prit la direction de la grande salle, suivie par Pauline qui prenait elle aussi son courage à deux mains.

En rentrant dans la salle, la jeune femme fut surprise par l'animation. En pas longtemps le club s'était transformé et déjà une trentaine de clients étaient attablés regardant une danseuse sur la piste onduler sur une musique langoureuse. Ils avaient dû sûrement attendre devant la porte en bois pour être si nombreux.

Des serveuses habillées très sexy faisaient des navettes entre les tables et le bar alors que les femmes nues essayaient de se vendre auprès des clients déjà installés.

S'en fut trop pour Pauline qui prit peur et retourna au vestiaire. Pour elle la soirée était finie.

Elsa prit une grande bouffée d'air et pénétra dans la grande salle, marchant lentement entre les tables comme elle avait vu certaines le faire.

Elle se sentait bizarre, mais pas aussi paniquée qu'elle l'aurait cru. Les gens attablés s'arrêtaient de parler pour l'admirer mais en voyant son collier, ils savaient qu'elle était hors de prix pour eux.

La jeune femme ressentit une excitation en les voyant tous détailler son corps nu. Elle ne leur cachait rien et adorait cette sensation. Elle n'avait qu'une crainte, c'était d'être appelé au box même si petit à petit, l'idée faisait son chemin dans sa tête.

Pour retrouver sa sœur si elle devait se faire baiser, elle le ferait sans rechigner.

Au bout d'une minute, un homme qui était assis avec deux amis l'appela en lui faisant signe.

Elsa, hésitante, se dit qu'il fallait bien se lancer. Avec un peu de chance, l'un d'eux était Milou, aussi, un peu apeurée tout de même, elle se dirigea vers eux

Lorsqu'elle fut à coté de la table, celui qui l'avait appelé lui dit

- Bonjour, tu veux boire un verre avec nous?

- Pourquoi pas, répondit Elsa

Les hommes qui s'attendaient à un refus furent tout content et appelèrent une serveuse pour commander le verre supplémentaire. Aux tables d'à côté, elle vit le regard déçu des clients et se sentit bien. Elle découvrait petit à petit que son corps était des plus attractifs et un plaisir l'envahit.

La jeune femme s'assit sur la banquette, entre deux des hommes qui s'étaient écartés pour elle.

- Comme t'appelles-tu? demanda l'un d'eux

- Elsa, et vous

- Moi c'est Marc et eux se sont Paul et Stéphane

Un coup pour rien mais ce n'était pas grave. Elle venait juste d'arriver.

Lorsque la serveuse lui apporta son verre, elle lui sourit comme si elles se connaissaient depuis des années. Elsa répondit à son sourire en lui disant merci.

Elle sursauta lorsque l'un des deux hommes qui l'encadraient lui posa la main sur la cuisse. En temps normal elle l'aurait giflée mais là, elle ne devait pas se faire renvoyer et fit comme si de rien était.

En étant nue et en vendant son corps, elle savait bien qu'ils la considéraient comme une marchandise et elle devait se comporter comme telle. Elle commença pourtant à ressentir un certain plaisir lorsque l'homme se mit à lui caresser l'entre jambes.

Ce dernier était aux anges, il pouvait passer gratuitement ses mains sur la plus belle créature du club qui se laissait faire sans rien dire.

- C'est la première fois qu'on boit un verre avec une étoile.

- Une étoile? demanda Elsa

- Oui, un 1 dans une médaille en or c'est une étoile.

Elsa n'avait pas compris lorsque le fils du patron avait parlé d'étoile. Maintenant c'était plus clair.

- J'ai un ami qui vient de temps en temps ici, raconta Elsa, il s'appelle Milou, vous le connaissez?

- Milou, comme le chien? dit le prénommé Stéphane.

- Non, comme Milou.

- Désolé

C'est alors qu'une serveuse s'approcha de la table et s'adressa à Esa.

- Si ces messieurs ne se sont pas encore décidés pour vous acheter, vous êtes attendue vers John, un client vous demande.

Les trois hommes qui n'avaient pas les moyens de s'amuser avec une étoile, montrèrent leur déception, lui faisant comprendre qu'ils ne pouvaient pas la prendre.

Le sang de la jeune fille se figea. Elle n'avait pas le droit de refuser un client aussi dit-elle au revoir aux trois garçons et se dirigea comme un automate vers l'entrée des box.

Lorsqu'elle arriva vers le comptoir où se tenait un homme noir qui devait être John, elle tressaillit en découvrant l'homme obèse, d'une quarantaine d'années qui l'attendait juste devant.

C'est vrai que l'homme n'était pas du tout ragoûtant mais elle n'avait pas le droit de refuser. Tendant son collier à John, ce dernier lui dit

- bienvenue parmi nous, lui dit-il en prenant son médaillon. Alcôve 9 et a tout à l'heure

- merci

Lorsqu'elle pénétra dans la minuscule pièce, se fut pour être suivi de prêt par son acheteur, trop pressé de s'enfermer avec cette sublime créature.

Sur la chaise un petit panier en osier rempli de préservatifs était là pour les clients mais vu qu'elle acceptait les rapports sans protection, elle ne s'y attarda pas.

C'est alors qu'elle se rendit compte qu'il lui fallait appuyer sur le bouton à coté de la porte pour faire démarrer le chrono. Si elle avait oublié de le faire, l'homme se serait amusé avec elle gratuitement.

Elle allait devoir s'offrir à ce gros monsieur qui avait commencé à se déshabiller pour ne pas perdre de temps. Chaque minute coûtait cher lorsque l'on voulait baiser une étoile

Pourtant, Elsa, malgré tout son dégoût, voulait que l'homme en ait pour son argent aussi s'allongea-t'elle tremblante en attendant que son client soit nu. Elle se sentait comme une condamnée sur une chaise électrique, puis se dit que ça n'était pas la fin du monde et qu'elle avait déjà fait l'amour.

Se décidant à jouer le jeu, elle écarta les cuisses pour dévoiler son sexe au gros tellement excité qu'il ne prit même pas la peine de pendre ses vêtements, les jetant sur le sol pour aller plus vite.

L'homme savait que chaque minute passait avec cette superbe créature risquait de lui coûter cher aussi ne voulait-il pas perdre de temps en préliminaire.

Il s'allongea sur le corps alangui, ignorant le petit gémissement que la jeune femme poussa lorsqu'il l'écrasa de tout son poids. Après tout malgré sa beauté et sa jeunesse, ça n'était qu'une pute et elle n'était destinée qu'à être baisée.

Elsa se sentit mal lorsque le gros monsieur se coucha sur elle et dû se calmer pour réussir à respirer normalement. Elle sentit le membre de l'homme chercher son chemin et fut comme libérée lorsque ce dernier glissa en elle. Elle oublia le lourd fardeau qui la recouvrait pour se laisser glisser petit à petit dans un plaisir grandissant.

C'est vrai que l'homme n'avait rien pour lui et le filet de bave qui suintait de sa bouche ne parlait pas en sa faveur mais la jeune femme commençait à être excitée par ce qui se passait et elle se rendit compte, assez horrifiée, qu'elle y prenait du plaisir.

L'homme respirait fortement en la prenant, réalisant difficilement qu'il faisait l'amour à la plus jolie femme qu'il ait rencontré jusqu'à ce jour. Il avait toujours pensé qu'il devrait se contenter de femmes moyennes, aussi, de sentir sous lui ce corps si parfait le rendait euphorique.

Jamais encore il ne prit autant son pied, respirant bruyamment à chacun de ses coups de reins. La fille, gémissait elle aussi de plaisir, ne se plaignant même pas d'être écrasée sous lui, chose qu'il n'avait pas l'habitude.

Elle valait bien la somme qu'il allait payer et lorsqu'il éjacula en elle, il se déversa longuement dans ce joli corps, excité par cette passivité dont elle avait fait preuve. Lorsqu'il se redressa pour abandonner le lit, il la regarda longuement et eut un peu honte de l'avoir compressée sans scrupules. Heureusement, il fut vite rassuré en voyant la jeune fille le regarder en souriant. Elle avait aimé ce qu'il lui avait fait et il en fut tout fier.

Réalisant que les minutes passées. Il s'habilla à la hâte pour ressortir vite de l'alcôve avant de devoir faire un crédit pour payer ce moment de bonheur.

Lorsqu'il réapparut dans la salle, beaucoup de convives furent jaloux de lui, surtout en voyant le visage heureux qu'il arborait. Cela n'échappa pas aux autres filles qui se mirent à détester cette nouvelle venant marcher sur leurs plates-bandes.

Elsa prit son temps pour reprendre ses esprits puis, sortit du box pour aller se laver. Finalement, ça n'avait pas été si désagréable que ça même si elle avait été un peu écrasée.

Prenant une serviette à l'entrée, elle alla sous la douche commune. Une femme était déjà en train de se laver mais elles ne se dirent pas un mot. La jeune femme n'était pas folle, elle se rendait bien compte que sa présence dérangeait.

Une fois propre, elle se dirigea vers le comptoir ou John, tout sourire, lui tendit son médaillon.

- Pas trop dur, lui demanda-t'il

- Non, ça va, je vais survivre répondit Elsa en souriant

- Je te paye ton dû?

Généralement, les femmes ne faisaient qu'une prestation mais Elsa n'avait pour l'instant rien appris et bizarrement, était excitée de se montrer de nouveau nue à tous ces gens.

- pas encore, je retourne en salle

L'homme parut étonné puis souriant, lui montra son pouce

Elsa, en retournant dans la salle, remarqua que tous les regards étaient tournés vers elle. Si elle avait voulu être discrète, c'était foutu.

Elle vit plusieurs bras se lever, se demandant si c'était pour elle lorsqu'un couple d'une quarantaine d'années, pas très loin d'elle l'appela.

- jeune fille, viens nous voir, on te veut.

Elsa fut un peu étonnée et excitée d'être traitée comme un objet pourtant, elle se dirigea vers la table sans hésiter. Il n'y avait pas beaucoup de femmes parmi les clients et elle se sentit un peu en sécurité avec eux.

- Bonjour leur dit-elle

- elle est encore plus belle de près, dit la femme à son mari, un peu comme si elle n'était pas là.

Le couple se leva et d'un ton sec, ils dirent à Elsa

- Suis-nous

La jeune femme ne se reconnaissait plus. Que lui arrivait-il, elle qui était assez prude en temps normal. Elsa se rendit compte qu'elle aimait plaire et qu'elle était fière en pensant à tous ces gens qui convoitaient son corps. D'un pas lent, elle passa entre les tables sous le regard de tout le public et se dirigea vers le comptoir de john.

Finalement elle ne regrettait pas d'être venue.

Elle redonna au noir son collier qui lui indiqua le box 7. Il devait se dire elle n'aura pas été absente bien longtemps. Elle ne remarqua pas le regard de l'homme qui la fixait avec convoitise alors qu'elle s'éloignait accompagnée de ses clients vers la petite chambre. Il la trouva magnifique et des pensées lubriques traversèrent immédiatement son esprit.